Cadre de classement

Les séries du cadre de classement

des Archives historiques du diocèse de Vannes

Série A – Relations avec le Saint-Siège

Série B – Relations interdiocésaines

Série C – Organisation territoriale du diocèse

Série D – Personnel

Série E – Magistère épiscopal

Série F – Discipline diocésaine

Série G – Sacrements et liturgie

Série H – Formation du clergé

Série J – Monde scolaire et enseignement

Série K – Apostolat, œuvres, pastorale

Série L – Temporel

Série M – Rapports avec l’autorité civile

Série N – Langue bretonne

Série P – Paroisses

Série R – Religieux et Instituts séculiers

Série S – Cultes non-catholiques

Série V – Fonds musicaux

Série Y – Iconographie

Série Z – Documentation historique et fonds privés

Série AA – Documents antérieurs à 1791

Série BB – Documents de la période 1791-1801

Série Av – Audio-visuel

Série Per – Périodiques

Introductions bibliques Athénée Fondamentaux

Athénée Intro biblique – cours 3 Philosophie de l’homme
Athénée Intro biblique – cours 5 Christologie
Athénée Intro biblique – cours 6 Pères de l’Eglise I – Origène
Athénée Intro biblique – cours 7 Pères de l’Église II – St Augustin
Athénée Intro biblique – Art chrétien
Athénée Intro Biblique – cours 8 Art Chrétien
Athénée Intro biblique – cours 10 Foi et raison

Athénée – Intro biblique – Art chrétien

  • Athénée Intro biblique – cours 9 Ethique
  • Athénée Intro biblique – cours 11 Liturgie
  • Athénée Intro biblique – cours 12 Ecclésiologie

Archives en ligne

Les documents numérisés

Cette page est en construction et s’enrichira progressivement de nouveaux contenus.

Z. Fonds privés

Père Armand Chevré (1925-2021) : sermons

Le Père Armand Chevré, né à Rochefort-en-Terre le 2 mars 1925, a été ordonné prêtre le 29 juin 1949. Il a été tour à tour vicaire-instituteur, aumônier à la maison St Joseph de Kermaria, chargé de la pastorale diocésaine de l’enfance inadaptée, en charge des paroisses de Carnac et St Pie X à Vannes. Ses obsèques ont été célébrées en la basilique Ste-Anne d’Auray le 17 juin 2021. Pendant 23 ans il fut aumônier de la clinique et au service des Augustines à Malestroit.

Fervent prédicateur, il a su transmettre et partager dans ses homélies un message d’espérance, de bonheur et de réconfort. De nombreux témoignages de fidèles et de malades disent combien ils ont pu y trouver l’énergie nécessaire pour le chemin parfois difficile qu’ils avaient à parcourir.

Ressources à télécharger :

  • inventaire du fonds Armand Chevré
  • homélies des dimanches et fêtes, ci-dessous. Les fichiers pdf excédant une vingtaine de pages contiennent des signets listant l’année de composition de chaque homélie.

Temporal

Temps liturgiqueJourAnnée
Avent1er dimancheAB
2e dimancheAB
3e dimancheAB
4e dimancheAB
Noël24 décembre – nuitfixe
25 décembre – messe du jourfixe
Sainte Famillefixe
Sainte Marie Mère de Dieufixe
Épiphaniefixe
Baptême du SeigneurA
CarêmeMercredi des Cendresfixe
1er dimancheABC
2e dimancheABC
3e dimancheAC
4e dimancheAC
5e dimancheAC
Semaine SainteDimanche des RameauxAB
Jeudi Saintfixe
Vendredi saintfixe
Veillée pascaleAB
Temps PascalDimanche de PâquesAB
2e dimancheAB
3e dimancheAB
4e dimancheAB
5e dimancheAB
6e dimancheAB
AscensionAB
7e dimancheAB
PentecôteAB
Temps ordinaire2e dimancheABC
3e dimancheABC
4e dimancheABC
5e dimancheABC
6e dimancheABC
7e dimancheBC
8e dimancheBC
9e dimancheB
10e dimancheC
Ste Trinité (1er dim. après la Pentecôte)AB
St-Sacrement ou Fête-Dieu (2e dim. après la Pentecôte)AB
Sacré-Coeur (3e ven. après la Pentecôte)AB
11e dimancheABC
12e dimancheABC
13e dimancheAB
14e dimancheAB
15e dimancheAB
16e dimancheAB
17e dimancheAB
18e dimancheAB
19e dimancheAB
20e dimancheAB
21e dimancheAB
22e dimancheAB
23e dimancheAB
24e dimancheAB
25e dimancheAB
26e dimancheAB
27e dimancheAB
28e dimancheAB
29e dimancheAB
30e dimancheA
31e dimancheA
32e dimancheA
33e dimancheA

