Dans le cadre du jubilé sainte-Anne décrété par notre évêque, Monseigneur Raymond Centène, (en savoir plus ici), tous sont invités à se rendre en pèlerinage à Sainte-Anne d’Auray : paroisses, communautés, mouvements, familles… Ce samedi 23 septembre 2023, c’était au tour des congrégations religieuses du diocèse de se rendre auprès de Madame Sainte Anne.Près de 200 religieux et religieuses ont répondu présents.
« Bienvenue chez Madame Sainte Anne ! » lance le père Gwénaël Maurey dans son mot d’accueil, à la basilique. « C’est vraiment une grande joie de nous retrouver, ici « .
Un pèlerinage pour ceux en qui la Parole porte du fruit
« Je suis heureux de participer aujourd’hui, dans le cadre du jubilé des 400 ans des apparitions de Sainte Anne, au pèlerinage de celles et de ceux en qui la Parole porte du fruit« , introduit Monseigneur Centène dans son homélie.
« Marie est véritablement le modèle de celles et de ceux qui, après avoir reçu la Parole de Dieu dans un cœur bon et généreux, la gardent et portent du fruit par leur persévérance ; un fruit qui se multiplie car Marie est la mère de chaque disciple de Jésus, parce qu’elle forme en chacun de nous des attitudes de vie chrétienne, et qu’elle conduit chacun de nous à porter du fruit dans l’adhésion à la volonté de Dieu.
Demandons-lui aujourd’hui de nous obtenir la grâce d’accueillir toujours en nous la Parole avec joie, avec humilité, avec confiance, avec persévérance. C’est la Parole qui fait de nous des enfants de Dieu, des frères et des sœurs de son Fils Jésus.
Sainte Anne, mère de Marie, conduit nous vers Jésus. »
Mgr Centène, extrait de l’homélie, 23 septembre 2023
Les congrégations masculines et féminines étaient représentées, mais aussi les laïcs consacrés et les vierges consacrées. Dès le matin, plusieurs interventions autour de « la prière au cœur de la vie religieuse » avaient été appréciées, « prière monastique, prière apostolique« . Pour soeur Monique, qui a participé à l’organisation de la rencontre, « ils ont voulu vivre ensemble et partager sur ce qui fait le centre de leur vie, […] surcette recherche de Dieu mais aussi la réponse à Son appel […] qui prend des colorations diverses dans la prière qui est la nôtre« .
Après la messe présidée par Monseigneur Centène, les religieux ont pu écouter le recteur du sanctuaire, le père Gwénaël Maurey, parler de l’histoire du pèlerinage à Ste Anne d’Auray et des enjeux apostoliques du sanctuaire aujourd’hui. Ils ont pu enfin suivre le chemin de Ste Anne.
Beaucoup en sont repartis heureux, renforcés par les échanges et l’action de grâce de cette journée fraternelle.
« Par l’intercession de sainte Anne, mère de Marie, faisons monter notre prière vers le père : […] Que chacun trouve à Ste Anne force, lumière et réconfort pour avancer dans sa vie. […] Qu’ensemble chacun des membres de congrégations : monastiques, apostoliques, laïcs consacrés, sur leur lieu de mission soient des passeurs de l’amour de Jésus dans ce monde d’aujourd’hui. […]
A l’occasion des journées du patrimoine qui auront lieu ce week-end, les 16 et 17 septembre 2023, plusieurs propositions sont faites dans le diocèse. Choisissez celle qui vous convient !
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Le Centre spirituel de Penboc’h (Arradon 56) ouvrira ses portes au public les samedi et dimanche de 14h00 à 18h00. Visites guidées samedi 14h30, 16h00, 17h30, dimanche 14h30, 16h00.
Le Centre spirituel de Penboc’h a été classé cet été dans le top 10 des plus beaux lieux pour faire sa retraite spirituelle en France par le journal La Croix.
11h – Visite flash du Livre des Miracles à la médiathèque
Découverte du Livre des Miracles, manuscrit relatant les miracles liés à l’intercession de sainte Anne et tenu par les pères carmes à partir du XVIIe siècle. En lien avec l’exposition Gens de mer, Estelle Oliviero et Cécile Lothodé présenteront des miracles liés à la mer et aux marins, recensés dans le livre et ayant parfois fait l’objet d’un ex-voto (présent) offert à sainte Anne.
14h30-15h30 et 16h-17h – Répétitions publiques des chœurs de la Maîtrise, Cloître et salle Hillion
Cette année, Pré-maîtrise, Maîtrise et Ensemble vocal répéteront ensemble ! Venez découvrir les talents de ces jeunes chanteuses et chanteurs des chœurs de la Maîtrise de Sainte-Anne-d’Auray, accompagnés par leurs professeurs et chefs de chœurs.
16h30 – Escape Game : le trésor volé
(Re) Découvrez l’histoire de Sainte-Anne-d’Auray en parcourant les monuments du site. Résolvez les énigmes, casse-têtes et autres défis qui vous seront proposés !
