En savoir plus sur la loi bioéthique
Se former : médiathèque bioéthique en ligne
Voir l’interview de Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita :
En savoir plus sur la loi bioéthique
Se former : médiathèque bioéthique en ligne
Voir l’interview de Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita :
Aimer dans la durée et malgré les différences est possible. Mieux se connaître, s’accueillir différents est une richesse. « Vivre et aimer » souhaite aider les couples qui se sont choisis à trouver ou retrouver le plaisir et la joie d’être ensemble.
Pour cela des week-ends sont proposés au cours desquels les couples peuvent réfléchir et partager sur eux, leur mode de fonctionnement, de communication, etc…
Hervé et Laure CRABIERES
lescrabinous@gmail.com
06 59 28 73 88 – 06 66 31 30 88
Pourquoi animez-vous ces week-ends ?
Ce we nous a tellement apporté en tant que participants, que nous avions envie d’en faire profiter d’autres. Nous constatons que, grâce à nos exemples de la vie quotidienne, nous touchons les couples. Cela les aide ensuite à mieux se dire les choses dans un climat de confiance. Nous nous sentons émerveillés et émus par certaines transformations au fil du we par des regards, des gestes plein de tendresse, des sourires échangés. Animer une session V&A permet à d’autres couples de croire en leur amour.
Est-ce que cela vous aide dans votre couple ?
Lorsque nous animons une session, nous devons être attentifs à la qualité de notre relation. Nous veillons à être proches. Pendant ces we, nous redécouvrons avec joie ce qui fait la richesse de l’être humain quand nous partageons ce que nous vivons, et pas ce que nous faisons.
Qu’avez-vous envie de dire à un couple pour qu’il vienne au we ?
Offrez-vous un temps à deux. L’amour ça s’entretient et cela se construit chaque jour. Ce we redonne de la joie, de la saveur à la relation !
« Ce we nous a fait beaucoup de bien, il a ouvert des portes. Il nous donne des clés pour une meilleure communication, » témoignent Nicole et Yvon.
« Je vous suis reconnaissant du soin que nous portons, avec votre aide, à notre couple, » témoigne Jean-Michel.
« Au cours de ce week-end, nous avons été très touchés par l’accueil convivial et délicat des animateurs et des petites mains qui ont travaillé en amont. Nous avons apprécié les témoignages forts et sincères des animateurs sur leur vie de couple. Ils nous rejoignent dans notre quotidien. Les outils de communication qu’ils nous ont fait pratiquer semblent très judicieux. Un beau week-end à s’offrir pour progresser à deux, » témoignent Marie et Jean.
Aimer est une décision qui mène à la vraie joie.
T’écouter, c’est me décentrer.
Choisir de te faire confiance, c’est croire que tu peux m’aimer avec mes peurs, mes doutes et mes limites.
Que j’ai tort ou raison, je te demande pardon parce que je t’ai blesssé.
Je ne suis pas responsable de mes sentiments, mais du comportement qu’ils induisent.
D’une famille originaire du pays de Pontivy, j’ai grandi à Plougoumelen, avec l’idée, depuis mes trois ans, de devenir prêtre. Après des études de chimie, je suis entré au séminaire de Vannes. J’ai effectué deux années de coopération au Burkina Faso avant d’être ordonné prêtre, en 2001, puis de partir à Rome et à Jérusalem pour préparer une licence canonique en écriture sainte. Rentré en France, j’ai été vicaire à Malestroit à plein-temps pendant deux ans, puis membre de l’équipe animatrice du séminaire de Rennes pendant sept ans, ensuite curé de Ploemeur pendant trois ans et curé de Pontivy l’an dernier, pour quelques mois !
Votre mission ?
