Appel aux dons pour la chapelle de la Maison-Mère des Frères de Ploërmel

De gros travaux de restauration sont en cours à la Chapelle de la Maison-Mère des Frères La Mennais à Ploërmel, comme ont pu le constater les habitants de Ploërmel, en voyant les grands échafaudages qui ont été mis en place.

Construite en 1853-54, la chapelle fait partie du paysage et du patrimoine du pays Ploërmelais.

Longue de 43 mètres, haute de 20 mètres, la Chapelle montre depuis quelque temps des signes inquiétants de fatigue dans ses murs et dans ses  vitraux.

Les travaux principaux vont s’étaler sur 6 mois  :

  • ceinturage des murs au niveau du transept et de la charpente,
  • dépose et réfection des vitraux très endommagés.

Tous  ces travaux nécessitent l’utilisation d’échafaudages importants et onéreux. 9 500 euros sont nécessaires pour restaurer le grand vitrail. Plusieurs contributeurs ont déjà participé, mais il convient d’élargir les contacts. Ce grand vitrail d’une grandeur impressionnante – 22 m2 – baigne le chœur de ses rayons.

Plusieurs vitraux sont en cours de restauration, dont la rosace du fond de la chapelle. Tailleurs de pierre et maîtres verriers y travaillent.

Lors de la construction en 1853-1854 par Jean-Marie de la Mennais, le chantier employa 200 hommes de Ploërmel qui vivaient une période de disette et de chômage. Le Fondateur des Frères assurait ainsi du travail et du pain à 200 familles de Ploërmel.

Les travaux de restauration sont conduits par un architecte, et guidés par des bureaux d’étude. Les fondations ont ainsi été vérifiées. Les points  de fragilité se trouvent être au point haut des murs, et au niveau de la charpente. C’est donc là qu’interviennent les entreprises spécialisées. Ce qui explique les nombreux échafaudages que nécessite le chantier, et la durée des travaux.

En savoir plus

Voir le site internet

Bulletin de don à télécharger

La Congrégation des Frères, fondée à Ploërmel en 1819, compte aujourd’hui 850 frères, présents dans 26 pays.

Fidèles à l’intuition de leur fondateur, Jean- Marie de la Mennais, les Frères poursuivent la mission d’éducation  dans  des  écoles et des centres éducatifs, scolarisant ainsi près de 90 000 élèves.

En 2019, nous célébrons le 200ème anniversaire de la fondation des frères.

Dans la mission d’éducation, les laïcs sont très présents aux côtés des frères, et as- sument des responsabilités importantes : délégués de tutelle, chefs d’établissement, responsables de pastorale, enseignants, présidents d’association, gestionnaires.

Plusieurs sont aussi associés à la Congrégation dans une démarche spirituelle.

Pèlerinage des personnes âgées en établissement

Monseigneur Centène présidera l’Eucharistie pour le pèlerinage des personnes âgées en établissement  le 19 septembre prochain. Organisé par l’aumônerie des hôpitaux et établissements de santé et le service paroissial de visite en Morbihan, il est ouvert à tous ceux qui veulent participer, contacter :

Mme Marie-Pierre GENISSEL
aumonerie-catholique.pratel@ch-bretagne-atlantique.fr
Aumônerie CHBA site du Pratel
BP 70555 – 56017 VANNES CEDEX
Tél : 06 60 66 34 15

FRAT 56, 1ère édition

Lundi 18 septembre prochain, plus de 1200 jeunes et adultes de l’Enseignement catholique du Morbihan – élèves du CM1 à la Terminale, enseignants, chefs d’établissements – se rassembleront à Sainte Anne d’Auray pour la première édition du « FRAT 56 ». Appelé à se renouveler chaque année, cet évènement invite les diverses composantes de l’Enseignement Catholique du Morbihan à « faire corps » autour du thème de la fraternité. 

Sous l’impulsion de son service de formation humaine, l’Enseignement Catholique du Morbihan a souhaité associer au premier FRAT 56 de nombreuses associations et mouvements caritatifs et humanitaires, acteurs de la Diaconie dans le diocèse de Vannes : le CCFD, le Secours Catholique, la Conférence Saint Vincent de Paul, l’Aide à L’Eglise en détresse, l’Œuvre d’Orient, la Fondation Jérôme Lejeune ainsi qu’une myriade d’associations avec lesquelles les établissements travaillent tout au long de l’année, en particulier lors des opérations bol de riz et des actions de solidarité menées pendant le Carême.

Le Père Frédéric Fagot, délégué diocésain à la pastorale de l’Enseignement catholique, présente cette initiative :

 

Au programme

  • Le matin : Marche depuis Mériadec jusqu’à Sainte Anne d’Auray, messe présidée par Monseigneur Raymond Centène et animée par la maîtrise de l’Académie de musique et d’art sacré de Sainte Anne d’Auray
  • Dans l’après-midi : pour les primaires, visite-découverte du sanctuaire et son histoire.
    Pour les collégiens et lycéens, spectacle/témoignage de Djamel Guesmi, musulman converti au catholicisme, acteur et metteur en scène du spectacle « le Petit pauvre ». Créateur de la troupe « Les Tréteaux du monde ».

Envoi en mission par Monseigneur Centène, au pied du mémorial

Retour sur le pardon de Notre Dame du Roncier 2017

Mgr Centène et Mgr Gosselin

Présidé par Monseigneur Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême (Monseigneur Scherrer n’ayant pu venir pour cause de décès dans sa famille), le 1209ème pardon de Notre-Dame du Roncier a attiré près de 8000 pèlerins.

Originaire de Lantillac, Monseigneur Gosselin connaît bien Josselin et le pardon. Avant d’être charentais d’adoption, il a longtemps été responsable du foyer de charité de Tressaint, à Dinan. Ce breton exilé est venu faire découvrir Notre-Dame du Roncier à ses paroissiens, arrivés pour l’occasion en car.