Inscription obligatoire au 02 97 57 55 23 ou animations@admas.fr
Ouvert à tous à partir de 8 ans (enfant obligatoirement accompagné d’un adulte) – Nombre de places limité à 5 enfants. Prévoir de bonnes chaussures et vêtements d’extérieur en fonction de la météo
16h et 17h – Visite de la tribune d’orgue dans la basilique
Découverte privilégiée de la tribune de l’orgue de la basilique Sainte-Anne-d’Auray, accompagnés par Mickaël Gaborieau, organiste co-titulaire de la basilique.
Inscription obligatoire au 02 97 57 55 23 ou animations@admas.fr, nombre de places limité.
Visites du Mémorial de Sainte-Anne-d’Auray par l’association Les Amis du Mémorial : le samedi 16 septembre aux horaires suivants : 09h00 – 10h00 – 11h00 – 14h00 – 15h00 et enfin 16h00
Laissez-vous conter l’histoire de ce lieu de mémoire, construit après la Première Guerre mondiale, en l’honneur des soldats bretons morts pour la France, et qui commémore aujourd’hui les victimes de tous les conflits.
Dimanche 17 septembre
ANIMATIONS
14h-17h30 – Atelier marin, découverte du navibotellisme (maquettes de bateaux en bouteille)
Comment mettre un bateau en bouteille ? Ces objets fascinent petits et grands visiteurs. Henry Rannou, spécialiste de cet art et auteur de plusieurs ouvrages dédiés, dévoilera les secrets de cette tradition artistique maritime et abordera d’autres techniques de réalisation de maquettes maritimes.
Salle d’exposition, près du Trésor > accès par le cloître.
DURANT TOUT LE WEEK-END
EXPOSITIONS:
Gens de mer
Jusqu’au 5 novembre 2023, 40 photographies sont exposées dans le parc du sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray. Réalisées par Michel Thersiquel, elles abordent la vie des marins pêcheurs et leur dévotion à sainte Anne, leur sainte patronne. Dans une salle d’exposition, d’autres photographies, en noir et blanc, font écho aux ex-voto marins (cadeaux) offerts à sainte Anne et exposés au Trésor.
Vous visitez l’exposition en famille ? Alors, munissez-vous du livret-jeu disponible gratuitement à l’accueil du sanctuaire pour découvrir l’exposition en s’amusant, entre petits jeux d’observation et anecdotes.
Trésor
Au Trésor, le visiteur découvre une partie des ex-voto (présents) offerts à sainte Anne en remerciement de son intercession. Maquettes de bateaux et tableaux côtoient des ex-voto plus personnels qui dévoilent la relation des pèlerins à la sainte. Exceptionnellement pour les Journées Européennes du Patrimoine, le maillot jaune de Jean Robic fera son retour au Trésor, le temps d’un week-end.
HORS-LES-MURS – Pays de Josselin
VISITE GUIDEE D’ORGUE
Dimanche 17 septembre – Eglise de Lanouée, 12h
Marc Huck vous présente l’orgue de Lanouée, une copie d’un orgue du XVIIe siècle datant de 1976. Installé au sol dans une remarquable église, il n’est pas sans rappeler l’orgue de Josselin, ayant le même jeu de rossignol.
Monseigneur Antoine de Romanet, évêque aux Armées françaises, a ordonné diacre en vue du sacerdoce François-Régis Dugenet en l’église Saint-Armel de Ploërmel, sa paroisse d’insertion depuis trois ans.
« D’une extrémité de la terre à l’autre, votre diocèse s’étend, a introduit le Père Christophe Guégan, curé-doyen de Ploërmel. Du levant au couchant du soleil, vos diocésains chantent les louanges du Seigneur ! ». En raison du déploiement des forces armées françaises à travers le globe, le soleil ne se couche en effet jamais sur le diocèse aux Armées. Un ministère hors-normes à 360°, où depuis sa nomination en 2017 Mgr de Romanet égrène les fuseaux horaires et tutoie toutes les latitudes. « Votre course s’arrête ici à Ploërmel pour ordonner diacre François-Régis Dugenet pour votre diocèse aux armées que nous avons eu la chance de connaître pendant trois ans, poursuit le Père Guégan. (…) Merci Monseigneur de nous permettre de vivre cette célébration d’ordination diaconale ici dans notre église ».