Sanctoral

DateFêteDateFête
25 janvierConversion de St Paul14 septembreCroix glorieuse
2 févrierPrésentation16 septembreSt Cornély
24 juinSt Jean-Baptiste29 septembreSt Michel
29 juinSt Pierre et St Paul30 septembreSte Thérèse de Lisieux
22 juilletSte Marie-Madeleine25 octobreDédicace des églises consacrées
26 juilletSte Anne1er novembreToussaint
06 aoûtTransfiguration2 novembreDéfunts
15 aoûtAssomption9 novembreDédicace de la basilique de St-Jean de Latran
28 aoûtSt Augustin8 décembreImmaculée Conception

Généalogie

Les recherches généalogiques

Les documents utiles conservés aux Archives diocésaines, et ailleurs

Ce que nous conservons :

  • des informations sur le parcours des prêtres diocésains : fiches de carrière (pas de photographies).
  • des documents sur les Petits Séminaires de Sainte-Anne-d’Auray et de Ploërmel, ainsi que le Grand Séminaire de Vannes.
  • les registres paroissiaux.
  • le bulletin diocésain depuis sa création en 1868.

Certains types de documents ne se trouvent pas dans nos fonds, mais au sein d’autres organismes.

Documents que nous ne conservons pasQui contacter ?
Archives antérieures à 1802Les Archives départementales : ressources en ligne
Religieux et religieuses :
listes nominatives, photographies, dossiers et documents personnels
La congrégation religieuse concernée : voir l’annuaire des services d’archives religieuses
Instituteurs et élèves des écoles libres :
listes nominatives, photographies, parcours professionnels, dossiers et résultats scolaires
L’école concernée ; les Archives municipales de la commune

Les actes de baptême, mariage et sépulture

Les actes de catholicité inscrits dans les registres paroissiaux constituent une trace de la vie familiale passée.

Pour autant, ce sont des actes privés qui revêtent un caractère confidentiel ; de ce fait, les informations contenues dans ces actes ne peuvent donc être délivrées qu’aux personnes concernées ou à leurs ayants-droits justifiant de leur filiation.

Modalités de communication

Les registres paroissiaux ne sont pas directement consultables.

Les actes qui y sont répertoriés sont communicables, dans la limite d’un délai de 100 ans pour les baptêmes et mariages (sans délai pour les actes de sépulture).

Les demandes concernant des actes de baptême ou mariage de moins de 100 ans ne pourront pas être traitées.

Si la demande porte sur un certificat de baptême en vue d’une confirmation ou d’un mariage, ou encore pour être parrain ou marraine lors d’un baptême, il faut s’adresser au service des Archives administratives, par téléphone au 02 97 68 30 60, ou par mail : archives.administratives@diocese-vannes.fr

La démarche à suivre

Les demandes d’actes de catholicité se font uniquement par courrier.
La recherche est effectuée directement par le service des Archives. Toutefois, l’Évêché n’est pas équipé pour traiter le nombre sans cesse croissant de demandes généalogiques. De ce fait, les délais de traitement peuvent être longs. Le service invite par ailleurs les chercheurs à participer aux frais de fonctionnement.

Un formulaire de demande est à télécharger ci-dessous pour chaque type d’acte demandé.

  1. Clic-droit pour l’enregistrer sur votre ordinateur.
  2. Le remplir électroniquement.
  3. L’imprimer, dater et signer.
  4. L’envoyer, accompagné de votre contribution financière et d’une enveloppe pré-timbrée pour la réponse, à l’adresse suivante :
    Archives historiques – Évêché – 14 rue de l’Évêché – CS 82003 – 56001 Vannes cedex.

Acte de baptême

Acte de mariage

Acte de sépulture

JMJ 2023 Lisbonne : les pré-inscriptions pour les mineurs sont ouvertes !

Si tu es majeur ► Consulte la page réservée aux JMJ 2023 pour les majeurs

Les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) sont une formidable aventure spirituelle et humaine.

Depuis des années, des millions de jeunes y ont participé sur les 5 continents ; cela a changé leur vie et leur regard sur le monde.

La prochaine édition de 2023, est pour toi !

Retiens dès maintenant les dates – du 25 juillet au 6 août 2023

En attendant l’ouverture officielle des inscriptions aux Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), le pôle jeunes du Morbihan propose aux mineurs nés avant le 24 juillet 2007 de se pré-inscrire.


JMJ 2023 : PRÉ-INSCRIS-TOI !

Les JMJ au Portugal se dérouleront en 2 étapes :

  • une semaine dans le diocèse d’accueil (Coimbra) du 25 au 31 juillet 2023.
  • la semaine suivante à Lisbonne, avec le pape et tous les autres jeunes du monde entier du 1er au 6 août 2023.

Les pré-inscriptions pour partir avec
le Pôle Jeunes du diocèse de Vannes
sont donc OUVERTES pour les jeunes nés avant le 24/O7/2007.

Contact : 06.74.68.88.97
polejeunes56@gmail.com

Cette pré-inscription ne t’engage en rien. Grâce à elle, nous pourrons mieux nous organiser afin de te faire vivre deux semaines inoubliables.

