«Être attentif et présent aux migrants, aux réfugiés, aux exilés est au cœur de l’Évangile, c’est dans l’ADN de l’Église» (Père Hervé Perrot).
Divers associations et mouvements d’Eglise comme le Secours Catholique, la Société Saint Vincent de Paul et bien d’autres, accompagnent depuis longtemps sur le terrain, au quotidien, des personnes réfugiées et migrantes. D’autres récoltent des fonds ici afin d’aider ceux qui sont restés au pays.
En lien avec le Patriarcat de Jérusalem, l’Ordre du Saint Sépulcre œuvre pour garantir la présence des chrétiens en Terre Sainte et l’accès aux lieux saints ; aider les chrétiens à rester chez eux ; prier ; aider matériellement.
Actions : soutien spirituel, moral mais aussi économique ; pèlerinages en Terre Sainte ; appel au don et soutien financier d’actions en Terre sainte (ex : formation des séminaristes) ; éducation des jeunes…
La Fête de la Présentation du Seigneur, « Chandeleur », est la fête du Christ « lumière pour éclairer les nations » (Lc 2, 32). Émerveillé devant l’Enfant Jésus, le vieillard Syméon reconnaît en Jésus l’accomplissement de la promesse de salut pour l’humanité toute entière.
Les coeurs de Syméon et Anne étaient en veille et en prière ; dans l’espérance et la docilité à l’Esprit-Saint, ils attendaient… Quelle joie lorsqu’ils reconnurent en Jésus le Sauveur attendu ! L’Esprit Saint fait aussi de nous des témoins de la Lumière, pour évangéliser , annoncer le Christ à tous ceux qui attendent réconfort et consolation.
Nous célèbrerons cette Fête en union avec nos frères chrétiens d’Orient qui l’appellent « Fête de la Rencontre ». Le thème de la lumière irradie la liturgie de ce jour : cierges allumés, bénis, et portés en procession.
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le 14 février prochain, la Saint Valentin offre aux couples une occasion privilégiée de fêter leur amour, leur don réciproque, la source et les racines de leur engagement … Pour donner du sens à la Saint Valentin, diverses propositions existent dans le diocèse de Vannes : renouvellement des promesses de mariage, soirées « Saint Valentin autrement », …
Quelques initiatives qui nous ont été communiquées :
Vannes : Dimanche 14 février, pendant la messe de 11 h 00 : pour une Saint Valentin amoureuse de Dieu… Prière et bénédiction pour les couples présents dans l’assemblée.
Lorient : Dimanche 14 février, la paroisse Sainte Thérèse invite les fiancés qui se préparent au mariage, tous les « mariés de l’année » (plus ou moins 18 mois en amont ou en aval ) ainsi que les couples fêtant leur anniversaire de mariage ( 10 ans, 20 ans ou plus…..).
Sainte Anne d’Auray : A la messe de 11h00, tous les couples mariés sont invités à renouveler les promesses de leur mariage. Vin chaud à l’issue.
Josselin : 21 février, 11h à 17h. La Paroisse de Josselin en lien avec la Pastorale familiale du Diocèse de Vannes
Du 30 novembre 2014 au 2 février 2016, l’ année de la vie consacrée a été ponctuée par de nombreuses initiatives. Retour sur quelques-uns de ces rendez-vous avec Sr Marie-Claude Lenain, coordinatrice de la Corref 56 (Conférence des religieux et religieuses de France).
En septembre 2014, la journée de rentrée à Sainte Anne d’Auray avait permis de lancer la démarche de relecture des orientations diocésaines pour 2014-2015, sous le patronage de neuf des grandes figures de sainteté du Morbihan, fondateurs/trices de congrégations.
L’année de la vie consacrée a été ouverte officiellement le 30 novembre 2014, 1er dimanche de l’Avent, à la Cathédrale. « L’Eucharistie présidée par Monseigneur Raymond Centène a été suivie d’un repas fraternel. Puis les Vêpres ont été animées par les monastères, avant l’inauguration de la lecture de la Bible en continu », développe Sr Marie-Claude Lenain.
