A la découverte des chapelles
de Saint Vincent Ferrier
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Les clochers, identité même d’un village ou d’un bourg, sont trop souvent aujourd’hui signes d’églises fermées. Pourtant, ces bâtiments qui appartiennent aux communes pour beaucoup d’entre eux, sont entretenus avec sollicitude par les instances propriétaires. La communauté humaine locale est très attachée à son clocher comme signe identitaire implanté dans son terroir.
Mais les chrétiens qui vivent à l’ombre de ces églises, parfois peu nombreux localement, peuvent-ils se contenter de cette situation ? N’y-a-t-il vraiment rien à faire ? À partir du 30 juin et jusqu’au 7 juillet prochain aura lieu pour la 8ème édition de La Nuit des églises, un évènement proposé par l’Église catholique en France qui d’année en année prend sa place dans le calendrier des activités annuelles. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Une intuition
Les églises ont toujours été des lieux de création artistique : la vision des artistes contemporains sur le monde permet de le réinventer, d’éveiller les sens à la beauté qui nous entoure. Le patrimoine n’est pas seulement conservation de vieilles choses, il est nourriture pour le présent. Les œuvres d’art, même modestes, qu’abritent les églises sont le souvenir des liturgies qu’elles ont servies ou des pratiques de dévotion qu’elles ont accompagnées.
Faire redécouvrir aux visiteurs le pourquoi et le comment de ces ouvrages est impératif aujourd’hui : il s’agit de redonner du sens à ce qui en a perdu. Enfin, une occasion est offerte de nouer des relations qui peuvent se révéler fructueuses avec des artistes mais aussi avec les élus
ou les responsables d’associations culturelles.
Une proposition
Une fois dans l’année, toutes les églises de France sont invitées à ouvrir largement leurs portes le même soir jusqu’à la nuit. Une image forte est ainsi donnée. Le signe de la nuit, la vision d’une église éclairée de l’intérieur, portes grandes ouvertes pour accueillir tous ceux qui souhaitent entrer et qui ne l’osent pas en temps habituel.
Consciente de l’importance de l’expérience sensible pour ses contemporains, l’Église catholique a pris l’initiative de cette Nuit des églises. Leur faire découvrir le sens du lieu – église, le sens de ce que l’on y célèbre, la possibilité de vivre un moment de contemplation grâce à l’art manifesté dans toutes ses dimensions. Des municipalités et des communautés locales participent directement à la réalisation de ce projet.
La Nuit des églises s’adresse aux communautés chrétiennes locales elles-mêmes, pour les aider à se réapproprier leur propre histoire.
Franchir la porte de l’église, c’est accueillir celui qui passe, c’est aller à la rencontre de celui qui entre.
A la veille des ordinations sacerdotales, 12 « prédicateurs » ont pris part au « concours de prédication » qui s’est déroulé sur le parvis de la cathédrale, là-même où le frère prêcheur dominicain saint Vincent Ferrier « a tant et tant prêché la bonne nouvelle du Christ ». Les instigateurs de ce concours inédit ont réussi leur pari : profiter de la dimension missionnaire des ordinations sacerdotales et du jubilé saint Vincent Ferrier pour rappeler combien l’annonce de l’Evangile et le témoignage de foi sont plus que jamais d’actualité !
Interpellés par la scène qui, en ce samedi après-midi, se joue sur le parvis de la cathédrale, de nombreux passants interrompent leurs déambulations pour prêter l’oreille. Face à un auditoire assis sur des bancs et à six membres du jury, de jeunes –et moins jeune- orateurs se succèdent au pupitre. Exercices de style ? Concours d’éloquence ? Match d’improvisation ? s’interrogent les quidams. Beaucoup s’attardent, interpellés par les prédications, livrées sur le thème des fins dernières cher à saint Vincent Ferrier.
« Les intervenants étaient tous très imprégnés de leur foi », constate Elisabeth. « Ils ont su la transmettre au public ». Demeurée en retrait, elle a pu en effet observer « des personnes, qui ne partagent pas notre foi, touchées par leurs interventions ». « En tant que catholique pratiquante, j’ai été moi-même très touchée, ça a été un enseignement pour moi. Ces personnes nous ont fait grandir dans l’amour de Dieu ».
Etudiants pour la plupart, jeunes professionnels, séminariste ou même encore un père de famille, venu concourir aux côtés de ses enfants… Prédicateurs et prédicatrices ont déployé des « trésors » d’éloquence et de profondeur spirituelle. Auparavant, dans la salle du chapitre de l’ancien Carmel de Vannes, les candidats ont « planché » 60 minutes pour bâtir leur discours en s’appuyant sur les trois versets d’Evangile enfin dévoilés (Mt 6, 19-21).
Durant les cinq minutes qui leur étaient imparties, tour à tour, et chacun dans un style singulier, ils font face à l’auditoire et aux six membres du jury présidé par Monseigneur Centène. Ils puisent dans les Ecritures, les Pères de L’Eglise, les saints, … Souvent lumineuse, parfois incisive et provocatrice, toujours très inspirée, leur prédication exhorte, questionne, bouleverse, bouscule le public et fait s’attarder les passants.
« Malheur à moi si je n’annonce pas… »
Pourquoi un tel concours ? «Pour rappeler que la Parole de Dieu doit être proclamée ! », développe Etienne, qui à l’issue d’une année de propédeutique, entre au séminaire. Deux évènements ont présidé à cette initiative : les ordinations sacerdotales et le jubilé saint Vincent Ferrier. « Trois jeunes futurs prêtres seront envoyés en mission, dans le diocèse ou à Madagascar pour Gabriel de Lépinau. On a profité de la dimension missionnaire de leur sacerdoce et du jubilé saint Vincent Ferrier pour introduire un concours de prédication ». En charge du fil rouge, ce dernier s’est employé à approfondir la figure du prédicateur dominicain saint Vincent Ferrier à travers de courts intermèdes. « Les candidats eux-mêmes jouent en fait ce rôle de saint Vincent Ferrier. Dans le contexte apocalyptique qui était celui de son époque, la prédication de saint Vincent était très forte et a énormément converti : parmi les chrétiens qui ont remis leurs cœurs à l’ouvrage et aussi parmi les musulmans, les juifs, les païens ». Il s’agit à la fois de susciter le zèle missionnaire et d’interpeller les personnes, en les invitant à se poser des questions. « Dans notre contexte propre, nous avons à annoncer l’Evangile à la manière de saint Vincent Ferrier, c’est-à-dire adaptée à notre époque. Ce concours est une tentative d’actualiser la méthode de saint Vincent pour aujourd’hui ».