Je la découvre ! J’accompagne la question de la pastorale sur la partie ouest du diocèse, pour les pays de Lorient, Gourin, Le Faouët, Pontivy et Auray. Concrètement, l’évêque me demande d’accompagner dans leur mission, de manière régulière, les prêtres en responsabilité pastorale sur ce territoire, mais aussi de les soutenir humainement dans leur vie de prêtre : santé, soucis, questionnement, etc. et de gérer les urgences. J’accompagne également les laïcs en mission ecclésiale sur la question pastorale. Mon rôle n’est pas de faire à la place des curés. Le curé a la responsabilité de la pastorale sur son secteur, pas le vicaire général. Je vais l’accompagner pour voir, avec lui, comment il va pouvoir décliner les orientations proposées par Mgr Centène, en fonction de ses paroissiens. Ma mission est donc une présence discrète, un travail de proximité et de médiation, dans l’ombre, comme l’huile qui permet aux différents rouages de tourner ensemble. Mgr Centène m’a demandé aussi de continuer à accompagner la pastorale en langue bretonne. La liturgie en breton permet de toucher des personnes qui ne viendraient pas
forcément à la messe autrement : pour beaucoup, le breton est la langue du coeur, même s’ils ne la maîtrisent pas, et on prie mieux avec ses tripes qu’avec sa tête ! Je parle moi-même le breton
et je comprends bien cela. Il serait bon qu’il y ait davantage de prêtres capables de célébrer la messe en breton et de préparer une liturgie avec des chrétiens bretonnants.
Une grande joie dans votre ministère de prêtre ? Une déception ?
Voir des gens capables de grandir et évoluer dans la foi, plus précisément dans la manière d’accueillir des évènements, heureux ou malheureux et découvrir le vrai visage de Dieu : voilà qui me remplit de joie et d’admiration ! Le plus dur dans ma vie de prêtre ? Devoir changer de mission trop fréquemment dans un ministère de paroisse. Il faut durer pour pouvoir accompagner une communauté.
Je suis né à Hennebont et j’ai grandi dans une famille de six enfants, dans la région de Lorient. Mon père était originaire de Guilligomarc’h et ma mère de Meslan. Après mes études supérieures de commerce et marketing à Brest, j’ai travaillé à Lille, pendant six ans, dans une entreprise de stratégie et de conseil pour des groupes internationaux et européens. Mais avant cela, mon service militaire comme recruteur dans la marine m’a beaucoup marqué : je voyais passer la jeunesse de France. Puis, je suis entré à la Communauté Saint-Jean. J’ai été aumônier au lycée Stanislas à Paris et en insertion pastorale dans une paroisse du nord de Paris. Ordonné prêtre en 2003, j’ai été envoyé en mission au Mexique pendant 8 ans, où j’ai côtoyé la diversité des milieux apostoliques : des universités aux milieux très pauvres… Je suis revenu dans mon diocèse d’origine pour soutenir ma famille dans des difficultés de santé. Parallèlement, J’ai souhaité compléter ma formation de prêtre par des études de philosophie moderne et contemporaine à la Sorbonne, tout en aidant dans les paroisses. Au bout d’un an, Monseigneur Centène m’a demandé de venir vivre dans l’ancien Carmel de Vannes et de reprendre la Pastorale des étudiants, devenue MEMO (Mission étudiante du Morbihan).
Votre mission ?
Le vicaire général aide l’évêque à pouvoir vivre sa grâce de pasteur sur le terrain. J’ai la charge de la partie gallo du diocèse : Vannes, Locminé, Ploërmel, La Roche-Bernard et Guer. C’est une mission de communion et de service. Le soutien fraternel est premier, dans un esprit de vérité. Je vais aller rencontrer chaque confrère dans son milieu de vie pour mieux le connaître,
comprendre ce qu’il vit, l’écouter, le conforter dans sa mission d’évangélisation qui n’est pas simple. On doit, avec les prêtres, être source de propositions pour les aider le mieux possible. Je transmettrai ensuite à l’évêque ce que dit le terrain, que ce soit facile ou difficile à entendre. Le travail en Conseil, avec les autres vicaires généraux et notre évêque, est une des richesses de ma mission. Nous sommes tous très différents, mais nous nous écoutons dans la vérité. C’est un bon reflet de ce qu’est l’Église aujourd’hui. Je suis heureux de garder une dimension pastorale avec MEMO et de rester ainsi en lien très concret avec l’évangélisation.
Une grande joie dans votre ministère de prêtre ? Une déception ?