En ce jour de la fête de la Nativité de la Vierge Marie, Monseigneur Gosselin a transmis la joie et l’enthousiasme de la quête de Dieu dans une homélie passionnée – et passionnante, en témoignent les applaudissements ! – , rappelant à tous que « la famille de Jésus, c’est ceux qui veulent faire Sa volonté » , et à chacun : « il m’appartient aujourd’hui d’engendrer le Christ en moi. » « L’Eglise est née le jour où le Christ a appelé les douze apôtres […], elle existe pour donner la vie« …

Chaque année Notre-Dame du Roncier attire des pèlerins de tous horizons, engendrant diverses initiatives… petits fiorettis du pardon (voir galerie de photos ci-dessous) :

Service com

Soeur Pierrine, de la Famille Missionnaire de Notre-Dame est venue en car du grand-Fougeray, avec d’autres frères et soeurs – reconnaissables à leur habit religieux bleu marine – rejoindre les membres de sa communauté implantée à Arradon. En habit blanc aujourd’hui « en l’honneur du Coeur Immaculé de Marie »- un privilège réservé aux professes perpétuelles à l’occasion des offices. Elle fêtera le 8 septembre 2018, le 10ème anniversaire de leur arrivée dans notre diocèse ! Soeur Pierrine explique le charisme de sa congrégation :  » éduquer les coeurs à la ressemblance des coeurs de Jésus et de Marie. »

Service com

Alain, pèlerin d’un jour, a réuni un groupe d’amis pour marcher de Augan jusqu’à Josselin, en l’honneur de la Vierge Marie : 25 kms, 5 heures de marche, en priant, partageant, chantant… Partis à 6h du matin ils sont arrivés à Josselin pour vivre ce temps fort d’ église ensemble, petite fraternité dans la grande fraternité.

 

 

Les enfants de l’école primaire Saint Gildas de Guégon, ont eux aussi marché, de Guégon jusqu’à l’esplanade du pardon à Josselin… ils ont écrit un article sur leur périple Lire l’article

 

 

Les jeunes de la Pasto jeunes du Pays de Ploërmel, ont organisé une belle soirée la veille …

Dans les coulisses
En répétition
En scène

 

Notre-Dame du Roncier a, pour l’occasion, changé sa couronne : chaque 8 septembre on lui met une couronne richement ornée (photo 2), que l’on remplace le reste de l’année par une couronne « ordinaire »(photo 1).

 

Histoire de Notre-Dame du Roncier de Josselin (il existe aussi le pardon de Notre-Dame du Roncier de Rostrenen)

Galerie de photos :

Campagne KT 2017

La catéchèse pourquoi ?

Espace animateurs : cliquez ici

Découvrir : Jésus et ses amis, de grands personnages bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testament, de grands saints de l’Eglise, des témoins.

Vivre un temps avec d’autres enfants et des adultes chrétiens : Les enfants sont accompagnés par des adultes formés désireux de cheminer avec eux dans leur foi.

Se rassembler, prier et célébrer : Ecouter et répondre à la Parole que Dieu nous adresse.

Parcourir la Bible : lire, partager, comprendre et accueillir la Bonne Nouvelle.

 

La catéchèse pour tous les âges :

Les plus petits sont invités à l’Eveil à la Foi (3 à 7 ans). Avec d’autres enfants, accompagnés par leurs parents, ils commenceront une découverte de la Foi chrétienne par la prière, le chant, le conte, le récit en gestes.

Tous les enfants, à partir de 7 ans, peuvent être inscrits en catéchèse et se préparer aux sacrements du Baptême, du Pardon et de l’Eucharistie, à la confirmation pour les plus grands s’ils le désirent, ainsi qu’à la profession de foi.

Les adultes peuvent aussi demander à se préparer aux sacrements et à participer à des temps de catéchèse : se renseigner auprès de votre paroisse.

Voir les  vidéos :

Rentrée des chefs d’établissements de l’enseignement catholique

Ce lundi 28 août 2017, l’amphithéâtre du lycée Saint Paul de Vannes grouille de monde, au son d’une musique entraînante, jouée par Luke et Claire Winton, deux jeunes musiciens chrétiens talentueux.

C’est la rentrée traditionnelle des chefs d’établissement de l’enseignement catholique. « Ce temps de lancement et d’envoi de l’année réunit les 230 chefs d’établissements du 1er degré, et 58 du 2nd degré du Morbihan. Sont présents également 20 représentants d’institutions, telles que l’université catholique, l’UDOGEC, l’ISFEC et l’AREP, ainsi qu’une 40aine de membres du personnel de la DDEC » nous précise son  directeur, Stéphane Gouraud.

« C’est le temps pour nous de réaffirmer les convictions fortes de l’enseignement catholique, la place de celui-ci dans la société, le rôle et le positionnement du chef d’établissement, ce qu’on attend de lui : être une personne capable de porter les valeurs de l’enseignement catholique avec cohérence, de transmettre un héritage avec cohérence. Nous mettons particulièrement l’accent sur les valeurs de générosité, d’accueil, d’attention aux autres et d’espérance. »

La coopération, culture d’établissement

« Cette année le thème de la journée est la coopération, après la fraternité en 2015-2016, et l’intériorité en 2016-2017″, continue Stéphane Gouraud. « Comment travailler ensemble, enseignants et parents d’élèves ? La priorité est mise aujourd’hui sur les conseils d’établissements, qui sont des instances importantes où les parents ont une vraie place. Il nous faut réactiver ces instances , lieux de discussions, annoncer clairement le projet d’établissement, insister sur l’accueil des parents, leur tendre la main pour qu’ils s’investissent dans la vie de l’établissement. Nous souhaitons également développer l’axe de coopération entre le 1er degré et le second degré, c’est-à-dire le passage de l’école primaire au collège. »

Le directeur parle de coopération encore, avec le projet d’une journée « carrefour des possibles « , le 23 mai 2018,  pour l’ensemble des membres des communautés éducatives. « Des ateliers et des conférences seront proposés pour partager cette multitude d’expériences autour de la coopération, incluant les partenaires d’entreprises.  » « […] l’année qui arrive sera consacrée au réenchantement de notre rapport au monde, puisque l’enseignement catholique est engagé dans la démarche du réenchantement de l’école. »

Journée bien remplie donc, pour ces chefs d’établissement de l’enseignement catholique : conférences (intervention de stéphane Gouraud, intervention du responsable des relations politiques à l’APEL nationale, Christophe Abraham,  sur ce thème de la coopération), projections vidéos (conseil Ecole-collège et charte éducative 56), Assemblée Générale des chefs d’établissement par degré, tout cela conduit par le fil rouge des chanteurs. Avec la présence de Monseigneur Centène et de l’abbé Frédéric Fagot, délégué diocésain à la pastorale de l’enseignement catholique.

