Venise :
La cité des Doges fonde ses origines sur la légende de saint Marc qui serait venu créer l’Église d’Aquilée avant de mourir en martyr à Alexandrie. Son corps repose aujourd’hui dans la nouvelle et splendide basilique du XIe siècle érigée en son honneur.
« Reine des Mers et des Cieux », la cité lacustre fut fondée officiellement en mars 421, plus précisément le 25 mars, jour de l’Annonciation. Placée dès l’origine sous la protection de la Vierge, la ville est indissociablement liée à Marie. Nombreux sont les lieux qui y font référence et innombrables les œuvres d’art qui lui sont dédiées ou qu’elle a inspirées au fil des siècles. C’est un trésor artistique unique au monde.
« Chercher Marie à Venise, c’est déjà prier » P. Elia Kilaghbian
Padoue :
La ville estavant tout renommée pour son illustre saint, Saint Antoine de Padoue (1195-1231), savant professeur et prédicateur éloquent. Appelé le « marteau des hérétiques » de par les multiples conversions qu’il suscita, il lutta toute sa vie, avec efficacité, contre la pauvreté matérielle et spirituelle de son temps. Frère mineur originaire de la région de Lisbonne (Portugal), il mourut à Arcella, près de Padoue après avoir prêché en Afrique et en France. Il fut canonisé moins d’un an après sa mort par Grégoire IX et, en 1946, Pie XII le proclama Docteur de l’Église. Saint Antoine de Padoue est invoqué pour retrouver les objets perdus, pour le sauvetage des naufragés, pour la délivrance des prisonniers, pour les femmes stériles, et au Portugal, pour le mariage.
Padoue, c’est la grande basilique Saint-Antoine du XIIIe siècle où repose le corps du saint, les fresques de Giotto qui ornent la chapelle des Scrovegni mais aussi la basilique de Sainte Justine, aristocrate romaine martyrisée en l’an 304. La Basilique représente un des plus anciens témoignages de la foiet del’architecture chrétienne. Outre la Basilique du VIe siècle, vous pourrez admirer le petit sanctuaire du VIIe siècle, et les vestiges de l’antique Basilique romaine (XII-XIIIe siècle).
Ravenne, la capitale de la mosaïque :
Saint Apollinaire, nommé évêque par saint Pierre, fut envoyé à Ravenne pour y prêcher la foi. Sa première œuvre, en arrivant dans cette ville, fut de rendre la vue au fils d’un soldat auquel il avait demandé l’hospitalité. Quelques jours après, il guérit la femme d’un tribun, atteinte d’une maladie incurable. C’en fut assez pour provoquer la conversion d’un grand nombre de personnes et bientôt il se forma dans la ville une chrétienté florissante.
Cette ville impériale et fascinante, où l’art byzantin s’est échoué sur les bords de l’Adriatique, semble figée, hors du temps, dans la splendeur de ses mosaïques. Ravenne compte huit monuments inscrits au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Parmi ces monuments figure la Basilique Saint Apollinaire et la Basilique Saint Vital de plan octogonal, un chef d’œuvre de l’art byzantin du VIe siècle.
Ses chefs-d’œuvre paléochrétiens conservent également de magnifiques mosaïques, en particulier celles du Mausolée de Galla Placidia mais aussi du Mausolée de Théodoric et celles du Baptistère Néonien, dit Baptistère des Orthodoxes, présentant une magnifique coupole de mosaïques polychromes.
Accompagnateur : Père Francis Loisel