Les sœurs du Bon Secours, dont le nom complet est sœurs du Bon Secours de Notre-Dame auxiliatrice, forment une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.
Installées à Vannes depuis 149 ans, c’est Monseigneur Bécel, évêque de Vannes, qui les a appelées de Troyes pour « compatir, prendre soin et soulager les membres souffrants du Christ« .
Dimanche prochain 21 mars, à 11 heures, messe d’Action de Grâces pour la vie religieuse, à la cathédrale.
A l’origine
Le père Paul-Sébastien Millet, fondateur de la Congrégation est natif d’un petit village champenois. Il a été ordonné prêtre en 1823, a regardé les gens de son temps en homme de Dieu et a découvert que les malades de toutes catégories sociales manquaient de soins efficaces et étaient souvent abandonnés dans les campagnes mais aussi dans les villes. Mal soignés, la mort était précoce et la cellule familiale se détériorait rapidement, tant au niveau de la cohésion de la famille qu’au niveau de la vie de foi. Il fut inspiré de fonder une congrégation de religieuses qui, selon lui, pourraient porter remède au dépérissement de l’esprit de foi et de la famille, par la garde et le soin des malades à domicile.
Au départ, la Sœur ne passait pas dans les maisons pour faire seulement un pansement ou donner des médicaments. Elle allait à demeure restant près du malade et le gardant chez lui aussi longtemps que son infirmité le demandait. Elle suppléait aussi la mère de famille alitée, à l’éducation des enfants, à la cuisine et à l’entretien de la maison. Leur présence à demeure pouvait durer des semaines.
Au fil des années, la mission a évolué vers les Centres de soins, celui de Vannes se situait rue Joseph Sauveur. Il a fermé fin 2011, faute de Sœurs infirmières pouvant assurer la relève.
« Aujourd’hui, la démographie de la Congrégation nous oblige à fermer la communauté. Nous allons nous rapprocher de Troyes pour rejoindre deux communautés alentours. Notre mission nous a conduites à partager avec les familles des joies et des peines. Cela restera une belle page d’histoire de relations tissées avec la population et qui ne se terminera pas avec la fermeture de la communauté. Nous resterons en communion comptant sur votre prière.
Que Notre Dame de Bon Secours et Saint Joseph nous accompagnent tous ! »
Sœur Marie-Thérèse et Soeur Marie-Aimé