De ton côté, cette pré-inscription va te permettre de recevoir toutes les informations utiles que nous diffuserons concernant les JMJ et leur préparation.

« Marie se leva et partit en hâte »

Luc 1, 39

Protégé : 2022-2023 : Liturgie

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Journée mariale au sanctuaire Notre-Dame du Roncier de Josselin le samedi 5 novembre 2022

Le sanctuaire Notre-Dame du Roncier de Josselin propose ce samedi 5 novembre une journée mariale. Avec pour thème : « Et à l’heure de notre mort »

Cette Journée mariale commence dès vendredi soir avec la projection du film « Marie, Porte du Ciel », réalisé par Sabrina et Steven Gunnel. Ce film constitue le troisième volet de la trilogie « Eternam ». La projection se déroule à l’espace Tylis à 20h30.

Le samedi 5 novembre, prenez le chemin de la Basilique Notre-Dame du Roncier pour une journée de prières, de chants, d’Adoration et pour une messe en l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie. Vous pouvez retrouver le programme complet et les horaires ci-dessous. Les enseignements seront dispensés par Don Axel de Perthuis, chapelain du Sanctuaire de Montligeon.

Homélie du 7 octobre 2022 – Fête de Notre-Dame du Rosaire

Frères et sœurs la fête de Notre-Dame du Rosaire a été instituée à la suite de la bataille de Lépante au cours de laquelle l’avancée des troupes ottomanes vers l’Occident fut arrêtée dans le golfe de Patras au large de la Grèce. Depuis un an déjà, l’île de Chypre était tombée, au terme d’une campagne sanglante et brutale et l’Occident dont les états étaient profondément divisés du fait de la diffusion du protestantisme ne semblait pas devoir résister à cette avancée des turcs. Le pape Pie V, élu depuis quatre ans déjà, entreprit de réunir les royaumes chrétiens mais ses efforts diplomatiques ne lui permirent de rassembler qu’une petite flotte qui ne paraissait pas être en mesure de s’opposer bien longtemps aux forces ottomanes.

Conscient de la difficulté de l’entreprise et persuadé que rien n’est impossible à Dieu, il recommanda alors à toute la chrétienté de supplier le Ciel par la récitation du rosaire et le 7 octobre 1571, la flotte chrétienne inférieure en nombre et en force remporta contre toute espérance une victoire retentissante sur les ottomans, qui devait éloigner pour longtemps la menace turque des pays européens. Et c’est en action de grâce pour cette victoire qu’il institua au jour de son anniversaire la fête de Notre-Dame du Rosaire d’abord appelée Notre-Dame de Victoire.

Cette fête nous rappelle tous les ans que dans son histoire mouvementée et souvent douloureuse, le peuple chrétien, comme avant lui le peuple d’Israël, fait l’expérience de la présence, du soutien et du réconfort de Dieu et que lorsque tout semble perdu à vue humaine, l’intervention de Dieu peut toujours renverser la situation. La fête de Notre-Dame du Rosaire nous invite tous les ans à cultiver à développer la vertu d’espérance et à nous rappeler que le dessein de Dieu s’accomplit malgré notre faiblesse, malgré nos fautes, malgré notre impuissance radicale à le réaliser.

Elle nous rappelle que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu. Et elle nous invite à ne jamais céder à la tentation du désespoir. Par là elle s’inscrit et s’enracine profondément dans l’enseignement biblique. L’apôtre Paul invite les chrétiens dans l’épître aux romains à espérer contre toute espérance ; à l’image d’Abraham, il s’agit de garder confiance. L’homme est vieux, sans enfant. Sarah, son épouse est âgée et stérile. Comment pourrait-il encore espérer ? Mais Dieu lui a promis une descendance alors qu’aucune réalité humaine ne laissait entrevoir la réalisation de cette promesse.

Oui, frères et sœurs, c’est quand tous les espoirs sont perdus, qu’il reste la fragile espérance !
L’espérance est la vertu à mettre en œuvre dans les périodes de découragement : nous n’en avons pas besoin quand tout va bien. L’espérance est une qualité qui vient transformer nos vies en temps d’épreuve et de difficulté. Elle est une force qu’il nous faut puiser à la source de la foi et de la fidélité. Il faut croire que Dieu vient à nous et nous appelle toujours à du mieux.

Si nous sommes ouverts à ce que Dieu veut nous donner, l’avenir sera une surprise et il sera nécessairement une bonne surprise puisqu’il est donné par Dieu. Dans les situations désastreuses ou pénibles que nous vivons se trouve toujours le germe de l’espérance. La naissance de Jésus en Maie est une surprise que l’Evangile d’aujourd’hui nous rappelle dans le récit de l’annonciation. « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? L’ange lui répondit : l’Esprit-Saint viendra sur toi et la puissance du Très haut te prendra sous son ombre ».

