Troisième Dimanche de Carême, 23 mars 2025

Texte d’accompagnement

En citant saint Jean-Paul II, et en évoquant sainte Faustine, le pape François fait le lien entre le Cœur de Jésus et la miséricorde divine. C’est dans cette dynamique qu’il a souhaité que le 2e dimanche de Pâques, dimanche ‘in albis’ pour les baptisés de Pâques, soit le dimanche de la miséricorde. Cet évangile ne nous présente-t-il pas Dieu comme le miséricordieux, celui qui nous a déjà pardonné à la condition que nous fassions une démarche de demande de pardon avec la volonté de changer de vie. N’est-ce pas le sens profond du Baptême et de la Réconciliation sacramentelle ? Et c’est le sens de l’indulgence : Dieu est indulgent, à nous de lui répondre. N’est-ce pas le sens du chant : « Seigneur, j’accueille ton pardon. Donne-moi la force d’aimer… ». Écoutons le pape François dans son encyclique Dilexit nos :
DN 149. /…/. Je voudrais aussi rappeler les expériences de sainte Faustine Kowalska qui propose à nouveau la dévotion au Cœur du Christ en mettant fortement l’accent sur la vie glorieuse du Ressuscité et sur la miséricorde divine /…/. Saint Jean-Paul II rattache étroitement sa réflexion sur la miséricorde à la dévotion au Cœur du Christ : « L’Église semble professer et vénérer d’une manière particulière la miséricorde de Dieu quand elle s’adresse au cœur du Christ. En effet, nous approcher du Christ dans le mystère de son cœur nous permet de nous arrêter sur ce point […] de la révélation de l’amour miséricordieux du Père, qui a constitué le contenu central de la mission messianique du Fils de l’homme ». Le même saint Jean-Paul II, se référant au Sacré-Cœur, reconnait de façon très personnelle : « Il m’a parlé dès mon plus jeune âge ».

Prière

Prière enseignée par l’Ange aux trois enfants de Fatima en 1916 (sanctuaire marial au Portugal).
Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Et je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne vous aiment pas.