« Le message nous dépasse »
Quelques minutes avant de s’exprimer au micro ou après leur passage, les participants livrent leur motivations.
Le message que tous nous avons prêché, même si nous ne sommes pas de grands orateurs, même si nous avons nos faiblesses, il nous dépasse. Il va bien au delà de ce que nous sommes et il est pour tout homme ! C’est pour moi une grande grâce, une chance de pouvoir témoigner de ma foi auprès d’autres jeunes. D’exprimer le bonheur de la partager. En cette fin d’année, c’est aussi une façon de tout ramener à l’essentiel : le Christ, qui est dans tous nos choix de vie. Yannick, étudiant
Mes motivations étaient de présenter le cadeau qui m’a été offert par Dieu à ceux qui ne le connaissent pas forcément. Je suis nouvelle convertie. J’ai déjà gagné le cœur de Dieu et cela me suffit largement ! Je voulais juste que quelques personnes, des passants, puissent entendre mon témoignage. J’ai préparé ce concours en essayant de lire des passages de la Bible – je pense aux mots de Mc 13, 11 – il fallait que je fasse confiance, c’est l’Esprit-Saint qui allait parler à ma place. Je me suis laissée inspirer, en m’abandonnant au Père. Faites confiance à Dieu car il est beaucoup plus grand que nous ! Nolwenn, nouvelle baptisée « néophyte »
Les enjeux dans une prédication sont double : réussir à instruire une personne te il faut réussir à la toucher parce que si je ne fais que l’instruire mais qu’après elle n’essaie pas d’appliquer ce que je lui ai dit, ça ne sert à rien. Il faut la convaincre de mettre en application ce que je lui ai dit donc il faut la toucher. On va voir si je vais y arriver, avec la grâce de Dieu peut être !Gildas, séminariste au séminaire saint Yves de Rennes
Adrien (prédicateur d’or) et Augustin, (prédicateur d’argent), étudiants au foyer Mémo de Vannes et amis d’Antoine Le Garo, ordinand :« Tous les deux, nous aimons parler en public. C’est idiot de ne pas utiliser cette capacité à parler en public surtout s’il s’agit d’annoncer la parole de Dieu ! (…) Il y a plusieurs types d’éloquence. C’est quelque chose qui doit être assez court et qui doit faire passer pas forcément la globalité d’un sujet mais l’idée essentielle d’un thème, ce que faisait saint Vincent Ferrier (… ) Quand on creuse l’histoire de Vannes, c’est une terre missionnaire, très riche spirituellement et saint Vincent Ferrier n’y est pas pour rien ! La ville est imprégnée de sa marque. Etant breton, j’ai été touché et inspiré par son zèle pour prêcher la parole de Dieu en public. (…) L’ingrédient clé pour tout type d’éloquence, c’est d’être convaincu d’abord soi même de ce que l’on dit. Le deuxième ingrédient, c’est de « se lâcher » soi même.
A l’issue de ses délibérations, le jury a décerné trois prix et désigné un « coup de cœur ».
Prix d’or : Adrien
Prix d’argent : Augustin
Prix bronze : Gildas, séminariste
Coup de cœur du jury : Nolwenn
Les ingrédients d’une « bonne prédication »
Mais précisément, quels sont les critères, les ingrédients qui font une « bonne prédication » ? Le Père Le Bigot, vicaire général et membre du jury, répond : « Au-delà du fond et de la forme, la prédication se travaille dans la lecture de la parole, dans la méditation et dans l’oraison ; c’est là que l’on puise et que l’Esprit-Saint nous travaille pour nous faire entrer dans le sens infini de ce que Dieu nous dit ».
Quant à la forme, s’agissant pour la plupart de jeunes étudiants, le jury se prononce sur des critères d’éloquence ainsi que sur l’habileté à ordonner, présenter et transmettre ses idées. « Sur le fond, c’est le mystère du salut qui est donné dans une parole humaine : il y a aussi à faire entrer dans le sens d’abord humain. Ce n’est pas le fait de faire une analyse de texte, c’est d’essayer de conduire le fidèle à saisir quelque chose du mystère du Christ. On ne peut pas tout dire ni donner le sens absolu à la parole de Dieu en une prédication (…) C’est toujours un parti pris. On espère simplement qu’il soit sous le souffle de l’Esprit ».
Le point essentiel souligné par le Père Le Bigot est que la vraie prédication s’enracine dans un vécu. C’est bien en cela que saint Vincent Ferrier est un modèle, lui qui, à la suite d’une conversion intérieure, s’est laissé pousser sur les routes par l’Esprit-Saint, pour prêcher l’Evangile jusqu’en terre bretonne. « Les saints nous invitent à saisir qu’il s’agit d’abord de vivre ce que l’on prêche et ensuite de prêcher ce que l’on vit. La prédication doit conduire à une vraie conversion, une vraie adhésion ».
Morceaux choisis
Jésus vient nous dire comment faire pour devenir vraiment riche. Il faut donner. Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir, chose que j’ai mis beaucoup de temps à comprendre car pour moi, il y avait plus de plaisir à recevoir qu’à donner… ». Edouard
« Faites-vous des trésors », c’est au présent donc c’est maintenant, c’est ici ! Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur : en posant des actes qui nous rapprochent de Dieu maintenant, alors mon cœur et mon corps seront en Dieu, qui est éternel et toujours présent. A l’heure des fins dernières, je pense que Dieu regardera là où on aura placé notre cœur… dans l’amour ou dans les choses qui passent. Ce que l’on peut vraiment retenir, c’est que l’amour jamais ne passera et c’est Dieu qui est amour.Marie
La plus belle parole qui me fut donné d’entendre ça a été le 31 mars 2018 : « tu es devenue enfant de Dieu ». Elle ne m’a plus jamais quittée parce que je venais de trouver un père qui m’a aimée profondément et qui me guide tous les jours. Notre passage sur terre est là pour nous aider à trouver l’amour et à pouvoir goûter de cet amour du père. mais cet amour n’est que le reflet de ce qu’est vraiment Dieu; comme la lune – nous, reflète la lumière du soleil. Il a laissé une signature sur ses œuvres. L’un des plus gros regrets que peut avoir une personne qui rencontrer Dieu un peu plus tard que les autres, c’est le regret de se demander ‘Pourquoi je n’ai pas vu cette vérité avant ? Pourquoi j’ai perdu toute ma vie jusque maintenant sans Dieu ?’ (…) Mais il n’est jamais trop tard pour suivre Dieu, malgré nos fautes, nos péchés. L’Eternel est miséricordieux et compatissant. La miséricorde, c’est l’action de l’amour de Dieu pour nous, ! Je n’ai qu’une question à vous poser : c’set quelle est voter heure à vous pour choisir de suivre Dieu ? Nolwenn, Lorient
Encore un jour qui passe et qui me rapproche de la vie car la vie c’est le Christ, notre tendre et cher amour, le but ultime de notre vie donc bienvenu à toi sœur la mort qui me rapproche ainsi du Christ. Le vrai trésor se trouve dans notre intériorité.
