Dimanche 1er décembre 2024 : Premier dimanche de l’Avent

En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et
les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les
hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre coeur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »

Sacré-Coeur de Jésus, sculpture de Paul Roussel dans la nef de la basilique de sainte-Anne-d’Auray. « Voici le cœur qui a tant aimé le monde ».

L’Avent commence aujourd’hui, nous attendons Noël. Nous attendons aussi la venue glorieuse de
Jésus, comme tous ses disciples, alors que le monde n’a pas fini d’aller mal. Jésus, pourtant, rassure
ses disciples : « à la différence de tous ces gens terrorisés, redressez-vous, vous allez être libérés, on
vient payer votre rançon » ! Rempli de bonté pour les siens, il se refuse à taire cette bonne nouvelle,
il veut que ses disciples, eux, n’aient pas peur et se réjouissent même d’être bientôt sauvés ! Mais la
bonne nouvelle ne suffit pas : Jésus, plein de charité et de compréhension pour notre faiblesse, sait bien
que nous relâchons notre vigilance à l’annonce d’un répit. Pour nous éviter de tout perdre, il rappelle
comment prendre au sérieux la nouvelle de notre libération : garder constamment, par la prière, le
coeur ouvert au Seigneur, à sa volonté, à sa venue — sinon comment serons-nous prêts ? — et, en
conséquence, abandonner la vie égoïste que nous avions auparavant ; le manque de générosité est
contraire à ce qu’est le Seigneur qui se donne lui même pour nous sauver. En ce qu’il dit, en ce qu’il
fait, Jésus est modèle de charité.