Complémentarité des vocations…
La Corref a contribué à la journée de formation pour les diacres permanents en décembre 2014, sur le thème de la vie consacrée : comment vivre la complémentarité entre ces « signes » que sont, dans l’Église, le diaconat permanent et la vie consacrée ? « Il y a eu différents témoignages : historique d’une congrégation, témoignages d’un frère, d’une sœur de vie apostolique et d’un frère de vie contemplative. Pierre Faure, diacre jésuite, a témoigné des liens entre le ministère ordonné du diacre et la vie religieuse » signale Sr Marie-Claude Lenain. « Cette rencontre a permis une meilleure connaissance
réciproque du diaconat permanent et de la vie religieuse ».
A l’invitation de la Corref, les religieux, religieuses et consacrés(es) se sont mis en lien avec les paroisses afin de faire du dimanche 1er février 2015 un temps fort dans les localités, à la veille de la journée mondiale de la vie consacrée (2 février).« Il y a eu plusieurs initiatives dans les secteurs paroissiaux : les personnes consacrées ont préparé et animé l’Eucharistie et ont partagé le verre de l’amitié afin de prendre un temps d’échange avec les personnes présentes à la célébration ».
Quelques jours plus tard, une journée de réflexion, d’enseignement et de partage s’est déroulée au centre spirituel de Ti Mamm Doué (Cléguérec). « Laïcs, frères et sœurs de 11 congrégations différentes ont relu avec l’aide du Père Adrien Collet l’homélie du pape François du 2 février dernier et ont pris ensuite un temps personnel, pour voir quelles résonances ces paroles avaient dans leur vie ».
« La vie consacrée est un don de Dieu, un don de Dieu à l’Église, un don de Dieu à son peuple ! Chaque personne consacrée est un don pour le peuple de Dieu en chemin ». (Pape François)
Pentecôte 2015
Le « café fraternel » servi par des religieux et religieuses lors du rassemblement de Pentecôte à Sainte Anne d’Auray a fourni une occasion privilégiée d’échanges réciproques.
Auprès des jeunes et des familles
Lors du rassemblement de collégiens à la Touche à Ploërmel et en lien avec le service de pastorale des jeunes, des personnes consacrées ont témoigné auprès des jeunes de leur vocation. Les collégiens ont réalisé un vitrail sur différents fondateurs de Congrégation, qui a été exposé lors du rassemblement de Pentecôte à Sainte Anne d’Auray.
Lors du pèlerinage des Familles Wahou des 26 et 27 septembre, sur le thème « Famille et vie consacrée », 13 congrégations ont marché avec les familles, sur les quatre routes mises en place. « Cette marche a permis des échanges intéressants. A un moment du parcours, nous étions invités à présenter nos familles religieuses ».
Au printemps 2015, le Service diocésain des vocations a initié l’opération « Dites-leur merci' » : les enfants et jeunes des établissements scolaires, des différents mouvements et groupes étaient ainsi invités à aller à la rencontre des communautés religieuses présentes sur leur secteur, pour leur offrir un dessin, un poème, une lettre, une prière, etc….
Autre initiative de la Direction diocésaine de l’Enseignement Catholique : un concours photo sur le thème de la vie religieuse, proposé aux élèves de 4ème. Ce sont les élèves de Muzillac qui ont remporté ce concours, avec un cliché pris chez les sœurs augustines de Malestroit, illustrant leur service auprès des malades.
Entre 3 et 7 ans, l’enfant s’éveille à la foi. Vous avez ici la possibilité d’accéder à des outils. N’hésitez pas à contacter le service diocésain de catéchèse.
Année jubilaire
Quelques exemples des activités proposées :
Un mobile de la miséricorde à réaliser tout au long de l’année
« Hier en reconnaissance, aujourd’hui avec passion, demain dans l’Espérance ! ». Mardi 2 février, en la Fête de la Présentation de Notre Seigneur, également journée mondiale de la vie consacrée, quatre rassemblements de clôture auront lieu sur le diocèse : à Vannes, Hennebont, Pontivy et Ploërmel.