Du foyer Jean-Paul II à la paroisse de Ploërmel, en passant par la propédeutique Bienheureux Pierre-René Rogue ou encore par l’une des maisons de la Mission Étudiante du Morbihan, l’itinéraire de François-Régis Dugenet reflète à divers égards la pastorale vocationnelle à l’oeuvre dans le diocèse de Vannes. Le Père Louis de Bronac, supérieur du séminaire Saint-Yves de Rennes, en a relevé les étapes-clés dans sa présentation du candidat : « François-Régis Dugenet a grandi au sein d’une famille catholique de 5 enfants. Il porte le désir de devenir prêtre depuis l’enfance. De la 3e à la Terminale, il vit au foyer Saint Jean-Paul II à Sainte-Anne d’Auray dont le supérieur est alors un certain abbé Christophe Guégan. François-Régis commence ses études à Rennes, à l’école des métiers de l’environnement puis il se réoriente vers un IUT « génie chimique- génie des procédés » à Pontivy où j’ai la joie de l’accueillir à la maison Bienheureuse Chiara Luce*. En septembre 2016, il rentre à la propédeutique Bienheureux Pierre-René Rogue à Sainte-Anne d’Auray où il discerne un appel à servir au sein du diocèse aux armées françaises. Après un premier cycle à Paris et une année de stage au Prytanée national militaire, François-Régis rejoint le séminaire Saint-Yves de Rennes et, pour l’insertion pastorale, la paroisse de Ploërmel. François-Régis est un homme fidèle à la prière. Il ne se ménage pas quand il s’agit de rendre service ; les paroissiens l’apprécient parce qu’ils voient qu’il ne juge personne et qu’il les respecte tous. En résumé, si François-Régis s’apprête à recevoir le diaconat, on peut dire qu’il en possède déjà, dans une bonne mesure, le style de vie ».
* Foyer Mémo
« De l’exosquelette à l’endosquelette »
À partir du commandement d’amour donné par le Christ en Jean 15, 9-17, Monseigneur de Romanet a livré l’épaisseur et la puissance de l’engagement total à la suite du Christ, dans le sacrement de l’ordre. « Le dialogue bouleversant que nous allons vivre dans un instant, avec la liturgie d’ordination, c’est cet engagement de volonté de François-Régis qui va être amené à s’exprimer et à se déployer. Cette notion d’engagement est à l’intersection de deux notions : l’amour et la liberté. (…) D’une certaine manière, il s’agit de passer de l’exosquelette à l’endosquelette ».
Interprétée en chant d’envoi à l’issue de la messe, la prière de Marcel Van a sonné comme un vibrant épilogue à cette ordination :
« Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’Amour pour Toi, elle contribue à Te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de Te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l’univers. Amen »
Prière de compassion pour la France – Marcel Van (14 novembre 1945)
François Régis sera ordonné prêtre en la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Il rejoint une famille de plus de 200 aumôniers (120 prêtres, 30 diacres, 60 laïcs) envoyés au coeur des armées françaises. Armée de terre, armée de l’air, marine, gendarmerie, protection civile, sapeurs-pompiers, services de renseignements : l’aumônerie soutient et accompagne une grande variété de situations et de militaires, engagés au service de la France.
Évoquant la question de la mort, éminemment prégnante au sein des armées (la mort que je donne, la mort que je vois, la mort que je reçois ? Qu’est-ce qui justifie de donner sa vie ? Qu’est-ce qui justifie d’ôter la vie ?), Monseigneur de Romanet a souligné le rôle essentiel de l’aumônerie militaire. « Dans la situation d’affaissement spirituel, de dépression spirituelle du monde occidental,l’aumônerie militaire au cœur des armées françaises constitue un témoignage extraordinaire, une vraie flamme qui témoigne du Christ ressuscité, que nous portons dans nos cœurs. Il est marquant qu’aujourd’hui le lieu emblématique de notre pays soit la cour d’honneur des Invalides, et que celle-ci soit surmontée de la croix de l’église des soldats, la cathédrale Saint-Louis des Invalides où tu seras, si Dieu le veut, ordonné prêtre dans quelques mois ».
En 25 minutes, cette vidéo offre un panorama sur le diocèse de Vannes à travers ses réalités humaines, son action pastorale et son dynamisme missionnaire. Découvrez tout ce qui fait le cœur de notre terre aux mille clochers, une Église vivante, composée d’hommes et de femmes engagés, source de Paix et d’Espérance et devenez à votre tour acteur de cet élan missionnaire « pour que la génération à venir le connaisse » !
Officiel : Le père Ivan renonce à sa mission d’évêque auxiliaire du diocèse de Rennes – Confiés à nos prières Actualité : Bouleversés et résolus, message des évêques de France – Mgr Centène : Nous avons besoin de l’Espérance – Mort, où es ta victoire ? – Visite pastorale du pays de Locminé Question spirituelle : pourquoi faire brûler un cierge ? Dossier : Révolution fraternelle : on accélère ! Vie du diocèse : En bref – En images – Foi et lumière : retour de Lourdes – JMJ 2023 : c’est parti ! – Rendez-vous Culture – Patrimoine : Livres à découvrir – La dévotion à sainte Anne avant les apparitions – La vie de sainte Anne en images
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Revue n°1523, novembre 2022
Officiel : Nominations. Confiés à nos prières. Kenavo Père Ivan, Demat Mgr Brient Actualité : Comment vivre le temps jubilaire ? Ne laissons pas nos enfants seuls sur Internet. Question spirituelle : l’Église a-t-elle un problème avec le sexe ? En mission ! Dossier : Mgr d’Ornellas : la fin de vie appartient à la vie. Des initiatives dans le diocèse. Monseigneur Centène appelle à prier pour la vie Vie du diocèse : En bref – En images. Une journée pour les agriculteurs partis trop tôt. Rencontre : Bérengère de Charentenay. Cycle vocationnel Jean-Paul-II Patrimoine : Chapelles Sainte-Anne dans le diocèse
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Revue n°1522, septembre-octobre 2022
Officiel : Nominations. Confiés à nos prières. Actualité : Sept diacres ordonnés. Notre-Dame du Roncier érigée en sanctuaire diocésain. En bref – En images. Dossier : Le diocèse fait sa rentrée. Ensemble vers le jubilé de sainte Anne. FRAT 56 : une rentrée à l’école de sainte Anne. Rentrée du service diocésain de catéchèse. Pôle Jeunes : de multiples propositions. Ça bouge dans les services. Séminaire Saint-Yves, première rentrée pour le nouveau supérieur. Vie du diocèse : Filles de Jésus : clôture du chapitre général. L’Oratoire Saint-Philippe-Néri érigé en congrégation. Bonne nouvelle pour les sourds. Quoi de neuf ? Patrimoine : Les anges.