Le temps fort s’est achevée sur une note spirituelle : une célébration dans la chapelle du lycée Saint François Xavier de Vannes, avec envoi en mission !

Formation 2017-2018 du sdpls : sens des rites de la messe

Le service de pastorale liturgique et sacramentelle propose pour l’année 2017-2018 une formation pour tous sur le sens des rites de la messe.

« […] Il s’agit de se donner le temps de rentrer avec curiosité et enthousiasme dans l’intelligence de ce que nous célébrons, […] de prendre toujours plus conscience d’être des serviteurs de la liturgie pour que nos assemblées, habituelles et surtout occasionnelles, se laissent toujours davantage rejoindre par le Christ.

 

Si la liturgie n’est pas un moyen d’évangélisation, elle est par nature missionnaire. Elle participe à une démarche « pédagogique d’initiation » : « Dans le langage de la beauté, les attitudes, les déplacements, les gestes et les paroles qu’elle fait vivre, elle aide à découvrir comment chaque acte et parole du Christ ont été posés « pour notre salut » (P. Sébastien Guiziou – mai 2017).   Elle aide à « rendre effectif chez une personne l’accueil de Dieu qui attire à lui » (CF. texte national pour l’orientation de la catéchèse – CEF). Cet éclairage sur le sens de ce que nous célébrons apparait ainsi comme une chance pour saisir toujours davantage qu’en définitive, c’est le Christ qui est l’acteur principal de nos liturgies. »

. Personnes concernées : ce socle de base s’adresse à tous les acteurs en liturgie, mais plus largement encore à tous ceux et celles qui sont engagés dans les dynamiques sacramentelles et catéchétiques : catéchistes, membres des GAP, personnes accompagnant la préparation aux sacrements (baptême, confirmation, mariage), acteurs liturgiques et  membres des équipes liturgiques, guides funérailles, responsables et membres des mouvements et services, ministres ordonnés et personnes consacrées…

. Animation : Emmanuel Auvray (délégué diocésain) – élargi possiblement à plusieurs personnes pour les temps de partage.

. Participation libre aux frais (hors repas et hébergement). Est suggérée une participation entre 3€ et 5€ par module – 15€/20 € pour toute la formation. Une prise en charge totale ou partielle de la paroisse ou d’un service est encouragée.

En savoir plus

Formulaire de contact

Bulletin d’inscription à télécharger

3 questions à l’abbé Fagot

L’abbé Frédéric Fagot est Délégué Diocésain à l’Enseignement Catholique, et prêtre accompagnateur à l’UCO Bretagne-Sud et à l’ISFEC. Il a participé à la réalisation et la mise en scène de nombreux spectacles.

Pourquoi participer à ce spectacle ?
L’abbé Weber m’a présenté le projet et m’a demandé si j’acceptais de participer à l’aventure. J’ai tout de suite répondu oui car ce type d’événements est pour moi l’une des clefs pour l’évangélisation de notre société. C’est la première fois qu’un tel spectacle est monté à Lorient. Au-delà du spectacle, il s’agit d’une véritable aventure humaine; cela permet de montrer qu’il est possible de réaliser un projet au-delà des générations et des milieux, dans une société où l’on parle beaucoup d’entraide, de charité, de solidarité. Là le projet rejoint une réalité sociale importante de Lorient et du quartier saint Louis, avec la présence significative de la Société Saint Vincent de Paul.Ce que je trouve essentiel au travers de ces spectacles, et c’est sans doute dû à ma formation d’historien, c’est que le contexte historique permet au spectateur de se réapproprier  l’Histoire, son histoire, la petite et la grande. C’est particulièrement vrai pour les jeunes de nos établissements scolaires. Pour moi il est urgent que la jeunesse retrouve ses racines. Pour savoir où l’on va il faut savoir d’où l’on vient. C’est aussi une transmission de la mémoire afin de préparer l’avenir. Et ceux qui participent à l’aventure parlent d’une véritable formation humaine.

Etes-vous spécialiste des sons et lumières ?
Ce n’est pas tant le son et lumière qui est important mais tout ce qui tourne autour de cette formidable aventure humaine : recréer un vrai tissu social, donner un idéal à la jeunesse. La confiance d’élus dans le passé, notamment Philippe de Villiers, et l’expérience m’ont mis le pied à l’étier. J’ai eu la chance de pouvoir monter un certain nombre de son et lumière : Sainte Bernadette à Vannes, saint François d’Assise à Locmiquélic, Saint Gilles à Hennebont, Le mystère de Noël à Port-Louis, le saint curé d’Ars avec les séminaristes en 2010 à Rome, etc… et bien sûr Yvon Nicolazic à Sainte Anne d’Auray depuis 5 ans avec près de 300 bénévoles.

Pour moi il s’agit d’évangéliser et de re-christianiser au travers de ces reconstitutions, de mettre en valeur des hommes et des femmes qui ont existé, et de proposer en exemple à la jeunesse ces grands personnages, plutôt que tous ces héros virtuels qu’ils trouvent dans les jeux vidéos et films, ce que j’appellerai « l’exemplarité virtuelle » .

Quels sont vos projets d’avenir ?
Poursuivre cette aventure des « mystères » joués par les élèves et les équipes éducatives de nos écoles. Que chaque école joue la vie de son saint patron, sur les places ou dans les églises, à la bougie : de l’évangélisation par le spectacle et la culture ! Et cela peut permettre de créer des ponts entre les écoles et les paroisses. Nous prévoyons aussi un spectacle sur la Vierge Marie à la Roche-Bernard, « Le mystère de Notre Dame ». Et pour le Jubilé de Saint Vincent Ferrier en 2018, un spectacle sur le procès en canonisation de ce saint dans la cathédrale de Vannes ; 4/5 mystères seront joués par des élèves comme au Moyen-Age, sur les places et les lieux publics, retraçant quelques miracles de saint Vincent Ferrier.

