« Avec l’aide du Seigneur nous choisissons nos frères Thierry et Johann pour l’ordre des prêtres »
« La Sainte Eglise, notre Mère, vous présente nos frères Thierry et Johann et demande que vous les ordonniez pour la charge du presbytérat« .
Par ces mots, le vicaire générale, le père Jean-Yves le Saux, introduit le rite d’ordination sacerdotale, s’adressant à Monseigneur Centène, lequel répond conformément au rite : « Savez-vous s’ils ont les aptitudes requises ? »
Chacun des candidats au presbytérat est alors présenté par le père Marivain, délégué diocésain à la formation au ministère presbytéral.
Celui-ci achève sa présentation par ces mots : « Le peuple chrétien a été consulté, et ceux à qui il appartient d’en juger ont donné leur avis. Aussi j’atteste que [Thierry – Johann] a été jugé digne d’être ordonné.«
L’évêque dit alors : « Avec l’aide du Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu et Sauveur, nous choisissons nos frères Thierry et Johann pour l’ordre des prêtres.«
En ce jour de fête, en ce jour de joie, nous voulons faire monter vers le Ciel une triple action de grâce
« En ce jour de fête, en ce jour de joie, nous voulons faire monter vers le Ciel une triple action de grâce », dit Monseigneur Centène dans son homélie. « Action de grâce pour l’appel de Dieu, action de grâce pour la réponse de nos frères Johann et Thierry à cet appel, action de grâce pour le don de l’Eucharistie, dont nous célébrons aujourd’hui la solennité. »
L’appel de Dieu est un mystère
« L’appel de Dieu est un mystère. L’appel de Dieu est toujours déroutant. […] Il dépoussière, il décape, il soulève. […] La vie du prêtre est essentiellement eucharistique […] au sens d’une existence donnée pour la vie du monde.
[…] L’Eucharistie est un Mystère de pauvreté. Dieu se dépouille de lui-même et s’abandonne entre nos mains. Mais dans cette pauvreté, dans ce dépouillement, dans cet abandon, c’est la vie la plus haute qui jaillit.
« Donnez-leur vous-même à manger », ou « Le doux miracle de nos mains vides »
« Souvent, dans votre vie de prêtre, on vous demandera de donner ce que vous n’avez pas. Ou si peu. On vous demandera de la joie quand vous serez dans la tristesse, on vous demandera de la lumière quand vous serez dans les ténèbres, de la paix quand votre cœur sera peut-être dans la révolte, des certitudes alors même que vous serez assaillis par des doutes. C’est en donnant tout à Jésus, les cinq pains et les deux poissons, le peu qui vous restera, que votre ministère trouvera sa fécondité, et que vous pourrez expérimenter la merveille que l’on puisse faire présent de ce qu’on ne possède pas soi-même.«
« […] Aujourd’hui encore, Seigneur, viens en aide à notre faiblesse : accorde nous les coopérateurs dont nous avons besoin pour exercer le Sacerdoce Apostolique… » Retrouvez la prière d’ordination ci-dessous :