« Je voulais vous dire un mot, et ce mot, c’est la joie. Partout où il y a les consacrés, il y a toujours de la joie ! ». (Pape François).
Ouverte dans le Diocèse de Vannes par Monseigneur Raymond Centène le 30 novembre 2014, premier dimanche de l’Avent, en la cathédrale Saint Pierre de Vannes, cette année de la vie consacrée a été marquée par plusieurs évènements, dans l’Église universelle et plus particulièrement dans le diocèse de Vannes.
Ce 2 février à 18 h 00, des rassemblements de clôture ont lieu en quatre lieux du diocèse, pour prier Dieu, en particulier pour celles et ceux qui ressentent un appel à suivre le Christ de plus près.
Pratique
Vannes, église Notre-Dame de Lourdes, 18 h 00
Hennebont, Basilique Notre Dame de Paradis, 18 h 00
Pontivy, Basilique Notre Dame de Joie, 18 h 00
Ploërmel, église Saint Armel, 18 h 00
« La vie consacrée n’est pas une réalité à coté, en dehors ou au-dessus de l’Église. Elle est, dans l’Église, le signe prophétique de notre appel commun à être des veilleurs pour annoncer la venue du Règne de Dieu ».
Ces propositions ont mis en lumière la beauté et la diversité des formes de vie consacrée ; elles auront permis de découvrir davantage les charismes de tant de congrégations dans le Morbihan et de rendre grâce à Dieu pour ces vies données.
Lors de l’ouverture de cette année, le 30 novembre 2014, Monseigneur Raymond Centène insistait sur le lien entre baptême et vie consacrée. Suivre Jésus, se donner dans la joie, servir ses frères, témoigner, … : la vie consacrée s’enracine dans la vie baptismale ; c’est cette vie qui, développée en profondeur, va jusqu’au choix libre de donner sa vie. C’est le dynamisme baptismal, vécu dans la « radicalité » de l’Évangile.
Ainsi, l’Église nous présente la vie consacrée comme « le paradigme de la vie baptismale ». Puissent ces contacts avec les religieux et religieuses privilégiés lors de l’année écoulée avoir interpellé les baptisés, afin qu’ils développent ce qu’ils ont reçu au baptême, » la première et la plus déterminante des consécrations ».
« Créés par Dieu, à son image, nous sommes établis de ce fait dans une relation intime avec lui. Tout en nous, demande à lui ressembler. Il est la source de notre élan vital, de nos aspirations, de notre capacité d’aimer. Le chrétien est conscient – et la vie consacrée dans ses diverses modalités est là pour nous le rappeler – qu’il se reçoit totalement de Dieu ». (Homélie de Monseigneur Centène, 30 novembre 2014 – Ouverture de l’année de la Vie consacrée).
La communauté du Chemin Neuf propose un week-end Cana : pour se retrouver, échanger en couple sur notre intimité, notre sexualité et découvrir que notre sexualité est appelée à être un lieu de Joie. Le temps de l’intimité du couple…
Pourquoi ce week-end ?
Pour parler de sujets importants pour notre couple
Pour prendre du temps ensemble
Pour se former, recevoir des éclairages bibliques
Pour être à l’écoute du message du Christ
Pour prier seul, en couple, en chantant, ou en silence,…
Aux vœux exprimés par le Père Adolphe Mayeul au nom de tout le diocèse, Monseigneur Raymond Centène a ainsi répondu:
Monsieur le Doyen du chapitre,
Cher Père Mayeul,
Je veux d’abord vous remercier pour les vœux que vous venez d’exprimer au nom de tout le diocèse, en nous plaçant, cette année, sous le patronage de St Vincent Ferrier.
Je salue fraternellement la présence de Monseigneur François Mathurin Gourvès, mon prédécesseur, et Monseigneur Guy Chevalier, Évêque Émérite de Polynésie française.