Frères et sœurs, dans les temps troublés où nous vivons – guerre en Ukraine, menace d’un conflit nucléaire, vagues à répétition de l’épidémie de covid, crise de l’Eglise, réchauffement climatique, crise économique, épuisement des ressources de la planète – n’y aurait-il pas de quoi céder au désespoir ? A ces épreuves collectives, s’ajoutent parfois des évènements personnels, douloureux : difficultés familiales, perte d’emploi, maladie, deuil… Quand le sort s’acharne, que reste-t-il ? La tentation d’abandonner peut surgir. Et pourtant c’est quand il n’y a plus d’espoir que peut se manifester l’espérance. Elle va plus loin que tout parce qu’elle est le moment où Dieu entre en scène et rien n’est impossible à Dieu.

Pendant cette messe et par l’intercession de Notre-Dame Du Rosaire, demandons au Seigneur qu’en méditant sur Ses actions dans le passé, nous trouvions toujours l’assurance qu’Il est là, à nos côtés, qu’Il veut notre salut, qu’Il le réalisera parce qu’Il l’a promis et qu’Il est toujours fidèle dans Ses promesses.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit…

Bioéthique – fin de vie : se former et s’informer

Voté fin juin, l’avis 139 du comité consultatif national d’éthique portant sur les « Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité » a été rendu public le 13 septembre. Spéculant sur une dépénalisation de l’euthanasie, le comité retient l’hypothèse selon laquelle il existerait une « voie pour une application éthique d’une aide active à mourir ». Rompant avec sa position de 2013, le comité perce une brèche dans les digues – d’argile ? – érigées progressivement en France contre la tentation de l’euthanasie et la transgression d’un interdit fondamental : donner la mort.

« Si le législateur venait à s’emparer de ce sujet », le comité considère « qu’il existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir mais qu’il ne serait pas éthique d’envisager une évolution de la législation si les mesures de santé publique recommandées dans le domaine des soins palliatifs ne sont pas prises en compte ». Il recommande à la fois le renforcement des mesures de santé publique en faveur des soins palliatifs et la prise en compte de repères éthiques majeurs en cas de modification de la loi.

La fin d’un équilibre « à la française » ?

Au lendemain de la publication de l’avis, Mgr Pierre d’Ornellas, responsable du groupe de travail bioéthique de la conférence des évêques de France a réagi en relevant un paradoxe majeur : « vouloir développer « en même temps » les soins palliatifs et l’aide active à mourir, c’est à la fois favoriser l’expression des désirs individuels d’une mort immédiate, et promouvoir le soin par l’écoute et l’accompagnement de la vie, aussi fragile soit-elle.[…] Dans leur écrasante majorité, les médecins des soins palliatifs dénoncent la contradiction entre le soulagement qu’ils savent offrir et la proposition de donner la mort ».

Entre ces deux logiques, ces deux cultures qui s’opposent, la ligne de crête est intenable : la légalisation du suicide assisté nuirait gravement au développement des soins palliatifs et de la culture palliative. L’avis du comité vient donc jeter un « brouillard sur la réflexion », poursuit Mgr d’Ornellas. Il note en particulier l’emploi contradictoire du mot « fraternité », qui vient qualifier « à la fois l’aide active à mourir et l’accompagnement par les soins palliatifs. Mais comment appeler fraternel le geste qui donne la mort à son frère qui la demanderait ? Ce n’est pas dans le brouillard qu’on discerne le projet de société à édifier ! »
Lire la déclaration de Mgr Pierre d’Ornellas, suite à l’avis du comité consultatif national d’éthique

Dans la lignée de l’enseignement permanent de l’Église, la conférence des évêques de France ne cesse d’appeler au déploiement des soins palliatifs sur l’ensemble du territoire et à la formation du personnel médical pour promouvoir une culture de l’accompagnement (de la fin de vie et de la dépendance). En 2018, elle rédigeait une déclaration intitulée « Oui à l’urgence de la fraternité. 20% seulement des patients ayant besoin de soins palliatifs y avaient alors accès.
En 2022, là est encore l’urgence.

Dans sa déclaration du 24 septembre dernier, le conseil permanent de la conférence des évêques de France interroge : « L’attente la plus profonde de tous n’est-elle pas l’aide active à vivre, plutôt que l’aide active à mourir ? ». Déclaration du conseil permanent de la conférence des évêques de France, 24 septembre
Les évêques appellent de leurs voeux l’écoute et la prise en compte des soignants, des associations de malades, des accompagnants, des philosophes, des différentes traditions religieuses pour « garantir les conditions d’un authentique discernement démocratique ».

Un « authentique discernement démocratique » ?

A la suite de la publication de l’avis 139, une « convention citoyenne » sur la fin de vie a été lancée, sous la houlette du conseil économique, social et environnemental : 150 français tirés au sort vont s’approprier les problématiques posées et débattre sur les enjeux. In fine, leurs délibérations donneront des « perspectives » censées inspirer la future législation (conclusions prévues en mars 2023).
Parallèlement, dans les régions, les espaces éthiques régionaux devraient organiser des débats « afin d’aller vers tous les citoyens et de leur permettre de s’informer et de mesurer les enjeux qui s’attachent à la fin de vie ».

