Congrès mission : jours 2 & 3

Tables rondes, ateliers, village des initiatives, messes, adoration, louange, confessions, il y en avait pour tous les goûts ! Ils étaient nombreux de notre diocèse à être venus goûter aux propositions missionnaires de cette édition délocalisée du Congrès Mission. Visiteurs et bénévoles témoignent.

Retrouvez ici les thématiques des ateliers et tables rondes.

Ils ont participé

… parmi d’autres !

La communauté du Verbe de vie, Sœur Claire-Elie

« Les soeurs se sont réparties entre les différentes villes participant au congrès. Ici à Rennes, nous sommes cinq, nous avons un stand au village. Nous attendons du congrès un renouveau dans notre zèle missionnaire, en tant que communauté apostolique, et aussi des rencontres providentielles. Nous allons partager avec d’autres, au cours du Congrès, des missions d’évangélisation, pour mettre nos forces en commun, et pourquoi pas interpeller des jeunes femmes sur notre vocation si cela se présente. »

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Le doyenné d’Arradon

« Je suis venue pour partager tout ce qui se vit ici, pour avoir des idées pour nos paroisses et faire de belles rencontres, avoir de belles célébrations, c’est très enthousiasmant de voir cette ferveur, cette foi partagée. Nous sommes 7 de Ploeren, je pense que nous allons repartir avec des outils dans notre paroisse. »

Annick



« Je suis très touchée par ce congrès, et émue aux larmes par cette prière des laïcs pour les prêtres (à la fin de la messe du samedi matin – ndlr), qui m’a beaucoup touchée dans ma foi, et dans ce que représente cet engagement dont on n’a pas toujours conscience. Je suis parfois un peu rude à l’égard des homélies. Cette prière me touche au plus profond. »


Geneviève

Le collectif IPSE : Noémie, Luc, Pierre, Quitterie, Alain, Simon Vincent, Olivier 
Le nom de ce collectif angevin fait référence à l’intériorité dont parle saint Augustin –“Je te cherchais dehors alors que tu étais au-dedans” (Confessions 10, 27) Le confinement aura fait passer en mode professionnel ce groupe de 8 catholiques de 19 à 50 ans. Basse, batterie, guitare folk, guitare électrique, flûte, piano ont fait jaillir la louange des coeurs des congressistes pendant les offices et les veillées : merci Seigneur ! Voir la page Facebook d’Ipse Worship

Père Olivier Lorne, Lorient

« Arrivés à cinq de la paroisse St Louis-Sacré-Coeur de Lorient, nous venons pour renouveler notre regard sur la mission.

Je pense qu’il y a un effet dynamisant avant même de savoir ce que nous allons rapporter. On se sent solidaire du défi missionnaire. »

Felipe

« Le congrès est une invitation pour la jeunesse à participer à la mission : comment inviter les parents à venir partager cette foi avec leurs enfants, et comment, nous, missionnaires qui avons quitté notre pays, pouvons-nous nous engager et partager notre foi ? Nous espérons aussi rencontrer des jeunes intéressés pour vivre la mission avec nous. »

Monseigneur Laurent Dognin, évêque de Quimper et Léon

« J’étais très heureux de venir célébrer la messe devant cette assemblée si priante. Cela m’a beaucoup frappé, on sent qu’il y a quelque chose qui unit les cœurs, dans cette volonté d’annoncer l’évangile, de se laisser toucher par le Seigneur. On sent qu’il y a beaucoup d’espérance et de joie. J’étais heureux de voir qu’il y avait des personnes de mon diocèse, plusieurs prêtres, car je pense qu’il est important que cela puisse rayonner dans mon diocèse. Aujourd’hui il ne faut pas baisser les bras, il faut témoigner de la joie de croire. »

Florian, bénévole

« Je suis venu avec mes flûtes irlandaises, et je me suis mis à la disposition des organisateurs. J’aime l’adage « Si Dieu le veut ». Je propose, on dispose, et après c’est l’Esprit-Saint qui fait les choses ! La flûte irlandaise est un instrument simple à mettre en place, et qui plus est, a une touche celte qui la rend attractive… C’est un vrai plaisir de rendre service, surtout dans un week-end comme celui-ci ! Chacun peut trouver son engagement, et on peut autant donner que recevoir ! »

