L’amour de Dieu notre Père ne diminue jamais, ne se lasse pas de nous et ne nous laisse jamais seuls : c’est un amour qui se donne jusqu’au bout, qui nous sauve et veut nous conduire à la vie éternelle. Or, le péché est une blessure : il blesse Dieu, il nos blesse nous et les autres… Laissons-nous guérir !
Pouvoir toujours repartir de nouveau est une des plus grandes grâces de notre vie. Le sacrement de réconciliation nous remplit d’une force nouvelle et nous comble de la joie d’un nouveau départ.
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Voici en quels termes le Bienheureux Paul VI évoquait le pardon : « Nous pouvons donc penser que chacun de nos péchés ou fuite de Dieu allume en lui une flamme d’un plus intense amour, un désir de nous reprendre et de nous réinsérer dans son plan de salut […]. Dieu, dans le Christ, se révèle infiniment bon […]. Dieu est bon. Et non seulement en lui-même ; Dieu est – nous le disons en pleurant – bon pour nous. Il nous aime, nous cherche, pense à nous, nous connaît, nous inspire et nous attend : Il sera – si l’on peut dire ainsi – heureux le jour où nous nous retournons et disons : Seigneur, dans ta bonté, pardonne-moi. Voici, donc, notre repentir devenir la joie de Dieu ».
Comprenant cela, allons fréquemment trouver un prêtre, ministre de la Miséricorde du Seigneur, tâchons de ne pas nous priver de cette grâce plus d’une année.
Si nous avions conscience d’un péché grave, il nous faudrait faire cette démarche le plus tôt possible, et de toutes façons, avant de recevoir la communion.