Dieu ne nous laisse pas seul, il nous laisse sa grâce qui passe à travers les sacrements : la messe, rendez-vous compte ! La grâce passe à travers cette messe. Et la confession – la lessive qui lave plus blanc que blanc ! – mon âme peut être immaculée ! Pourquoi ne courons-nous pas au confessionnal ? Mettre son trésor dans le Christ pour que dans le Christ réside notre cœur, notre vie et notre éternité.
Nous sommes sur terre pour nous préparer à cette vision béatifique. Afin que le jour de notre enterrement ne soit pas une mise en terre mais un véritable en-ciel-ement qui nous emmène vers le Christ pour que nous puissions le contempler pour l’éternité.Augustin
Demain, trois hommes vont donner librement leur vie pour servir Dieu comme prêtres pour proclamer la bonne nouvelle du salut. Nous pouvons nous laisser toucher par leur exemple, par l’offrande qu’ils font de leur vie. Choisir la vie, c’est choisir l’amour.Yannick
Quel est votre but ? Dieu nous invite à faire notre cœur un cœur tourné vers l’éternité. Alors je vous le répète, quel est votre but ? Notre cœur tourné vers lui, c’est notre trésor. « Si tu nous désires pas, tu meurs ». Confiance, espérance : c’est cela que le Christ nous demande : certes il y aura de la souffrance, il y aura de la peine mais elles ne suppriment pas la joie : la joie, c’est un choix libre que l’on fait chaque matin en se levant. Le Seigneur nous pardonne tout ! Adrien
Le bourdon a sonné de longues et intenses minutes ce dimanche 18 juin, humble résonnance du don immense de la grâce se déployant dans le chœur de la cathédrale de Vannes tandis que Monseigneur Centène, et après lui, Monseigneur Colomb suivis de tous les autres prêtres présents, imposaient les mains sur Gabriel de Lépinau, David Chenet et Antoine Le Garo, les consacrant par la puissance de l’Esprit-Saint prêtres de Jésus-Christ.
Toute ordination constitue un évènement éminemment missionnaire, en ce que le prêtre est envoyé par le Christ pour annoncer l’Evangile et servir l’Eglise universelle.
Cette année, avec plus de force encore, plusieurs ingrédients sont venus stimuler et élargir l’élan missionnaire donné à l’Eglise diocésaine.
Cette marque imprimée par la mission est montée en puissance dès les jours précédents. Le vendredi soir, dans un profond recueillement, proches, amis, paroissiens, etc. se sont rassemblés autour des trois ordinands devant le saint Sacrement exposé.
Le samedi matin, jour de marché à Vannes, plusieurs personnes, entraînées par les étudiants de Mémo, sont allées au devant des passants, les invitant à venir partager la joie des ordinations du lendemain et expliquant le sens de cet évènement pour l’Eglise. (voir l’article et la vidéo)
A l’occasion du « concours de prédication » inédit qui s’est tenu le samedi après-midi sur le parvis – clin d’œil au frère prêcheur Vincent – douze candidats ont mis leurs qualités oratoires au service de la Parole de Dieu, s’appuyant sur un extrait d’Evangile (Mt 6, 19-21) relatif aux fins dernières. Leur soif d’évangéliser et leur témoignage de foi ont touché et interpellé l’auditoire, enflé par les quidams (Voir l’article et la vidéo).
Allez par toute la terre !
Célébrées au cœur du jubilé saint Vincent Ferrier, dans la cathédrale où se trouve le tombeau de l’apôtre évangélisateur, les ordinations ont été l’occasion pour Monseigneur Centène d’insister sur « la permanence à travers les siècles de la mission et la nécessité aujourd’hui première d’évangéliser ». « En ce 3e millénaire, l’évangélisation continue ; mieux, elle se renouvelle pour répondre aux nouvelles conditions de vie des hommes et des femmes à qui la bonne nouvelle doit être annoncée » a développé l’Evêque dans son homélie. S’il n’y a pas de « recettes infaillibles et définitives » pour la mission, Monseigneur Centène en a affirmé le mot d’ordre : « aller au- devant de ceux avec lesquels nous voulons partager le trésor de la foi et leur ouvrir généreusement le livre de la révélation de l’amour de Dieu pour l’humanité ».
Se faisant l’écho de la joie diocésaine en ce jour de fête, l’Evêque a souligné la « coloration toute particulière » donnée par l’ordination de Gabriel de Lépinau. Agrégé aux Missions Etrangères de Paris, le Père Gabriel partira exercer son ministère à Madagascar, à près de 9000 kilomètres de Vannes ; cette vocation à servir l’Eglise au loin permet au diocèse de Vannes de « renouer avec la dimension missionnaire qui l’a si longtemps caractérisé ». L’Evêque a également annoncé l’ordination presbytérale de Joël Bernard (au service du diocèse de Vannes, au sein de l’Institut des Pères de saint Jacques) qui aura lieu en Haïti au mois d’août prochain. « A travers vous, notre diocèse prend sa part du mandat que Jésus a donné à l’Eglise naissante, à cette Eglise qu’il veut catholique, c’est-à-dire universelle : ‘allez dans le monde entier proclamer l’Evangile à toute la création’ ».
La mission, vie et joie du prêtre
A travers ses rites et jusqu’au sommet que sont le geste solennel de l’imposition des mains et la prière d’ordination au presbytérat, la liturgie reflète ce don total et cet envoi du prêtre, homme nouveau. « Le Père Gabriel, le Père David et le Père Antoine sont nés au ciel et sur la terre aujourd’hui ! » s’exclamera le Père Antoine, à l’issue de la messe (Lire ci-dessous).
Choisis par Dieu, Gabriel, David et Antoine ont répondu généreusement et librement à Son appel pour poursuivre la mission du Christ. Se saisissant de leur témoignage, Monseigneur Centène s’est adressé aux jeunes gens « dont la vie n’est pas encore engagée », concluant son homélie par cette invitation : « Mes amis, c’est parmi vous que le Seigneur choisit ceux qu’Il appelle. C’est à votre liberté qu’il s’adresse. Il appelle pour la mission de son Eglise, Il appelle pour le plus grand service que l’on puisse rendre aux autres. Voyez l’immensité de la mission, voyez la multitude de ceux qui attendent une parole d’espérance et une promesse de vie. Ne laissez pas la question se diluer ni se perdre… ».
