Le mercredi de la Passion 1419, usé par l’âge – il avait 69 ans – et harassé par ses courses et ses travaux apostoliques, Maître Vincent rendait son âme à Dieu, en la ville de Vannes dans la maison de Marguerite Le Brun, veuve Dreulin. Il fut inhumé le surlendemain, vendredi 7 avril, dans la cathédrale de Vannes où ses reliques sont toujours conservées. Le tombeau de saint Vincent Ferrier deviendra vite un lieu de pèlerinage. Les miracles s’y multiplieront, attirant des foules. Une enquête en vue de sa canonisation sera menée du 21 novembre 1453 au 7 avril 1454. Le 29 juin 1455 le pape Calixte III, lui-même originaire de Valence, célèbrera sa canonisation.
Si nous voulons, tout au long de cette année jubilaire, faire mémoire de saint Vincent Ferrier, ce n’est pas seulement par intérêt pour l’histoire de notre diocèse et pour l’œuvre qu’il y a jadis accomplie. L’exemple de sa vie, sa rencontre personnelle avec le Christ, son engagement au service de la mission, son œuvre diplomatique au service de la paix, son amour de l’Église et sa passion pour son unité, son amour des pauvres et son désir de soulager les souffrances doivent être une source d’inspiration pour nous aujourd’hui.