Je suis heureux de m’adresser à vous tous, au seuil de cette année 2016 que nous voudrions meilleure que celle qui l’a précédée, marquée du commencement à la fin, par les événements tragiques qui ont endeuillé notre pays comme aussi, vous le savez bien, par des peines plus intimes.
A la peur de la violence aveugle du terrorisme islamiste, qui peut frapper à nouveau n’importe qui, n’importe où et à n’importe quel moment, vient s’ajouter pour beaucoup de nos contemporains le désarroi nourri par les difficultés sociales, la crise économique, le chômage endémique, la fragilisation de la cellule familiale, la perte des repères personnels et sociétaux, la crise écologique qui menace notre avenir et celui de notre planète, les questions liées aux migrations et aux émigrations des personnes qui cherchent un avenir meilleur, qui fuient l’insécurité, la précarité ou la persécution, ou qui, tout simplement, cèdent à la programmation de l’appel du vide démographique.
Il existe des lois physiques aussi pour les peuples. La Terre appartient aux peuples vivants, pas à ceux qui remboursent mieux les frais médicaux liés à l’avortement, que ceux liés à la naissance.
« La Terre appartient aux peuples vivants »
Nous souhaiterions que ces pages sombres soient définitivement tournées mais nous savons aussi que des extrémistes peuvent continuer de semer la terreur un peu partout dans le monde. Et de fait, leurs exploits sanglants continuent à nous bercer comme une morne litanie, France, Afghanistan, Indonésie, Burkina Faso …
Nous savons aussi que les formules incantatoires prononcées dans un déni constant de la réalité ne suffisent ni à reformer la société, ni à assurer la paix, ni à relever l’économie.
C’est dans ce contexte que le Pape François a voulu placer l’année 2016 sous le signe de la miséricorde et qu’il a voulu en faire un Jubilé, c’est-à-dire un moment de joie.
« La joie de se savoir aimé et sauvé »…
C’est cette joie que je voudrais aujourd’hui vous souhaiter :
La joie que donne la Foi.
La joie, fruit de l’Esprit Saint, qui peut nous habiter même dans les pires difficultés.
La joie de savoir que le nom de Dieu est Miséricorde.
La joie de se savoir aimé et sauvé par celui qui nous a créés.
La joie de savoir que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils Unique ».
La joie que l’on peut éprouver quand on peut dire avec St Paul : « Qui pourra nous séparer de l’amour de Dieu ? ».
Cette joie, nous avons eu l’occasion de l’expérimenter dans les grands moments que nous avons vécus ensemble :
Pentecôte 2015 qui a rassemblé plus de 20000 personnes à Sainte-Anne-d’Auray,
Ouverture des Portes Saintes de la Miséricorde le 8 et le 13 décembre qui ont encore réuni des milliers de personnes dans tout le diocèse,
Le « Mystère de Noël », mis en scène par les enfants de l’école de Port-Louis, les visites pastorales du pays du Faouët et de l’ensemble des doyennés du diocèse, pour ne citer que ces événements.
Nous sommes invités à vivre au rythme de la miséricorde reçue et de la miséricorde donnée : « soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux ». Le logo de l’année jubilaire invite le sauvé à regarder avec le même œil que le Sauveur. Cette année jubilaire nous invite à lutter contre l’indifférence, et pour la vaincre, à promouvoir une culture de la solidarité et de la miséricorde. Cet engagement, lui aussi, donne de la joie. C’est celle qui naît de l’attention portée aux autres, surtout aux plus fragiles.
« Le service du prochain ne se délègue pas »
C’est dans cet esprit que la Diaconie diocésaine s’organise pour nous aider à comprendre que le service du prochain ne se délègue pas mais que c’est toute l’Église qui est en service : « un hôpital de campagne » dit le Pape François.
Les rassemblements organisés par la Diaconie diocésaine à Lourdes et à Penboch, la journée de prière et de sensibilisation organisée à Sainte-Anne-d’Auray pour les difficultés dramatiques que rencontre le monde paysan, les associations qui accueillent dans notre diocèse une quarantaine de chrétiens d’Irak et celles qui se mettent au service des migrants présents sur notre département ont contribué à briser l’indifférence.