 

 

 

Saint Vincent de Paul sur scène à Lorient

Les 29, 30 septembre et 1er octobre un grand spectacle retraçant la vie de Saint Vincent de Paul aura lieu à Lorient, à l’église Notre Dame de Victoire Saint Louis.

Avec l’aimable autorisation de Martin Jamar, auteur de Vincent, un saint au temps des mousquetaires éd. Dargaud

Saint Vincent de Paul, serviteur des pauvres…
voir la page Facebook du spectacle 

Aidons-les à monter le spectacle !

Saint Vincent de Paul (1581-1660), est un petit paysan des Landes dont l’intelligence et la droiture intrigue tôt son oncle, prieur non loin de là.  Il lui offre une formation et une éducation solides chez les Cordeliers. Vincent poursuit ses études en théologie et est ordonné prêtre à 19 ans.

Les années qui suivent sont dignes des aventures des mousquetaires : Traversée de la Méditerranée en bateau, pris d’assaut par des corsaires turcs, vendus comme esclave en Tunisie ….

Dix ans plus tard, nous le retrouvons à la cour du Roi de France.« Distributeur d’aumônes » et confident de la Reine Anne d’Autriche, puis précepteur des enfants de Monsieur de Gondi, Général des Galères… La Cour, les pauvres, les galériens,… Vincent de Paul est écartelé entre ces deux mondes.

La France sort ruinée des guerres de religion. Les épidémies et les mauvaises récoltes affament les campagnes ; les mendiants hantent les rues de Paris, les bébés sont abandonnés aux portes des églises, les vieillards et les malades meurent sans soin dans l’indifférence de tous.

Vincent met 17 ans à découvrir son sacerdoce et le sens de sa vocation : Donner  sa vie au service des pauvres et des victimes de la vie pour l’amour de Dieu.  Restaurer leur dignité et leur  redonner la foi des Baptisés.

Son génie est d’avoir rapproché deux univers antagonistes : les riches et les pauvres … et de fonder avec eux des institutions et des œuvres pérennes qui, de son vivant, rayonnaient déjà partout en France : écoles, hôpitaux, orphelinats,  infirmeries de guerre, etc…

Dans l’inconscient collectif, Vincent de Paul reste le « Père des Pauvres et des orphelins » et 300 ans plus tard, l’œuvre qu’il a fondée représente aujourd’hui dans le monde : 4 000 prêtres « Lazaristes » – 25 000 religieuses « Filles de la Charité », 260 000 Femmes au sein des Equipes Saint Vincent., 930 000 membres dans les équipes de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, crée par le bienheureux Frédéric Ozanam…. etc.

La fresque historique nous transporte au XVIIème siècle au rythme de ce saint homme pressé et inspiré qui laissera son empreinte dans l’Histoire de France.

Interview RCF


La réalisation


Prêtre des paroisses St Louis et le Sacré-Coeur du Moustoir, l’abbé Thomas Weber a lancé l’idée du spectacle au début de l’année :

Pourquoi un spectacle sur Saint Vincent de Paul ?
« Partant d’une réalité sociale très marquée sur notre paroisse et sur notre communauté de communes, nous souhaitions tisser un lien social entre tous. La figure de St Vincent de Paul est un personnage plus qu’original pour son époque, il reste un modèle très actuel d’humanité, de dialogue et d’ouverture.

Nous pensons aussi que le devoir de chacun est de transmettre le patrimoine historique et culturel de nos ancêtres : dans notre société aux futurs incertains, bon nombre de personnes se rapprochent d’un passé récent ou lointain. Elles désirent relier leur petite histoire (personnelle, familiale, locale) avec la grande Histoire afin de trouver des repères dans l’espace et dans le temps.

L’Histoire, discipline de recherche par excellence, s’appuie sur des faits et des événements. Cette démarche rigoureuse permet d’ouvrir un débat fructueux. Cependant, elle reste l’apanage de quelques érudits. Elle peut aussi nous léguer son héritage, nourrir notre réflexion, nous détourner de certaines voies sans issues et nous permettre de répondre à l’éternelle question : d’où venons-nous ? » Nous pouvons donc dire que le spectacle allie démarche sociale, culturelle, artistique… et spirituelle !

Comment a été écrit le scénario ?
Par une équipe de 5 bénévoles passionnés, en 4 mois ! La ligne de conduite pour l’écrire : « Nous voulions mettre en avant le grand écart que saint Vincent réalisait, entre sa vie, sa personnalité simple, discrète, de prêtre et serviteur des pauvres, qui côtoyait les plus grandes figures de son époque, à la Cour du roi, et a même fortement influencé l’histoire de France », nous dit l’abbé Thomas Weber.Celui-ci a fait appel, pour la réalisation du son & lumière, à l’abbé Frédéric Fagot, qui a une belle expérience en la matière : il a participé à la réalisation du spectacle Yvon Nicolazic de Sainte Anne d’Auray depuis ses débuts, et a également participé à beaucoup d’autres en tant que Délégué Diocésain à la pastorale de l’Enseignement Catholique, et historien. Voir interview 3 questions à l’abbé Fagot 

Concrètement comment se déroulera le spectacle ?
Il sera présenté sous forme de tableaux, une douzaine, sonorisés par une bande-son préalablement enregistrée dans les studios de RCF. « Cette approche est très moderne et donne une tonalité, une couleur, une chaleur au spectacle. » La sonorisation et les lumières sont réalisés par des professionnels.

« Le spectacle dure 1h30. L’équipe de bénévoles chargés d’écrire le scénario a eu à cœur de dérouler la vie de Saint Vincent de Paul de manière chronologique, avec exceptionnellement quelques flash-back, en respectant scrupuleusement l’Histoire. »

Qui sont les acteurs ?
« Les figurants sont tous amateurs, adultes et enfants, provenant de tous horizons. Ils sont une centaine. Les costumes sont en partie confectionnés sur place par des couturières bénévoles. Nous aurons sans doute recours également à la location. Pour le décor nous créons des espaces artificiels, même si l’aire scénique jouit naturellement d’un vaste décor ! »

Pourquoi avoir choisi l’église saint Louis ?
« Cette église, totalement détruite pendant la guerre, est un des symboles de la reconstruction de la ville de Lorient, grâce à la solidarité et l’énergie de ses habitants. De plus, cette architecture contemporaine offre une grande latitude de possibilités de présentation, et une touche très moderne à l’ensemble du spectacle. Enfin, elle présente un accès facile avec possibilité de parking au centre ville et véhicules de transport en commun. »

Pourquoi avoir mis en place une plateforme de Credofunding ?
« La sonorisation et les jeux de lumière sont réalisés par des professionnels, ce qui représente un budget important. Il nous a semblé que la meilleure solution était ce principe de financement participatif. Il ne reste plus qu’une vingtaine de jours pour participer ! »
Voir la page de Credofunding

Ordination diaconale à Elven le 10 septembre !

