Premier Dimanche de Carême, 9 mars 2025

Texte d’accompagnement

C’est bien un « Jésus rempli de l’Esprit » que le diable tente, et c’est bien parce que le Cœur de Jésus est en pleine communion avec le Père dans l’Esprit, que le « Fils de Dieu » résiste aux tentations. Dans les moments de difficultés et de tentations, c’est dans un cœur à cœur avec Jésus que nous résisterons. Qu’en ce Carême, en contemplant « Jésus, modèle de charité », nous prenions ce chemin-là… Écoutons le pape François dans son encyclique Dilexit nos :
DN 75. Tournons maintenant notre regard vers l’Esprit Saint qui remplit le Cœur du Christ et brûle en lui. Comme l’a dit saint Jean Paul II, le Cœur du Christ est « le chef-d’œuvre de l’Esprit Saint ». Il ne s’agit pas seulement du passé, car « dans le Cœur du Christ, est vivante l’action de l’Esprit Saint, auquel Jésus a attribué l’inspiration de sa mission (cf. Lc 4, 18 ; Is 61, 1) et dont il avait promis l’envoi lors de la dernière Cène. C’est l’Esprit qui aide à saisir la richesse du signe du côté transpercé du Christ, dont l’Église est issue (cf. Const. Sacrosanctum Concilium n. 5) ». En définitive, « seul l’Esprit Saint peut ouvrir devant nous cette plénitude de “l’homme intérieur” qui se trouve dans le Cœur du Christ. Lui seul peut introduire progressivement la force de cette plénitude dans nos cœurs humains ». /…/ DN 76. L’action de l’Esprit Saint dans le cœur humain du Christ provoque en permanence cette attirance vers le Père. Et lorsqu’il nous unit aux sentiments du Christ par la grâce, il nous fait participer à la relation de celui-ci avec le Père, il est « un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier : Abba ! Père ! » (Rm 8, 15).