La Table des Princes le 23 janvier, les 200 ans des Sœurs du Sacré-Cœur, les 70 ans du Secours Catholique continueront, en 2016, à nous rappeler que l’amour n’est pas seulement un sentiment mais un engagement concret de la volonté au service des autres.
« Nous n’avons rien que nous n’ayons reçu »
Miséricorde reçue, miséricorde donnée … Ce qui doit nous pousser à être miséricordieux c’est le fait de savoir que nous n’avons rien que nous n’ayons reçu, à commencer par la Vie et par l’Évangile. Monsieur le Doyen, vous avez confié vos vœux à l’intercession de Saint Vincent Ferrier. IL est un de ceux qui ont contribué à nous prêcher l’Évangile. Comme tout Vannetais le sait bien, Saint Vincent Ferrier est arrivé à Vannes en Mars 1418. Il a évangélisé sans relâche notre ville et ses alentours et y est mort d’épuisement le 5 avril 1419. Nous célèbrerons donc prochainement le 6ème centenaire de sa venue et de sa mort.
Avec l’équipe épiscopale, nous avons décidé de valoriser cet anniversaire en faisant entrer résolument notre diocèse, et tout spécialement le pays de Vannes, dans une démarche commune, joyeuse et missionnaire d’annonce de la Bonne Nouvelle du Christ, en centrant notre action sur les années pastorales 2017-2018 et 2018-2019.
Pour cela, j’ai nommé le Père Patrice Marivin, archiprêtre de la cathédrale, responsable de ce projet, et Monsieur Emmanuel Didier, coordinateur général des activités très diverses qui vont se mettre en place : célébrations, pèlerinages, concerts, colloque universitaire, expositions, spectacles …
Des contacts prometteurs ont déjà eu lieu avec certaines entités publiques ou privées pour combiner harmonieusement la double dimension cultuelle et culturelle, spirituelle et patrimoniale de ces événements.
En outre, une réunion de présentation du projet rassemblera l’ensemble des acteurs du diocèse à l’espace Montcalm le 24 mai prochain. Je crois pouvoir déjà dire qu’une belle aventure humaine et spirituelle va se jouer au sein de notre diocèse dans les mois qui viennent…
D’ici-là, nous aurons d’autres occasions de rendre grâce pour les dons reçus. Nous avons mis à l’honneur le sacerdoce commun des baptisés par la célébration solennelle de la confirmation pour Pentecôte 2015.
Au nom du diocèse de Vannes, j’ai l’honneur de vous souhaiter Monseigneur, Bonne et Sainte Année 2016.
En premier lieu, puisse notre beau pays vous aider à garder et à entretenir votre santé. Le Golfe du Morbihan est à votre porte, prêt à vous apporter ses richesses. « Montrez-moi quelqu’un qui est fatigué du Golfe, je vous montrerai quelqu’un qui est fatigué de la vie. » Dans le Golfe, nous vous conseillons, cette année, la Pointe d’Arradon : c’est un balcon sur le Golfe; c’est le grain de beauté du Golfe du Morbihan.
Quand vous avez été nommé évêque de Vannes – il y aura onze ans cette année – vous avez choisi cette riche devise : « Pour que la génération à venir Le connaisse. »
C’est aussi notre vœu : qu’aidés par vous, tous les chrétiens du diocèse puissent faire leur cet engagement missionnaire.
Découvrir les richesses de la Miséricorde
Monseigneur, dans trois ans, nous célébrerons le sixième centenaire de la mort de Saint Vincent Ferrier, 1419-2019. Nous le prierons, nous le louerons alors en grand.
Aujourd’hui, je lui demande simplement ceci : qu’à son intercession, ces vœux du diocèse où il termina sa vie soient portés aux pieds de ce Seigneur dont il fut le si infatigable prédicateur.