Malgré une bruine persistante, les familles, proches, camarades de séminaire, prêtres, paroissiens, etc. ont reçu jusque tard la bénédiction des nouveaux prêtres. Parmi eux, Johann Ribette, séminariste en formation au collège international Sedes Sapientiae à Rome, appelé à être ordonné diacre en vue du sacerdoce le 9 septembre prochain.
La mission est immense et l’appel du Seigneur retentit aujourd’hui : puisse Son amour « susciter la générosité nécessaire pour y répondre » !
L’Abbé David Chenet est nommé vicaire à Sainte Bernadette de Lorient et à Groix
L’Abbé Antoine le Garo nommé vicaire à la Cathédrale de Vannes et aumônier adjoint de la mission étudiante Mémo (Vannes)
L’Abbé Gabriel de Lépinau est envoyé à Madagascar par les Missions Etrangères de Paris
Mot de remerciement du Père Antoine Le Garo
Le Père Gabriel, le Père David et le Père Antoine sont nés au ciel et sur la terre aujourd’hui et au nom de tous les trois, je voudras dire notre immense gratitude et notre immense « merci » ! Tout d’abord, le « m » de « merci » à nos mamans respectives et, en cette fête des pères, à nos papas respectifs qui ont su créer un foyer d’amour, qui est un précieux trésor pour nous, un héritage qui sera maintenant au service de l’Eglise et de la mission. Le « e » de merci pour dire un immense « merci » à notre mère à tous à l’Eglise, tout spécialement à Monseigneur Centène qui nous a suivi paternellement pendant toutes ces années de formation et qui nous accueille aujourd’hui au nom du Christ dans son diocèse. Merci aussi à nos formateurs au séminaire qui ont essayé tant bien que mal d’élargir nos cœurs aux dimensions du sacerdoce. Il y a encore du travail mais merci déjà pour ce qu’ils ont réussi à faire. Le « r » de « merci » : merci au Ressuscité, merci véritablement au Seigneur qui fait qu’aujourd’hui nous sommes tous les trois des hommes vivants et nous sommes des hommes debout. le Christ est notre colonne vertébrale qui nous a établis dans la foi ! Merci Seigneur pour tous Tes dons et tout spécialement pour le don du sacerdoce aujourd’hui. Le « c » de merci au clergé du Morbihan, aux prêtres qui ont eu l’occasion de nous accueillir pendant notre année diaconale et merci d’avance à tous les prêtres avec lesquels nous n’avons pas eu encore l’occasion de collaborer mais j’ai cette phrase dans le cœur : « c’est à l’amour que nous aurons les uns pour les autres que le peuple de Dieu reconnaîtra que nous sommes disciples du Christ ». Et la dernière lettre, le « i », c’est une invitation pour vous tous qui êtes là avec nous aujourd’hui, nos familles, amis, paroissiens ; un immense merci de nous avoir accompagnés par vos prières.
Jour de fête ce dimanche 17 juin pour notre diocèse : un an près leur ordination diaconale, Monseigneur Raymond Centène ordonnera prêtres Antoine le Garo, Gabriel de Lépinau et David Chenet à la Cathédrale saint Pierre de Vannes. Ces jours-ci, tandis que tous les trois vivent une retraite spirituelle, portons-les dans la prière.
En ce 600ème anniversaire de la mort du frère prêcheur Vincent Ferrier et à la veille des ordinations sacerdotales, le parvis de la cathédrale de Vannes sera le théâtre d’un évènement inédit : dix candidats (étudiants, séminariste, paroissiens, amis des ordinands …) en lice pour le titre de meilleur prédicateur s’exprimeront tour à tour devant leur auditoire.
« Bonne gens »…
Les prédications publiques ont connu un extraordinaire essor dans les derniers siècles du Moyen-Âge. Instrument de Dieu et serviteur de Sa Parole, saint Vincent Ferrier est la figure même du grand prédicateur ; en territoires catalan, italien, suisse ou encore breton, il faisait mouche sur ses contemporains avec une prodigieuse efficacité. Du laboureur au magistrat, en passant par les artisans, le vagabonds ou encore la noblesse, des foules de toutes catégories – affluaient par milliers pour l’entendre exhorter, enseigner et prêcher la conversion, sur les places publiques, à la ville comme à la campagne, dans les églises ou en plein air.
Une Eglise « en sortie »
« Cet évènement a lieu volontairement à l’extérieur pour capter l’attention des passants et les inviter à la célébration d’ordination du lendemain », précise Louis-Marie Lefeuvre, membre de l’équipe organisatrice du concours. Le matin, les séminaristes accompagneront un temps d’évangélisation dans les rues de Vannes. C’est ainsi que dans l’élan de l’année jubilaire, la dimension missionnaire marque profondément ces ordinations et les jours qui les précèdent.
Quelle est la recette d’une « bonne » prédication ? Comment faire résonner la Parole avec force et interpeller les personnes ? Dans Evangelii Gaudium, le saint Père pointe des axes majeurs comme la pédagogie, l’écoute du peuple, la lecture spirituelle, etc. : « Quiconque veut prêcher, doit d’abord être disposé à se laisser toucher par la Parole et à la faire devenir chair dans son existence concrète. De cette façon, la prédication consistera dans cette activité si intense et féconde qui est de « transmettre aux autres ce qu’on a contemplé » (…) Le monde réclame des évangélisateurs qui lui parlent d’un Dieu qu’ils connaissent et fréquentent comme s’ils voyaient l’invisible ».
6 minutes pour faire mouche
En saisissant cette opportunité d’annonce de l’Evangile, les participants témoignent déjà d’une certaine audace apostolique. Au-delà de l’exercice et du concours, l’expérience de dépassement et de don de soi constitue un véritable enjeu personnel pour ces prédicateurs.
S’ils connaissent d’ores et déjà le thème général sur lequel ils devront prêcher – les fins dernières et le salut, en lien avec le saint dominicain – le fragment d’Evangile qui servira de base à leur discours ne leur sera dévoilé que le jour-même. Les candidats disposeront alors d’un peu plus d’une heure pour étudier l’extrait, contempler le message, choisir la forme, le langage, organiser leur discours, etc. Dans l’ordre déterminé par le tirage au sort, chacun s’exprimera pendant six minutes ; six minutes pour convaincre le jury chargé de juger la qualité, l’efficacité de leur éloquence mais surtout pour mobiliser les cœurs et les tourner vers le Christ.