Florian entouré de deux amis, Grégoire et Elisabeth

La famille Millet, anciens volontaires DCC

« On vient chercher des rencontres, des partages avec d’autres croyants, découvrir plein de belles initiatives, voir qu’il y a de la vie dans l’Eglise, se redonner un peu de sève, d’énergie pour repartir. Les enfants aussi en bénéficient : ils ont rencontré un prêtre qui leur a donné un cube sur les vocations, et ils se l’arrachent, et à la garderie ils ont fait des icônes. Nous sommes très heureux d’avoir eu aussi un temps en couple. Nous sommes venus avec la casquette d’anciens volontaires de la DCC, parce que nous sommes marqués par la mission que nous avons vécu, et qu’elle fait partie intégrante de notre vie maintenant. »

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Le Renouveau Charismatique,
Marie-Christine & Marie-Christine

« Nous sommes venues chercher des idées missionnaires ! Pour rencontrer des gens, des opportunités, et repartir avec le feu de Dieu ! »

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Des paroissiens de la cathédrale : Françoise, Béatrice, Pascal, Laurence

« On se sentait portés car il y avait beaucoup de jeunes. Les tables rondes nous ont donné des clés pour continuer à accueillir, les exemples d’expérience vécue nous confortent dans ce que nous dit notre curé, et vont aussi nous permettre de sortir de notre routine, de changer quelques façons de faire. « 


Françoise, accueil du presbytère.

« Le congrès est un grand rassemblement qui donne l’occasion de voir la diversité de l’Eglise, toutes ses facettes, toutes ses représentations et la manière dont chacun s’y engage. C’est l’occasion de rencontres, d’échanges entre frères, c’est aussi se ressourcer en Eglise. Si on ouvre les mains on reçoit toujours. « 


Laurence

Père Pierre Brun-Le Gouest et Père Patrice Marivin

Père Pierre Brun-Le Gouest,
Doyenné d’Arradon

« Il y a une quarantaine de participants des paroisses d’Arradon et autant de la cathédrale, et plusieurs frères prêtres du diocèse. C’est une expérience enthousiasmante. Mon voeu serait que chacun, une fois rentré, puisse relire ce qu’il a reçu du Seigneur durant ces deux jours, et aussi ce qu’il pense être appelé à mettre en œuvre, soit dans le service qu’il exerce déjà, soit dans une nouvelle initiative apostolique.

Quand à la dimension communautaire, elle est précieuse car elle permet de fortifier le premier cercle des paroissiens impliqués qui peine parfois face à une majorité quelque peu statique. Suite à un atelier qui portait sur ce thème, je viens par exemple de retrouver l’énergie de prier le Seigneur de nous envoyer quelqu’un qui serait un accompagnateur des serviteurs, afin de faire émerger les charismes des uns et des autres, et prendre mieux soin de chacun. Un souhait que je porte depuis deux ans et que je reconfie au Seigneur. Enfin, la prière pour les prêtres a été un moment très fort, on engrange une parole de bénédiction, de consolation extrêmement belle, adressée publiquement au nom de toute l’assemblée. »

Père Patrice Marivin,
Cathédrale

« Comme pasteur de la paroisse cathédrale, il est important de convaincre les paroissiens de venir avec d’autres se ressourcer, faire église autrement, se décentrer, voir qu’il n‘y a pas que notre popotte interne, il y a autrement, il y a plus grand, plus vrai, il y a ailleurs. Toucher quelque chose de l’Eglise universelle, ici à Rennes, et puis spéculer découvrir, réfléchir, prier ensemble et atterrir et voir ce que ça peut donner dans notre paroisse, entre l’idéal de ce lieu ici, en oasis d’espérance, et la réalité de notre paroisse, et tout ça doit nous faire avancer.

La grâce est que nous sommes 35 de la paroisse cathédrale.  J’ai souhaité que les coordinateurs de mission* participent au congrès, ils sont presque tous là Le maître-mot a été l’anticipation. Nous ferons une réunion de débriefing pour partager ce que nous avons reçu et peut-être mettre des choses en place, peut-être aussi en connexion avec les autres paroisses du doyenné de Vannes. »

* Laïcs baptisés appelés par le curé pour coordonner différentes missions d’Eglise : funérailles, éveil à la foi, visiteurs de malades, servants d’autel

Père Raphaël d’Anselme

Saint-Patern, Vannes

« Nous sommes venus avec quelques paroissiens membres de l’équipe pastorale missionnaire. C’était l’occasion ou jamais de prendre beaucoup de bonnes idées, car la paroisse Saint-Patern est grande : plus de 30000 habitants. Il faut réussir à toucher les 29000 qui ne vont pas à la messe ! Nous nous sommes donc réparti la tâche entre les différents paroissiens pour aller aux différents ateliers. Jeudi prochain nous faisons une veillée de prière pour lancer la mission sur la paroisse à 20h30, pour sensibiliser les paroissiens à la mission.

