« L’Église vit un désir inépuisable d’offrir la miséricorde, fruit de l’expérimentation de l’infinie miséricorde du Père et de sa force de diffusion » (Evangelii Gaudium n. 24).
A l’origine du « jubilé »
Au départ, « l’Année sainte » ou « Jubilé » puise son symbolisme dans le jubilé juif. Dans la Bible (Lv 25, 8), chaque cinquantième année, appelée année de rémission, est consacrée à Dieu. Les dettes, les fautes, les peines sont remises, les esclaves rendus à la liberté, le travail des champs suspendu et la terre laissée en repos.
Il y a un jubilé « ordinaire » tous les 25 ans. Le pape peut également, à son initiative, déclarer un jubilé « extraordinaire », comme Jean-Paul II l’a fait en l’an 2000 pour le passage au nouveau millénaire.
Le jubilé extraordinaire voulue par le Pape
Le Jubilé de la Miséricorde est un Jubilé thématique. Il appuie sa force sur le contenu central de la foi, en se proposant d’appeler de nouveau l’Église à sa mission prioritaire, celle d’être le signe et le témoin de la miséricorde en tous les aspects de sa vie pastorale. On retrouvera tout son sens en lisant le texte préparatoire de l’année de la Miséricorde – la « bulle d’indiction », Misericordiae Vultus, le visage de la Miséricorde.
« Nous avons toujours besoin de contempler le mystère de la miséricorde.
Elle est source de joie, de sérénité et de paix. Elle est la condition de notre salut. Miséricorde est le mot qui révèle le mystère de la Sainte Trinité. La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre
rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme,
pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de son péché. »
Pape François