Carême 2023 : Jardin de Pâques du Bocéno

En cheminant vers Pâques, chaque chrétien est invité à se tourner davantage vers Dieu. La réalisation d’un jardin de Pâques est un moyen idéal pour constituer un coin prière, intérioriser ce que nous vivons et préparer notre coeur à la joie pascale.

Le Bocéno (on peut trouver également l’écriture Bocenno) est le lieu-dit du champ où sainte Anne est apparue à Yvon Nicolazic.

Chaque dimanche, nous vous proposons :
une activité manuelle en lien avec l’évangile faisant ainsi évoluer votre jardin de Pâques,
un geste, une action à vivre en rappel de ce que le Christ et l’Église nous enseignent.

Ce jardin aura la taille d’un plateau, d’une table en fonction du lieu où il sera exposé.
À Pâques, on pourra disposer quelques plantes fleuries, signes que la nature revit.

Le fabriquer à partir de matériaux ramassés dans la nature : sable, cailloux, mousses, branchages…

Prévoir du carton et des cure-dents pour les panneaux.

Réaliser une grotte avec une pierre pour masquer l’entrée.

Dans le sable, tracer une route qui monte vers une grotte (tombeau) en y marquant neuf étapes : dimanches, Rameaux, Jeudi Saint et Pâques.

1ère étape
1er dimanche de Carême

Remplir le support de votre choix avec du sable pour figurer le désert où Jésus a passé quarante jours. Vous pouvez ajouter des branches
sèches et des cailloux.
Écrire sur un petit panneau que vous planterez à la première étape de votre jardin : « Yvon, un homme confiant en Dieu. ».

Le temps du carême nous appelle à un chemin de conversion intérieure et spirituelle. C’est quarante jours pour prendre du temps avec Dieu.
Pendant ce carême, pour rencontrer Dieu, je m’engage à changer mon regard sur ma relation à Dieu, au monde, aux autres et à moi-même.

2e étape
2e dimanche de Carême

Ajouter dans le jardin trois bougies (pour Jésus, Élie et Moïse), les allumer pendant la prière en famille ou avec votre groupe de fraternité.
Écrire sur un petit panneau que vous planterez sur la deuxième étape de votre jardin :

« Yvon, un homme obéissant ».

Le carême, c’est quarante jours pour écouter Jésus car c’est lui qui éclaire notre vie. Il nous invite à modifier nos habitudes basées sur la rentabilité,
l’efficacité et la rapidité. Mettons au coeur de notre vie l’importance de la préservation de notre environnement.

3e étape
3e dimanche de Carême

Disposer dans le jardin une coupelle symbolisant le puits de la samaritaine.
Écrire sur un petit panneau que vous planterez sur la troisième étape de votre jardin :

« Yvon, un homme fidèle ».

Le carême, c’est quarante jours pour faire de la place dans son coeur pour Dieu. Le monde se contemple de l’extérieur mais aussi de l’intérieur,
prenons le temps d’aller se promener au bord de l’eau (océan, rivière …) pour contempler la nature et prendre un temps d’intériorité.

4e étape
4e dimanche de Carême

Disposer dans le jardin un visuel en forme de coeur symbolisant l’amour de Dieu pour nous et nous pour Lui.
Écrire sur un petit panneau que vous planterez à la quatrième étape de votre jardin :

« Yvon, un homme de foi »

Le carême, c’est un moment pour reconnaître que Dieu nous aime et regretter tout le mal que nous avons fait. Soyons attentifs aux petits gestes
de la vie quotidienne qui nous conduisent vers un monde meilleur. Après avoir recherché l’information sur le site de ma paroisse ou auprès d’un prêtre, je note le jour et l’heure auxquels je pourrai recevoir le sacrement de pénitence et de réconciliation.

5e étape
5e dimanche de Carême

Remplir un pot de terre ou de coton et y planter un haricot ou des graines de lentilles.
Le déposer dans le jardin.
Écrire sur un petit panneau que vous planterez à la cinquième étape de votre jardin :

« Yvon, un homme bâtisseur »

Le carême, c’est quarante jours pour aimer les autres.
Choisissons quelqu’un à qui, en secret, nous rendrons service pendant une journée.

6e étape
Dimanche des Rameaux

Au retour de la messe, placer une branche de buis bénit dans le jardin.

Écrire sur un petit panneau que vous planterez à la sixième étape de votre jardin :

« Hosanna au plus haut des cieux ! ».

A SUIVRE
Les étapes de la semaine Sainte

Carême 2023 : Yvon Nicolazic, un paysan reconnu des siens

Nous sommes invités à vivre le Carême 2023 en compagnie de Yvon Nicolazic, le voyant de sainte Anne. Son chemin de foi pourra nous inspirer, lui, paysan, homme de la terre, priant, obéissant et confiant en Dieu, se dépassant pour toujours mieux servir et évangéliser.

Bonjour,

Fils de Ian Nicolazic et de Jeanne Le Thominec, je suis né le 3 avril 1591. J’ai été baptisé en l’église de Pluneret quatre jours plus tard, le dimanche des Rameaux, et mes parents m’ont donné le prénom d’Yvon. Ma famille profondément chrétienne m’a donné le goût d’une vie spirituelle simple au jour le jour.
J’aime à me retrouver pour la messe dominicale dans notre église paroissiale de Pluneret. Régulièrement je vais à Auray pour recevoir le sacrement de la confession. Chaque jour j’aime à prier le rosaire et tous ses mystères évangéliques du chapelet. Ne sachant ni lire ni écrire, je n’ai pas un accès direct à l’Évangile. C’est ainsi à l’époque. Pourtant au village de Keranna on vit dans un climat profondément évangélique. L’histoire sainte est en quelque sorte notre histoire, et, au rythme des saisons, nous vivons en compagnie des saints.

