Chaque année, le Grand Pardon de Sainte-Anne-d’Auray accueille près de 20000 personnes pendant deux jours, venues honorer Sainte Anne, patronne de la Bretagne, apparue de 1623 à 1625 à Yvon Nicolazic. Nous fêterons les 400 ans des apparitions en 2025, et sommes d’ores et déjà entrés en Jubilé SAINTE ANNE , par trois années de préparation, sur le thème repris du chant « Sainte Anne, mère de Marie, conduis-nous vers Jésus ». Sainte Anne modèle d’Espérance, Marie modèle de Foi et Jésus modèle de Charité.
Culture, foi et traditions populaires se mêlent pour faire de ce pèlerinage l’un des plus importants de Bretagne. Chaque année un évêque est invité à présider le Pardon, accompagné par les évêques des diocèses voisins.
Cette année 2023, le Grand Pardon sera présidé par Monseigneur Michel Cartatéguy, évêque émérite de Niamey (Niger). Les musiciens de l’Académie de musique et d’arts sacrés de Sainte-Anne d’Auray, chanteurs, sonneurs et organistes animeront les cantiques en l’honneur de sainte Anne, en français et en breton, et les musiciens André Le Meut et Philippe Bataille donneront un concert de bombarde et orgue, tandis que Les Kanerion Pleuigner animeront un fest-deiz pour clôturer ce Grand Pardon dans la joie, la danse et les chants. (voir le programme complet ci-dessous)
Mgr Cartatéguy, missionnaire en Afrique
Basque d’origine, Mgr Cartatéguy a été ordonné prêtre pour la Société des Missions Africaines. En 1999, il devient évêque auxiliaire de Niamey. Il choisit alors comme devise épiscopale « Qu’Il grandisse et que je diminue », de l’Évangile selon saint Jean. C’est en 2007 qu’il devient archevêque de Niamey. En 2014, le pape François accepte de le décharger de cette responsabilité. Il aura vécu 37 ans au Niger, au service des nigériens et du dialogue interreligieux : « Le dialogue n’est pas une tactique pour se faire accepter, mais un chemin de connaissance mutuelle, pour grandir dans l’amour de Dieu ».
Du 15 juillet au 20 août, le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray accueillera des membres de la Société des Missions Africaines (SMA). Chaque jour vous pourrez découvrir les œuvres missionnaires en Afrique à travers une exposition (en salle Kériolet) de 9h à 12h et de 14h à 18h : « Les grands-parents, ces perles de sagesse d’ici et d’ailleurs ». Des conférences et ateliers ponctuent ce mois missionnaire.
Programme
>> Mardi 25 juillet
17h : premières vêpres
18h : messe
19h : début des confessions
21h30 : veillée au mémorial avec procession aux flambeaux
23h-8h : adoration (basilique)
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>> Mercredi 26 juillet
8h : laudes
9h : messe en breton
10h30 : messe pontificale
14h45 : moment musical
15h30 : chapelet
16h : vêpres pontificales
17h30 : fest-deiz
19h : messe
Les apparitions
Yvon Nicolazic, laboureur, reçoit plusieurs fois la visite de sainte Anne entre août 1623 et mars 1625. Les premières apparitions ont lieu autour du 12 août 1623, de nuit, dans sa maison du village de Keranna en Pluneret : Anne se manifeste une main tenant un cierge allumé. Nous avons gardé mémoire de cette maison : en face de la Mairie de Sainte-Anne-d’Auray se dresse la maison où vivaient Yvon Nicolazic et sa femme Guillemette. La maison, détruite par un incendie, a été reconstruite à l’identique dans les années 1900. Plusieurs apparitions ont eu lieu dans la grange qui se trouvait à l’emplacement de la statue de sainte Anne, à droite de la maison. D’autres apparitions ont lieu à la Croix Nicolazic (c’est-à-dire au croisement de la rue de la Croix et de la rue Nicolazic), à la Fontaine et au Champ du Bocénno (qui correspond au lieu de la basilique actuelle) : Anne tient toujours un flambeau allumé et Nicolazic entend des chants mélodieux.
Dans la nuit du 25 au 26 juillet 1624, Anne dévoile son nom (« Me zo Anna, mamm Mari ; Je suis Anne, mère de Marie ») et lui demande rebâtir la chapelle qui lui était dédiée : « Dieu veut que j’y sois honorée ».
– Extrait du Sanctuaire de Sainte Anne d’Auray