Prier le matin, seul, face au tabernacle : je sais que Jésus est là, c’est ma joie. Une déception : la critique dans l’Église qui blesse et détruit la confiance.
J’ai grandi à Guiscriff. D’abord élève du petit séminaire de Sainte-Anne, j’ai intégré le grand séminaire de Vannes avant de poursuivre mes études à la Faculté catholique d’Angers, avec une coupure de trois ans comme coopérant au Burkina Faso. Ordonné en 75, j’ai été éducateur, professeur au grand séminaire puis étudiant en droit canonique à Paris. J’ai été ensuite vicaire à Pontivy, chargé de la catéchèse pour le diocèse, curé de Locminé pendant 10 ans puis curé de Gourin jusqu’à aujourd’hui.
Votre mission ?
Je suis coordinateur de la curie diocésaine, c’est-à-dire de tous les services du diocèse, de tous ceux qui y travaillent. J’ai donc en charge le suivi des services temporels : comptabilité, contrats, tout l’économat. Je suis aussi chargé du suivi des services pastoraux : liturgie, catéchèse, formation permanente, communication, santé, famille, coopération missionnaire, vocations, oecuménisme, solidarité, diaconie.
Pour les accompagner, je vais d’abord les rencontrer pour les connaître puis les rassembler autour de réunions régulières, les écouter, comprendre leurs besoins, veiller à ce que chacun se sente au service de l’Église diocésaine. Ma mission demande d’être attentif à l’unité et la cohésion entre tous, services temporels à l’évêché, et services pastoraux à la Maison du diocèse. En mettant des passerelles entre les uns et les autres, en évitant les fonctionnements fermés tout en maintenant le style propre à chacun, la communion sera possible. Le vicaire général a une autorité ecclésiale, que je vais partager avec mes deux confrères et, en ce qui me concerne, une autorité d’un certain type dans les domaines civil et pastoral. Je vais suivre tous les salariés du diocèse, employés même pour des tâches civiles, pour les accompagner dans leur évolution, éviter les conflits, les blessures et veiller à la mise en oeuvre de cette communion au service du diocèse.
Une grande joie dans votre ministère de prêtre ? Une déception ?
Ma joie, c’est d’annoncer l’Évangile et voir des enfants et des adultes découvrir la foi. Une forte déception : constater que des enfants, des jeunes, des adultes traînent des pieds pour s’engager dans leur foi ou laissent tout tomber. Dans la vie d’un prêtre, les déceptions sont quotidiennes, mais la joie, l’emporte, elle est la plus forte !
« Une visite pastorale pour l’évêque c’est toujours un grand moment de joie, parce que c’est le moment où il exerce son ministère en contact direct […] le plus possible avec le peuple qui lui est confié, […] de sanctifier, d’enseigner et de gouverner. »
Bilan vu par le père Philippe Le Bigot, vicaire général
Bilan par le père Christophe Guégan, archiprêtre du pays de Ploërmel
Homélie 25.12.17-Messe du Jour de Noël-Ste Anne d Auray
Homélie 25.12.17-Messe de l’Aurore
Homélie 24.12.17-Messe Nuit de Noël
Homélie Messe Bénédiction de l’autel St Joachim 21 dec 2017
Homélie du second dimanche de l’Avent 10 dec 2017
Homélie Solennité de l’Immaculée Conception 8 dec 17
Homélie Premier Dimanche de l’Avent 3 dec 2017
Homélie Pardon des élus 26 nov 2017
Homélie 50 ans du Renouveau Charismatique 8 oct 2017
Homélie Pèlerinage des personnes âgées 19 sep 2017
Homélie 250ème anniversaire Gabriel Deshayes 17 sept 2017
Homélie ordination Joël Bernard 10 sept 17
Homélie ordinations diaconales 18 juin 2017
Homélie jour de la Fête de la Sainte Trinité 11 juin 2017
Homélie Veille Fête de la Sainte Trinité 10 juin2017
Homélie Messe Souvenir Ancien Combattants AFN 10juin2017
Homélie Messe des Rogations-2017
Homélie Office de la Passion-2017
Homélie Messe du Jeudi Saint-2017
Homélie du 11 avril 2017 – Messe Chrismale
Homélie du 10 avril 2017 – centenaire de la mort du poète chrétien breton Y-B Kalloc’h
Homélie du 9 avril 2017 – dimanche des Rameaux
Homélie du 12 mars 2017- clôture de la visite pastorale à Locminé
Homélie du 5 mars 2017 – appel décisif
Homélie du 4 mars 2017 – 1er dimanche de carême-messe des jeunes-Plescop
Retrouvez les voeux du diocèse à Monseigneur Centène, et sa réponse : Ici
Quelques extraits en vidéo.