Parmi eux, deux d’entre eux ont une place tout à fait particulière : Marie, la mère de Jésus, avec qui j’aime à prier le chapelet, et sa mère Anne « ma bonne maîtresse » d’autant que notre village porte son nom « Ker-Anna » et la mémoire d’une antique chapelle dans le champ du Bocéno. D’ailleurs ce champ fait partie des terres que je cultive, et je ne manque pas d’y faire boire mes bêtes à la source qui s’y trouve en contrebas. Et je peux dire que je suis un paysan heureux. Je n’en tire pas vanité, mais les gens d’alentour aiment à venir prendre conseil pour tout ce qui concerne les travaux des champs. Vie simple de paysans bretons du début du XVIIe, vie comblée, si ce n’est qu’avec Guillemette Le Roux que j’ai épousée une quinzaine d’années avant les apparitions, nous désespérions de donner la vie.

Et ce fut les évènements de Keranna d’août 1623 à la découverte de la statue le 7 mars 1625. Quelle joie lorsque la première messe fut célébrée dans le champ du Bocéno le 26 juillet 1625 ! « Me zo Anna, mamm Mari, je suis Anne, mère de Marie » m’avait-elle dit. Je suis mort le 13 mai 1645, heureux de voir le pèlerinage se développer. Sainte Anne m’avait demandé de reconstruire la chapelle. Depuis, ce sont des foules qui viennent à Keranna « construire l’Église » en méditant la Parole de Dieu et en suivant le flambeau. Permettez que nous le fassions ensemble en ce Carême 2023 alors que nous sommes en chemin vers le Grand Jubilé.

Le récit de la Création m’habite tous les jours lorsque je sème mon seigle ou je le récolte, lorsque je vais faire boire mes bêtes à la source du Bocéno. Dieu nous a confié cette terre pour la cultiver et en prendre soin. À nous de répondre à cet appel.

À tous, bonne marche vers Pâques 2023.

Yvon Nicolazic

Dimanche après dimanche, méditer la Parole de Dieu avec Yvon Nicolazic.

PRIÈRE
pour demander à Dieu la béatification d’Yvon Nicolazic

Dieu, notre Père,
nous te remercions d’avoir donné à notre pays
ton serviteur Yvon Nicolazic.
Il est proche de vous.
Il nous entraîne à la suite de Jésus
par l’exemple qu’il nous a laissé.
Lui, l’homme de foi, généreux, détaché,
humble et assidu à la prière, surtout celle du chapelet.
Lui, le laboureur reconnu pour son honnêteté,
son application au travail,
son sens de l’entente et de la solidarité.
Lui, l’homme totalement donné à la mission particulière
qu’il avait reçue de sainte Anne,
« sa bonne maîtresse » pour le service de l’Église.
Lui, le père de famille, qui a su,
avec son épouse, Guillemette Le Roux,
surmonter les longues années de stérilité
et ensuite éduquer dans la foi leurs quatre enfants.
Oui, Père, nous te louons pour Yvon Nicolazic.
Et nous te demandons,
par l’intercession de la Vierge Marie et de sainte Anne,
qu’il puisse être déclaré prochainement Bienheureux,
et que nous ayons le privilège de l’invoquer.
Père, que cette joie nous soit donnée. AMEN.

François-Mathurin GOURVÈS,
évêque de Vannes (1991-2005)

Carême 2023 : PÂQUES

La résurrection

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Matthieu
(Mt 28, 1-10)

Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre. Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler
la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige. Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts. L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait. Puis, vite, allez dire à ses disciples : “Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez.” Voilà ce que j’avais à vous dire. » Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et
se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« Dieu veut que je sois honorée en ce lieu ». Je reconnais qu’il m’a fallu du temps pour comprendre vraiment cette demande de ma bonne patronne. Comment devais-je faire pour honorer sainte Anne ? Elle faisait déjà partie de ma vie. J’aimais à la prier tous les jours. Je lui confiais mes joies et mes peines. C’est peu à peu que je l’ai compris d’une part en contemplant les images de
sainte Anne et en accomplissant la demande qu’elle
m’avait faite. En effet, la plupart des images la représente méditant la Parole de Dieu avec sa fille. À mon tour de méditer la Parole de Dieu. Je le fais volontiers en méditant les mystères du chapelet qui ne sont que des moments d’évangile. J’essaye aussi d’être attentif aux Évangiles que nous donne la liturgie tout au long de l’année et d’en vivre au quotidien. Ainsi quels sont les appels pour
ma vie aujourd’hui ? D’autre part, sainte Anne m’invite à « suivre le flambeau ». Ce flambeau qu’elle porte dans la nuit n’est-ce pas le signe du Christ ressuscité ? Et elle m’invite à le faire avec mes voisins et mes amis. Comme Marie Madeleine et les disciples autrefois, n’avons-nous pas, en ce jour de Pâques, à le reconnaître vivant et à le suivre, à être, à notre tour, des disciples missionnaires qui témoignent que Jésus est vivant ? « Sainte Anne, mère de Marie, conduis-nous vers Jésus ! »


LE FLAMBEAU DE SAINTE-ANNE, LUMIERE DANS LA NUIT

Les grandes étapes de l’histoire du Salut se réalisent souvent durant la nuit. La
création du monde se fait dans la nuit : « il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le
1er, 2e puis 7e jour » (Gn 1). Un nouveau jour naît après une nuit, enrichi d’un élément
nouveau que Dieu a créé. Le peuple hébreu se trouve libéré de l’esclavage en fuyant l’Égypte et en traversant la Mer Rouge en pleine nuit. Une colonne de nuée et de feu les
accompagne pour les éclairer la nuit et les protéger des Égyptiens (Ex 13,21). Cette
colonne n’est autre que la présence de Dieu qui guide et protège ceux qui sont
dans la nuit. C’est aussi en pleine nuit que le Christ vient au monde à Bethléem, et c’est par une lumière dans la nuit que les bergers sont avertis de cette bonne nouvelle
(Lc 2,9). On pense aussi à l’étoile qui guide les mages jusqu’à Jésus (Mt). Enfin, c’est au matin du premier jour de la semaine qu’est constatée la Résurrection de Jésus : « de grand matin, le soleil étant levé » (Mc 16,2) : la Résurrection a donc eu lieu durant la nuit. Et c’est bien en pleine nuit que nous célébrons cet évènement quand nous vivons la veillée pascale. Au cours de cette veillée, le cierge pascal est allumé et porté en procession :
symbole du Christ ressuscité qui nous éclaire aujourd’hui et continue de nous guider dans la nuit de notre vie terrestre. À cette occasion, on chante « l’exultet », une hymne qui rappelle que le Christ ressuscité est la vraie Lumière qui éclaire notre nuit.