Les cadres législatifs

  • 1999
    « Toute personne malade dont l’état le requiert a le droit d’accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement ».
  • 2002 : Loi Kouchner
    « Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée. Les professionnels de santé mettent en oeuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort ».
  • 2005 : Loi Leonetti
    « […] Ces actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. Dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins visés […] ».
  • 2016 : Loi Claeys-Leonetti
    « […] Au titre du refus de l’obstination déraisonnable […] une sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu’au décès, associée à une analgésie ».

    « Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d’état d’exprimer sa volonté. Ces directives anticipées expriment la volonté de la personne relative à sa fin de vie en ce qui concerne les conditions de la poursuite, de la limitation, de l’arrêt ou du refus de traitement ou d’acte médicaux ».

Les grands principes

> L’obstination déraisonnable : un interdit

Lorsque les traitements apparaissent « inutiles, disproportionnés ou lorsqu’ils n’ont d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris » (Art. l 1110-5-1).

  • L’obstination déraisonnable était auparavant appelée acharnement thérapeutique
  • Il faut faciliter le passage du curatif au palliatif
  • Le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa fin de vie en dispensant les soins.

> La personne de confiance : un porte-parole

Ce dispositif consiste « à désigner une personne de son vivant pour qu’à un moment donné, elle puisse porter témoignage de sa conviction personnelle » (loi 2002).
En phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, son avis prévaut sur tout autre avis non médical, à l’exception des directives anticipées.

> Les directives anticipées : les dernières volontés

  • Elles permettent à chacun d’exprimer à l’avance ses souhaits concernant l’organisation de sa fin de vie.
  • Le malade peut rédiger des directives anticipées pour le cas où il serait incapable d’exprimer sa volonté
  • Elles ont une durée illimitée mais sont révocables à tout moment
  • Elles n’obéissent à aucun formalisme particulier

    Voir Fiche « Pensons la fin de vie »
    du groupe bioéthique du diocèse

Sursaut de conscience

Consentement libre et éclairé, autonomie et liberté individuelle, vulnérabilité et peur de souffrir, devoir d’assistance, accès aux soins palliatifs, accompagnement des personnes malades, âgées et isolées … À la croisée de problématiques complexes, la conception de la vie et le respect de la dignité de la personne humaine constituent le coeur des débats.

« […] Il existe une grande différence éthique entre « donner la mort » et « permettre la mort » : la première attitude refuse et nie la vie; la seconde en accepte la réalisation naturelle ».

« C’est en déclarant que la douleur peut être soignée (au sens médical) et en proposant, comme engagement de solidarité, d’assister le malade souffrant , que l’on peut affirmer le véritable humanisme : la douleur humaine a besoin d’amour et de partage solidaire, et non de la violence hâtive de la mort anticipée ».

Académie pontificale pour la vie, « Le respect de la dignité de la personne mourante – considérations éthiques sur l’euthanasie » décembre 200 Lire

Dans son avant-propos, l’avis 121 de 2013 avait émis des réserves majeures et recommandé de ne pas modifier la loi en vigueur « estimant qu’elle opér[ait] une distinction essentielle et utile entre « laisser mourir » et « faire mourir » » :  » le maintien de l’interdiction faite aux médecins de « provoquer délibérément la mort » protège les personnes en fin de vie […] il serait dangereux pour la société que des médecins puissent participer à « donner la mort ».
Les membres avaient estimé que la légalisation de l’assistance au suicide n’était pas souhaitable. Enfin, ils avaient considéré que « toute évolution vers une autorisation de l’aide active à mourir pourrait être vécue par des personnes vulnérables comme un risque de ne plus être accompagnées et traitées par la médecine si elles manifestaient le désir de poursuivre leur vie jusqu’à la fin ».

Se former et s’informer

« FAIM DE VIE » : du 29 au 31 octobre
avec lundi 31 octobre à 20 h 30, une table ronde :
« Quel accompagnement pour les personnes en fin de vie en France ? », animée par Françoise MOREL directrice de RCF – Sud Bretagne, avec : Guillaume DEGENNE, médecin en soins palliatifs avec expérience en hospitalisation à domicile et en équipe mobile soins palliatifs ; Anne Le HENANFF, députée de la 1ère circonscription du Morbihan, Jérôme MESNIEL, philosophe, Marine MIGNOT médecin en soins palliatifs, Eric LEMARCHAND, mari d’une patiente accompagnée en soins palliatifs.
Évènement organisé par la paroisse Cathédrale de Vannes : en savoir plus

