Du 2 au 8 novembre, les évêques de France, réunis en assemblée plénière à Lourdes, ont travaillé à partir du rapport de la CIASE sur les abus sexuels dans l’Église et ont voté plusieurs résolutions. Décryptage de Monseigneur Centène à son retour de Lourdes.
Qu’est-ce qui vous a particulièrement marqué lors de cette assemblée plénière des évêques ? L’assemblée des évêques était articulée autour de deux volets. Il y a eu d’abord, comme c’est le cas depuis deux ans déjà à l’exception de la période de confinement, une rencontre autour de l’écologie à partir de l’encyclique Laudato Si sur le thème Clameur de la terre, clameur des pauvres. Nous avons eu l’occasion de rencontrer des représentants de plusieurs mouvements caritatifs.
Des personnes en précarité sont venues travailler avec nous sur cette thématique. Mais bien évidemment, le dossier le plus lourd de ce rassemblement était la réception du rapport de la commission Sauvé et, avec la réception de ce rapport, les engagements que nous avons pris. L’assemblée dégageait, au début, une sensation de tension assez forte, palpable, qui s’expliquait par la pression exercée sur les évêques. Nous étions en effet soumis à une triple pression : pression médiatique, pression des associations de victimes qui se manifestaient, pression aussi de la part de certains chrétiens qui confondent peut-être rapport Sauvé et synodalité et ont tendance à mélanger les deux pour faire avancer leurs propres idées dans la vie de l’Église et son organisation.
Il y avait aussi une certaine tension entre les évêques. Tout le monde n’était pas forcément d’accord sur les mesures à prendre ou, d’une façon plus générale, sur les conclusions tirées par le rapport Sauvé, notamment en matière de chiffres. Les chiffres annoncés sont certainement contestables et peuvent être qualifiés de « virtuels » : ils viennent, en effet, de la projection d’un sondage et pas de l’étude précise des dossiers d’archives.
Mais nous avons décidé de ne pas nous arrêter là, de ne pas nous laisser diviser ou opposer et surtout d’écouter les victimes, de nous mettre vraiment, avec un coeur ouvert, à l’écoute des personnes abusées, c’est-à-dire de gens dont la vie a été gravement endommagée, voire détruite, par les abus terribles qu’ils ont pu subir de la part de prêtres, de religieux ou de laïcs en mission dans l’Église.
Nous avons voulu montrer notre détermination à réparer pour le passé et à nous engager pour l’avenir. Il y a une certaine responsabilité à l’égard du passé, mais il y a surtout une responsabilité à l’égard du futur : il faut que ce qui s’est passé ne puisse se reproduire en aucune manière. L’Église doit être véritablement une maison sûre, il n’en a pas toujours été ainsi. L’écoute a été le maître mot de cette assemblée plénière.
Pourquoi était-ce si important ? Nous nous sommes mis à l’écoute du Saint-Esprit, à l’écoute de nos frères évêques – ce qui a donné la possibilité à chacun d’exprimer son opinion – et surtout à l’écoute des victimes : elles ont vraiment été notre boussole pendant cette assemblée.
Nous n’avons pas cherché à comprendre ou à envisager ce que nous risquions de perdre, nous n’avons voulu raisonner qu’en fonction des victimes. À Lourdes, les évêques ont reconnu la responsabilité institutionnelle de l’Église et le caractère systémique des abus.
Comment cela constitue-t-il, d’après vous, un basculement ? Jusqu’à présent, dans ces situations d’abus, nous n’avons considéré que la responsabilité des auteurs des faits. Pour qu’un fait délictueux puisse se produire, il faut que quelqu’un le commette. Il faut donc rechercher la culpabilité de l’auteur de ces faits. Le rapport Sauvé nous a permis de comprendre qu’au-delà de cette responsabilité personnelle, il y avait aussi, d’une certaine manière, une responsabilité institutionnelle.
