La France a été de nouveau touchée par un attentat à Nice, devant la basilique Notre-Dame de l’Ascension. Trois personnes sont décédées. Le glas a sonné dans toutes les églises de France en hommage. Entre ce drame et le confinement qui démarre, il y a de quoi être chamboulé. Et pourtant l’espérance nous est donnée dans la foi ! C’est ce que qu’a souhaité réaffirmer le Père Philippe Le bigot, vicaire général, au micro d’Émilie Denizet, sur RCF-Sud Bretagne.
L’espérance n’est pas le fruit de nos mérites ou de nos convictions ou de nos efforts humains. Elle est donnée par Dieu et parce que Dieu aime, Il donne toujours. L’espérance, c’est aussi de savoir que Dieu répond toujours et disait l’espérance commence quand il n’y a plus de raison d’espérer. L’espérance n’est pas le fait d’avoir des raisons humaines d’espérer. L’espérance est théologale, elle vient d’en haut et parfois il faut passer par une certaine stérilité, une certaine sécheresse, même une certaine obscurité pour vraiment entrer dans l’espérance théologale. Dans ces temps difficiles, que chacun puisse porter les uns et les autres, avec ce qu’il est, avec le peu que nous sommes.
Je veux dire dire à tous toute notre prière et celle de notre évêque. C’est un temps qui nous oblige à la prière et je souhaite une sainte fête de la Toussaint à tout le monde. Nous savons que dans la communion des saints, tous les saint nous regardent et tous les saints de nos familles surtout ; ils nous soutiennent et sont nos meilleurs amis, ils nous accompagnent pour ces temps qui sont les nôtres.
« Les saints sont nos meilleurs amis »
Lors du premier confinement, nous nous sommes tous pris une bonne claque et malheureusement, parfois, notre réaction n’a peut-être pas été à la hauteur de la souffrance de certaines personnes et il faut que nous ayons le courage de regarder ça en face, de dire que nous avons nous les chrétiens à avoir le courage de la diaconie, le courage de la charité.
Hier encore, je voyais une personne qui manifestait sa peur de ce confinement et c’est là que l’Église doit être présente, auprès de ceux qui souffrent et auprès des gens qui vont connaître une forme de précarité et donc il nous faut être courageux de ce point de vue là, faire preuve de beaucoup d’initiatives, avoir le courage et l’audace de la charité. On ne peut pas se préserver tout le temps… Et là, beaucoup de gens attendent l’Église.