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Revue n°1521, juillet-août 2022
Officiel : Nominations dans le diocèse – Synode, premier bilan. Actualité : Cinq nouveaux prêtres ordonnés. Vie spirituelle : Un prêtre et des prêtres – Question spirituelle. Vie du diocèse : Une année au service de la famille – Foyer Jean-Paul-II – Enseignement catholique : horizon 2030 ! – Un été pour marcher avec Notre Dame – Athénée : rendez-vous à la rentrée. Patrimoine et foi : Sainte Marie Madeleine, apôtre des apôtres.
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Revue n°1520, juin 2022
Officiel : Ordonnance créant le doyenné d’Auray – Ordonnance créant le doyenné de Carnac – Ordonnance créant le doyenné de Questembert. Confiés à nos prières. Actualité : En bref, en images. Rogations : Dieu veille avec amour sur sa création. Le rural est de retour, quelle bonne nouvelle ! Cinq prêtres bientôt ordonnés. Vie spirituelle : Question spirituelle : Pourquoi y a-t-il un tel enchaînement de fêtes à la fin du temps pascal ? Vie du diocèse : Lourdes 2022. Le mariage, une joie ! Mission : Charles de Foucauld et les Saint-Cyriens. Pauline Jaricot, une laïque missionnaire béatifiée. Culture : Saint Cyr et sainte Julitte.
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Revue n°1519, mai 2022
Actualité : Ecologie intégrale – interview de X. Briatte, référent à l’écologie intégrale – 3 questions à Mgr CENTENE Synode : où en est-on dans notre diocèse ? Messe chrismale, en communion diocésaine – En bref – Rendez-vous Vie du diocèse : Pâques et Catéchuménat – Prier pour la paix le 25 du mois à Ste Anne – Mois missionnaire au doyenné de Grand-Champ Formation : Formation de guides patrimoine Rencontre : Avec Anne-Lys Breurec Vie spirituelle : Pourquoi le mois de mai est-il le mois de Marie ?
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Revue n°1518, mars 2022
Officiel : Agenda de Monseigneur Centène. Symposium sur le sacerdoce. Confiés à nos prières. Actualité : La laïcité au coeur de la réflexion des évêques. Une visite pastorale démarre dans le pays d’Auray. IVG : jusqu’où ? La famille promesse d’avenir. En bref. Vie du diocèse : L’OEuvre d’Orient renforce ses liens avec Saint-François-Xavier. Enseignement catholique : l’avenir nous appartient. Kalon derv bro Pondi, 15 ans déjà ! Les mouvements d’action catholique rendent visite au pape. Quoi de neuf ? Vie spirituelle : Pourquoi méditer le chemin de croix ? Culture : Livres à découvrir – Histoire du diocèse : Catherine de Francheville.
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Revue n°1517, février 2022
Officiel : Voeux de Monseigneur Centène. Confiés à nos prières. Actualité : L’espérance ne déçoit pas. Repères pour les élections. Nouvelles du synode sur la synodalité. Un conseil presbytéral marqué par le rapport de la CIASE. En bref, en images Vie spirituelle : À quoi sert le sacrement des malades ? Dossier : L’éducation affective, relationnelle et sexuelle, un défi pour l’enseignement catholique. Vie du diocèse : Frère Philippe Néri, une vie donnée. Quoi de neuf ? La chapelle Saint-Yves ressuscitée. Inauguration de la chapelle Saint-Yves : allocution de Monseigneur Centène. Patrimoine et foi
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Revue n°1516, janvier 2022
Officiel : Parole d’évêque. Nominations. Invitation aux voeux de l’évêque. Confiés à nos prières. Actualité : Visite pastorale du pays de Vilaine. En bref – En images. État de la pauvreté en France 2021. Vie du diocèse : L’école d’orgue en Morbihan. L’orgue, les organistes et le droit. Dimanche des curieux. Des boîtes pour Noël. Ordination diaconale de Louis-Marie Lefeuvre. Cette terre qui nous fait vivre. Quoi de neuf ? Vie spirituelle : Consubstantiel au Père ? Culture : Sainte Thérèse à l’Unesco. Histoire du diocèse : Les chants de Noël en breton vannetais.