La lumière qui précède ou accompagne les apparitions de sainte Anne à Yvon Nicolazic doit être interprétée à la lumière des Écritures. Cette lumière qui accompagne sainte Anne est la présence du Christ ressuscité, de Jésus Vivant qui ne nous abandonne pas dans notre nuit. Il vient à nous comme une flamme qui brûle nos péchés, nous réchauffe en nous redonnant l’Espérance, nous guide pour nous conduire à la vie éternelle.
Quand nous voyons le flambeau de sainte Anne, pensons au Christ ressuscité, pensons à Jésus qui a dit « je suis la Lumière du monde, qui me suit ne marchera pas dans les Ténèbres » (Jn 8,12). Rappelons-nous que c’est souvent dans la nuit que Dieu agit pour notre salut. Nuit de la Création, nuit de la libération d’Égypte et du passage de la Mer Rouge, nuit de Noël, nuit de Pâques… nuits de sainte Anne qui nous reconnectent avec
toutes ces nuits qu’ont connues nos pères dans la foi.
Pensons à nos propres nuits, à celle que nous vivons peut-être aujourd’hui : nuit de la maladie, nuit du deuil, nuit de la solitude, nuit du doute… Regardons la
flamme que porte sainte Anne : elle nous rappelle que Dieu continue d’agir dans
la nuit, dans notre propre nuit. Jésus ressuscité nous rejoint dans notre nuit pour créer du neuf, pour nous libérer de nos servitudes, pour faire naître en nous
l’ « homme nouveau »… en un mot, pour nous faire goûter déjà la Résurrection.
Le flambeau de sainte anne, lumière dans la nuit Sainte Anne, Mère de Marie, conduis-nous vers Jésus Ressuscité : la vraie Lumière qui éclaire tout homme (Jn 1,9)

Père Ivan Brient, vicaire général

Carême 2023 : Passion Christ – Vendredi Saint

Chemin de croix du Mémorial de Sainte-Anne-d’Auray

CHEMIN DE CROIX

Simon aide Jésus à porter sa croix.
Jésus tombe pour la 2e fois.
Jésus est ressuscité.

1ère STATION : JÉSUS EST CONDAMNÉ À MORT.
Pilate dit aux juifs : « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barrabas ou Jésus appelé le Christ ? ». Ils répondirent : « Barrabas ». Pilate leur dit : « Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ? » – Ils répondirent tous : « Qu’il soit
crucifié ! ». Après l’avoir fait flageller, Pilate le livra pour être crucifié. (Mt 27,15…)

2e STATION : JÉSUS EST CHARGÉ DE SA CROIX.
Ils se saisirent de Jésus. Et lui-même, portant sa croix, sortit de la ville en direction du lieu-dit du Crâne, en hébreu : « Golgotha ». (Jn 19,16-17)

3e STATION : JÉSUS TOMBE SOUS LE POIDS DE SA CROIX.
« L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. » (Jean 12,23-24)

4e STATION : JÉSUS RENCONTRE SA MÈRE.
Or, près de la Croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il
dit au disciple : « Voici ta mère ». Et à partir de cette heurelà, le disciple la prit chez lui. (Jn 19, 25-27)

5e STATION : SIMON AIDE JÉSUS À PORTER SA CROIX.
Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus. (Lc 23, 26)

6e STATION : VÉRONIQUE ESSUIE LA FACE DE JÉSUS.
L’épisode de la rencontre avec Véronique ne se trouve pas dans les évangiles, mais on y trouve cette rencontre avec une femme qui verse du parfum sur les pieds de Jésus et les essuie avec ses cheveux. Jésus dit à Judas : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi vous ne m’aurez pas
toujours. » (Jn 12, 7-8)

7e STATION : JÉSUS TOMBE POUR LA DEUXIÈME FOIS.
Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et au scribes ; ils le condamneront à mort […] ; ils se moqueront de lui, ils cracheront sur lui, le flagelleront et le tueront, et trois jours après, il ressuscitera. (Mc 10,33-34)

8e STATION : JÉSUS CONSOLE LES FILLES DE JÉRUSALEM.
Le peuple, en grande foule, le suivait ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos
enfants ! » (Lc 23, 27-28)

9e STATION : JÉSUS TOMBE POUR LA TROISIÈME FOIS.
« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra : mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera.» (Lc 9,23)

10e STATION : JÉSUS EST DÉPOUILLÉ DE SES VÊTEMENTS.
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique, une tunique tissée d’une seule pièce, sans couture […] Ils la tirèrent au sort. (Jn 19,23…)

11e STATION : JÉSUS EST ATTACHÉ À LA CROIX.
Ils le crucifièrent et, avec lui, deux autres : un de chaque côté, au milieu, Jésus. Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit mettre sur la croix. Il portait ces mots : « Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs ». (Jn 19, 18-19)

12e STATION : JÉSUS MEURT SUR LA CROIX.
Il était déjà presque midi : l’obscurité se fit dans tout le pays, jusqu’à trois heures. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit » – Et après avoir dit cela, il expira. (Lc 23, 44-46)

13e STATION : JÉSUS EST DESCENDU DE LA CROIX.
Joseph d’Arimathie qui était disciple de Jésus demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc et enleva le corps de Jésus. (Jn 19, 38-39)

14e STATION : JÉSUS EST MIS DANS LE SÉPULCRE.
Ils prirent le corps de Jésus et ils l’entourèrent de bandelettes avec des aromates, comme les Juifs avaient coutume d’ensevelir. Or, au lieu où il fut crucifié, il y avait un jardin, et dans le jardin, un tombeau neuf dans lequel
personne n’avait été mis. En raison de la préparation de la Pâque et parce que le tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus. (Jn 19, 40-41)

15e STATION : LA RÉSURRECTION.
Le premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des juifs, Jésus vint au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra
ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. (Jn 20, 19-20)

Notre chemin de Croix se termine au tombeau. Mais la contemplation de Jésus ne peut se clore sur cette vision d’échec. Ce qui donne à la Passion du Sauveur sa valeur de mystère du salut, c’est sa Résurrection et son entrée dans la Gloire.


