Après une période si étrange, peut-être nous demandons-nous comment vivre ces vacances. Dans l’ambiance angoissée et morose qui nous entoure, quand le temps de vacances suit de près le temps de confinement, comment permettre à notre foi de s’épanouir ?
La Parole de Dieu dans le Deutéronome doit nous aider : « Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur » (Dt 30, 15).
Si cette injonction concerne avant tout notre choix de suivre le Seigneur ou non, c’est aussi notre choix de choisir la joie et l’émerveillement plus que la déception et la morosité. Les activités de l’été reprennent, différentes des années passées en raison de la crise sanitaire.
Pourtant, dans les Pardons, les propositions des paroisses qui ne manquent pas, il y a toujours moyen d’aller à la rencontre du Seigneur, et donc d’éprouver la joie de le savoir toujours présent auprès de nous. Habiter les activités les plus simples de l’été, des retrouvailles familiales aux Pardons – même s’ils ne sont pas suivis de l’habituelle fête, même si les mesures de prudence sanitaire sont toujours de règle et peuvent nous peser – doit toujours être pour nous une priorité afin que la joie ne se tarisse pas et que, dans les petites choses, nous puissions épanouir notre foi.
« Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a ! », affirme la Grande Duchesse d’Offenbach. Plus sérieusement, mais tout aussi profondément, Socrate disait que la sagesse commence dans l’émerveillement. Puissions-nous cet été trouver des motifs d’émerveillement et de joie, car c’est là que se trouve le Seigneur.
Père Georges-Henri Pérès, directeur de publication de la revue diocésaine « Chrétiens en Morbihan ».