« La confiance en l’Esprit Saint qui agit dans la prédication n’est pas purement passive, mais active et créative. Elle implique de s’offrir comme instrument (cf. Rm 12, 1), avec toutes ses capacités, pour qu’elles puissent être utilisées par Dieu ». Evangelii Gaudium (n°145).
Rendez-vous samedi 16 juin dès 15 h 00
sur le parvis de la Cathédrale
Le MRJC Morbihan organise de nombreux évènements et camps cet été à destination des collégiens et des lycéens.
Le Congrès du MRJC National à Gouarec du 28 juin au 1er juillet. La Bretagne accueille près de 150 jeunes de toute la France pour définir les orientations du MRJC. Soirée ouverte à tous le samedi 30 juin 2018 avec repas galettes et soirée Fest-noz au Forail de Gouarec : https://www.facebook.com/events/199095017566008/
Un camp d’été à destination des collégiens (11 à 15 ans) dans une ferme ! Séjour sous tentes dans le Finistère Sud : Entre Terre et Mer du 15 au 29 juillet ! Au programme : chantier dans une ferme, vente des produits de la ferme sur le marché, fabrication de beurre et de yaourts, rencontre avec un paysan boulanger, rencontre avec un ostréiculteur, balade à Pont Aven, randonnée sur le sentier côtier, baignade, plages à 15min à pied, animation nature, activités en bord de mer, débats, temps de ressourcement et ….initiation surf ! Prix du séjour entre 350€ et 450€. Inscriptions et informations à morbihan@mrjc.org ou au 06.98.82.78.25. Télécharger le tract
Un camp d’été national MRJC à destination des lycéens (15-17 ans) du 22 juillet au 05 août. Séjour regroupant plus de 300 lycéens venus de toute la France sur le site de Valanjou (Maine et Loire). Départ en car de toutes les régions. La thématique retenue est « Do it, tente le voyage ». Au programme : ciné- débat, théâtre, conférence gesticulée, témoignages d’expériences, ateliers réflexion et créative, concerts, temps de relecture, célébration, balade sensorielle, pièce de théâtre sur la migration, ateliers sur la paix. Séjour sous tentes, réparti en région. Prix : 450€ (inclus le Festival de la Paix). Inscriptions et renseignements en suivant ce lien : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeZCs9igO0KRHjOwA_dNRVvu5vp24etcKHqSX-3_1tLq0H-jg/viewform
Du 2 au 5 août, « Festival International pour la Paix – Rendez-Vous » à Besançonhttp://rendezvous2018.eu/. 4 jours de festivité, de débats, d’échanges autour de 5 thématiques ( Agriculture et Alimentation, Économie et Travail, Institutions de la Démocratie, Vivre ensemble et Habiter la Terre, Religions, Églises et Spiritualités) avec des jeunes venus du monde entier. 7000 personnes sont attendues pour construire ensemble un monde de paix. Ouvert à tous. Billet à acheter sur le site du Rendez-vous. Tarif préférentiel 85€ (repas+camping+festival) puis 100€. Cars en partance de chaque département (inscription pour les cars par ce lien : https://lite.framacalc.org/Inscription_Rendez-vous_-_FIP).
A quinze ans, le Seigneur m’a appelé à le suivre de plus près dans la vie religieuse et plus précisément dans la vie monastique. Le contact avec l’abbaye sainte Anne de Kergonan et son père hôtelier a été déterminant. Il m’a fallu 5 ans pour mûrir cette vocation et je suis entré au monastère.
Me voici moine depuis 35 ans et mon désir des choses de Dieu ne fait que grandir à mesure que j’avance sur ce chemin de conversion permanente.
La vocation monastique se vérifie par trois mots en latin selon la règle de Saint Benoit : Opus Dei (Oeuvre de Dieu) Obedientia (obéissance) et Opprobria ( opprobres, épreuves etc…). Point n’est besoin d’être bardé de diplôme pour aborder cette vie et s’y engager. Il suffit de vérifier si l’on cherche vraiment Dieu par le goût de la prière et plus précisément la prière liturgique sans oublier la prière du coeur appellée oraison, le renoncement à sa volonté propre pour suivre de plus prêt et par amour le Christ qui s’est fait obéissant jusqu’à la mort de la croix, et la manière dont on traverses les épreuves inhérentes à toute existences humaines dans un esprit d’abandon à la Providence faisant ainsi preuve d’espérance.
Cette vie monastique est une très belle aventure qui nous conduit sur des sentiers intérieurs insoupçonnés.
Pour rien au monde je ne veux lâcher le Seigneur pour une quelconque idole, ne serait-ce que l’idole du Moi.
On ne se trouve qu’en se perdant et en se perdant en Dieu, source de tout Amour et de vrai et éternel bonheur goûté dès ici-bas dans la foi, l’espérance et la charité.
Mardi saint, le peuple de Dieu (prêtres, diacres, religieux, fidèles laïcs) s’est rassemblé à la Cathédrale de Vannes pour la messe chrismale, célébration diocésaine par excellence, dans laquelle, comme l’a rappelé Monseigneur Centène, s’exprime « l’unité de l’Eglise, sa nature et sa mission ». Comme chaque année au cours de cette unique célébration, l’Evêque a consacré le saint Chrême et béni les huiles, utilisés pour les sacrements, dans l’ensemble des paroisses du département.
Durant cette messe chrismale, le renouvellement des promesses sacerdotales manifeste également l’unité du presbyterium autour de l’Evêque. Tous les prêtres présents réitèrent les engagements pris le jour de leur ordination de « vivre toujours plus unis au Seigneur et chercher à Lui ressembler » en renonçant à eux-mêmes.
En ce jour de fête, tous ont rendu grâce à Dieu, en particulier pour les prêtres célébrant un jubilé :
Jubilé de rubis (70 ans d’ordination) : Les Pères André Guimard, Marcel le Mentec, Joseph Marquer
Jubilé de platine (65 ans d’ordination) : Mgr François-Mathurin Gourvès, les Pères Paul Fischer, Armand Gautier, Felix Gicquel, Jean Lamour, Henri Launay, François-Xavier Rio
Jubilé d’or (50 ans d’ordination) : les Pères Joseph Allio, Abel Guillo, Pierre Joubaud, Joseph Postic
Jubilé d’argent (25 ans d’ordination) : Mgr Raymond Centène, Don Philippe Piron, les Pères Bruno Bellec, Hervé Perrot et Roland le Gal
Se renouveler dans la mission
A l’occasion du Jubilé diocésain de saint Vincent Ferrier, Monseigneur Centène a invité l’assemblée à se « réapproprier les fondamentaux de la mission ». L’exemple de la vie de saint Vincent Ferrier invite en effet à approfondir la consécration du baptême et la mission chrétienne : « Consécration et mission ne sont que deux aspects d’une seule et unique réalité : devenir amour comme Dieu est amour ». « Puisse ce jubilé être pour chacun d’entre nous et pour notre église diocésaine toute entière l’occasion d’un véritable renouvellement dans la mission » a conclu Monseigneur Centène dans son homélie.