L’institution n’a pas su empêcher de tels actes parce que certaines de ses attitudes ont pu parfois les favoriser et peut-être surtout parce qu’elle n’a pas su réagir avec suffisamment de fermeté, de détermination, à ces actes. Si l’institution n’a pas toujours bien réagi pour protéger ou pour dénoncer, c’est parce qu’elle est engluée dans d’autres réalités. Et c’est ici que le caractère systémique des abus intervient. Parler de caractère systémique ne veut pas dire que les agressions soient systématiques. Systémique n’est pas synonyme de systématique : systémique signifie qu’un ensemble d’éléments s’imbriquant les uns dans les autres conforte une situation qui n’est pas ajustée.
Un élément, par exemple, a été l’influence de la société qui, comme conservatrice de l’ordre, préférait parfois une injustice à un scandale. Des faits trop scandaleux pouvaient être tus pour maintenir un semblant d’ordre et de paix, parfois même au nom d’un bien commun mal compris, mal entendu. Dans ce contexte, l’institution a caché, ou du moins n’a pas dénoncé, des situations douloureuses, terribles et scandaleuses.
Des traces de ce caractère systémique apparaissent aussi dans une conception abusive de l’autorité basée sur la prédominance de l’adulte sur l’enfant et sur le fait que la voix d’un enfant accusant un adulte n’était pas audible. Ce sont donc des situations d’importances diverses et d’inspirations différentes qui, en s’appuyant les unes sur les autres, ont pu créer un système très lourd dans lequel des victimes peuvent être écrasées.
Une des résolutions des évêques prise au cours de l’assemblée invite à un temps de repentance dans chaque diocèse le troisième dimanche de Carême.
Le temps du Carême donnera-t-il un sens supplémentaire à cette journée ? Le Carême est un temps de conversion et je crois que ce qui doit surtout nous interpeller dans ce rapport, c’est la nécessité de se convertir, de mettre le Seigneur au centre de notre vie. Plusieurs aspects du rapport Sauvé peuvent certainement être critiqués, certains ont été écrits avec un parti-pris ou avec le prisme idéologique des chercheurs qui ont travaillé le sujet. Mais ce rapport doit néanmoins être pour chacun de nous un appel à la conversion.
Je vais prendre un exemple : le rapport Sauvé pointe, parmi les éléments qui constituent le caractère systémique des abus dans l’Eglise, le fait que le prêtre soit appelé « alter Christus ». On dit en effet du prêtre, dans la théologie catholique, qu’il est « un autre Christ ». Certains ont pu abuser de cette expression pour faire croire que le prêtre avait les pouvoirs mêmes du Christ. Ils ont dévoyé une idée théologique du concile de Trente sur le sacerdoce, qui dit profondément ce que nous croyons du prêtre.
Mais être un autre Christ ne veut pas dire pouvoir agir à sa guise, se mettre à la place de Dieu pour faire ce que l’on veut et imposer sa volonté ! Être un autre Christ signifie, pour le prêtre, conformer sa vie au Christ et agir comme lui. Loin d’avoir les pleins pouvoirs, le prêtre « alter Christus » doit vivre comme le Christ qui s’est abaissé jusqu’à la mort, qui a pris la condition de serviteur, est venu, non pas pour être servi mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour la multitude. C’est là que se situe véritablement le point de la conversion à laquelle chacun de nous, prêtre et membre de l’Église, est appelé.
L’indemnisation des victimes est une résolution forte prise à Lourdes. En quoi est-elle nécessaire ? Je voudrais d’abord préciser qu’une indemnisation n’est évidemment pas une réparation. Nous avons rencontré des victimes, nous les avons écoutées pendant l’assemblée plénière et nous les recevons aussi personnellement dans chaque diocèse. Quand elles racontent ce qui s’est passé, qu’elles confient leurs souffrances, on comprend que la réparation n’est pas une question d’argent : il est impuissant à restaurer leurs vies dévastées.
