Retrouver la joie d’être sauvés – #2 La joie d’être pardonnés

La confession, sacrement de la joie.

Lors de son voyage apostolique en Hongrie, en septembre dernier, le Saint-Père, en s’adressant aux jeunes, a donné un nouveau regard sur le sacrement du pardon :

Sacrement de réconciliation – Pardon de Ste-Anne, Ste-Anne-d’Auray 2018

« Il y a un remède infaillible pour nous relever. Le remède de la Confession. […] Si je vous demande “A quoi pensez-vous quand vous allez vous confesser ?” je suis presque sûr de la réponse : “Aux péchés”. Mais les péchés sont-ils vraiment le centre de la Confession ?

Dieu veut que tu t’approches de lui en pensant à toi, à tes péchés, ou bien à lui ? Qu’est-ce que Dieu veut ? Que tu t’approches de lui ou de tes péchés ? […] Quel est le centre, les péchés ou bien le Père qui les pardonne tous ? Le Père.

On ne va pas se confesser comme des punis qui doivent s’humilier, mais comme des fils qui courent pour recevoir l’étreinte du Père. Et le Père nous relève en toute situation, il nous pardonne tout péché. Ecoutez bien ceci : Dieu pardonne toujours ! 

Je vous donne un petit conseil : après chaque Confession, demeurez quelques instants pour vous rappeler le pardon que vous avez reçu. Conservez cette paix dans le cœur, cette liberté que vous sentez en vous. Non pas les péchés, qui n’y sont plus, mais le pardon que Dieu t’a donné, la caresse de Dieu le Père. Conservez-le, ne vous le laissez pas voler. Et quand la fois suivante vous allez vous confesser, souvenez-vous-en : je vais recevoir encore cette étreinte qui m’a fait tant de bien. Je ne vais pas à un juge pour régler les comptes, je vais à Jésus qui m’aime et me guérit.

En ce moment, je voudrais donner un conseil aux prêtres : je dirais aux prêtres qu’ils se sentent à la place de Dieu le Père qui pardonne toujours et embrasse et accueille. Donnons à Dieu la première place dans la Confession. Si Dieu est vraiment le protagoniste, tout devient beau et se confesser devient le sacrement de la joie… pas de la peur et du jugement, mais de la joie. Et il est important que les prêtres soient miséricordieux. Jamais curieux, jamais inquisiteurs, s’il vous plaît, mais qu’ils soient des frères qui donnent le pardon du Père, qu’ils soient des frères qui accompagnent dans cette étreinte du Père. »