Carême 2023 : Jeudi Saint


L’institution de l’Eucharistie

PREMIERE LETTRE
de saint Paul aux Corinthiens
(1 Co 11, 23-26)

J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« Monsieur le recteur nous a dit il y a quelques jours qu’il y avait un courant spirituel qui nous invitait à approfondir le mystère de l’Eucharistie dans notre vie
quotidienne. Il nous a ainsi parlé de Monsieur de Sales, l’évêque en exil de Genève, qui ne cesse d’appeler les laïcs à la sainteté en fréquentant avec assiduité les sacrements et en témoignant de l’Évangile dans la vie de tous les jours. Régulièrement, je me rends à Auray pour vivre le sacrement de réconciliation et c’est avec joie que je communie au Christ présent dans son eucharistie à la messe dominicale. »

UTILSATION DES HOSTIES

La communion est le partage du pain consacré devenu
corps du Christ. Par ce rituel, les chrétiens refont le
geste de Jésus le soir du jeudi saint : il a béni un pain
sans levain, comme celui utilisé par les juifs le jour de
leur fuite hors d’Égypte avec Moïse. Les hosties sont des
petites portions de pain sans levain, faciles à distribuer,
qui ne font pas de miette pour ne pas en perdre. Elles sont
moulées dans des moules ronds, parfois avec des motifs
en relief. Elles doivent être faites avec du froment pur et
confectionnées récemment pour ne pas être corrompues.


Carême 2023 : Dimanche des Rameaux

Les Rameaux et la Passion

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Matthieu
(Mt 21, 1-11)

Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin”. Et aussitôt on les laissera partir. » Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète :
« Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme. » Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur
avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en
vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors
Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi.
Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin”. Et aussitôt on les laissera partir. » Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète :
« Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme. » Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur
avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres
coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. » »

MÉDITER
LA PAROLE DE DIEU


MÉDITER

Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre foi.


SEMAINE SAINTE

La SEMAINE SAINTE est une semaine importante pour les
chrétiens, au cours de laquelle l’Église fait mémoire des
derniers jours de la vie terrestre de Jésus. Elle s’ouvre le
dimanche des Rameaux par la lecture de l’entrée triomphale
de Jésus à Jérusalem et de sa Passion.
Le « triduum pascal », sommet de l’année liturgique,
commence le Jeudi Saint avec le récit de l’institution de
l’Eucharistie. L’Église célèbre la passion du Seigneur et sa
mort sur la croix le Vendredi Saint.

Le Samedi Saint est un jour de silence et d’attente.
À la tombée de la nuit, les chrétiens se rassemblent
pour vivre la Vigile pascale et laisser éclater leur joie à la
Résurrection de leur Seigneur ! C’est aussi au cours de cette
veillée que sont baptisés les catéchumènes.

Carême 2023 : 5e dimanche

La résurrection de Lazare, Duccio di Buoninsegna

La résurrection de Lazare

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Jean
(Jn 11, 3.7.17.20-27.33b-45)

En ce temps-là, Marthe et Marie, les deux sœurs de Lazare, envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et
sa soeur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » » […] À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. […] Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le
sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui
dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur,
je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » […] Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? »
Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as
envoyé. » Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« J’ai toujours été ému par l’attitude de Jésus
« saisi d’émotion » lorsqu’il se trouve devant son ami
Lazare. Et il se met alors à pleurer. Face à la mort,
nous sommes démunis. Au début des évènements
de Keranna, alors qu’elle ne m’avait pas encore dit
son nom, j’ai pensé que la dame blanche n’était
autre que ma mère qui nous avait quittés il n’y a
pas si longtemps. L’absence de nos proches nous
pèse. Ils nous manquent. Je pense souvent à eux et
je prie pour eux le chapelet. L’attitude de Jésus face
à son ami est bien la nôtre. Il pleure. Et pourtant,
la résurrection de Lazare annonce non seulement
la propre résurrection de Jésus mais elle nous dit
fortement que par sa Pâque, au-delà de la mort,
nous avons rendez-vous avec la Vie. De plus, en ce
dimanche de partage (CCFD ou autre), comment ne
pas être attentifs aux plus démunis en leur montrant
qu’au-delà des difficultés du quotidien, nous avons
rendez-vous avec la vie en construisant entre nous
de la fraternité. J’ai essayé, dans le quotidien, d’être
attentif à ceux qui autour de moi avait besoin d’aide
et d’accompagnement. Des pèlerins ont voulu me
faire des dons. Je leur ai toujours demandé de les
faire pour la construction de la chapelle. Le partage
est un pilier fort du Carême. Par la Pâque de Jésus,
en reconnaissant Dieu comme « notre Père », nous
voulons construire une communauté fraternelle. »

PRIÈRE

Seigneur, Dieu de nos pères,
par la découverte
de l’antique statue de sainte Anne,
Tu as rempli de joie notre pays ;
accorde-nous,
la protection de la mère de la Vierge Marie
contre tous les dangers de ce monde,
pour parvenir au bonheur éternel.
Amen

MÉDITER
LA PAROLE DE DIEU


MÉDITER

Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre
foi.

Regarder Jésus qui opère une
double résurrection : celle de Marthe dans
la foi et celle de Lazare dans la chair.


À tour de rôle, partager en quelques phrases le fruit de sa méditation personnelle.


APPROFONDIR

Ai-je besoin d’être défait de
certains liens qui m’enferment comme
dans un tombeau et m’empêchent d’entrer
en relation avec les autres ?