  • Podcast Eglise et bioéthique

  • Alliance Vita

https://www.alliancevita.org/fin-de-vie/

Porte-parole d’Alliance VITA, Tugdual Derville pointe la contradiction de l’avis 139 : «  Ils utilisent la promotion des soins palliatifs comme caution de leur aval donné au suicide assisté et à l’euthanasie, alors que les deux démarches restent antinomiques. Quelle que soit l’édulcoration du vocabulaire, cette légitimation de la levée de l’interdit de tuer ne relève à nos yeux, ni de l’éthique médicale, ni de l’éthique tout court. L’interdit de tuer est en effet le premier fondement de la confiance entre soignants et soignés comme de la vie en société ; personne ne devrait être exclu de la prévention du suicide. Les risques inhérents à ce basculement sont d’ailleurs énumérés avec finesse par le CCNE. Comment ne pas voir qu’une conception sacralisée de l’autonomie de la personne conduit à une culture de rejet et d’auto-exclusion des plus fragiles ? »

  • Associations Familiales Catholiques

Lettre ouverte des AFC du Morbihan aux parlementaires

Les AFC ont lancé une grande consultation sur l’euthanasie et la fin de vie. Les témoignages collectés permettront de construire des propositions alternatives.

Témoignage du Docteur Mignot, médecin de la maison Yvonne-Aimée, USP de la clinique des Augustines à Malestroit (Morbihan).

  • Pour aller plus loin

    Le Professeur Jean-Michel Boles a donné un cours dans le cadre de la formation Athénée, parcours Santé & Accompagnement sur les questions éthiques autour de la fin de vie.

JMJ 2023 pour les 18-35 ans

Si tu es mineur ► Consulte la page réservée aux JMJ 2023 pour les mineurs

Tu as entre 18 et 35 ans ? Le pape t’appelle aux Journées Mondiales de la Jeunesse !

Le 12 septembre dernier le Pape a lancé la mission des JMJ, présentant le thème : « Marie se leva et s’en alla en hâte » (Lc 1, 39). Cette phrase est un élan, un engagement et surtout un rendez-vous pour la jeunesse ! Lisbonne est une rencontre où nous attendons des temps de partage, de prière et d’échanges forts. 

Cette mission nous fait écho personnellement en tant que jeunes. Alors comme prévu, l’équipe des JMJ du Morbihan est heureuse de vous proposer un départ bus des jeunes majeurs, à destination des JMJ de Lisbonne en Juillet 2023. Nous préparons cette formule en collaboration avec le diocèse de Quimper, nous ferons donc un partenariat JMJ VANNES QUIMPER

Le prix

Le prix des JMJ ne dépassera pas 900 € tout compris, maximum. Tu pourras réduire le coût du voyage grâce à des actions menées en paroisse ou par les groupes de jeunes : vente de gâteaux, de cidre, soirée à thèmes, etc. tu pourras aussi rechercher des parrains, qui pourront te financer en bénéficiant de réductions fiscales, le diocèse te donnera prochainement les tracts de parrainage. 

Le voyage

Trois formules sont possibles : 

  • Une formule est proposée sur 2 semaines (du 23 juillet au 6 août, dont une semaine en famille dans le diocèse de Porto et une semaine à Lisbonne).  
  • Ou une autre proposée sur 1 semaine (du 30 juillet au 6 août, à Lisbonne).  
  • Un départ à la voile est également prévu sur 2 semaines.

La préinscription

En attendant les inscriptions réelles qui se feront à la mi-novembre 2022, nous te proposons de te préinscrire afin de te transmettre les prochaines informations.

Le week-end de préparation

Afin de se rencontrer et de mieux se connaître, les JMJistes du diocèse de Quimper et du diocèse de Vannes se rencontreront le week-end du 6 et 7 mai 2023.

Contact

Mail: morbihanjmj@gmail.com – Téléphone: 06 74 20 79 25 – Instagram : @morbihanjmj

6 nouveaux diacres permanents aux avant-postes !

Xavier Briatte (55 ans), Emmanuel Descamps (55 ans), Arnaud Marty (54 ans), Joseph Shakoori (42 ans), Jean M’Boungou (52 ans) et Walter Quiroga (52 ans), tous les six époux, pères de famille et en activité professionnelle, ont été ordonnés diacres permanents par Monseigneur Centène, dimanche 25 septembre à Sainte-Anne d’Auray.

En ce dimanche qui était aussi la journée mondiale de prière pour les migrants, le Père Gwenaël Maurey, prêtre accompagnateur du comité diocésain du diaconat permanent, a souligné la dimension « cosmopolite » de cette promotion 2022 ; du fait du pays natal des ordinands – Jean est né au Congo, Joseph en Irak, Walter en Argentine et Emmanuel en Algérie – ou encore de leurs trajectoires professionnelles (Afghanistan, Afrique). Dès le chant d’entrée, la messe de leur ordination s’en est fait l’expression. Entre chaque couplet, chanté en français, breton, espagnol, arabe ou encore lingala, l’assemblée a clamé d’un même coeur le refrain : « Peuple de Dieu, cité de l’Emmanuel » ! 