L’huile des malades est utilisée pour oindre les personnes qui souffrent, leur donner paix et réconfort dans l’épreuve de la maladie.
L’huile des catéchumènes est « signe de la force que Dieu accorde à ceux qui désirent être baptisés dans le Christ ».
Enfin, le saint Chrême est utilisé pour les sacrements imprimant un « caractère » indélébile : baptême, confirmation et ordre.
A travers cette huile, les chrétiens reçoivent l’onction de l’Esprit-Saint l’Esprit-Saint en qualité de prêtres, de prophètes et de rois, et dans la diversité de leur missions.
Quelques chiffres ont été donnés pour l’année 2017 par le Père Jean-Yves Le Saux, vicaire général :
247 prêtres : 171 exerçant une activité dans le diocèse et 76 non affectés dont 70 retirés. 54 diacres
« Pour cette campagne d’appel au don du Denier 2018, trois prêtres de notre diocèse ont accepté d’être photographiés : le père Gildas Kerhuel, délégué épiscopal, le père Jean-Marie Surel, prêtre à Lorient et le père Simon Baron, curé archiprêtre à La Roche-Bernard.
À travers leur image, c’est l’ensemble des 251 prêtres de notre diocèse qui sont représentés. Ils viennent tout d’abord vous rappeler le sens de leur mission pour la vie de l’Église. Dans un monde où les rythmes de vie s’accélèrent et où l’individualisme-roi semble prévaloir, les prêtres de nos paroisses s’engagent à offrir écoute, repères, espérance. Grâce à ces serviteurs du Christ, présents auprès des plus fragiles, les liens humains de notre territoire sont renforcés et plus fraternels.
Ils viennent aussi rappeler l’importance de la générosité de chacun pour que l’Église ait les moyens d’agir concrètement. Comme vous le savez peut-être, les prêtres – comme les laïcs en mission ecclésiale – sont rémunérés grâce à vos dons au Denier. Seule votre généreuse contribution donne à l’Église les moyens dont elle a besoin pour être présente au service de tous.
Confiant en l’attachement que vous portez aux valeurs de l’Église catholique, je vous prie de recevoir toute ma gratitude pour votre générosité si essentielle. Soyez assuré de ma prière pour vous et vos proches. »
Plus de 150 jeunes ont participé au rallye de Theix organisé par la pastorale des jeunes du diocèsesamedi 17 mars, en l’honneur du jubilé Saint Vincent Ferrier. Une statue de Saint Vincent Ferrier a été créée pour l’occasion par l’école sainte Cécile de Theix. Sa constitution en matériau très léger a permis aux jeunes de la faire pérégriner sur tout le circuit du rallye « et pourquoi pas, par la suite, dans le diocèse, si des groupes scolaires ou des groupes de jeunes veulent se l’approprier« , nous dit le père Gwénaël Airault. « Un beau rappel qu’à Theix saint Vincent Ferrier est venu à plusieurs reprises. »
Des routiers scouts d’Europe sont venus prêter main forte aux organisateurs du rallye, pour la sécurité et l’animation des ateliers, avec la vingtaine de bénévoles sollicités. Joutes oratoires, Calvaire en Jenga, Quizz de Saint Vincent, Jeu du foulard les yeux bandés, explications et prière devant les reliques de St Vincent, parallèlement à un topo patrimoine adapté au lieu des haltes (grotte de St Vincent, fontaine, chapelle, église, calvaire, grotte de Lourdes), ont été appréciés des équipes .
Celles-ci, venant des aumôneries de collège, groupes scouts et pastorale de jeunes, se sont affrontées sous les noms de « papes de Rome » « prédication », « Catalogne », « apôtres de l’Europe »… Une joyeuse ambiance régnait à travers toute la commune, sous un ciel nuageux qui aura attendu la fin de la messe pour lâcher ses promesses de pluie !
Car pour clore ces pérégrinations ludiques, nos jeunes ont pu assister à la messe en l’église Sainte Cécile de Theix. Là ont ensuite été vénérées les reliques de Saint Vincent Ferrier toute la nuit du samedi au dimanche. Animée par le groupe Amiticia, la célébration a permis aux jeunes d’entendre le père Hervé Le Berre, délégué diocésain à la pastorale des jeunes, les exhorter du haut de la chaire, « à vouloir voir le Christ, à Le suivre et Le servir, comme nous l’a enseigné Saint Vincent Ferrier […] ».
« ça nous rend heureux de voir tous ces jeunes aujourd’hui sur les pas de Saint Vincent Ferrier, il y a des jeunes de partout du diocèse, c’est beau. […]et nous sommes fiers d’être là pour ouvrir le jubilé » nous dit Arzhelenn, déléguée diocésaine à la pastorale des jeunes.
La journée s’est terminée par un concert du groupe de pop louange HOPEN, avec en première partie Claire et Luke Winton qui ont interprété une chanson sur Saint Vincent Ferrier. Les quatre frères ont véritablement « mis le feu » à l’église saint Vincent Ferrier, pleine de plus de 500 jeunes, prêtres et familles ! En témoigne le bonheur des organisateurs, dont Servane, et le père Patrick Monnier (à voir sur la vidéo ci-dessous). « On a chanté, on a dansé, on a crié et prié… pour notre Dieu, tous ensemble, toutes générations confondues ! Quelle joie de vivre ça, de pouvoir exprimer notre Foi comme ça. Les frères Auclair sont formidables ! », témoigne enfin ce jeune...
Une journée que beaucoup ne sont pas prêts d’oublier …
Par la manière dont il est entré dans le Jubilé saint Vincent Ferrier – samedi 17, avec les jeunes, et dimanche 18 mars – le diocèse de Vannes a rendu visible le sens de cette démarche jubilaire : revivre dans l’aujourd’hui de notre vie les grâces vécues dans le passé et que Dieu continue à accomplir. A l’occasion du 600ème anniversaire de l’arrivée du saint à Vannes en mars 1418, les chrétiens du diocèse se sont mis en route, refaisant le chemin parcouru par cet infatigable apôtre du Christ, de Theix jusqu’à Vannes : coup d’envoi de quinze mois de festivités. Au coeur de la cité où saint Vincent Ferrier a rejoint le Père en avril 1419, ils ont témoigné de leur soif d’unité et d’évangélisation.