L’indemnisation n’est donc pas une réparation mais plutôt une reconnaissance des victimes. Être reconnu comme victime suppose, non pas un dédommagement parce que rien ne se dédommage, mais un geste concret qui montre la volonté de réparer le mal commis. Il est malheureusement évident qu’on ne rendra pas aux victimes ce qui, de leur vie, a été perdu, abimé, retardé ou détruit. Mais il est important de montrer que la volonté de l’Église est d’être à côté d’elles et, dans la mesure du possible, de les aider, d’apporter notre concours à cette réparation.
Comment le diocèse de Vannes va-t-il s’impliquer dans le financement des indemnisations ? Tout cela reste à étudier car le patrimoine des diocèses est un patrimoine associatif. L’organisation de l’Église en France est en effet associative depuis la séparation de l’Église et de l’État et des lois qui ont ensuite organisé son existence.
Chaque diocèse, pour ce qui est de son patrimoine, est constitué en association diocésaine. Le patrimoine des diocèses est donc, en droit civil, le patrimoine des associations des diocèses. Il ne peut être utilisé que pour l’objet social de l’association diocésaine, c’est-à-dire pour l’exercice du culte catholique, à travers son organisation matérielle et l’entretien de ses ministres. Donc, de ce côté, la voie peut paraître un peu fermée.
Par conséquent, pour que les diocèses puissent participer directement à l’indemnisation des victimes, l’assemblée des évêques a déposé une demande aux pouvoir publics. Nous en attendons la réponse. D’autre part, le fond qui a été créé pour procéder au dédommagement des victimes poursuit aussi d’autres objectifs comme, par exemple, la formation des futurs prêtres. Il est de notre devoir de les former, de telle sorte qu’ils ne soient pas amenés à commettre les actes qu’on a pu reprocher à tel ou tel de leurs aînés et qui peuvent malheureusement se reproduire aujourd’hui car la nature humaine est ce qu’elle est. L’argent des diocèses, le patrimoine des diocèses, peut servir à former les futurs prêtres avec cet objectif.
La collaboration avec les laïcs va continuer à s’accentuer au sein de la conférence des évêques de France. En est-il de même dans les diocèses ? Oui, des résolutions ont été prises dans ce sens pour les diocèses. Les nominations de prêtres dans telle paroisse ou fonction, sont par exemple chaque année effectuées par l’équipe épiscopale, c’est à dire l’évêque et les vicaires généraux. Il a été décidé d’y associer, dès 2022, des laïcs parmi lesquels au moins une femme. Cette collaboration va permettre de croiser les regards, d’enrichir la réflexion de points de vue différents.
Le synode, lancé quelques jours après la réception du rapport de la CIASE, va-t-il amener les évêques à changer leur mode de gouvernance ? Je crois que confondre le synode et le rapport de la commission Sauvé serait une erreur. La commission Sauvé a mis en lumière un certain nombre de dysfonctionnements, mais il ne faut pas que ces dysfonctionnements constatés viennent orienter ou déformer l’intention synodale.
Entrer dans la démarche du synode, c’est faire un chemin ensemble, ça n’est pas remplacer un pouvoir par un autre pouvoir, remplacer un mode de gouvernance essentiellement clérical par un mode de gouvernance essentiellement laïc. Mais c’est apprendre à travailler en collaboration, en synergie, selon les divers états de vie présents dans l’Église et que le Seigneur nous a assignés par vocation.
Propos recueillis par Émilie Denizet et Solange Gouraud Article Chrétiens en Morbihan n°1515
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Noël, est une grande fête pour les chrétiens. C’est le moment où nous faisons mémoire de la venue de Jésus, le Fils de Dieu, dans notre monde. Chaque année la fête de la Nativité est célébrée le 25 décembre. La veille au soir, les chrétiens se réunissent dans les églises pour se réjouir et faire mémoire de la naissance de Jésus.
