Quatrième dimanche de Carême, 30 mars 2025

Le retour du fils prodigue
Le Guerchin, musée de Wloclawek

Pour approfondir

Il y a quelque chose de récurent dans les évangiles, Jésus va à la rencontre des personnes, quelle que soit leur situation, quelle que soit leur histoire… Et il leur montre, comme dans cette parabole, la proximité, la compassion et la tendresse du Père. Cette parabole du fils prodigue et du père miséricordieux nous montre le chemin. À nous de le prendre et d’accueillir la miséricorde divine, à nous d’accueillir son pardon…

DN 32. Le Cœur du Christ, symbole du centre personnel d’où jaillit son amour pour nous, est le noyau vivant de la première annonce. Là se trouve l’origine de notre foi, la source qui donne vie aux convictions chrétiennes. Des gestes qui reflètent le cœur.

DN 33. Le Christ n’a pas voulu beaucoup nous expliquer son amour pour nous, mais Il l’a manifesté par ses gestes. Nous découvrons en le voyant agir la manière dont Il nous traite chacun, même si nous avons du mal à le percevoir. Allons donc chercher là où notre foi peut le reconnaître : dans l’Évangile.

DN 34. Selon l’Évangile, Jésus est venu chez les siens (cf. Jn 1, 11). Il ne nous traite pas comme des étrangers, par conséquent nous sommes les siens. Il nous considère comme un bien propre sur lequel il veille avec soin, avec affection. Il nous traite comme les siens. Cela ne signifie pas que nous serions ses esclaves, et lui-même le dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs » (Jn 15, 15). Il nous propose l’appartenance réciproque des amis. Il est venu, Il a franchi toutes les distances, Il s’est fait proche de nous dans les choses les plus simples et les plus quotidiennes de l’existence. L’autre nom qu’il porte, “Emmanuel”, signifie en effet “Dieu avec nous”, Dieu proche de notre vie, vivant parmi nous. Le Fils de Dieu s’est incarné et s’est « anéanti lui-même, prenant la condition d’esclave » (Ph 2, 7).

Prière

Prière de sainte Mère Teresa de Calcutta
Seigneur, ouvre nos yeux, que nous te reconnaissions dans
nos frères et soeurs. Seigneur, ouvre nos oreilles, que nous
entendions les appels de ceux qui ont faim, de ceux qui ont
froid, de ceux qui ont peur et que l’on opprime ; ô Seigneur,
ouvre nos coeurs, que nous nous aimions les uns les autres
comme tu nous aimes. Renouvelle en nous ton Esprit,
Seigneur, rends-nous libres et unis. Amen.