La révision de la loi de bioéthique du 7 juillet 2011 aura lieu en 2018, comme prévu dans le texte de loi. Cette révision sera précédée, également comme prévu, par des états généraux de la bioéthique que le CCNE (Comité consultatif national d’éthique) est chargé de mettre en œuvre jusqu’au 31 mars 2018.
Le président du CCNE souhaite que les espaces de réflexion éthique régionaux (ERER) se mobilisent et organisent des actions d’information et de recueil d’avis du public. Les manifestations doivent être organisées dans le courant du premier trimestre 2018.
a retenu 2 thèmes pour les rencontres :
Le CCNE a fixé un objectif double : d’une part donner des informations, d’autre part donner la parole aux citoyens et être à l’écoute de toutes les populations au cours des débats.
Des débats vont être organisés dans différentes villes de Bretagne par l’espace régional et les comités d’éthique locaux (hospitaliers pour la plupart). Afin de recueillir l’avis des citoyens, un site internet est lancé : https://etatsgenerauxdelabioethique.fr/
Le groupe de travail des évêques de France sur la bioéthique (qui comporte 6 évêques dont 2 médecins, le Père Saintôt du Centre Sèvres (Voir conférence du 8 février) et le Père Malherbe des Bernardins) est présidé par Mgr D’Ornellas. Ce groupe a organisé une rencontre le 20 janvier à Paris.
Tandis que s’ouvrent les états généraux de la bioéthique et loin du simplisme sondagier, il est urgent de former les consciences au dialogue et aux enjeux anthropologiques liés au respect de la dignité de la vie humaine de sa conception à sa fin naturelle. Au fil du processus de révision de la loi, afin de soutenir notre participation féconde et fructueuse au dialogue, retrouvez ici de multiples ressources et liens.
De la même manière le nombre de bénévoles a fluctué, d'une trentaine de personnes au début, nous sommes passés aujourd’hui à une petite vingtaine de personnes. Or, pour fonctionner nous avons besoin de 28 personnes au minimum, puisque nous ouvrons 7 jours par semaine.
Notre offre a aussi évolué, poussé par certains bénévoles. D’un accueil exclusivement de jour, plusieurs bénévoles organisaient les déplacements pour les Resto du cœur, hôpital, ou encore sur
Vannes, Rennes ou Paris. Puis, il est apparu des difficultés de logement. Nous avons subit le fait que l’état n’assurait pas ses obligations. Nous étions alors tiraillés entre notre désir de les aider et
l’impossibilité matériel de les héberger. C’est à ce moment que quelques bénévoles se sont engagés avec l’Entraide protestante à assurer un hébergement de « carence » qui fonctionne encore
aujourd’hui. Grâce à un partenariat efficace avec les besoins de première nécessité ou les obligations administratives comme la nourriture, les vêtements, l’inscription à l’école, les déplacements sont pris en charge les associations caritatives lorientaises, confessionnelles ou non, la banque alimentaire ou le service social de l’hôpital. Un partenariat a été mis en place avec la FEDERATION SPORTIVE ET GYMNIQUE DU TRAVAIL ( FSGT) pour faciliter la pratique sportive pour ceux qui le veulent.
La force de notre collectif est le soutien indéfectible de tous les membres. Ensemble. Grâce au brassage d’idées et à ce mélange d’idéaux, nous avons fait évoluer la structure. Ensemble, nous
avons défini des règles de fonctionnement, ensemble nous avons donné une image cohérente de chrétiens engagés, faisant de Béthanie est une structure reconnue et respectée sur Lorient.