Chaque année au mois d’août, l’association Spectacles Yvon Nicolazic propose de nous faire revivre les événements qui se sont produits au XVIIème siècle dans la campagne de Pluneret, marquant à jamais l’histoire d’un peuple :
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Au XVIIème siècle, dans la tranquillité de leur temps, vivent au hameau de Ker Anna un pieux paysan, Yvon Nicolazic, et sa famille. Témoin vivant d’apparitions,Yvon Nicolazic verra son destin bouleversé, entraînant dans son sillage celui de toute une région. Les quelques paroles adressées par sainte Anne à Yvon Nicolazic, vont bouleverser sa vie de laboureur et faire du hameau de Keranna l’âme de la Bretagne.
« Je suis Sainte Anne, mère de Marie, Dieu veut que je sois honorée en ce lieu. Reconstruis ma chapelle ».
Du 5 au 12 août 2023, à 22h30, Théâtre de Pont-Er-Groah, route de Pluvigner GPS : @47.7065589,-2.9539319 Tarifs : 17 €Adultes – 8 €Enfants (4 à 11 ans) – 12 €Etudiants (sur place) – Groupes (à partir de 10 personnes) nous contacter via le formulaire en ligne ICI ou Renseignements 07 82 18 25 15 Facebook / Instagram / Twitter
Prêtres, diacres, laïcs en mission ecclésiale, religieux et religieuses, membres des services diocésains : environ 150 acteurs pastoraux ont participé à une pré-rentrée inédite. Au seuil de ce « mois de Marie », et plusieurs mois en amont de la traditionnelle rentrée de septembre, cette rencontre visait à mettre en perspective la deuxième année de préparation au grand Jubilé sainte Anne (2025), consacrée à la sainte Vierge.
Suite aux retours d’expérience du terrain, les doyens ont souhaité que l’année soit présentée « bien en amont », afin de s’approprier documents et outils et de mieux se projeter avec leurs équipes pastorales dans les propositions à mettre en oeuvre. En organisant cette rencontre dès le mois de mai, « nous espérons vous permettre d’intégrer dans vos choix pastoraux une partie des propositions qui vous sont faites aujourd’hui », a introduit le Père Philippe Le Bigot, vicaire général. « Fin mai, début juin, les équipes pastorales sont déjà à prévoir l’année suivante, confirme le Père Yves Carteau, curé-doyen de Guer-Malestroit, cette rencontre nous permet d’intégrer le projet de préparation au jubilé dans nos pastorales locales, à notre manière ».
En lien avec l’équipe épiscopale, un groupe de pilotage constitué d’une quinzaine de personnes – prêtres, laïcs, religieux – s’emploie à « mettre en musique toutes les propositions » pour nourrir la dynamique jubilaire et permettre à toutes les communautés chrétiennes d’entrer dans la démarche. Fruit des nombreuses rencontres avec les doyens, le conseil presbytéral, la Corref et plusieurs services pastoraux et mouvements, un dossier soigneusement préparé a été remis aux participants, désormais outillés pour préparer l’année à venir. La fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre 2023, lancera cette année de Marie.
Au-delà du calendrier et du programme évènementiel qui pourra être décliné dans les treize doyennés, le Père Philippe Le Bigot, vicaire général, a insisté auprès des divers acteurs sur le nécessaire approfondissement personnel. « L’intention est de proposer avec vous, là où vous êtes, quelque chose qui puisse s’intérioriser, qui nous invite à la conversion personnelle car nos communautés se convertissent dans la mesure où nous-mêmes nous convertissons. Donc dans ce dossier, des questions vont vous permettre de réfléchir personnellement et en petits groupes. Quelle place Marie occupe-t-elle dans notre prière personnelle et communautaire ? etc.».
Le déploiement du projet jubilaire vient renforcer la communion diocésaine, a souligné Le Père Jean-Yves le Saux, vicaire général. « L’intérêt d’un projet comme celui-ci est de proposer à l’ensemble des services de coopérer à toute une série d’activités en lien avec le Jubilé. Tous s’attachent à coopérer au bien du diocèse ».
Plusieurs services ont ensuite exposé leurs multiples initiatives et se tiennent désormais à la disposition des paroisses et communautés qui souhaiteraient s’en saisir.
« Sainte Anne, mère de Marie, conduis-nous à Jésus »
Tracé par Monseigneur Centène en septembre 2022, le chemin jubilaire conduira l’Eglise diocésaine au 400ème anniversaire des apparitions de sainte Anne à Yvon Nicolazic. Pour baliser l’année 2023-2024, Monseigneur Centène a posé trois points de repères : Marie, la vertu de la Foi et la figure de Pierre Le Gouvello de Keriolet (1602-1660).