Monseigneur, au nom du diocèse de Vannes, de nouveau, Bonne et Sainte Année.
La traditionnelle cérémonie des Vœux a eu lieu le samedi 16 janvier à la maison du diocèse, à Vannes. C’est le Père Adolphe Mayeul, doyen du Chapitre Cathédral, qui, au nom du diocèse tout entier, a présenté ses vœux à Monseigneur Centène.
Voeux du diocèse exprimés par le Père Mayeul, doyen du chapitre cathédral, à Monseigneur Raymond Centène : Lire l’intégralité
Un peuple de prêtres appelé à proclamer l’Évangile
« Ton nom sera Abraham, car je te donnerai de devenir le Père d’une multitude de nations ». (Gn 17,1-8 )
« Le Seigneur est bienveillant et miséricordieux, lent à la colère et d’une grande fidélité ». (Ps 145,8-12)
« Et comment croiraient-ils en lui sans l’avoir entendu ? » (Rm 10,14-15)
« D’autres grains sont tombés dans la bonne terre et ont donné du fruit, l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente ». (Mt 13,3-9)
Commentaire
Les réflexions qui suivent ont été inspirées par les producteurs de Vertikale, émission chrétienne du dimanche matin. Le maintien de cette voix chrétienne à la télévision nationale lettone a constitué un véritable défi. Les producteurs en ont tiré l’enseignement suivant : ce n’est qu’en apprenant à reconnaître les autres chrétiens comme des frères et sœurs que nous pouvons oser porter la Parole de Dieu dans l’espace public.
Dans le monde d’aujourd’hui, nos lieux de vie sont plus que jamais inondés de paroles : non plus seulement du fait de nos propres conversations, mais par la télévision, la radio et maintenant les réseaux sociaux. Ces paroles ont le pouvoir de construire et de détruire. Une grande part de cet océan de mots paraît inutile : il est plus insignifiant que nourrissant.
On peut se noyer dans cette immensité dépourvue de sens. Mais nous avons entendu une parole de salut ; elle nous a été jetée comme une bouée de sauvetage. Elle nous appelle à la communion, et nous invite à nous unir à tous ceux qui l’ont entendue également. Jadis, nous n’étions pas un peuple, mais maintenant nous sommes le peuple de Dieu.
Mieux encore, nous sommes un peuple de prêtres. Si nos mots s’unissent à ceux d’autres personnes ayant accueilli sa Parole, ce ne sont plus de simples gouttes perdues dans l’océan. Nous disposons de la sorte d’une parole puissante à dire. Dans l’unité, nous pouvons l’affirmer avec puissance : Yeshua – Dieu sauve.
Questions
Qu’y a-t-il de notre part comme ambitions personnelles, esprits de compétition, faux préjugés vis-à-vis d’autres chrétiens, et ressentiments qui obscurcissent notre proclamation de l’Évangile ?
Quels sont ceux qui peuvent entendre une parole de vie de notre part ?
Prière
Seigneur Jésus, tu as dit que c’est à l’amour que nous aurions les uns pour les autres que l’on nous reconnaîtrait comme tes disciples. Fais que, fortifiés par ta grâce, nous travaillions inlassablement à l’unité visible de ton Église, afin que la Bonne Nouvelle que tu nous appelles à proclamer puisse se faire entendre en chacune de nos paroles et en tous nos actes. Amen.
« Ils arrivent, ils entonnent des chants de joie sur les hauteurs de Sion ». (Je 31,10-13)
« Demandez la paix pour Jérusalem : que tes amis vivent tranquilles ». (Ps 122)
« Si quelqu’un dit « J’aime Dieu » et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ». (1 Jn 4,16b-21)
« Qu’ils parviennent à l’unité parfaite et qu’ainsi le monde puisse croire que c’est toi qui m’as envoyé ». (Jn 17,20-23)
Commentaire
Le Chemin Neuf, communauté catholique internationale à vocation œcuménique, est implanté en Lettonie depuis plus de dix ans, à travers des membres à la fois catholiques et luthériens. Ensemble, ils expérimentent la joie qu’apporte la fraternité dans le Christ, et la souffrance de la désunion. En signe de cette division, ils déposent une patène et un calice vides sur l’autel à la prière du soir. Leur expérience a inspiré cette réflexion.