Parce que nous créons du lien, qui va permettre à nos amis de trouver une réponse à leur demande. Mais, nous ne distribuons pas que des solutions, non, par notre attitude, nous créons
un véritable espace de rencontre. Béthanie redonne aux hommes et aux femmes leur dignité.
Quand le matin, je pousse la porte de Béthanie, je suis accueilli par les regards, cet instant de vie qui s’échange lorsque nos yeux se croisent, ce regard qui vous réchauffe et vous fait comprendre
en un clin d’oeil pourquoi vous êtes là !
Dans cet espace, Dieu nous apprend à naître à la bienveillance, cette bienveillance du regard et du cœur, qui nous rend capable d’aimer l’autre. Grâce à Béthanie, Dieu vient à ma rencontre. Merci au pasteur Stucker et au père Gwenaël Maurey de nous avoir permis de créer cet espace d’accueil.
Du 18 au 25 janvier, les chrétiens sont invités à prier pour leur unité. A cette occasion, des temps de prière et d’échanges sont proposés en divers lieux du diocèse.
Chaque jour, des textes accompagnent cette prière ; ils ont été élaborés par un groupe interconfessionnel des Caraïbes. Le thème biblique pour 2018 est « Le Seigneur est ma force et ma louange, il est mon libérateur », Ex 15, 1-21.
Quelques rendez-vous :
Communiquer un autre rendez-vous ou toute autre initiative ici
Pour approfondir, voici un extrait du document international sur la semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2018 :
Le passage d’Exode 15 nous montre comment le chemin de l’unité doit souvent passer par l’expérience communautaire de la souffrance. La libération des fils d’Israël de l’esclavage est l’événement fondateur dans la constitution de ce peuple. Pour les chrétiens, ce processus atteint son point culminant dans l’incarnation et le mystère pascal. Bien que Dieu seul soit à l’origine de la libération/du salut, il veut que les réalités humaines soient engagées dans la réalisation de son objectif et de son plan de salut pour son peuple. Dans le baptême, les chrétiens ont part au ministère de réconciliation de Dieu, mais leurs propres divisions entravent leur témoignage et leur mission dans un monde qui a tant besoin de la guérison de Dieu.
Il s’agit sans doute d’un ‘‘signe des temps’’ que j’ai essayé de lire, en invoquant la lumière de l’Esprit Saint depuis ma visite à Lampedusa ma visite à Lampedusa le 8 juillet 2013. En créant le nouveau Dicastère pour le Service du Développement humain intégral, j’ai voulu qu’une section spéciale, placée ad tempus sous mon autorité directe, exprime la sollicitude de l’Église envers les migrants, les personnes déplacées, les réfugiés et les victimes de la traite… »
Lire l’intégralité du message du Pape François pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié 2018.
Par Laure Cann, chargée de mission Diaconie
Depuis quatre ans, « Béthanie est un lieu d’accueil d’urgence et de repos pour les familles « à la rue » n’ayant pas de solutions d’abri pendant la journée. » Il permet aux demandeurs d’asile, logés à l’hôtel ou dormant dans la rue, de faire une pause dans la journée, de se préparer un repas chaud, tous les jours de la semaine. Progressivement, nous avons transformé l’espace afin qu’il devienne plus convivial.
Parallèlement à cette évolution, nous sommes passés de 15 à 20 personnes accueillies par jour à 40 en début d’année 2017, et même 70 personnes d’août à novembre. Aujourd’hui, c’est un peu plus de vingt personnes par jour qui viennent à Béthanie, nous permettant d’avoir un accueil plus personnalisé.
Mineurs étrangers non accompagnés : leur transmettre une éducation globale pour les conduire vers l’autonomie et l’intégration
« Avec la fête de l’Épiphanie, le chrétien accueille la lumière qui se dégage de la personne du Christ. Il s’agit d’une lumière sur l’identité profonde de Jésus, sur sa divinité ; une lumière qui se dégage de lui par-delà le voile de la chair et qui le rend perceptible dans son mystère de Fils de Dieu. Et c’est aussi, comme par réflexion, une lumière jetée sur la vie des hommes, sur le sens de leur vie, une lumière à même de leur permettre de se repérer et de s’orienter dans l’existence.