Carême 2023 : 4E DIMANCHE

L’aveugle-né

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Jean
(Jn 9, 1.6-9.13-17.34-38)

En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance. il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors. Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« Cet épisode de la guérison de l’aveugle de naissance me fait penser à une rencontre avec monsieur le recteur. Je lui expliquais que madame sainte Anne voulait que l’on reconstruise l’antique chapelle du Bocéno. J’ai bien compris sa réaction. Il y avait plusieurs chapelles sur les paroisses de Pluneret et Plumergat qui étaient en mauvais état. Alors en reconstruire une ne semblait pas d’actualité ! Et sainte Anne d’insister en donnant comme signe de la véracité des évènements de Keranna la joie de la découverte de l’antique statue. Oui, ce fut une grande joie pour moi et mes voisins qui m’accompagnaient. Dès lors, avec patience, je fus déterminé à accomplir la volonté de ma bonne patronne. En quelque sorte, elle m’a ouvert les yeux. Moi, le paysan de Basse Bretagne, c’était ma façon de me mettre à la suite de Jésus. Sainte Anne me montrait le chemin. Comme l’aveugle de naissance,
certains ne m’ont pas cru, mais je n’étais pas chargé
de le faire croire mais simplement de le dire. Et que
le flambeau de sainte Anne, c’est-à-dire la Lumière
du Christ, éclaire tous ceux qui se mettent en route
comme pèlerin de l’Espérance. »

PRIÈRE

Aide-moi Seigneur,
pour que mes yeux soient miséricordieux,
pour que je ne soupçonne jamais
ni ne juge d’après les apparences extérieures,
mais que je discerne la beauté
dans l’âme de mon prochain
et que je lui vienne en aide.

Sainte Faustine

MÉDITER
LA PAROLE DE DIEU

OBSERVER

En groupe, écouter une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux.
Individuellement, relire lentement le texte. Repérer les personnages, les lieux, les actions, les différentes étapes. Chacun souligne les mots qui le frappent.
À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire pourquoi ils sont importants.


MÉDITER

Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre foi à l’aide de la question :

Jésus vient nous rejoindre dans
notre humanité pour nous guérir de nos aveuglements, mais Il a besoin de notre participation et de notre foi.


À tour de rôle, partager en quelques phrases le fruit de sa méditation personnelle.


APPROFONDIR

Je regarde dans ma vie ce qui
m’empêche d’accueillir la Lumière du Christ.

Carême 2023 : 3e dimanche

La Samaritaine

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 4, 5-15.19b-26.39a.40-42)

En ce temps-là, Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » […] La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !… Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » […] Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus […] Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« Une des premières fois que Madame sainte Anne est venue à ma rencontre, c’était à la fontaine où je faisais boire mes bêtes. C’est au puits de Jacob que Jésus rencontre la Samaritaine. Elle allait chercher de l’eau, et c’est dans cette tâche quotidienne que Jésus vint à sa rencontre. Là aussi, il m’a fallu du temps pour comprendre que Jésus nous rejoint dans nos tâches quotidiennes. Je faisais simplement boire mes bêtes à la fontaine appréciant cette eau qui coule même pendant les périodes de sécheresse. Merci Seigneur pour cette nature que tu nous as confiée. Mais il faut aller plus loin. Il est de coutume chez nous que, pas loin de nos chapelles, il y ait une fontaine. C’est là que nous commençons la démarche du pardon le jour de la fête patronale. Cette fontaine était celle de l’antique chapelle de Keranna. Combien de fois je m’y suis signé avant que mes bêtes ne s’y abreuvent ? Ce geste nous rappelle notre baptême. Le Carême est un temps privilégié pour les catéchumènes qui recevront le baptême dans la nuit de Pâques. Seigneur fait que cette eau de la Samaritaine, l’eau de cette fontaine, l’eau du bénitier de mon église paroissiale de Pluneret, me rappelle toujours la grâce de mon baptême que j’ai reçu le 3 avril 1591. Comme la Samaritaine, Seigneur, donne-moi de toujours pouvoir m’abreuver de cette eau, celle de la grâce de mon baptême !

PRIÈRE

Seigneur,
comme la Samaritaine,
je me tiens au bord du puits
tout près des eaux profondes,
là où Tu demeures
sans que j’en aie toujours conscience.
Je puise, je veille, j’espère et j’attends
ta venue dans l’ordinaire des jours. […]
Oui, Seigneur,
tout en moi exulte et renaît à ta venue,
si imprévue qu’elle me surprend.
Veille mon âme, au bord du puits,
le Seigneur t’attend et te dit ’’Donne-moi à boire’’.

Ursulines de l’union Romaine

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LA PAROLE DE DIEU

OBSERVER

En groupe, écouter une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux.
Individuellement, relire lentement le texte. Repérer les personnages, les lieux, les actions, les différentes étapes. Chacun souligne les mots qui le frappent.
À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire pourquoi ils sont importants.


MÉDITER

Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre foi à l’aide de la question :

Est-ce que moi aussi je suis prêt à me laisser déplacer dans ma foi pour accueillir la source d’eau vive qui se trouve
au fond de moi ?


À tour de rôle, partager en quelques phrases le fruit de sa méditation personnelle.


APPROFONDIR

Dans un temps de relecture de ma vie, je remercie le Seigneur pour tous les dons reçus depuis mon baptême.

Carême 2023 : 2e dimanche

La Transfiguration

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 17, 1-9)

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« Madame sainte Anne est venue à ma rencontre d’abord sous le signe d’un flambeau éclairant la nuit
puis en se présentant comme une belle dame vêtue de blanc. Je suis toujours resté serein malgré toutes les difficultés qui se sont accumulées. Et ce fut une grande joie lorsqu’elle m’a révélé son nom : « Me zo Anna, mamm Mari ; Je suis Anne, Mère de Marie ».
Je crois que c’est bien, en quelque sorte, l’expérience
qu’ont faite les disciples sur la montagne de la
transfiguration. Les apôtres font l’expérience d’une
rencontre en voyant Jésus transfiguré en compagnie de Moïse et Élie. Jésus leur révèle son identité profonde, mais il faudra du temps et le passage par sa Pâque pour qu’ils comprennent vraiment qui est Jésus. En entendant ma bonne patronne me dire et son nom et qu’elle était la mère de Marie, j’ai bien compris qu’elle me conduisait à la Vierge Marie, et que celle-ci me conduisait à Jésus. Me viennent alors en mémoire ces paroles de mon contemporain saint François de Sales : « Il y a des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême sans Pâques. […] Je comprends les personnes qui deviennent tristes à cause de graves difficultés qu’elles doivent supporter, cependant peu à peu, il faut permettre à la joie de la foi de commencer à s’éveiller, comme une confiance secrète mais ferme, même au milieu des pires soucis ». (Pape François, in Totum amoris est). Au-delà de la rencontre que j’ai faite avec ma bonne patronne qui m’accompagnait depuis toujours, c’est bien la rencontre, dans le quotidien, avec Jésus qui me rend vraiment heureux. N’est-ce par le sens de ce flambeau que sainte Anne nous invite à suivre ?