Les divisions entre chrétiens font obstacle à l’évangélisation. Le monde ne peut pas croire que nous sommes les disciples de Jésus tant que notre amour des uns pour les autres est incomplet. Nous éprouvons la souffrance de cette division en ne pouvant pas recevoir le corps et le sang du Christ ensemble, au cours de l’Eucharistie, sacrement de l’unité.
La source de notre joie, c’est notre vie commune dans le Christ. Notre vie fraternelle quotidienne consiste à accueillir, aimer, servir, prier et témoigner avec des chrétiens de traditions différentes. C’est la perle de grand prix que le Saint-Esprit nous a donnée.
La nuit d’avant sa mort, Jésus a prié pour que nous soyons un et que nous nous aimions les uns les autres. Aujourd’hui, nous élevons nos mains pour prier avec lui pour l’unité chrétienne. Nous prions pour les évêques, les ministres et membres de toutes les Églises. Nous prions pour que l’Esprit Saint nous guide sur ce chemin de l’unité.
Questions
Comment considérons-nous les chrétiens d’autres Églises, et sommes-nous prêts à leur demander pardon de nos préjugés à leur égard ?
Qu’est-ce que chacun d’entre nous peut faire pour que les divisions entre chrétiens diminuent
Prière
Seigneur Jésus, toi qui as prié pour que nous soyons tous un, nous te prions pour que tu nous accordes le don de l’unité telle que tu la veux, par les moyens que tu veux. Que ton Esprit nous donne d’éprouver la souffrance de la séparation, de voir notre péché et d’espérer au-delà de toute espérance. Amen.
« Je vais ouvrir vos tombeaux, je vous ferai remonter de vos tombeaux, ô mon peuple ». (Ez 37,12-14)
« Ô Dieu, ta loyauté est si haute et tu as fait de si grandes choses ! » (Ps 71,18b-23)
« Ayant part à ses souffrances, nous aurons part aussi à sa gloire ». (Rm 8,15-21)
« Il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit ». (Mt 28,1-10)
Commentaire
La période soviétique de la Lettonie continue de peser sur les habitants de cette nation. Beaucoup de souffrance et de peine demeurent, et les blessures infligées restent dures à pardonner. Tout cela ressemble à cette grande pierre, placée à l’entrée du tombeau de Jésus. Des blessures de cette nature nous emprisonnent dans un tombeau spirituel.
Mais si, dans notre souffrance, notre peine s’unit à la sienne, l’histoire n’en reste pas à ce stade, en nous laissant enfermés dans nos tombeaux. Le tremblement de terre de la résurrection du Seigneur est l’événement extraordinaire où nos tombeaux s’ouvrent et où nous sommes libérés du chagrin et de l’amertume qui nous maintenaient dans l’isolement les uns des autres.
Le haut fait du Seigneur, le voici : c’est son amour qui fait trembler la terre, roule les pierres, nous libère et nous appelle au-dehors, en ce matin d’un jour nouveau. Alors, en cette aube nouvelle, nous sommes unis à nos frères et sœurs qui, eux aussi, ont été emprisonnés et ont souffert. Et, comme Marie-Madeleine, il nous faut « quitter en hâte » ce grand moment de joie pour aller annoncer aux autres ce que le Seigneur a fait.
Questions
Quels sont les événements, les situations de nos vies et les circonstances qui nous conduisent à nous enfermer dans le tombeau – dans la tristesse, le chagrin, les soucis, l’anxiété et le désespoir ?
Qu’est-ce qui nous empêche d’accepter la promesse et la joie de la résurrection du Christ ?
Dans quelle mesure sommes-nous prêts à partager notre expérience de Dieu avec ceux que nous rencontrons ?
