Sacrement de réconciliation

« Remettons au centre le sacrement de Réconciliation, puisqu’il donne à toucher de nos mains la grandeurs de la miséricorde ». Par ces paroles de la bulle d’indiction du jubilé de la miséricorde (2015), le Pape François nous encourageait à faire l’expérience de ce sacrement, qui a été institué par le Christ pour soutenir notre vie chrétienne.

Le sacrement de réconciliation comporte quatre parties indispensables.

D’après un article du Père Louis de Bronac, délégué diocésain au service des Vocations dans le livret « Jubilé de la miséricorde en Morbihan », paru en 2015. 

CONTRITION
Tout d’abord, il faut qu’il y ait la contrition, c’est-à-dire le regret de nos méfaits et le désir de ne plus recommencer. Si je ne me reconnais pas malade, ou si je n’ai pas le désir de guérir, pourquoi irais-je voir le médecin ? 

AVEU
Dans un deuxième temps, vient l’aveu à un prêtre, de tout ce que j’ai conscience d’avoir commis de grave. Je peux ajouter ce que j’ai commis de moins grave, mais dont je souhaiterais tout de même être pardonné. L’aveu est un passage un peu pénible, car il m’oblige à faire preuve d’humilité.  Mais si je considère la libération à laquelle il aboutit, ce sera avec joie que je franchirai ce passage étroit. 

ABSOLUTION
Puis je reçois l’absolution : c’est Dieu qui pardonne tous mes péchés par l’entremise du prêtre. Il renoue l’alliance que j’avais rompue, ou il resserre la relation que j’avais distendue. 

PENITENCE
Enfin j’effectue la pénitence que le prêtre m’a proposée. C’est une oeuvre modeste qui tend à réparer une part du désordre que j’ai introduit par mon péché. Surtout, elle marque la reprise de ma collaboration à l’œuvre de salut du Seigneur !