Les catholiques se préparent pendant quatre semaines à l’avènement de Jésus dans notre monde. Ce temps est appelé : « temps de l’Avent »
Cette année, nous proposons de vivre l’Avent avec la Sainte Famille dans le cadre de l’année de la famille voulue par le pape François. Seul ou en petits groupes, nous sommes invités à méditer la Parole de Dieu. Nous cheminerons avec des passages de l’Évangile sur la Sainte Famille, qui sont complémentaires aux textes des dimanches de l’Avent. Et nous réfléchirons autour d’extraits de l’exhortation apostolique La Joie de l’Amour du pape François (La Joie de l’Amour ou Amoris Lætitia (AL), 19 mars 2016).
Retrouvez chaque semaine la proposition du diocèse en cliquant sur la bougie correspondantedans la photo ci-dessus.
Pour vivre le temps de l’Avent en famille, le service diocésain de catéchèse a conçu trois livrets (éveil à la foi, primaire, collège) : évangiles du dimanche, chemin de l’Avent, activités, réflexion, prières, en lien avec cette proposition.
Quel est le sens du temps de l’Avent ? Cette période de quatre semaines qui précède Noël est, pour moi, un des plus beaux temps liturgique de l’année. C’est vraiment le temps de l’espérance, cette vertu que nous sommes invités à vivre plus intensément pendant l’Avent. Au moment de l’année où les jours sont les plus courts, la lumière, progressivement, remporte sa victoire sur les ténèbres et c’est à Noël que les journées vont commencer à s’allonger. Une des lectures de la messe de Noël dit : « Le peuple qui vivait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. » Le peuple « a vu » : il n’a pas fait apparaître la lumière mais il la reçoit, l’accueille.
De la même façon, nous attendons le salut qui est un don de Dieu. Cette attente nous place dans une juste position vis-à-vis de Dieu, créateur de la lumière, et nous dispose à l’humilité, nous qui vivons dans les ténèbres. Il nous faut accepter cette humilité et la vivre pour voir se lever la lumière.
Pourquoi ce temps de préparation à Noël dure-t-il quatre semaines ? Dans la Bible, le chiffre 4 symbolise la durée d’une vie humaine. L’Avent représente donc, symboliquement, les 4 000 ans d’attente du peuple hébreu qui espérait le Messie promis par les prophètes. Mais il rappelle aussi que notre vie, dans toute sa durée, doit être tournée vers l’espérance. Cette dernière se réalisera pleinement pour nous quand nous quitterons cette vie pour entrer dans l’éternité et la joie de Dieu. L’Avent est un temps de pénitence joyeuse, qui attend la Vie et nous invite à nous concentrer sur l’essentiel, dans l’espérance.
Comment la Sainte Famille – Jésus, Marie et Joseph – peut-elle nous aider à entrer dans l’Avent ? La Sainte Famille n’est pas une image pieuse à glisser dans un missel, c’est une vraie famille qui, à l’image des familles humaines, a traversé des épreuves importantes. Contempler la Sainte Famille peut nous aider à vivre nos difficultés familiales dans la confiance en Dieu. Toute l’espérance du peuple hébreu dans l’attente du Messie se trouve comme concentrée dans ce que vit la Sainte Famille. Cette dernière nous rappelle donc que rien n’est impossible à Dieu. Alors que nous voyons la nuit et la mort, Dieu donnera la lumière et la vie.
Quel est le sens la fête de Noël pour les familles ? Noël est un exemple pour les familles. À Noël, Dieu se donne lui-même, il donne sa propre vie à travers le don de son fils Jésus, petit enfant dans la crèche. Pour nous, accueillir la vie de Dieu, c’est vivre de ce don de Dieu qui est aussi l’image de ce qui se vit en famille. L’amour familial est un amour qui se donne : les époux se donnent l’un à l’autre, les enfants reçoivent la vie de leurs parents. Par cet amour oblatif, les familles deviennent signes de Dieu. Entrer dans l’espérance, devenir un signe de l’amour de Dieu, c’est ce que je souhaite à tous les chrétiens du diocèse ! Ce livret de préparation à Noël, préparé par les services diocésains, a pour objectif de proposer à notre diocèse tout entier de vivre l’Avent dans l’unité. La famille est aussi le signe de cette unité.