PRIÈRE

Tu es béni, Seigneur notre Dieu,
Toi qui a donné aux hommes
la clarté de la vraie lumière
en leur envoyant ton Fils.
C’est cette lumière
que sainte Anne a portée haut
dans ce lieu de Keranna.
Fais que nous devenions toujours davantage
de ces foyers de lumière,
et que nous parvenions un jour
à la splendeur de ta gloire.
Amen

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LA PAROLE DE DIEU

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En groupe, écouter une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux.
Individuellement, relire lentement le texte. Repérer les personnages, les lieux, les actions, les différentes étapes. Chacun souligne les mots qui le frappent.
À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire pourquoi ils sont importants.


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Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre foi à l’aide de la question :

Ai-je conscience que dans le
quotidien de ma vie, il est important de me mettre à l’écart pour écouter le Seigneur ?


À tour de rôle, partager en quelques phrases le fruit de sa méditation personnelle.


APPROFONDIR

Je cherche un endroit où me
retirer dans le silence pour goûter la joie de la rencontre avec le Seigneur (dans ma maison, une église, une abbaye…).

Carême 2023 : 1er dimanche

La tentation de Jésus

Les tentations de Jésus


EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 4, 1-11)

En ce temps-là, Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » Mais Jésus répondit :
« Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »
Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« Il y a quelques années, nous avons vécu une année de sécheresse. C’était dur. La campagne n’était pas belle à voir. Nos animaux n’ont pas été correctement nourris, et la récolte de seigle a été très réduite. J’étais inquiet car nos réserves étaient quasiment épuisées. Guillemette et ceux qui travaillent avec moi étaient, eux aussi, inquiets, mais n’osaient pas me le dire. Nous avons malgré tout tenu bon en essayant de nous contenter de ce que nous avions et en gardant l’air joyeux. J’ai même surpris Guillemette à prier seule, discrètement. De fait, la prière nous a aidés pendant ce moment difficile. Et puis nous avons tenu compte de la nature. J’ai mis mes bêtes à paître dans le champ au bas du Bocéno, il garde toujours l’humidité et l’herbe y reste verte. C’est d’ailleurs la prière et ma bonne patronne, madame Sainte Anne, qui m’ont fait garder l’espoir pendant les premières années de notre mariage que nous finirions bien par avoir des enfants. Même dans les difficultés, il faut toujours garder confiance en Dieu et en sa Providence.

PRIÈRE

Être là devant Toi, Seigneur,
et c’est tout.
Dans la nuit, me voici simplement.
Pour te rencontrer sans obstacle,
dans le silence de la foi.


Extrait d’une prière de Michel Quoist

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LA PAROLE DE DIEU

OBSERVER

En groupe, écouter une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux.
Individuellement, relire lentement le texte. Repérer les personnages, les lieux, les actions, les différentes étapes. Chacun souligne les mots qui le frappent.
À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire pourquoi ils sont importants.


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Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre foi à l’aide de la question : Comment la Parole de Dieu peut m’aider à garder confiance dans les épreuves et les tentations de la vie ?
À tour de rôle, partager en quelques phrases le fruit de sa méditation personnelle.


APPROFONDIR

Je prends le temps chaque jour
de lire un passage de la Parole de Dieu. Je peux également choisir de lire en entier l’un des quatre Évangiles pendant ce temps de carême.

Carême 2022 : Mercredi des Cendres

Jeûne, partage et prière

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 6,1-6.16-18)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« Je ne sais ni lire ni écrire et je ne peux donc avoir accès direct à l’Évangile. Pourtant, nous avons cette chance de baigner dans la culture chrétienne et lorsque monsieur le recteur nous a lu cet évangile du mercredi des cendres, il a bien su nous le commenter. Ses paroles s’adressaient à notre coeur.
Notre vie est simple et faite de sobriété et, malgré tout, pour nous, le jeûne nous fait grandir. Oh, certes, nous ne mangeons pas de viande les vendredis de carême, mais habituellement nous en mangeons très peu ! Non, le jeûne pour moi en temps
de carême, c’est savoir se passer de quelque chose qui ne m’est pas vraiment nécessaire. Ou encore mieux, le partager avec un voisin.
Dans notre village de Keranna, nous sommes
invités à vivre toujours plus de solidarité. De plus, je suis bien décidé à vivre des temps de prière plus significatifs, à vivre le sacrement de Réconciliation et à porter mes frères et soeurs chrétiens dans la prière.
Qu’ensemble nous vivions un beau et saint carême !»

PRIÈRE

Ô Seigneur,
Apprends-nous à prendre soin
de toute la Création,
à protéger toute vie
et à partager les fruits de la terre.
Apprends-nous à partager
notre travail humain avec nos frères et soeurs, surtout avec les pauvres et les personnes dans le besoin.
Accorde-nous de rester fidèle
à ton Évangile, d’offrir avec joie à notre société l’horizon d’un avenir meilleur, rempli de justice, de paix, d’amour et de beauté.
Amen

(d’après le site de la CEF)

Carême 2023 : Vers l’Espérance de Pâques, avec Yvon Nicolazic

Chers amis,
Nous entrons en carême. Ce temps liturgique nous invite à vivre une conversion, il nous offre la possibilité d’un renouvellement intérieur à la suite du Christ en allant, comme lui « au désert ». Ce temps est aussi pour chacun de nous un chemin d’Espérance vers Pâques, nous rendant véritablement participants à la résurrection du Christ, en peuple de ressuscités pour qui la vie éternelle a déjà commencé au quotidien.
Cette année, nous le vivrons en compagnie de Yvon Nicolazic, le voyant de sainte Anne. Son chemin de foi pourra nous inspirer, lui, paysan, homme de la terre, priant, obéissant et confiant en Dieu, se dépassant pour toujours mieux servir et évangéliser.
De dimanche en dimanche, nous redécouvrirons que pour nous, chrétiens, la Création ne peut
s’envisager qu’à partir de sa véritable source : Dieu créateur. Au nom de notre baptême, nous
serons invités à accomplir, seuls ou communautairement, des gestes simples pour prendre soin de notre ‘maison commune’, à « nous engager dans le but de renforcer l’alliance entre l’être humain et l’environnement qui doit être le miroir de l’amour créateur de Dieu, de qui nous venons et vers qui nous allons. » (Benoît XVI aux JMJ de Sydney en 2007).