« 2023-2024 : Marie, avec comme vertu théologale à approfondir la foi, comme nous approfondissons cette année l’espérance. Le lien entre sainte Anne et l’espérance est évident. Sainte Anne incarne le dernier fleuron de l’attente du peuple juif qui attendait la venue du Messie. Avec Marie c’est la vertu de foi qui s’offre à nous. La foi, c’est-à-dire la confiance, la fidélité. Confiance à la parole de Dieu au jour de l’annonciation et puis fidélité jusqu’au pied de la croix à travers toutes les obscurités qui ont pu se manifester au cours de sa vie avec les épreuves qu’elle a rencontrées, nous les lisons tout au long de l’Evangile mais surtout au pied de la croix.
A sainte Anne et à l’Espérance, nous avons associé cette année Yvon Nicolazic, le voyant de sainte Anne. Parce qu’il était marqué par ce besoin d’espérance et parce qu’il est attaché bien évidemment à la personne de sainte Anne qui s’est manifestée à lui. A la Foi et à Marie, nous associerons pour cette deuxième année de jubilé la personne de Keriolet. Pourquoi l’associons-nous à cette vertu de foi ? Tout simplement parce que cette foi, Pierre Le Gouvello de Keriolet l’a redécouverte. Keriolet est un converti. Donc c’est un thème à développer et le fait qu’il soit un converti nous pousse aussi sur les chemins de l’évangélisation et de la transmission de la foi. Mais il y a un autre lien entre Keriolet et la vertu de foi. C’est cette petite fidélité dont il a su faire preuve tout au long de sa vie et dans les moments le plus troublés de son existence. Jésus dit dans l’Evangile à propos de la foi : « La foi, si vous en aviez comme un grain de sénevé (c’est-à-dire la plus petite des graines de plantes potagères), vous diriez à cette montagne de changer de place et elle le ferait, vous diriez à cet arbre d’aller se jeter dans la mer et il le ferait aussi ».
Keriolet a fait preuve tout au long de sa vie d’une petite fidélité, un engagement qu’il avait pris sur le lit de mort de sa mère qui lui a fait promettre de dire tous les jours un « je vous salue Marie ». Ce n’est pas grand-chose, un « je vous salue Marie ». C’est aussi petit qu’un grain de sénevé et nous savons qu’à Loudun alors qu’il assistait à un exorcisme, le diable lui a dit que c’est grâce à ce « je vous salue Marie », récité quotidiennement dans la fidélité et malgré tout ce qu’il avait pu faire de mal – nous connaissons la vie qu’il a menée, allant même jusqu’à menacer sa famille de se faire mahométan s’il n’héritait pas de l’ensemble de l’héritage familial – et bien malgré tout ça, grâce à ce petit « je vous salue Marie », petit grain de sénevé, petite manifestation de fidélité et de foi, Keriolet a été sauvé. Keriolet s’est converti. Keriolet est devenu un modèle ; lui qui était un contre-modèle pour ses contemporains a pu devenir pour eux un modèle et les édifier par sa vie et par sa mort.
Donc voilà les trois thématiques de cette année. Trois points de repère : Marie, la foi et le personnage de Keriolet.
Avec la Vierge Marie, nous avons attendu, dans l’espérance, un signe de Jésus. Et ce soir, ce signe nous est donné, dans la nuit, la lumière a brillé. Les catéchumènes ont eux aussi attendu, tout particulièrement, depuis leur appel décisif par Monseigneur Centène le premier dimanche de carême, cette nuit au cours de laquelle ils vont recevoir cette lumière.
Les scrutins ont préparé leur âme à recevoir cette nouvelle vie, vie jaillissante du tombeau. La liturgie de la Parole nous prépare à recevoir cette bonne nouvelle de la Résurrection. Jésus accomplit l’Ancien Testament. Toute la Parole de Dieu parle de cet évènement hors du temps : le Christ a vaincu la mort, la lumière a resplendi : Alléluia.
La peuple d’Israël découvre enfin son Sauveur, la lumière est pour tous, de même que le soleil brille en chassant les ténèbres de la nuit. La lumière divine brille de ses mille feux et éclaire toutes les nations.
Les catéchumènes vont être baptisés dans l’eau. Cette eau est l’eau vive de la Samaritaine qui abreuve tous les cœurs. Cette eau est signe de cette vie donnée par Dieu. Par le baptême, nous sommes plongés dans la mort avec Jésus, mais nous ressuscitons avec lui. La mort ne nous engloutit pas. Les nouveaux baptisés seront confirmés dans leur foi. En cette nuit, nous appelons sur eux le Saint-Esprit, souffle de vie : souffle de Dieu qui donne la vie. « Le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. » (Gn 2,7). Ainsi les nouveaux baptisés deviennent des êtres vivants et reçoivent la force de témoigner de leur foi. Ils recevront également le Corps du Christ, nourriture nécessaire pour leur pèlerinage terrestre, pain de vie.
En vivant cette célébration pascale avec les catéchumènes, nous nous rappelons la foi de notre baptême. Que notre foi soit vivifiée par la célébration de cette nuit. Alléluia.