Comment pourrait-il en être autrement ? Serait-il vraiment possible de confesser la divinité de Jésus sans avoir été illuminé par Lui ? C’est l’expérience personnelle de la résurrection de Jésus qui permettra à Paul d’accéder à la foi en sa divinité. Il en est de même pour nos contemporains. Comment souhaiter voir venir à Jésus ces « nations » si bien représentées par ces sages venus de l’Est – ces « rois-mages »-, sans qu’une étoile brille dans le ciel de leur vie ? Comment désirer voir nos contemporains accueillir le Christ comme leur Sauveur, sans scruter l’obscurité de leur vie ? Il se peut que, selon la Sagesse de Dieu, nous soyons cette étoile, ou même simplement celui qui se contentera de la faire remarquer.
Pour cela, il est bon de renouer avec notre propre quête, de reprendre nos habits de pèlerins pour refaire l’itinéraire de notre dialogue avec ce Dieu que nous confessons et qui se dévoile dans le désir des cœurs en recherche de lumière. Nous laissant éclairer nous-mêmes, nous en serons plus lumineux pour ceux sur la route desquels le Seigneur nous place. »
Père Pierre Brun-LeGouest
Participation libre aux frais
Renseignements Académie de Musique et d’Arts Sacrés 02 97 57 55 23
En savoir plus sur…
…La Psallette de Malestroit
La Psallette de Malestroit est un chœur d’enfants au sein des établissements scolaires de l’école primaire Sainte Jeanne d’Arc et du collège Saint Julien de Malestroit. Ce parcours est agréé par l’Inspection Académique.
Destiné aux enfants motivés par le chant, ce chœur est placé sous la direction de Marc Huck et bénéficie d’un enseignement en chant choral, en technique vocale et en formation musicale. Il intervient en liturgie ou en concert.
En 2013, les jeunes chanteurs ont présenté la cantate Jazz Jonas de Michael Hurd en concert (festival Itinéraires). En 2014, ils ont vécu un échange avec le chœur professionnel Epsilon (direction : Maud Hamon-Loisance). En 2015, ils ont eu l’occasion de découvrir la musique baroque en rencontrant l’ensemble des Musiciens de Mademoiselle de Guise. Ensemble ils ont donné trois concerts durant le festival Itinéraires. En 2017, ils ont ouvert la saison des Mardis de Saint-Gilles à Malestroit par un concert commun avec la Maîtrise de Sainte-Anne-d’Auray. L’an prochain, ils poursuivront l’échange avec les petits chanteurs de Saint-Lô d’Agneaux (direction : Jacques Joubin) et chanteront aux Semaines de la voix (Vannes).
…Marc Huck
Professeur certifié d’Education Musicale au collège Sainte Marguerite-Marie de Josselin, Marc Huck a mené ses études d’orgue, d’écriture musicale et de direction de chœur dans les Conservatoires Nationaux de Région de Strasbourg et Rennes.
Coordinateur des activités de l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés sur le Pays de Josselin et organiste à la basilique Notre-Dame-du-Roncier, il dirige le chœur d’enfants la Psallette de Malestroit.
…Michel Jézo
Organiste titulaire de la cathédrale de Vannes et de la basilique de Sainte-Anne d’Auray, Michel Jézo est diplômé du Conservatoire National de Région de Nantes (Premier Prix) et du Conservatoire National de Région de Lille (Premier Prix de Perfectionnement).
Titulaire du Diplôme d’Etat d’orgue, il est membre fondateur du Centre de Musique Sacrée de Sainte-Anne d’Auray (aujourd’hui devenu l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés) et enseigne l’orgue dans le cadre de l’Ecole d’Orgue en Morbihan (secteurs de Josselin, Malestroit, Ploërmel et Sainte-Anne d’Auray).
Michel Jézo se produit régulièrement comme soliste et accompagnateur de différents ensembles vocaux et instrumentaux.