Pour vivre le temps de l’Avent en famille, le service diocésain de catéchèse a conçu trois livrets (éveil à la foi, primaire, collège) : évangiles du dimanche, chemin de l’Avent, activités, réflexion, prières, en lien avec cette proposition.
Retrouvez ici les livrets, et téléchargez-les en format PDF :
Le parcours catéchuménal permet à ceux qui demandent à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne de découvrir la foi chrétienne, de faire l’expérience d’une rencontre personnelle avec Jésus, de prendre part à la vie de l’Église. Le catéchumène peut ainsi choisir librement et en connaissance d’embrasser la foi chrétienne.
Les Sacrements de l’initiation chrétienne sont au nombre de trois :
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Découvrez les témoignages de Gwénaëlle et Arthur, catéchumènes en 2021 :
Le service de catéchuménat est à votre disposition pour toute question :
Le recensement. Marie et Joseph partent pour Bethléem
En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinus était gouverneur de Syrie. – Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (1, 39-56)
Observer
Méditer
Lire lentement le texte en soulignant les personnages, les lieux, les actions, les étapes narratives. Souligner les mots importants et dire pourquoi ils sont importants pour vous.
Marie et Joseph s’ajustent au projet de Dieu. Comment ce texte résonne dans la propre foi: qu’est-ce que l’exemple de la sainte famille nous enseigne ?
La Joie de l’Amour
« L’alliance d’amour et de fidélité, dont vit la Sainte Famille de Nazareth, illumine le principe qui donne forme à toute famille et la rend capable de mieux affronter les vicissitudes de la vie et de l’histoire. Sur cette base, toute famille, malgré sa faiblesse, peut devenir une lumière dans l’obscurité du monde. » Amoris Lætitia n°66
CRI DU COEUR
Extrait du texte du père Guy Gilbert, curé des loubards
Si, avant toute chose, champagne, gâteaux, repas hors de l’ordinaire sont déjà programmés, Noël, c’est raté ! Si tu commences à dresser la liste des gens à inviter en prenant soin d’exclure les emmerdeurs, ceux et celles qui vont troubler la fête tranquille, Noël, c’est raté ! Si tu ne prends pas le temps de méditer, durant cet Avent, le merveilleux mystère de la nuit de Noël, la pauvreté de l’Enfant-Jésus, le dénuement absolu des immigrés que sont ses parents, Noël, c’est raté ! Mais si tu lorgnes déjà la jeune couple de chômeurs de ton immeuble qui, sans toi, va fêter cette nuit-là dans un peu plus de détresse et de solitude, alors, Noël, c’est gagné ! Si tu n’attends pas pour dire à la petite vieille toute seule, un mois à l’avance, qu’elle sera ton invitée, pour qu’elle savoure d’avance durant un mois ces quelques heures ou elle sera reine, alors, Noël, c’est gagné ! Si tu prends la peine de réfléchir à ce mystère d’amour et de pauvreté qui, au cours des âges, a été défloré, foulé aux pieds et travesti en fête égoïste, alors, Noël, c’est gagné ! Si tu continues, dans l’année qui vient, à vivre ce mystère en pensant que le partage, c’est pas seulement l’affaire d’une nuit, alors Noël illuminera toute ton année.
AGIR
Qui puis-je inviter pour aller découvrir une crèche de ma paroisse, d’une chapelle ou d’une exposition ? • J’y réfléchis et j’agrémente cette visite d’un temps convivial. Nous pouvons prier ou/et composer ensemble une prière qui monte de nos coeurs dans l’attente du jour de Noël. Qui a besoin de mes services pour se rendre à la messe de Noël ? • Je peux aussi penser quelqu’un à inviter pour fêter Noël.
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