Joël Bernard va être ordonné diacre en vue du sacerdoce dimanche 10 septembre, à 15h00, à l’église Saint Alban d’Elven, par Monseigneur Centène. Il a choisi d’intégrer la société des prêtres de Saint Jacques. Témoignage.

 

 

 

 

Ecouter l’interview RCF ci -dessous :  

 

« Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu». Ps 104,3

« Je suis né le 8 juillet 1984 dans une famille protestante. Le premier contact que j’ai eu avec l’Eglise catholique, c’était à l’école presbytérale dans laquelle j’ai été scolarisé. En côtoyant certains chrétiens catholiques, j’ai appris à découvrir ce qui fait la particularité de cette Eglise. Avec les années qui passaient, je sentais un désir inouï d’être membre de cette Eglise. Ainsi, à l’invitation du curé de la paroisse, j’ai eu la joie de participer à un rassemblement avec les jeunes de mon école. C’est au cours de ce rassemblement que j’ai senti un appel à discerner ce à quoi le Seigneur m’appelle. Quelques semaines après, j’ai demandé à rencontrer le prêtre de la paroisse à qui j’ai exprimé le désir de recevoir le baptême dans l’Eglise catholique. Après un très bon accompagnement catéchuménal, j’ai eu la joie de recevoir la grâce du baptême le 7 avril 2007.

Après mon baptême, je me suis engagé dans un groupe de la paroisse où j’ai appris à approfondir ma foi et à aimer l’Eglise dans sa diversité. Ce que  je trouve étonnant dans la vie d’un homme, c’est que le Seigneur est capable d’aller le chercher n’importe où il se trouve, pour faire de lui son disciple. Car personne n’est trop loin pour Dieu et Il met toujours des ainés dans la foi pour aider chacun de nous à mieux discerner sa propre vocation. En participant à quelques activités dans ma paroisse, j’ai découvert le sens du service qui a fait naître en moi ce désir de donner ma vie au Seigneur dans l’annonce de l’Evangile. La simplicité et le dévouement d’un prêtre de Saint Jacques que j’ai connu n’ont fait que renforcer ma vocation. Cet appel du Seigneur a été confirmé lors de ce rassemblement paroissial où j’ai encore cette parole du Seigneur : « Mon fils, va travailler aujourd’hui à ma vigne» (Mt 21,28). C’est vraiment une grande grâce pour moi de pouvoir répondre à l’appel du Seigneur en demandant à rentrer chez les Pères de Saint Jacques . Vous pouvez déjà imaginer la joie de ce cheminement de foi qui m’amène jusqu’à ce jour où je vais recevoir l’ordination diaconale. En faisant une révision de vie, et voyant mon cheminement de foi qui va bien bientôt me conduire à donner une réponse définitive à l’appel du Seigneur, je ne peux dire avec Marie: « le Seigneur fait pour moi des merveilles… »Il n’y a rien de plus beau que de donner sa vie au service du Christ et de son peuple.  »

Soyons nombreux pour l’entourer ce dimanche 10 septembre ! Un verre de l’amitié sera offert à l’issue de la célébration dans le jardin du presbytère.

Galerie de photos de la veillée Ste Anne d’Auray 25 juillet 2017

Veillée du 25 juillet 2017 : procession, veillée, adoration

 

Programme du jubilé Saint Vincent Ferrier

Septembre 2017 : Mise en place d’un site internet dédié au Jubilé Saint Vincent Ferrier

Octobre 2017 : soirée de gala présentant le court-métrage sur Saint Vincent Ferrier et annonçant le long-métrage

Novembre 2017 : Mise en place d’un livret catéchétique Saint Vincent Ferrier par le service de catéchèse du diocèse

Mars 2018 : pèlerinage d’ouverture du jubilé Theix-Vannes

Mars 2018 : début de la pérégrination des reliques de Saint Vincent, proposées à la vénération des paroisses du diocèse jusqu’en 2019. Toute paroisse, communauté, mouvement qui le souhaite peut demander à recevoir les reliques, s’adresser à Emmanuel Didier saintvincentferrier@outlook.fr

Mars 2018 : pèlerinage diocésain à Valence sur les pas de Saint Vincent

Mai 2018 : pardon de saint Vincent Ferrier:

  •                      1ère soirée : illumination totale de l’intérieur de la cathédrale, concert
  •                      2ème soirée : illumination totale de l’intérieur de la cathédrale, pièce de théâtre sur les mystères de saint Vincent, écrite par des jeunes

Décembre 2018 : pièces de théâtre en extérieur sur les parvis et les places, jouées par des jeunes

Avril 2019 : anniversaire de la mort de Saint Vincent : projets de colloque et concerts

Juin 2019 : clôture du jubilé avec messe et animations

En savoir plus : saintvincentferrier@outlook.fr

 


 

 

 

Saint Philippe Néri, le saint de la joie

Philippe Néri, le saint de la prière, de la joie… et du bon sens*

(article paru dans Chrétiens en Morbihan N°1463 du 13 juillet 2017)

 

Le père Jean-François Audrain a soutenu sa thèse de théologie, le 14 juin dernier. Son sujet : « Philippe Néri, prêtre dans l’Esprit saint et le feu », sous-titré : « La charité comme sainteté baptismale et pastorale », n’est pas une recherche intellectuelle sur le grand saint, mais une réflexion sur le cœur de son message et ses implications pastorales. Jean-François Audrain pose la question : «  qu’est-ce qu’un saint prêtre ? » et trouve les réponses dans la vie du saint de la joie. Avec deux autres prêtres et un laïc, il va fonder dès la rentrée, à Pontivy, une fraternité Saint-Philippe-Néri. Explications.