S’étirant sur la rive gauche du port de Vannes, tandis qu’elle s’apprête à pénétrer intra-muros, la foule ne cesse de s’étoffer, au son des bombardes ; 1500 personnes, unies derrière les bannières paroissiales et Monseigneur Centène, les reliques du saint en tête. A l’approche de la porte saint Vincent Ferrier, les regards s’élèvent : si la statue est figée, l’invitation lancée par Maître Vincent à la foule qui se presse dans la ville est bien vivante. Instant saisissant dans lequel se concentrent les deux jours d’ouverture jubilaire, vécus en Eglise. La délégation d’élèves de l’école saint Vincent Ferrier de Vannes entonne le chant créé à l’occasion du jubilé : « pour la Gloire de Dieu et notre sainteté, ravive en nous la flamme ô saint Vincent Ferrier ».
Pour raviver la flamme de la marche vers la sainteté et de la mission, l’impulsion est donnée. « Il n’est pas question de célébrer seulement la mort de saint Vincent Ferrier mais cette année toute entière passée en Bretagne entre mars 1418 et avril 1419 (…) », a insisté Monseigneur Raymond Centène, dans l’église de Theix. Il s’agit de faire mémoire de cet évènement « au sens chrétien et liturgique du terme (…) C’est-à-dire le revivre non pas en souvenir mais le revivre dans l’aujourd’hui de notre vie où Dieu continue à accomplir les grandes oeuvres accomplies dans le passé ».
Répondant à l’appel du Seigneur, saint Vincent va consacrer son ministère à l’évangélisation, prêchant à travers le monde et « semant au fond des cœurs la Parole de Dieu pour qu’elle porte du fruit ». Le 4 mars 1418, il arrivait à Theix, invité par le duc Jean V de Bretagne. « Aujourd’hui nous voulons l’accueillir comme l’ont accueilli nos ancêtres quand il est arrivé à Vannes pour la première fois et pendant cette année jubilaire nos voulons recevoir les grâces qui leur ont été communiquées par sa présence et sa prédication ».
De Theix à Vannes,
guidés par saint Vincent
Tandis que la châsse contenant ses reliques a ouvert la marche, installée dans une carriole tirée par un âne, c’est bien saint Vincent Ferrier qui, dans la communion des saints, a ouvert ce jubilé diocésain. Dans la nuit de samedi à dimanche, les paroisses du doyenné de Vannes se sont relayées pour vénérer ces reliques, dans l’église de Theix. « La veillée nous invitait à une démarche de conversion qui passe bien sûr par la prière personnelle mais aussi par la prière communautaire », développe le Père Gwenaël Airault,curé de Theix. « Saint Vincent Ferrier, qui intercède pour nous au ciel, nous conduit au Christ donc il y a à réactualiser son enseignement, découvrir dans les paroles de maître Vincent un enseignement pour aujourd’hui et une belle source d’enrichissement spirituel pour les chrétiens au 21ème siècle ». Les reliques du saint (qui reposent habituellement à la cathédrale) pérégrineront de paroisse en paroisse jusqu’à Pentecôte 2019, clôture du Jubilé. « L’objectif est qu’elles puissent être vénérées dans un maximum de paroisses », expose François Cazaban, chargé de coordonner cette pérégrination. « Lorsque nous prions devant une relique, c’est la communion des saints ; c’est à dire que les saints sont des intermédiaires. Tout ce jubilé sera l’occasion pour chacun de venir prier devant saint Vincent et par là même de s’adresser au Père, en disant ‘comment puis-je faire aujourd’hui pour annoncer la bonne nouvelle ? (…) Saint Vincent Ferrier peut nous parler aujourd’hui. Que pouvons-nous faire pour continuer ce qu’il a annoncé il y a 600 ans dans notre diocèse ? « .
Dimanche matin, les pèlerins ont quitté l’église de Theix pour une marche de 6 km vers la chapelle saint Laurent de Séné, dans laquelle saint Vincent Ferrier célébra la messe il y a 600 ans, au lieu même où son cortège avait été rejoint par celui du duc de Bretagne et de l’Evêque de Vannes qui venait à sa rencontre. Après cette halte spirituelle et un pique nique sous les chapiteaux, ils ont repris la route en direction de la Maison du diocèse où la procession s’est formée.
D’étape en étape, Monseigneur Centène a livré un enseignement sur le témoignage de vie de saint Vincent Ferrier, faisant découvrir et approfondir aux pèlerins la modernité de ce saint, afin que chacun puisse se mettre à son école et faire résonner son exemple dans sa propre vie spirituelle, humaine et apostolique. « Afin que nous le prenions dans nos bagages pour les 15 mois à venir et que nous en fassions profiter tous ceux qui nous entourent ! », s’enthousiasme Emmanuel Didier, coordinateur du jubilé.
Transcendance, paix, unité
Dès le lancement à Theix, l’Evêque a identifié les trois axes de la prédication de saint Vincent Ferrier : rappeler au monde la transcendance de Dieu, rechercher la paix du monde, travailler à l’unité de l’Eglise. Il a invité les pèlerins à mettre leurs pas dans ceux de saint Vincent Ferrier, pour faire véritablement leurs ces engagements, d’une actualité et d’une urgence tout aussi « brûlantes » aujourd’hui : « Puisse ce jubilé qui commence être pour nous l’occasion d’un travail en profondeur d’évangélisation de nos coeurs, de nos intelligences, de notre société ». Des temps de prière et de méditation sont venus nourrir les pèlerins, permettant à chacun de découvrir Maître Vincent : courageux prédicateur, serviteur des plus fragiles, artisan de paix et d’unité de l’Eglise.
Le Père Gwenaël Airault se réjouit de la mobilisation des paroissiens, qui se sont investis nombreux pour préparer cette entrée en jubilé : « Les premiers miracles de saint Vincent se font déjà ressentir ! Cela augure de très beaux fruits pour le reste de cette année ! (…) Découvrir l’histoire, c’est une chose mais il est beau de se dire que ce grand saint venu chez nous nous a apporté le Christ : le Christ qui est hier, aujourd’hui et demain ». L’enjeu est de « raviver cette confiance absolue au Christ, à la transcendance de Dieu. Avec saint Vincent Ferrier, nous avons une belle figure pour nous y entraîner ! ».