La table ronde des 99 brebis m’a permis d’avoir une vision d’ensemble de la mission et va m’aider à mettre en place notre mission paroissiale. Je suis très heureux d’être là, ça me permet de voir un peu ce que les confrères font dans leur paroisse, toutes les missions qui existent, et voir qu’on a tous les mêmes problématiques. On a tous à s’entraider les uns les autres. La prière pour les prêtres m’a beaucoup touché. »

Thibault, diacre en vue du sacerdoce

« J’avais déjà participé à un congrès et ce que j’apprécie ici, au congrès de Rennes, c’est d’avoir, non pas des recettes toutes faites, mais des exemples d’expériences de paroisses transposables. En effet, nous avons dans le diocèse des situations à peu près équivalentes à ce qui nous est présenté ici, qui nous sont accessibles, contrairement aux grosses paroisses parisiennes.

J’ai eu des témoignages de paroissiens qui ont été heureux de pouvoir prier pour les prêtres. D’habitude c’est plutôt l’inverse. Moi aussi j’ai été touché par cette prière. »

Sœur Marie-Madeleine, dominicaine du Saint-Esprit
























Enseignantes, nous avons eu beaucoup de retours très positifs de nos élèves sur le congrès, les rencontres, les ateliers… Nous sommes donc venues d’abord pour découvrir ce qui s’y vit, rencontrer des gens qui ont des missions différentes et complémentaires dans l’Eglise. Toutes les sensibiliés sont représentées, c’est vraiment un rassemblement catholique au sens universel. Nous sommes venues à quatre. Chacune est très intéressée soit par les ateliers qui concernent le discernement, soit l’enseignement, ou la transmission de la foi dans notre monde contemporain, dans des contextes différents du nôtre, car nos écoles sont tenues par les religieuses. Et pourquoi pas revenir l’année prochaine et prendre notre part au congrès mission ? Des jeunes sont venus nous voir, nous poser des questions. Notre habit interpelle, les gens viennent à nous.

Monseigneur Moutel évêque du diocèse de Saint-Brieuc Tréguier

« Avec mon équipe épiscopale, nous avons décidé de venir tous ensemble. Nous sommes finalement quatre sur six, ce qui n’est pas si mal ! Il y a également un certain nombre de prêtres et de paroissiens des Côtes d’Armor qui sont présents. C‘est un moment significatif d’initiatives de laïcs pour que l’Eglise conserve ou relance son élan missionnaire. Le fait d’avoir rencontré des frères et sœurs chrétiens qui portent en eux la force de l’Esprit, redonne du courage. Chacun revient avec un nouvel élan. »

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Père Antoine Renou, Vannes

« Nous avons été très intéressés, dans notre paroisse, par ce congrès Mission. Qu’il soit délocalisé à Rennes, pas loin de chez nous, était une première raison pour venir. Avec les paroissiens, nous nous rendons de plus en plus compte de l’urgence de la mission sur notre territoire et de la nécessité de prendre des moyens concrets pour réaliser cette mission. Nous allons, avec mes confrères, transmettre à nos paroissiens le fruit de nos découvertes pour réfléchir à la façon dont nous pouvons témoigner du Christ aujourd’hui à Vannes. J’ai été particulièrement intéressé par  les témoignages  de porte-à-porte, la mission de rue. À Saint-Patern, nous avons l’idée d’intensifier le contact direct avec les personnes au cours de l’année. »

Alain, diacre permanent, et son épouse Anne-Marie


« J’avais vraiment envie de venir pour savoir ce que le Seigneur voulait me dire encore davantage pour l’engagement dans la mission.

Je suis touché par toutes les initiatives mises en route du côté des paroisses. Il y a énormément à inventer, à développer pour que nos paroisses redeviennent des lieux d’évangélisation, d’accueil et d’annonce de l’amour du Christ.

Alain

« Je suis venue avec des pieds de plomb et seulement parce qu’Alain m’a entraînée en me disant que ce serait l’occasion de vivre des moments forts. Et c’est vrai, j’ai vécu des moments très riches. J’ai été particulièrement émue par la prière pour les prêtres samedi. Prier avec et pour les prêtres, c’est vraiment notre mission de laïcs.