Pourquoi une thèse sur saint Philippe Néri ?

En 2013, j’ai été nommé, à Rome, formateur au séminaire pontifical français pour trois ans. J’avais du temps pour faire une thèse et un sujet me tenait à coeur : la formation des prêtres. J’avais aussi en tête la figure de saint Philippe Néri que j’aime beaucoup. En effet, depuis des années, se pose à moi la question de la sainteté du prêtre, non recherchée pour elle-même, mais dans le rapport entre le message et le messager. Le message, c’est le mystère du salut, le mystère pascal. En Jésus, il y a identité entre le message et le messager : Jésus est ce qu’il annonce. À sa suite, tout
chrétien, et particulièrement le prêtre, par sa mission propre, aspire à cette identification entre le message et le messager, pour être un témoin authentique de la Bonne nouvelle. Mais dans l’imaginaire commun, le saint prêtre est sérieux voire tristounet (et c’est vrai que, parfois, le prêtre peut prendre un air austère pour prêcher cette Bonne nouvelle). Or, si le message est vie et joie, paix et communion, on doit en retrouver les effets dans les paroles, mais aussi dans l’être et dans le style de vie du messager. Philippe Néri est un prêtre qui incarne cette identification entre le message et le messager. Il est le « prophète de la joie chrétienne » (Jean-Paul II). Il évangélise par l’amitié et la joie. Pour lui, tout ce qu’on vit de beau, de bon peut concourir à la gloire de Dieu, à la sanctification.

Pourtant, on oppose souvent les choses de la terre et celles du ciel ?

Je n’ai jamais compris cette opposition. Comme aumônier des jeunes, j’ai entraîné des groupes, sans doute plus attirés par le ski, le vélo, la guitare et l’enthousiasme que par mes prédications. Mais Dieu se donnait dans la vie et la vie témoignait pour Dieu. Tous me suivaient d’autant plus volontiers à la messe qu’ils avaient partagé les mêmes efforts, les mêmes jeux, les mêmes aventures. Comment être dans le monde sans être du monde, c’est toute la problématique du rapport à la vie et aux joies de ce monde. Philippe Néri y répond par une spiritualité de l’assomption : la grâce ne prive pas la nature mais l’élève, on devient saint par la réalité du monde. Si Dieu s’est fait homme, rien d’humain ne lui est étranger, excepté le péché, et tout peut être un chemin pour passer du visible à l’invisible. Toutes les beautés, toutes les joies, toutes les amitiés d’ici-bas peuvent être, moyennant la croix du Christ, les prémices du royaume de Dieu, tout proche.

Comment être un saint prêtre ? Philippe répond qu’il faut d’abord être un « bon homme », c’est-à-dire un homme qui lit, qui s’interroge, qui cultive son humanité, mais qui a aussi renoncé à son « moi » tout puissant, et ne cherche plus à paraître, à plaire. Il met ainsi en oeuvre un humanisme chrétien, non par des théories, mais par sa vie toute entière.

Comment les prêtres peuvent-ils porter joyeusement cet humanisme chrétien alors qu’ils sont surchargés et souvent seuls dans leur ministère ?

Il y a un écart entre la vie au séminaire et la vie de prêtre. Le séminaire donne une place importante à la prière personnelle et à la belle liturgie, notamment par le chant de la Liturgie des heures. Il insiste sur la vie communautaire, le travail intellectuel, le sport, autant d’aspects qui semblent s’évaporer lorsque le jeune prêtre entre en contact avec ce qu’on appelle parfois (à mon avis à tort), la « réalité ». Comment trouver des moyens concrets pour avoir une certaine continuité entre les principes mis en place au grand séminaire et la vie des prêtres ? Il y a une vingtaine d’années, en lien
avec l’évêque de Toulon où je me trouvais à l’époque, nous avons cherché une forme de vie qui respecte davantage cette cohérence. Après plusieurs années, ce cheminement nous a rapprochés de l’Oratoire de saint Philippe Néri. C’est une vie communautaire, très originale pour l’époque, dans laquelle chacun vit sa grâce propre, au service de tous, avec un lien commun : la charité.

Comment fonctionnent aujourd’hui les fraternités Saint-Philippe-Néri ?

Elles font vivre ensemble des prêtres séculiers, éventuellement des laïcs hommes. Chaque communauté est une petite maison, une congrégation en elle-même. Saint Philippe Néri ne voulait pas de
lourdeur. Chaque maison s’adapte, épouse un lieu. Un statut particulier est créé en fonction de la culture et de la géographie locale. Une fois installé dans une maison, on y reste, comme dans une famille. Les fraternités Saint-Philippe-Néri ne sont pas très connues en France. Il en existe trois à Nancy, Dijon et Hyères à la fondation de laquelle j’ai participé. Pour fonder une fraternité, il faut être au moins quatre, dont trois prêtres. Si les membres sont trop nombreux, au-delà de dix à douze, on fonde ailleurs. La fraternité est d’abord reconnue par l’évêque, puis directement par le pape, après un temps de probation de plusieurs années. Il n’y a pas de spiritualité « philippine »(1) à proprement parler : Philippe est unique, on ne peut l’imiter. Mails il y a un vrai style de vie philippin qui permet à des gens différents de vivre ensemble. Nous sommes reliés à lui par le lien de la charité, par l’humilité et la joie.

(1)On confond souvent les fraternités Saint-Philippe-Néri avec l’Oratoire de France, fondé par le Cardinal de Bérulle, composé également de prêtres séculiers. Les oratoires sont en réseau et centralisés avec une spiritualité précise : « L’école français de spiritualité ».

*Parole du pape François au père Audrain lors d’une messe privée à Sainte-Marthe, 18 janvier 2016.