Je vous invite à profiter de ce livret, seul mais aussi avec d’autres de façon ouverte : en paroisse,
en famille, en mouvement ou en communauté. Les moments de méditation, de prière, de partage
ou d’action pourront ainsi jalonner votre cheminement vers Pâques, dans l’Espérance profonde
de la foi chrétienne dont notre monde a tant besoin.

Je vous souhaite un saint carême et vous assure de ma prière.

Monseigneur Raymond Centène
Évêque de Vannes

Billet spi #2 – 1er dimanche de carême : l’étape de l’appel décisif

En ce premier dimanche de carême, les catéchumènes vivent la célébration de l’appel décisif par leur évêque. Ils entrent dans le peuple de Dieu en marche vers le Royaume. C’est aussi l’occasion pour eux d’entrer dans cette période, ô combien importante, de la préparation proche de leur baptême.

Appel décisif le 6 mars 2022 à Sainte-Anne d’Auray ©Diocèse de Vannes

L’Eglise reconnaît que Dieu les a appelés par leur nom, et qu’après un temps de préparation de deux ans, ils peuvent recevoir le baptême. Leur nom est inscrit dans le registre des catéchumènes. « Ne crains pas car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi » (Isaïe 43,1). Les registres des catéchumènes et des baptêmes évoquent le livre de vie de l’Agneau (Apocalypse 21, 27). Les noms des baptisés sont inscrits dans les cieux.

Notre nom est-il lisible ou caché par la poussière de nos péchés ? Le temps du carême est un temps offert pour nettoyer notre âme de la souillure du péché et redonner à notre nom l’éclat de l’or fin purifié au feu divin.

Dieu nous appelle, il devance notre désir. Comme pour Adam et Eve, après le péché originel, Dieu nous appelle par notre Nom et nous invite à sortir de derrière l’arbre de notre péché. Il  nous appelle afin que nous venions à lui, sans peur, pour vivre dans la pleine lumière de Pâques.

Père Christophe Guégan,
Curé de la communauté de paroisses de Ploërmel

L’ensemble vocal « Kreischoeur » : 3 concerts !

L’ensemble vocal © « Kreischoeur »

L’ensemble vocal « Kreischoeur » vous donne rendez-vous cette année pour 3 représentations sur le territoire du diocèse.

« Ensemble vocal, libre et bénévole »

Venez partager avec la communauté des Frères de Timadeuc, l’ensemble vocal « Kreischoeur » et Teddy Garbet à l’orgue. Le récit des 14 stations du chemin de croix fait alterner les chants chorals de la Passion selon saint Matthieu avec des oeuvres de Jean-Sébastien Bach. 

Ce programme est totalement inédit.

Chaque concert dure entre 1 heure et 1 heure 30 et est en français.

Plus d’informations :

Le tarif est libre.

Les dates à retenir :
Dimanche 19 mars 2023 : à 15 h 00, en l’église abbatiale Notre Dame de Timadeuc, 56580, Brehan

Dimanche 02 avril 2023
: à 17 h 00, en la chapelle Saint-Christophe, Pl. de la Chapelle Saint-Christophe, 56100, Lorient

Dimanche 23 avril 2023
: à 16 h 00, en l’église Sainte-Bernadette, 10 rue Corentin Le Floch, 56100, Lorient

Comment les contacter ?

Responsable : Teddy Garbet
📱 : 06 37 09 34 20

Archives homélies 2022 de Monseigneur Centène

Homélie pendant le confinement – 8 novembre 2020 ©Diocèse de Vannes

Homélie de la solennité de l’Immaculée Conception – 8 décembre 2022

Homélie d’ordination des 6 diacres permanents – 25 sept 2022

Homélie de rentrée diocésaine – 24 sept 2022

Intervention de Mgr Centène – Rentrée diocésaine – 24 sept 2022

Homélie des ordinations sacerdotales – 19 juin 2022

Homélie de l’Appel décisif des catéchumènes – 6 mars 2022

Homélie d’inauguration chapelle St Yves Vannes – 23 janv 2022

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens du 18 au 25 janvier 2023

Chaque année, le principal temps fort œcuménique demeure la « Semaine de prière pour l’unité chrétienne » qui, depuis 1908, rassemble des chrétiens de toutes confessions du 18 au 25 janvier.

Apprenez à faire le bien, recherchez la justice. (Ésaïe 1,17)

Ce sont les chrétiens du Minnesota (États-Unis) qui ont choisi le thème de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2023 .

Ésaïe exhorte le peuple de Dieu de son temps à apprendre à faire ensemble le bien, à rechercher ensemble la justice, à secourir ensemble les opprimés, à faire droit à l’orphelin et à prendre la défense de la veuve ensemble. Le défi lancé par le prophète nous concerne également aujourd’hui.

Comment pouvons-nous vivre notre unité en tant que chrétiens afin d’apporter une réponse aux maux et injustices de notre temps ? Comment pouvons-nous engager le dialogue, accroître la sensibilisation, la compréhension et notre intuition par rapport aux expériences vécues par les uns et les autres ?