Anne-Marie

Ils ont témoigné en atelier ou tables rondes

… parmi d’autres !

Photo ©Marc Van Steenkise, délégué pastorale des jeunes Douarnenez

Père Patrick Monnier, délégué diocésain à la Pastorale des jeunes

Photo ©Marc Van Steenkiste

« J’ai trouvé que nos échanges étaient représentatifs du thème « révéler les talents pour révéler le Christ« . Je donnais la réplique à deux jeunes filles, Julie Le Rouge qui a fondé le festival Amen-Toi, et Blandine Delanoy, volontaire des Missions Etrangères de Paris, qui ont beaucoup de choses à donner pour le service du Christ. Nous avons partagé nos expériences propres, et malgré les différences de missions, de talent, de réalité et d’âge, nous nous sommes retrouvés sur les grandes tendances communes de la pastorale auprès des jeunes. Pour ma part, j’ai été heureux d’exposer deux points-clés : pour transmettre, il faut faire comme Don Bosco dont on dit « il vivait avec les jeunes », et ne pas avoir peur de proposer des choses à faire, car « c’est en priant qu’on apprend à prier ». Apparemment, le public y a trouvé son compte, car l’enthousiasme a été chaudement manifesté à la fin de la table ronde ! »

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Françoise Morel, directrice RCF Sud Bretagne

« Au Congrès Mission j’ai pu sentir de façon très incarnée une Eglise vivante, joyeuse et missionnaire. Un rassemblement chrétien en Bretagne avec autant de participants, ce n’est pas si fréquent ! Beaucoup de monde toutes générations confondues partageant ensemble des temps forts de réflexion et aussi des pistes concrètes pour être missionnaires. Et je crois que c’est la force de ce congrès, celle d’ancrer les attentes et les questions et leurs réponses dans le réel en donnant des axes concrets d’actions et de travail, des clés.

J’ai été frappée par la table ronde que j’ai animée sur les jeunes de tout ce qu’il en est ressorti, comme une boîte à outil pour être missionnaire auprès des jeunes d’aujourd’hui avec leurs bonheurs mais aussi leurs difficultés de vie parfois cruelles.
Comment être missionnaires via les outils numériques, comment être missionnaire d’une Eglise en marche vers l’écologie intégrale, comment rejoindre ceux qui sont les plus loin de l’Eglise et leur annoncer l’Amour de Dieu ? Tous ces sujets ont été abordés et déployés ensuite avec des intervenants exceptionnels, des témoignages forts, d’hommes, de femmes et prêtres en prises avec notre monde d’aujourd’hui, des chrétiens qui osent l’engagement. »

Sœur Roxane, prieure des Augustines de Malestroit

« On m’a sollicitée pour un atelier sur la fin de vie, et pour un atelier sur ce que nous organisons avec les petites sœurs des pauvres pour des jeunes filles qui se posent la question de la vocation ou des questions sur la femme, la maternité, la fécondité ou des questions éthiques. Nous venons parler aussi d’un partenariat que nous avons avec la maison Mariam, d’inspiration jésuite, à Paris, qui est une année de propédeutique pour les jeunes filles.

C’était très beau de voir le peuple de Dieu rassemblé dans cet élan d’apporter la Bonne nouvelle, ne pas rester repliés sur nous –mêmes, d’autant plus avec ce qui peut se vivre dans l’Eglise de plus douloureux. Et de voir combien les périphéries sont là, et dans tous les domaines. Je viens là pour servir notre Eglise, partager notre charisme Il y a des moments où c’est important de sortir de notre monastère.

Les MEMO et le Père Antoine le Garo
























« Nous avons été invités à faire connaître la mission MEMO et ses charismes propres qui se déclinent en quatre points : la vie familiale, la formation et l’accompagnement, l’appel au service et à la mission, et l’échange des cultures. Cela pourrait susciter des vocations de missionnaires, et ça nous a permis de travailler sur ce qu’on vit pour mieux le transmettre ! »

Atelier
Stand

Clémence, de Rohan Mission

Nous sommes six du bureau de l’association « Rohan Mission ». Le congrès Mission nous a contacté pour nous demander d’animer un atelier. Mais nous sommes venus aussi pour nous former ! Et puis c’est un lieu d’espérance incroyable, c’est une joie de voir la richesse de l’Eglise. Ce qui est incroyable ici, c’est qu’on rencontre tout état de vie, et tout âge, et donc on sent vraiment qu’on est dans l’église universelle.