Le 15 décembre prochain, lors d’une célébration œcuménique qui se déroulera à Vienne, la lumière de Bethléem sera distribuée à des délégations de scouts venus de nombreux pays d’Europe. Chaque délégation repart ensuite dans son pays, pour y diffuser ce symbole de paix et de fraternité.
Coup d’envoi en France le 17 décembre avec le retour à Paris de la délégation de jeunes guides et scouts français âgés de 14 à 17 ans. Commencera alors la transmission de la lumière, de main en main, à travers toute la France.
Dans de nombreuses communes du Morbihan, cette lumière sera portée par les groupes locaux de guides et scouts de Franc, à des personnes démunies, des personnes isolées, âgées, des sans-abris, des réfugiés, etc.
Le scénario et les dialogues ont été proposés par les soeurs bénédictines de Plouharnel. « Tout cela contribue à créer un spectacle de qualité, »nous dit Jacques Gautier, chargé de la communication de l’association.
Le spectacle est joué dans une ancienne étable par une troupe de 50 acteurs, dont un nourrisson dans le rôle du petit Jésus ! Composé de 16 tableaux il dure une heure, chaque après-midi du 23 décembre au 7 janvier sauf les 24, 25 et 31 décembre et 1er janvier.
« Les gens sont demandeurs de participer activement, ils reviennent chaque année pour la plupart, et ne veulent pas qu’on les oublie ! Il y a une grande camaraderie qui fait qu’ils s’attachent à cet évènement, et le vivre ensemble pendant plusieurs jours créé des liens », nous dit Yves Loin, co-président de l’association. « Pour ma part j’y suis encore, depuis presque 10 ans, parce que l’ambiance est très bonne, tout le monde sait ce qu’il y a à faire, et je n’ai jamais entendu quelqu’un crier ».
Jacques Gautier nous explique :
« L’association est inter-paroissiale : sainte Anne d’Auray-Plumergat-Mériadec. 180 personnes gravitent autour du spectacle, dont presque la moitié d’enfants.. et un bébé ! Il y a deux groupes d’acteurs pour faire les représentations, car nous réalisons 2 séances par jour, parfois 3. Cela fait au minimum 24 représentations, au maximum 36 durant ces 2 semaines. (depuis 1999, 550 représentations ont été données). De plus en plus d’écoles réservent des séances pour leurs élèves. Nous leur destinons 4 représentations. Les bénéfices vont à des associations : Sourire à la vie (aide aux enfants malades du cancer), Ty santez Anna ( aide aux personnes atteintes d’addictions), la Tilma (hébergement et aompagnement de femmes enceintes). »
« L’année prochaine sera le 20ème anniversaire du spectacle, nous créerons un évènement festif familial et médiatisé… mais pour l’instant…chut, nous ne dévoilerons pas le secret ».
Un spectacle à voir et à revoir en famille !
Le concours s’adresse aux adultes, aux adolescents et aux enfants (avec l’accord des parents).
Ce concours concerne trois catégories de photos :
Chaque participant doit envoyer 3 photos par catégorie(s) choisie(s) : soit par mail (format JPEG) prtl.crechesphotos@orange.fr
ou directement sur papier (format 10×15 ou 13×18) : PRTL – 55 rue Mgr Tréhiou – CS 92241 – 56007 Vannes cedex
Chaque photo doit comporter un titre, une intention de prière sous forme de vœux pour 2018, sans oublier le lieu de la prise de vue et les coordonnées du photographe ainsi que son âge. Un accusé de réception sera envoyé à chaque participant.
Le jury, composé de membres de l’équipe PRTL et de représentants partenaires du projet, choisira une photo par catégorie en fonction des critères : qualité de la photo et originalité de la crèche.
La participation à ce concours est gratuite. Chaque participant s’engage à laisser ses 3 photos à la photothèque de la PRTL qui pourra les utiliser sans contrainte pour les publier sur un grand panneau exposé à la Maison du diocèse de Vannes. Les photos deviendront propriété de la PRTL.
Une cérémonie de remise de prix ouverte à tous aura lieu à une date précisée ultérieurement.