Philippe nait à Florence en 1515, dans une famille qui lui donne les bases essentielles de sa vie d’homme et de chrétien. Il fréquente les nombreux couvents de sa ville natale, spécialement celui des dominicains, et tire profit de la culture humaniste et de l’esprit démocratique de Florence, ainsi que de son sens inné pour les facéties. Il est attiré par les figures de Fra Angelico et de Jérome Savanarole. À 17 ans, les drames du temps l’obligent à s’exiler. En rejoignant San Germano où vit son oncle Romolo, un riche marchand, Philippe s’arrête au prieuré de Gaète où il est saisi par l’amour du Christ. Il laisse tout pour Le suivre et recherche sa vocation et la volonté de Dieu sur lui. Il vivra tout, désormais, « d’en haut », à partir du ciel, et non plus d’une manière simplement humaine. Il arrive ainsi à Rome dont il ne s’éloignera plus. Il partage ses dix premières années entre son travail de précepteur, la rencontre des jeunes dans les rue de Rome et de longs moments de solitude pour se recueillir dans les églises ou les catacombes de saint Sébastien. À 29 ans, se trouvant encore trop tiède dans sa marche à la suite du Christ, il fait une neuvaine pour demander la ferveur. La suite : une effusion de l’Esprit Saint extraordinaire qui laissera des traces physiques comme une excroissance du coeur, des tremblements et une intense chaleur corporelle, mais surtout une grande ferveur qui ne le quittera plus.

À partir de cette Pentecôte 1544, la vie de Philippe prend un nouvel élan. Elle est marquée par une ardeur renouvelée, avec des dons charismatiques abondants et une emprise de l’Esprit Saint plus intense qui, bien souvent, le feront passer pour fou. Sans perdre sa joie et son bon sens, son caractère un peu marginal va s’ordonner pour le service et la mission. Il est ordonné prêtre à 36 ans. Tous ses grands fils spirituels deviendront papes ou cardinaux. Le cardinal Newman, prêtre oratorien résume bien la méthode du grand saint : « Le coeur parle au coeur ». Son infatigable engagement missionnaire pastoral et missionnaire, sa joie constante, sont sous-tendus par une vie de prière intense. Il meurt en 1595. Philippe a été l’un des acteurs majeurs de la Réforme catholique du XVIe siècle. Il est l’un des apôtres de Rome, avec saint Pierre et saint Paul.

Votre été 2017 dans le Morbihan

Supplément d’été de la revue Chrétiens en Morbihan :

Retrouvez toutes les animations de l’été dans le diocèse  !

(Informations parues dans « Chrétiens en morbihan » n°1462 du 22 juin)

Semaine du 17 au 23 juillet 2017

Semaine du 24 au 30 juillet 2017

Semaine du 31 juillet au 6 août 2017

Semaine du 7 août au 10 septembre 2017

 


Pardon de Sainte Anne d’Auray 26 juillet

Cliquez ici pour en savoir plus

 


Tro Breiz 2017

Toutes les informations ici


Spectacle Yvon Nicolazic à Sainte Anne d’Auray du 7 au 13 août

En savoir plus

 

 

 

 

Désirons devenir saints !

La fête de la Toussaint invite à entrer dans la joie de « la multitude » entrée au Ciel : « réjouissons-nous tous dans le Seigneur ! ». En communion avec cette foule innombrable, l’Eglise affirme que l’appel à la sainteté est universel. Quel désir avons-nous de devenir des saints ? Leur exemple nous encourage à mettre nos pas, avec confiance, dans ceux du Christ, sûrs qu’ils nous conduisent à la joie éternelle.

Que fête-t-on à la Toussaint ? Qui sont les saints ? Que signifie être saint ? En quoi cela nous concerne ? Hommes, femmes, enfants et plus âgés, catéchistes, moine bénédictin, … Ils témoignent du sens à donner cette fête et expriment la manière dont ils reçoivent l’appel à la sainteté.

Heureux !

La préface de la messe propre de la Toussaint nous éclaire sur la signification de la fête de la Toussaint : « Nous fêtons aujourd’hui la cité du ciel, notre mère la Jérusalem d’en haut ; c’est là que nos frères les saints, déjà rassemblés, chantent sans fin ta louange. Et nous qui marchons vers elle par le chemin de la foi, nous hâtons le pas, joyeux de savoir dans la lumière ces enfants de notre Eglise que tu nous donnes en exemple ».

Pour tous les hommes, appelés à emprunter le chemin de la sainteté, les saints sont comme des frères aînés et des modèles de vie. « Invoquons-les afin qu’ils nous aident à les imiter et engageons-nous à répondre avec générosité, comme ils l’ont fait, à l’appel divin ! »,

La Toussaint est fêtée ce mardi 1er novembre. Le lendemain, 2 novembre, sont commémorés les défunts. L’Eglise prie pour qu’ils soient auprès de Dieu. Cette promiscuité du calendrier manifeste la communion des saints entre les défunts, les saints du ciel et les vivants sur terre.

« Une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, de toute nation, race, peuple et langue » (Ap 7, 9).

Fêter la Toussaint 

  • Se préparer en recevant le sacrement de réconciliation : renseignez-vous auprès de votre paroisse.
  • Lire et méditer les textes du jour
  • Découvrir ou redécouvrir des figures de sainteté, en particulier celles du diocèse de Vannes : en savoir plus

La marche des saints

Pour la quatrième année, les paroisses du secteur de Vannes invitent les enfants à la « Marche des saints ». Déguisés en saint(e), en ange, … ils défileront dans les rues de la Ville.
En savoir plus

PRATIQUE
Rendez-vous pour la Marche des Saints le Samedi 28 octobre 2017 à 14h à la Maison des Sœurs du Père éternel (sur le port, à côté du Conservatoire)
Fin de la marche vers 16h, à l’église Saint Patern avec un temps de prière et un goûter.
Avec les paroisses de Vannes et alentours

Messes de la Toussaint

Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info

Les églises, un patrimoine à partager en toute sécurité

Nous sommes tous responsables du patrimoine qui nous a été confié. Afin de protéger celui de nos églises et chapelles, voici quelques réflexes simples, efficaces et peu onéreux pour éviter que « le chercheur ne se trouve devant une porte close » selon le souhait du pape François et que les biens cultuels ne se retrouvent sur le marché de l’art !