Chaque ordinand a été présenté par un membre de son équipe d’accompagnement au diaconat. Après les avoir interrogés, Mgr Centène a recueilli le consentement de leurs épouses, avec lesquelles les nouveaux diacres auront toujours à vivre dans la grâce du sacrement de mariage. « Mesdames, l’Église me demande d’ordonner diacres vos maris. Acceptez-vous tout ce que le diaconat qu’ils vont recevoir apportera de nouveautés dans votre couple et votre famille ? ». « Oui je l’accepte », ont répondu Christine, Françoise, Véronique, Gladys, Marie-France et Anna.

Tous leurs engagements sont désormais liés au ministère diaconal, en particulier le ministère de la charité, avec la mission de témoigner de la présence et l’action de l’Église en tous lieux, au service de Dieu et des hommes. « Le fossé, l’abîme dont nous parle l’Évangile d’aujourd’hui, ne cesse de s’élargir et de s’approfondir, a développé Monseigneur Centène dans son homélie.

Or, « les diacres qui vont être ordonnés sont placés aux avant-postes de cet abîme ». Rappelant que le diaconat, et tout particulièrement le diaconat permanent, a été voulu par le deuxième concile du Vatican comme « un ministère de la périphérie, un ministère du parvis, un trait-d’union entre l’Église et le monde, Monseigneur Centène a évoqué « une passerelle jetée sur le fossé avant qu’il ne devienne un abîme infranchissable, un corps de serviteurs qui sachent dire et montrer au monde l’attention, la sollicitude maternelle de l’Église ».
Et c’est bien l’objet des missions confiées aux six nouveaux diacres. Chacun dans son domaine de prédilection ou son champ professionnel est envoyé vers ces « périphéries » : les jeunes, les malades, les catéchumènes, les migrants, ou même simplement « les hommes et les femmes de bonne volonté désireux de retrouver l’harmonie entre l’homme et la nature ».

  • Xavier Briatte : Diacre avec la mission de délégué diocésain à l‘écologie intégrale. 
    Paroisses Saint Pie X et à Notre-Dame de Lourdes, Vannes
  • Emmanuel Descamp : Diacre avec la mission de responsable de formation à l’école d’éducation affective relationnelle et sexuelle (EARS) au sein de la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique (DDEC).
    Communauté des Paroisses de Sainte-Anne d’Auray, Brec’h, Plumergat, Meriadec
  • Arnaud Marty : Diacre avec la mission de témoigner du Christ serviteur auprès des malades et des soignants, en lien avec le groupe de réflexion diocésain sur la bioéthique.
    Paroisse Saint-Patern, Vannes
  • Jean M’Boungou : Diacre avec la mission d’œuvrer au service de la pastorale des migrants sur Lorient.
    Paroisse Saint-Louis le Moustoir, Lorient
  • Walter Quiroga : diacre avec la mission de vous former dans le domaine des nouvelles religiosités et dérives sectaires.
    Paroisses de Ploeren, Arradon, Larmor -Baden, Ile aux moines
  • Joseph Shakoori : Diacre avec mission d’être le référent ordonné au service du catéchuménat dans le diocèse.
    Communauté des Paroisses de Sainte-Anne d’Auray, Brec’h, Plumergat, Meriadec

Ordination diaconale 4 septembre 2022 : homélie de Mgr Centène

Chers frères et sœurs c’est aujourd’hui un jour de fête pour notre église diocésaine. Jour de
fête et d’action de grâce pour l’appel que le Christ adresse à Simon. Jour de fête et d’action de
grâce pour la réponse que Simon a décidé de donner à l’appel du Christ en lui faisant
l’offrande de sa vie à la lumière de l’évangile que nous venons d’entendre : « Celui qui ne
porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. »

Cher Simon, vous avez entendu l’appel du Seigneur pendant vos études. Votre formation au
séminaire vous a donné le temps de vous assoir comme l’homme qui voulait bâtir une tour
ou comme le roi qui voulait partie en guerre, pour peser le pour et le contre, pour évaluer
les forces en présence, avec l’aide de vos formateurs. Et éclairé par l’Esprit Saint sans lequel
nous disait le livre de la Sagesse dans la première lecture nous ne pouvons pas connaître la
volonté de Dieu, vous avez pu discerner et appel et lui donner aujourd’hui une réponse
concrète, une réponse généreuse, qui n’est rien de moins que le don de votre propre vie.

Votre ordination diaconale est une étape avant d’être ordonné prêtre. Vous vous engagez
aujourd’hui au célibat, à la prière quotidienne de la liturgie des heures et à l’obéissance.
En choisissant le célibat, vous acceptez de ne pas laisser une trace de vous-même dans le
monde à travers une descendance. Vous choisissez d’être ordonné pour laisser une trace de
Dieu. L’église a acquis très tôt la conviction que pour être prêtre, il faut donner ce
témoignage : être configuré au Christ pour exercer le ministère qu’il a exercé, pour
poursuivre son œuvre de salut dans le monde, suppose que nous le préférions à tout comme
nous l’avons entendu dans l’évangile. L’Ancien Testament déjà en donnait la préfiguration.