Prière
Seigneur Jésus, tu nous aimes depuis toujours, et tu nous as montré la profondeur de ton amour en mourant pour nous sur la croix, et en partageant ainsi nos souffrances et nos blessures. Nous déposons à présent, au pied de ta croix, tous les obstacles qui nous séparent de ton amour. Roule les pierres qui nous emprisonnent. Éveille-nous au matin de ta résurrection. Fais qu’ainsi nous puissions aller à la rencontre de nos frères et sœurs dont nous sommes séparés. Amen
« L’Esprit du Seigneur Dieu est sur moi. Le Seigneur, en effet, a fait de moi un Messie, il m’a envoyé porter joyeux message aux humiliés ». (Es 61,1-4)
« Oh ! quel plaisir, quel bonheur de se trouver entre frères ! » (Ps 133)
« Comblez ma joie en vivant en plein accord. Ayez un même amour, un même cœur ; recherchez l’unité ». (Ph 2,1-5)
« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite ».( Jn 15,9-12)
Commentaire
À l’époque soviétique, aucune présence chrétienne n’était possible dans les médias publics lettons. Après l’indépendance, la radio lettone d’État a commencé à diffuser des programmes chrétiens portant principalement sur l’unité et la mission, en instaurant un forum pour permettre aux responsables des diverses Églises de se rencontrer. Ce témoignage public de respect mutuel, d’amour et de joie a contribué à faire vivre l’esprit œcuménique letton. C’est l’expérience des créateurs de ces émissions chrétiennes à la radio lettone d’État qui a inspiré cette réflexion.
La joie évangélique invite les chrétiens à vivre la prophétie d’Ésaïe : « L’Esprit du Seigneur Dieu est sur moi. Le Seigneur, en effet, a fait de moi un Messie, il m’a envoyé porter joyeux message aux humiliés ». Nous avons soif de la Bonne Nouvelle qui peut guérir nos cœurs brisés et nous libérer de tout ce qui nous ligote et nous rend captifs.
Lorsque notre propre souffrance nous attriste, il peut nous manquer la vigueur suffisante pour annoncer la joie qui vient de Jésus. Néanmoins, même si nous nous sentons incapables de donner quoi que ce soit à l’autre, dès lors que nous témoignons du peu que nous avons, Jésus le multiplie en nous et chez ceux qui nous entourent.
Jésus dit dans l’Évangile, « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour » et « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». C’est ainsi que nous découvrons que sa joie nous habite, pour que notre joie soit parfaite. Cet amour réciproque et cette joie mutuelle sont au cœur de notre prière pour l’unité. Comme le dit le psalmiste : « Oh ! quel plaisir, quel bonheur de se trouver entre frères ! »
Questions
Qu’est-ce qui, dans le monde et les Églises, étouffe la joie ?
Que pouvons-nous recevoir des autres chrétiens pour que la joie de Jésus soit en nous et nous fasse témoigner de la Bonne Nouvelle ?
Prière
Dieu d’amour, regarde notre volonté de te servir en dépit de notre pauvreté spirituelle et de nos aptitudes limitées. Viens habiter de ta présence les désirs profonds de nos cœurs. Remplis nos cœurs brisés de ton amour qui guérit, pour qu’il nous soit possible d’aimer comme tu nous as aimés. Accorde-nous le don de l’unité, pour que nous puissions te servir avec joie et que nous partagions ton amour à tous. Nous te le demandons au nom de ton fils Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.
Votre vie de foi peut se nourrir par la Prière, la Parole de Dieu, l’Adoration, la participation à la vie de la communauté d’Eglise, la participation à la Messe avec possibilité de vivre une Communion de Désir, des rencontres avec un prêtre.
Des mouvements peuvent vous aider à vivre votre foi avec des personnes vivant la même situation que vous :
Vous pouvez continuer de nourrir votre vie de foi par la Prière et tous les sacrements de l’Eglise (réconciliation, Eucharistie). Des mouvements peuvent vous aider à vivre votre foi avec des personnes vivant la même situation que vous :
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