Je trouve ça magnifique qu’ils aient décentralisé le congrès, on rencontre beaucoup d’associations qui sont en Bretagne, et donc plus proches de nous et plus intéressées. »

Atelier Rohan Mission du dimanche matin Photo ©diocèse de Rennes

Frère Vincent, prieur des frères de saint Jean de Lorient

Photo©Frères de saint Jean

« Je viens représenter la communauté des frères de saint Jean. Nous faisons des rencontres malgré la pluie ! Des gens viennent nous voir, et nous remercier parce qu’ils connaissent d’autres communautés Saint Jean, à Cotignac, à Brest, …. Ils viennent nous encourager par rapport à notre histoire, notre héritage, et manifestent leur soutien, leurs prières. Personnellement, de voir ce potentiel incroyable de l’Eglise, ça me rebooste ! »

Anne-Marie, atelier parcours Alpha

« Nous avons proposé de présenter le parcours Alpha, en quoi il est fécond pour faire grandir la fraternité dans les paroisses, comment on transforme le tissu paroissial en proposant un outil tout simple qui est le parcours Alpha. C’est un processus qui ouvre les cœurs, et permet de rencontrer le Christ. Ce dont nous avons témoigné dans notre atelier, c’est que l’on a beaucoup de joie à le faire, il y a la joie des invités mais aussi la joie d’être au service de ce parcours de transformation. On sent que les gens ont très à cœur que leur paroisse soit renouvelée, et souhaitent retrouver l’audace pour annoncer Dieu dans les lieux qui se déchristianisent. Pour cela Alpha est un outil assez facile et accessible. »

Soeur Marie-Anne, supérieure des soeurs Coopératrices Paroissiales du Christ-Roi

Les soeurs CPCR en 2018

Nous sommes venues tenir un stand pour présenter notre apostolat. Après cette longue période de confinement, nous pouvons enfin venir à la rencontre des personnes, créer des liens, nous encourager mutuellement entre chrétiens. Il y a ici une grande bienveillance, une ouverture, même entre exposants. Nous sommes heureux de sentir l’Eglise vivante, dans laquelle chacun a sa place. Et c’est aussi l’occasion pour nous de recréer du lien avec les autres communautés religieuses. Ce congrès est une initiative très belle, avec des ateliers intéressants et pertinents, peut-être y aura-t-il un jour l’équivalent à l’échelle de notre diocèse ?

Isabelle, directrice de l’association La Tilma

Pour les autres congrès Mission nous n’avions pas fait le pas d’avoir un stand parce que c’était à Paris et que notre association a vocation à être locale. Les femmes que nous accueillons viennent de tout l’Ouest. Cette fois ça a beaucoup de sens car il y a beaucoup de diocésains, c’est important que nous soyons là. Nous avons fait de belles rencontres !

Ce qui est aussi intéressant, c’est de voir tous les types d’évangélisation qui sont représentés ici. Je me suis retrouvée dans ce que disait un prêtre sur les patronages : la porte d’entrée de l’évangélisation est l’amitié. C’est la même chose pour notre association. Nous avons affiché sur notre stand la phrase : « la Tilma, ou l’évangélisation par l’amitié improbable. » On se relaie sur le stand pour profiter des évènements, le congrès est l’occasion de renouveler son zèle missionnaire !

Aymeric, coordinateur des chevaliers de Colomb à Vannes

« Nous sommes à peu près 25 à 30 hommes à nous retrouver une fois par mois autour du père Patrice Marivin, curé de la cathédrale. C’est un moment de convivialité et de prière, et c’est aussi le moment de faire le point sur l’organisation de nos actions de charité et de service. Elles se font par le bouche à oreille, en fonction de ce que la Providence nous envoie, et des disponibilités des uns et des autres : ça peut être du déménagement, du jardinage, des travaux de force, des courses, du transport en voiture, etc… Il est très important cependant de garder la priorité à notre devoir d’état, les activités des chevaliers de Colomb ne doivent pas être une fuite. »

Les chevaliers de Colomb sont triplement missionnaires : auprès des personnes à qui ils rendent service, au sein même du groupe en accueillant tous ceux qui le souhaitent, chrétiens ou non, et auprès des familles, car le bonheur à y participer rejaillit sur l’entourage !

Aymeric (à gauche) et deux membres des Chevaliers de Colomb

Galerie de photos

Photos de Mark Van Steenkiste, délégué à la pastorale des jeunes pour le secteur de Douarnenez , Finistère, avec son aimable autorisation