La prière consécratoire que je réciterai tout-à-l ’heure en vous imposant les mains en a gardé
le souvenir. Lorsque le peuple de Dieu entre dans la terre que le Seigneur lui a promise, 11
des tribus d’Israël se voient remettre à chacune sa terre en partage, son lieu, sa subsistance.
Seule la tribu de Levi, la tribu des prêtres ne reçoit pas de terre. Son héritage, c’est Dieu seul.
Le psaume 15 le chante : « J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Je n’ai pas d’autre
bonheur que toi. De toi dépend mon sort. La part qui me revient fait mes délices, j’ai même
le plus bel héritage. »
L’héritage du prêtre, le pays du prêtre, la vie du prêtre est déjà celle
du diacre ordonné en vue du sacerdoce, c’est DIeu. Dieu est sa terre, Dieu est son avenir. Le
diacre en disant que Dieu devient son héritage rend crédible pour les autres l’existence
même du Royaume de Dieu. Il en donne le témoignage non seulement par des paroles, mais
par ce mode de vie spécifique du célibat qui a été choisi par notre Seigneur lui-même.

Cette place centrale et essentielle de Dieu dans votre vie vous sera rappelée plusieurs fois
par jour de manière bien concrète par la liturgie des heures. C’est la prière de l’Église que vous direz en union avec tous les clercs et tous les consacrés, louant Dieu et intercédant
pour le monde. Elle vous rappellera jour après jour, heure après heure, que Dieu n’est pas
une idée mais l’être à qui vous avez donné votre vie et à qui vous devez vous rendre présent.
Savoir vous abstraire de vos occupations, même intellectuelles ou pastorales, de vos
relations, de vos conversations, pour vous tourner vers lui, sera la traduction vivante du Dieu
premier servi. Vous vous unirez ainsi à la prière incessante du Christ pour les hommes qu’il
est venu sauver.

Enfin dans une société où les droits de l’individu sont devenus illimités, ou la satisfaction
immédiate de tout désir tend à se substituer à toute norme et à la réalité elle-même au
risque d’une déconstruction totale de l’humanité, vous allez, Simon, promettre obéissance.
Obéissance à l’Église et tout spécialement à l’évêque et à ses successeurs. L’obéissance, c’est
débord le signe d’une désappropriation de soi, c’est la traduction concrète de votre donation
au Christ et à l’Église. Je ne m’appartiens plus, à la manière du Christ qui s’est fait obéissant
jusqu’à la mort, et la mort sur la croix. Je ne m’appartiens plus à la manière du Christ qui s’en
remettait totalement à son Père. L’obéissance du diacre et du prêtre a pour cause et pour
modèle celle de Jésus ; et c’est pourquoi elle est toujours une obéissance filiale. Mais
l’obéissance est aussi le socle et le vecteur de l’unité.

L’Église, enseigne le Concile II dans la constitution Lumen Gentium, apparaît comme un peuple qui tire son unité de l’unité du Père, du Fils et du Saint Esprit. Elle est réellement le sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain. Voilà quel est
l’enjeu profond de l’obéissance à laquelle vous allez vous engager. Non seulement elle vous
permettra de voir plus haut et plus loin que vous ne pourriez le faire par vous-même mais
elle fera de vous le dépositaire et l’acteur du projet de Dieu de récapituler toute chose dans
le Christ. Ainsi votre engagement rejoint et rend possible le don qui vous est fait dans cette
ordination.

Ce don qui vous est conféré, vous le recevez gratuitement. Vous aurez à votre tour à le
donner gratuitement dans le ministère, sans attendre les éloges ou les remerciements. Votre
seule récompense sera d’accomplir la volonté de celui qui se lie toujours à vous dans le
sacrement.
Voilà pourquoi nous sommes là aujourd’hui pour prier pour vous au moment où vous faites
ce pas décisif. Que la Vierge Marie, comblée de grâce, servante du Seigneur, modèle et
inspiratrice des serviteur de son Fils auquel vous allez être configuré, vous assiste toujours
de sa présence maternelle.

Inscription au challenge interparoissial 24 septembre 2022

Ce challenge interparoissial se tiendra l’après-midi du 14 septembre de 14 h à 16 h 30 :
UN ÉVÈNEMENT festif et ludique POUR TOUTES LES GÉNÉRATIONS !
Les équipes de 10 à 20 personnes, de tranches d’âge différentes, sont constituées en paroisse.

A TOUS : Vous voulez rejoindre une équipe ?
Pour participer, adressez-vous à votre curé ou la personne en charge de l’organisation dans votre paroisse ! Vous pouvez également remplir ce formulaire en ligne :

A l’ATTENTION DES PRÊTRES RESPONSABLES DE PAROISSES
Remplir la fiche d’inscription « papier » et la renvoyer avant le 10 septembre à ddo@diocese-vannes.fr ou remplir le formulaire en ligne ci-dessous :