Le diocèse de Vannes souhaite apporter les éléments suivants, suite aux articles publiés le 12 décembre 2024 :
– L’église Saint-Guen de Vannes, construite après 1905, est la propriété exclusive de l’Association diocésaine de Vannes, à la disposition des fidèles de la paroisse.
– Cette dernière n’a donné mandat à aucune association de pourvoir à l’entretien de cet édifice. Elle seule est fondée à ordonner les travaux qu’elle juge nécessaires en lien avec les paroissiens de Saint-Guen.
– L’association « Amis de l’église Saint-Guen de Vannes » a plusieurs objets dont l’essentiel semble être de promouvoir l’œuvre de l’architecte, la participation à l’entretien de l’édifice n’apparaissant qu’en énième position.
– Le Père Le Pipe a institué l’Association diocésaine de Vannes légataire universelle de ses biens, à charge pour elle de reverser le montant de la succession «au comité des amis de saint Guen, association chargée de l’entretien de l’église Saint-Guen à Vannes», ce qui n’est pas le cas.
– L’affaire a déjà été classée sans suite par la Justice en novembre 2020.
– L’Association diocésaine de Vannes fonctionnant en franchise de droit de mutation à titre gratuit, le montage mis en place aurait pu rendre l’Association diocésaine complice d’une fraude fiscale. Les sommes sont isolées dans les comptes de l’Association, sous le contrôle d’un commissaire aux comptes indépendant. Les fonds n’ont pas été utilisés à d’autres fins, comme ont pu le constater les enquêteurs au cours de leurs investigations, ce qui explique notamment la raison pour laquelle l’affaire a été classée sans suite.
– Le Diocèse de Vannes demeure dans l’attente des conclusions des débats à l’issue de l’audience.