Les marcheurs ont goûté les joies de l’unité et de la rencontre entre les diverses composantes du diocèse : territoires, états de vie, générations, groupes et mouvements… « Ma joie est grande aujourd’hui de voir une grande charité fraternelle entre nous, témoigne Emmanuel Didier, « avec les visages très divers de notre église diocésaine, toutes les sensibilités représentées, toutes les générations également dans une marche extrêmement joyeuse et priante ».
Une « feuille de route » pour aujourd’hui
Monseigneur Centène a souligné l’attention de saint Vincent Ferrier pour les plus fragiles : les malades, les orphelins, les prisonniers, etc. Tandis que les pèlerins arrivaient de Theix à pied, le pèlerinage nautique « Cap saint Vincent » accostait à proximité du port de Vannes. Plusieurs acteurs de la Diaconie ont participé à ce pèlerinage nautique. Partis d’Arradon à l’invitation du Père Hervé Perrot, délégué diocésain à la Diaconie, quatre bateaux ont fait la traversée jusqu’à Vannes. Sur l’un d’eux, Stéphane, bénévole au Secours Catholique de Vannes, témoigne du « beau moment » de solidarité vécu : « Nous avons fait de belles rencontres ». Il dit avoir été « touché au cœur » en rejoignant la procession, par l’effet que celle-ci produisait sur les personnes présentes sur le port. « Entendant la musique, voyant les prêtres, les bannières et la foule, tous s’interrogeaient sur ce qui se déroulait ! ».
En ce jour de fête à Vannes, tous se sont avancés « pleins d’allégresse » pour rendre gloire à Dieu dans la Cathédrale où la messe d’ouverture du Jubilé a été célébrée. Dans son homélie, Monseigneur Centène s’est attaché à montrer comment saint Vincent Ferrier, à son arrivée à Vannes le 6 mars 1418, 4ème dimanche de Carême, a donné finalementune feuille de route pour aujourd’hui. « Son actualité est parfaite, sa fraîcheur est intacte. Elle nous met au diapason des dernières paroles de Jésus dans l’évangile d’aujourd’hui :« quand j’aurais été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes ». Que ce soit là la feuille de route et le but de notre Jubilé ! ».
Envoyés pour porter l’Evangile
Pays par pays, le Père Patrice Marivin, curé de la Cathédrale, archiprêtre du Pays de Vannes, a remis une banderole, comme signe explicite du jubilé, « pour repartir en communion, pour vivre l’évangélisation sous la houlette de saint Vincent Ferrier ».
« Notre jubilé nous invite nous recentrer sur l’essentiel pour mieux nous déployer dans la mission : grain de blé tombé en terre bretonne et qui est mort parmi nous pour donner une magnifique moisson. Le Seigneur invite ses disciples à mourir à eux mêmes, à leurs intérêts, à leur confort, à leurs égoïsmes pour marcher à sa suite, construire avec lui un monde meilleur »(Homélie de Monseigneur Centène).
Partager, s’informer, célébrer, expérimenter,… 4 journées ouvertes à tous !
« Vous êtes tous invités ! Ces journées seront riches de nos rencontres, de nos échanges, de nos expérimentations, de nos découvertes… Apportons chacun notre couleur singulière sur cette palette fraternelle du « Vivre Ensemble » où chacun est respecté pour ce qu’il est.
Ces journées sont les vôtres, venez 1 heure en passant ou 4 jours à plein temps, nous vous accueillerons. « Tout ce qui se partage se multiplie » ! Dans la joie de nous retrouver. »
Père Hervé Perrot, diaconie 56, et Jean-Brice Bigourdan, centre spirituel Penboc’h
PRATIQUE : Chacun peut venir quand il veut : une 1/2 journée, une journée, ou plusieurs jours… il n’y a pas d’inscription. Hébergement : Si vous souhaitez un hébergement sur place au cours de cet évènement, vous pouvez contacter le Centre de Penboc’h
Lundi 19 mars 2018, la traditionnelle fête de St Joseph sera présidée cette année par le Père Bernard VIGNERAS, Doyen de la ville de Limoges, qui prononcera l’homélie.
Les temps forts de cette journée :
10 heures 30 : Concélébration Eucharistique
14 heures 15 : Chapelet
15 heures : Procession suivie des VÊPRES.
Tous les pèlerins sont les bienvenus !
Renseignements : Kermaria 02 97 61 01 00 – (sortie de Locminé – route de Plumelin)
Samedi 10 mars dernier, une statue de Saint Vincent Ferrier a été réhabilitée et bénie à Theix en présence du père Gwénaël Airault, recteur, du père Philippe Le Bigot, vicaire général représentant l’évêque, du maire de Theix Yves Questel, et de l’adjoint au maire chargé de l’équipe « Petit patrimoine » Gilbert Stevant. Une centaine de personnes ont assisté à la cérémonie animée par le bagad de la commune, et ont ensuite partagé un verre de l’amitié offert par la mairie.
Tout commence avec l’idée de démarrer le jubilé du 600 e anniversaire de la mort de saint Vincent Ferrier, par un pèlerinage partant de Theix. « Pourquoi Theix ? Parce que saint Vincent s’est arrêté pour y prêcher le 4 mars 1418, avant de se rendre à Vannes », commente le père Gwenaël Airault, recteur de la paroisse depuis septembre 2017. « Pour commémorer le passage du grand saint, l’abbé Beuve-Mery, recteur de Theix, a fait construire un oratoire sur la butte où il a prêché, en 1931, avec l’aide des habitants et des enfants des écoles de la petite ville. La croix qui surmonte le monument vient du village de Bréminy. »
À son arrivée à l’automne dernier, le père Gwenaël découvre la rue de la butte Saint-Vincent et apprend l’existence de la grotte. Il finit par la découvrir, au milieu des maisons et des ronces. « Le site était à l’abandon, oublié. Les gens ne savaient pas où il se situait exactement, note le prêtre. Le maire de Theix, Yves Questel, m’avait montré la statue, autrefois placée dans la grotte, mais stockée depuis 20 ans en vue de sa réhabilitation. »
Le père Gwenaël propose alors à la municipalité, de réaménager les lieux pour le lancement du jubilé. Les autorités civiles favorisent les travaux, restaurent la statue et font appel à l’équipe « Petit Patrimoine » de Theix pour remettre le site en valeur. « Les bénévoles ont retroussé leurs manches, pris leur courage et leurs taloches pour débroussailler, nettoyer, remonter les murets, réhabiliter la grotte. C’est une beau travail d’ensemble entre la mairie, les bénévoles et l’Église ! », se réjouit le père Gwenaël.
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