Avec toute l’Église qui célébrera le Jubilé de la naissance de Jésus, nous nous tournons vers le Christ modèle de charité, qui s’est fait serviteur et qui a donné sa vie pour nous sauver.

En harmonie avec l’Eglise universelle, nous nous ferons pèlerins d’Espérance. Toutes les paroisses, tous les groupes seront invités à choisir et à réaliser une œuvre de miséricorde, et chacun de nous sera aussi invité à vivre cette démarche personnellement.

Nous commencerons par vivre un temps de cheminement personnel pour nous rapprocher de Jésus, modèle de Charité.
Au sein des paroisses et communautés, 2 réunions de partage vous seront proposées avec 2 thèmes :

  • Jésus, modèle de Charité
  • Les œuvres de miséricorde

Le Numéro « SPECIAL JUBILE – Avent-Noël 2024 », à disposition de tous dans les paroisses, nourrira chacun dans son cheminement personnel.


Une formation « ELEOS – Jésus, modèle de Charité » est aussi proposée à chacun.
Elle débute en novembre 2024 : n’hésitez pas à vous y inscrire !
!

La poursuite du cheminement personnel sera proposée, pour aider chacun à continuer à progresser à la suite de Jésus modèle de charité :
* chacun sera invité à choisir et réaliser des œuvres de miséricorde
* chacun pourra aussi s’inspirer de la vie de Gabriel Deshayes
Ce cheminement sera soutenu par le NUMERO SPECIAL CARÊME 2025

Après ce temps vécu personnellement de décembre 2024 au carême 2025, viendra le temps d’un cheminement partagé en paroisse, inter-paroisses, doyennés…

Ce sera alors l’occasion, ensemble, de :
• Rendre grâce pour ce qui existe au service des plus fragiles
• Repérer les nouvelles situations de fragilité, de pauvreté
►        et choisir une action à développer en commun au service des plus fragiles
            à partir de 2026

L’ensemble de ce cheminement en paroisse se fera avec le soutien de la diaconie diocésaine.

ATHENEE – FORMATION « ELEOS »
Dans le cadre du Jubilé de sainte Anne 2025, en cette année « Jésus, modèle de charité ,
la scholè ÉLEOS propose d’approfondir la miséricorde et ses œuvres.
Elle sera proposée sur 4 lieux différents du diocèse, du 5 novembre 2024 au 22 mai 2025.

Cours 1                Éclairage théologique : Jésus, modèle de charité

Cours 2                Éclairage biblique : Jésus enseigne les œuvres de miséricorde corporelles

Cours 3                Éclairage patristique : Comment les Pères de l’Église ont défini les œuvres
                               de miséricorde spirituelles ?

Cours 4                Éclairage historique : Comment l’imitation du Christ, modèle de charité,
                               a transformé la société médiévale ?

Cours 5                 Éclairage hagiographique : la figure de Gabriel Deshayes dans notre diocèse

Cours 6                Éclairage doctrinal : Charité et Doctrine Sociale de l’Église.

Cours 7                Ici et maintenant : une mise en oeuvre pour notre lieu et notre temps

Gabriel Deshayes est né en 1767 à Beignon. Lorsqu’éclate la révolution, il est toujours séminariste. Pour être ordonné prêtre (en 1792), il dut rejoindre Mgr Le Mintier, évêque de Tréguier en exil à Jersey. Il reprend la route de la France où il exerce son ministère clandestinement…

En 1805, l’évêque de Vannes le nomme curé de la paroisse Saint-Gildas à Auray. Il y exerce un important ministère de charité auprès des plus pauvres de la ville, s’occupe aussi de l’instruction des enfants (fonde des écoles), prêche des missions.

Il aide à la restauration de l’hospice qui regroupe encore à cette époque vieillards, infirmes et enfants trouvés.
Il se préoccupe des mendiants et des chômeurs et les enrôle pour un travail communautaire. Il ouvre une filature et crée un atelier de tissage pour les prisonniers. Son presbytère est toujours ouvert et le curé se dépouille de son manteau ou d’une couverture pour venir en aide à une famille nécessiteuse.

Dans les rues d’Auray, il croise des mal-entendants ; ils sont traités d’idiots ou de stupides. Gabriel Deshayes s’en émeut. Dès 1810, il confie les filles aux Sœurs de la Sagesse, à la Chartreuse qu’il vient d’acquérir. Plus tard, il charge les Frères de Saint-Gabriel, des garçons et développe son œuvre en faveur des aveugles et des mal-voyants.
Dès 1816, il accueille dans son presbytère des jeunes gens, qu’avec l’aide des Frères des Écoles chrétiennes, il prépare au métier d’enseignant pour les campagnes bretonnes. Réunis aux recrues de l’abbé de La Mennais à Saint-Brieuc, ces jeunes forment le premier noyau de l’Institut des Frères de l’Instruction Chrétienne de Bretagne

Rien ne pouvait ralentir son zèle. Une semaine avant sa mort survenue le 28 décembre 1841, il continue de faire des projets pour l’instruction des aveugles : « Vous pensez, peut-être, confie-t-il aux Sœurs de la Sagesse, que je suis bien vieux pour former tous ces projets : je le sais, mais quand je n’aurais que huit jours à vivre, je m’occuperais encore de bonnes œuvres. » En savoir plus