Les stations seront interprétées par des comédiens costumés, immergées dans le mystère de la Passion du Christ, et accompagnées de flambeaux tenus par des lycéens et des étudiants.
Vivez le Vendredi Saint autrement avec le chemin de croix vivant de Pontivy !
N’hésitez pas à venir, cet événement est ouvert à tous !
L’année dernière, environ 250 personnes avaient pu assister à la précédente édition.
Contact presbytère de Pontivy : Numéro de téléphone : 02.97.25.02.53
Ô combien Jésus a souffert pour nous sauver ! Aucune souffrance ne lui a été épargnée : humilié, fouetté, bafoué, crucifié … Lui l’innocent s’est fait péché pour nous sauver. La Croix, instrument de supplice, devient, par l’amour du Seigneur, instrument de Salut. Comme les hébreux que la morsure des serpents faisaient mourir s’ils ne regardaient pas vers le serpent d’airain, nos péchés nous font mourir si nous ne regardons pas la Croix. Aujourd’hui, nous regardons la Croix de Jésus, et nous voulons lui dire combien nous regrettons nos péchés, combien notre contrition est grande.
Dans cette souffrance, Jésus nous pardonne : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Cette parole est salvatrice pour chacun de nous. Nous ne savons pas ce que nous faisons quand nous péchons, nous n’avons pas conscience que le péché nous défigure et nous fait perdre notre ressemblance à Dieu. Par sa mort, le Seigneur nous redonne notre dignité d’enfant de Dieu.
Laissons cette parole de Jésus « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » résonner en nous. Au cœur de sa souffrance, Jésus ne se replie pas sur lui-même, il ne s’apitoie pas sur son propre sort, il se tourne vers nous. Il nous aime jusqu’au bout, jusqu’au bout de l’amour, jusqu’au bout de ses forces, jusqu’au bout de sa vie terrestre. « Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. » (Jean 13,1). Le pardon n’est-il pas le bout de l’amour ?
Demandons au Seigneur la force, nous aussi, dans nos peines et nos misères, d’aimer jusqu’au bout, et de pardonner quelle que soit la douleur de la blessure. Nous avons blessé Dieu, et Dieu nous pardonne. Que le pardon donné par le Seigneur à chacun de nous jaillisse sur les autres.
Nous célébrons, aujourd’hui, le dernier repas de Notre Seigneur Jésus.Au cours de ce repas, Jésus lègue à ses disciples son testament par deux gestes : le lavement des pieds et le don de son Corps et de son Sang dans l’Eucharistie. Ces deux gestes vont surprendre les disciples. Il est vrai que Jésus se met à laver les pieds des disciples au cours du repas et non à l’arrivée dans la maison, comme cela était le cas à l’époque de Jésus. Ce geste du lavement des pieds était un geste d’hospitalité, mais réalisé bien souvent par l’esclave de la maison. Jésus fait de ce geste un geste d’amour et de pardon. Pour laver les pieds, il faut s’abaisser devant la personne, se mettre à terre devant la personne, et Jésus le fait devant le disciple qui l’a trahi, devant Judas. Jésus nous invite à faire de même.
Au cours de ce repas, Jésus anticipe également le don de son corps et de son sang sur la Croix, sa résurrection et sa présence au milieu de nous jusqu’à la fin des temps. Par l’Eucharistie, Jésus nous rappelle, chaque dimanche et chaque jour de la semaine, combien il nous aime, combien il est présent à nos côtés sur notre route qui nous mène vers le Royaume. Jésus a enseigné à ses disciples qu’il était le pain de Vie.
Ces deux gestes de Jésus, au cours de son dernier repas, seront compréhensibles par les apôtres après la Pentecôte, grâce au don de l’Esprit-Saint. Ces gestes restent mystérieux pour les disciples.
« Faites cela en mémoire de moi », ce commandement est une invitation à nous souvenir (dans le sens fort de « mémoire » pour le peuple juif qui signifie « rendre présent ») que le Christ a donné sa vie pour nous, pécheurs, qu’il a donné sa vie jusqu’au bout, sans rien garder pour lui.
La célébration des Rameaux nous rappelle l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. Il entre comme un roi, il mourra comme un paria. Etonnant paradoxe, la célébration de la liturgie de ce jour commence par l’allégresse et se termine dans la tristesse de la Passion. Au fil des jours, la tension s’est accentuée entre les chefs juifs, les grands prêtres, le drame s’intensifie. Ils ont déjà voulu lapider Jésus, mais Jésus reste maître de la situation : « Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne » (Jn 10,18). Il est le maître de l’histoire, des évènements. De sa souffrance, jaillira la vie.
La liturgie du carême nous a préparés à ne pas désespérer, à ne pas perdre courage quand le mal semble plus fort que le bien, quand la tristesse semble plus forte que la joie.