Mesure incontournable : l’inventaire du patrimoine

►Prendre une ou des photos de l’objet : leur qualité est déterminante (résolution suffisante, éclairage, plusieurs angles, détails visuels).
► Prendre des photos de l’intérieur de l’édifice, des vues générales ou un plan, sur lesquelles on voit les objets et le mobilier.
► Faire une fiche par objet : nommer l’œuvre, noter les dimensions, le matériau, dater la fiche et les photos.
► Conserver photos et fiches sur papier et en numérique en plusieurs exemplaires dans différents lieux sûrs, auprès de l’affectataire et de la mairie propriétaire.
► Ceci peut être fait en liaison avec la CDAS.

Mesures pratiques

► Ouvrir la porte la plus visible afin de faire entrer la lumière et le bruit, condamner les autres.
► Adapter les heures d’ouverture aux saisons et aux heures de présence humaine alentour (12 h – 14 h est le créneau le plus vulnérable au regard des vols).
► Diffuser un fond musical permanent, donnant une impression d’édifice habité.
► Entretenir le bâtiment : éviter tout désordre et accumulation d’objets hétéroclites, procéder à un nettoyage régulier, fleurir.
► Matérialiser l’interdit d’accès à certaines parties du bâtiment à l’aide de cordons et de panonceaux.
► Placer les œuvres en hauteur.
► Ne jamais laisser d’échelle à portée de vue ou trop facilement accessible, ni d’outils à disposition.
► Accrocher les tableaux par 4 à 6 pattes de fixation.
► Fixer les statues, sous le contrôle d’un restaurateur, à leur support ou au bâti.
► Vérifier la solidité des scellements des œuvres.
► S’il y a des grilles (chapelle, baptistère) veiller à ce qu’elles soient fermées à clef, idem pour les portes de confessionnaux.
► Fermer à clé la porte intérieure d’accès à la sacristie.
► Ranger les clés dans une armoire non visible et non accessible au public.
► Répertorier toutes les clefs, les regrouper sur un nombre de trousseaux numérotés, en limiter le nombre et la reproduction.
► S’assurer de la qualité des serrures et de la menuiserie de la porte principale.
► Avant la fermeture de l’église faire une ronde.
► Échanger les coordonnées et les renseignements entre le responsable du site, les services de secours et les forces de l’ordre.

En cas de vol

► Ne toucher à RIEN pour permettre aux gendarmes de bien faire leur enquête.
► Déposer plainte immédiatement auprès de la police ou de la gendarmerie. Le propriétaire doit en être averti le plus rapidement possible.
► Ne jamais hésiter à déposer plainte même tardivement, voire des années après le vol ou la disparition : les objets du domaine public de la commune sont inaliénables et imprescriptibles.
► La fiche et la photo de l’objet sont capitales pour l’investigation.
Isabelle Bourdais,
Commission diocésaine d’art sacré (CDAS)

Le prêtre et les prêtres

Être prêtre, non pour soi-même mais pour les autres.

Dans le monde sécularisé qui est le nôtre dans plusieurs pays, les articles, les livres, les émissions de télévision, les films ne manquent pas sur « le prêtre ». Certaines revues chrétiennes elles-mêmes n’hésitent pas à parler du « prêtre éternel » ou du « prêtre de toujours », dans l’intention sans doute de donner ou redonner au « sacerdoce » l’aura qu’il mérite à leurs yeux. Au point parfois de présenter « le prêtre en soi » qui n’existe pas parmi les hommes.
En effet, il y a un seul prêtre au singulier : Jésus Christ, Fils de Dieu fait homme. « Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel ; par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ».
Et c’est à ce moment-là qu’il est devenu Prêtre, médiateur entre son Père et les hommes « qu’il n’a pas honte d’appeler ses frères » (He 2,11).
Prêtre, il l’est, parce qu’il est Dieu et homme, depuis l’instant de son Incarnation. Car jusque-là, comme le dit audacieusement François de Sales, « il n’avait été que Dieu » : « Celui qui vivait éternellement de sa vie divine vécut temporairement de la vie humaine, et Celui qui jamais éternellement n’avait été que Dieu sera éternellement à jamais encore homme, tant l’amour de l’homme a ravi Dieu et l’a tiré à l’extase ! » (Traité de l’Amour de Dieu, X, 17).
Un prêtre unique, donc, car un seul est à la fois Dieu et homme.
Et nous alors ? Qui sommes-nous ?
Nous sommes « des prêtres » au pluriel, et des prêtres de Jésus Christ ». Nous ne sommes ni des prêtres « païens », comme on en trouve pratiquement partout dans l’histoire de l’humanité, ni des prêtres de l’Ancien Testament issus d’une tribu à part. Nous sommes prêtres de Jésus Christ.
Un seul prêtre, Jésus Christ
Nous sommes plusieurs (nous existons au pluriel), pour que l’unique Prêtre puisse être présent dans le temps et dans l’espace, à travers les siècles, et à travers les continents. Nous sommes les représentants de Jésus Christ Prêtre, rendus capables, comme disent les textes de l’Église, « d’agir au nom du Christ Tête ».
Nous sommes, par pur choix de sa part, les « amis » de Jésus et, avec lui, serviteurs de nos sœurs et frères humains, « des intendants des mystères de Dieu » (1 Co 4,1).
Nous sommes les serviteurs de l’Alliance que Jésus Christ est venu nouer avec son peuple. Nous préparons le mariage et nous nous effaçons, joyeux d’être les amis de l’Époux, comme Jean Baptiste (Jn 3, 28-30).
Nous ne sommes pas prêtres pour nous-mêmes : une ordination « au titre du patrimoine » est une aberration. Nous sommes prêtres pour les autres. Les « pouvoirs » qui nous sont donnés ne sont pas pour nous : nous recevons d’un autre prêtre le pardon ou l’onction des malades, nous célébrons l’Eucharistie « pour la gloire de Dieu et le salut du monde ».
Prêtres de Jésus Christ, nous sommes liés à lui par un amour d’amitié, sans lequel nous ne serions rien et notre ministère serait stérile. En lui et par lui, nous sommes liés à nos frères prêtres et diacres et à notre évêque. Les uns et les autres, nous sommes « ordonnés à.. », « ordonnés pour… », donnés, à l’exemple de Celui qui est venu pour servir et donner sa vie.
François Corrignan, chanoine du chapitre, délégué diocésain à la vie consacrée.