Les processions, ces marches en groupe rituellement organisées, sont prévues à diverses occasions liturgiques, par exemple pour se rendre au baptistère, lors du baptême. Quel en est le sens profond ?
Dans les processions liturgiques, c’est toute l’assemblée (ou tout au moins quelques-uns de ses membres) qui se met en marche pour rencontrer Dieu. On peut mentionner pendant la messe : la procession d’entrée, la procession des dons à l’offertoire et surtout la procession de la communion.
Que signifient les processions ?
La procession des cierges, le 2 février (Présentation de Jésus au temple, fête de la Chandeleur), évoque bien cette mise en route en vue de la rencontre avec le Christ. Dans l’Évangile, « suivre le Christ », « marcher à sa suite » est l’attitude parfaite du disciple.
On porte aussi en procession les reliquaires, les statues, les bannières ; lors de certaines fêtes, lors des pardons en Bretagne (Rameaux, fête du Corps et du Sang du Seigneur, rogations) ; ou encore dans des lieux de pèlerinages.
L’assemblée en marche
Marcher en procession est, sans doute, inscrit dans la nature humaine. Non seulement la marche appartient à l’activité de l’homme, mais encore elle est le symbole de la progression de l’homme vers un idéal. Par là, les peuples indiquent qu’ensemble ils veulent parcourir un chemin, manifester leur attachement et leur fidélité à une valeur.
Pour les chrétiens, toute procession rappelle, plus ou moins précisément, la marche du peuple juif au désert, le passage du Christ par sa Pâque, et le pèlerinage de la vie qu’ils veulent effectuer derrière le Christ, leur pasteur.
La procession est l’expression symbolique du pèlerinage de la vie qui est fait en compagnie de Dieu.