Ces prières et ces rencontres du cœur ont le pouvoir de nous transformer – individuellement et collectivement. Soyons ouverts à la présence de Dieu dans toutes nos rencontres, alors que nous cherchons à nous transformer, à démanteler les structures sources d’oppression et à guérir les péchés du racisme. Ensemble, engageons-nous dans la lutte pour la justice dans notre société. Nous appartenons tous au Christ.

Dans le diocèse

A Lorient, le 25 janvier : veillée de prière commune à tous les chrétiens (protestants, orthodoxes, catholiques) à 20h30 à l’église Sainte-Thérèse de Keryado.
A Vannes, le 24 janvier : soirée organisée par l’équipe oecuménique diocésaine à 20h00, à la Maison du diocèse.
A Locmaria, le 22 janvier : vêpres catholiques à l’église Notre-Dame de l’Assomption et le mercredi 25 janvier : prière du jour à 18h30 à l’église Notre-Dame de l’Assomption.
A Muzillac, le 15 et le 22 janvier : rencontres oecuméniques de 15h00 à 17h00, salle des Buissonnets.

Présentation de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

2022-2025 : 3 années vers le jubilé sainte Anne

« L’année 2025 sera pour tous une année de grâce. Elle sera celle du 400e anniversaire des apparitions de sainte Anne en terre morbihannaise, notre terre aux 1 000 clochers.

Dans le même temps, elle sera celle du Jubilé de l’Église universelle : « Pèlerins de l’Espérance ».

Durant trois années, je vous propose de nous mettre en chemin ensemble. Chacun pourra vivre ce cheminement au sein des paroisses, des mouvements, des communautés, des groupes divers, et le vivre personnellement grâce aux propositions qui lui seront faites, notamment durant l’Avent et le Carême.

En ces temps difficiles, où les enjeux d’avenir pèsent lourd, chaque chrétien peut être source de paix et d’espérance. Tous, avançons ensemble avec le Christ Jésus, Lumière du monde, modèle de charité. »

Monseigneur Raymond Centène

Dans l’Ancien Testament, un jubilé est «une année de grâce» (Isaïe 61,2) où sont remises la dette et les peines dues aux péchés. Tous les vingt-cinq ans, depuis le XIVe siècle, l’Église s’attache à célébrer un grand jubilé pour commémorer la naissance du Christ.

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2022-2025 : Ensemble, pour 3 années

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Feuille de route du Jubilé

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2022-2023

SAINTE ANNE,
modèle d’Espérance,
en paroisse

Comme Yvon Nicolazic, nous sommes invités à suivre le chemin de sainte Anne, en nous appuyant sur les nombreux lieux de notre diocèse dédiés à sainte Anne.

Nous sommes invités à prendre la route vers le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray, en paroisse ou personnellement.

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2023-2024

MARIE,
modèle de la Foi,
en doyenné

Comme elle, cultiver la confiance absolue en la Parole de Dieu.
Nous cheminerons avec Marie, mère de l’Église. Comme Pierre Le Gouvello de Kériolet, nous prierons à son école. Nous serons en « symphonie de prière » avec l’Église universelle.
Chacun sera invité à se retrouver autour d’un lieu marial de son doyenné.

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2024-2025

JÉSUS,
modèle de charité,
en diocèse

Nous nous tournerons vers le Christ, fils unique du Père, qui s’est fait serviteur de tout homme, offrant sa vie pour nous sauver. Nous fêterons le 400e anniversaire des apparitions de sainte Anne. En lien avec l’Église universelle, nous nous ferons « Pèlerins de l’Espérance ». Nous vivrons en paroisse ou communauté une
œuvre de miséricorde.

Bienvenue chez Madame sainte Anne !

Les bénévoles, les salariés, les chapelains, les sœurs mais aussi les membres des différentes associations qui œuvrent en lien avec le sanctuaire (Académie de Musique et d’Arts Sacrés, Amis du Mémorial, Crèche vivante, Spectacle Nicolazic…) sont à votre service pour votre pèlerinage à Sainte-Anne-d’Auray.
Venez découvrir l’histoire des apparitions, la maison Nicolazic, la basilique, les monuments historiques, le parc fleuri. Tout est mis en œuvre pour vous accueillir dans de bonnes conditions.
Pour tous les groupes, surtout les scolaires, d’avril à octobre, une journée complète à Sainte-Anne-d’Auray peut être proposée.

Pour vous accueillir et organiser votre pèlerinage :

Laurence Louro – 02 97 57 58 50
secretariat@sainteanne-sanctuaire.com
sainteanne-sanctuaire.com

Acte d ’Espérance

Mon Dieu, j’espère,
avec une ferme confiance
que tu me donneras,
par les mérites
de Jésus-Christ,
ta grâce en ce monde,
et si j’observe
tes commandements,
le bonheur éternel dans l’autre,
parce que tu l’as promis
et que tu tiens
toujours tes promesses.

7 mars 1625 : Découverte de la statue de sainte

Comme Yvon Nicolazic récitait son chapelet, vers 23h, une grande clarté illumina sa chambre et, au milieu de la clarté, le flambeau que dans son apparition tenait parfois sainte Anne apparut. « Yvon Nicolazic, lui dit-elle, appelez vos voisins. Menez-les avec vous au lieu où ce flambeau vous conduira. Vous y trouverez l’image qui vous mettra à couvert du monde, lequel connaîtra enfin la vérité de ce que je vous ai promis ».

PATRIMOINE

La dévotion à sainte Anne est très ancienne en Bretagne et fait partie intégrante de l’identité bretonne. En cette année jubilaire de Sainte Anne, nous vous proposons de découvrir le patrimoine qui lui est dédié dans notre diocèse. 

La dévotion à sainte Anne
avant les apparitions

La vie de sainte Anne
en image

Les chapelles sainte Anne
dans le Morbihan

Représentations
de sainte Anne

Avec les enfants : découvrir
l’histoire des apparitions

SAINTE ANNE A LA RENCONTRE DES ECOLES : Depuis septembre 2021, une statue de sainte Anne pérégrine à travers notre diocèse à la rencontre des élèves de maternelle, primaire, collège et lycée. Accueillir la statue de sainte Anne dans un établissement catholique peut être l’occasion de vivre un temps fort en lien avec la paroisse.