L’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem nous annonce l’entrée triomphale de Jésus dans les enfers (et non l’enfer), là où les justes de l’Ancien Testament attendent la résurrection. Nous connaissons l’icône de Jésus ouvrant la gueule des enfers et prenant par la main Adam suivi d’Eve et de tous les justes. Le triomphe de Jésus sur la mort et sur le mal sera alors total. C’est aussi l’entrée triomphale de Jésus dans la Jérusalem Céleste, le Paradis, le Royaume des cieux. Alors commencera une éternelle louange à la gloire de l’Agneau immolé mais triomphant :
« Alors j’ai vu : et j’entendis la voix d’une multitude d’anges qui entouraient le Trône, les Vivants et les Anciens ; ils étaient des myriades de myriades, par milliers de milliers.
Ils disaient d’une voix forte : « Il est digne, l’Agneau immolé, de recevoir puissance et richesse, sagesse et force, honneur, gloire et louange. »
Toute créature dans le ciel et sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tous les êtres qui s’y trouvent, je les entendis proclamer : « À celui qui siège sur le Trône, et à l’Agneau, la louange et l’honneur, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. »
Et les quatre Vivants disaient : « Amen ! » ; et les Anciens, se jetant devant le Trône, se prosternèrent. » (Ap 5, 11-14)
Entrons dans la Semaine Sainte dans l’espérance que la vie est plus forte que la mort. Associons-nous à la Passion de Jésus pour triompher avec lui.
Mardi saint, 4 avril à 10 h 30, l’Église diocésaine est invitée à se rassembler à la Cathédrale de Vannes pour la messe chrismale, célébration majeure, dans laquelle s’exprime « l’unité de l’Eglise, sa nature et sa mission ».
Comme chaque année au cours de cette unique célébration, Monseigneur Raymond Centène, évêque de Vannes, consacrera le saint Chrême et bénira l’huile des malades et l’huile des catéchumènes utilisées pour les sacrements dans l’ensemble des paroisses du département.
Durant cette messe chrismale, les prêtres renouvelleront leurs promesses sacerdotales, manifestant l’unité du presbyterium autour de l’Evêque.
MARDI 4 AVRIL, 10 h 30 Cathédrale Saint-Pierre de Vannes
Trois ordinations auront lieu le dimanche 18 juin prochain à Sainte Anne d’Auray à 15h30 : Simon Liot de Nortbécourt sera ordonné prêtre, Mikaël Marzin et Mike Meynieu seront ordonnés diacres permanents.
Joignez-vous nombreux à la veillée de prière pour les ordinands, leur famille, les vocations et le diocèse : Samedi 17 juin 2023 de 20h30 à 21h30 en la basilique Sainte Anne de Sainte-Anne-d’Auray
Découvrez les portraits des ordinands :
Simon Liot de Nortbécourt
« Ordonné diacre en vue de la prêtrise le dimanche 4 septembre 2022 à Sainte-Anne-d’Auray, je serai heureux de vous retrouver dans cette même basilique pour y recevoir la grâce de l’ordination presbytérale.
L’année diaconale fut très riche. Elle m’a fait partager plus intensément les joies et les peines des communautés chrétiennes qui m’ont accueilli pour exercer le ministère : à Sainte-Anne-d’Auray pendant la période de Noël puis à Pâques, ainsi qu’à Collombey-Muraz (Valais, Suisse) un week-end sur deux pendant l’année scolaire. Quelle grâce de proclamer l’Évangile, d’exposer le mystère de la foi dans l’homélie, de célébrer un baptême, de présider une sépulture, de donner la bénédiction de Jésus présent dans le Saint-Sacrement de l’autel, de porter la communion à un couple âgé…
Bien sûr, cette année fut principalement consacrée aux études à Fribourg, notamment en théologie biblique. Sous la supervision du frère dominicain Philippe Lefebvre, j’ai pu approfondir le thème de la relation entre Dieu et l’embryon d’après le psaume 138 (139). Les divers engagements académiques m’ont également stimulé pour contempler plus profondément le mystère de Dieu-Trinité dans l’étude et la prière, mystère que j’ai essayé de prêcher avec justesse.
Enfin, porter le chef de saint Yves avec Pierre-Emmanuel, frère diacre du diocèse de Saint-Brieuc-et-Tréguier, le dimanche 21 mai dernier, lors du Grand Pardon, m’a permis de sentir concrètement le poids du ministère presbytéral. Cher au cœur des prêtres bretons, saint Yves fut un modèle d’amour de Dieu et du prochain. Que par son intercession et par celle de sainte Anne, Dieu m’accorde de vivre la prêtrise à son école !
Uni à mes deux confrères ordinands pour le diaconat permanent, porté par la prière de nos familles, je me confie à la vôtre pour réaliser ce beau programme que Dieu donna au grand prêtre Aaron : « Je vous donne le sacerdoce comme on donne un service » (Nb 18, 7). »
L’abbé Simon Liot de Nortbécourt présidera l’Eucharistie : Le lundi 19 juin à 18h30 à MEMO Vannes (35 rue Jean Gougaud) ; Le mercredi 21 juin à 18h30 en l’église sainte Bernadette de Lorient ; Le dimanche 25 juin à 11h en la basilique de Sainte-Anne-d’Auray.
Mike et Sylvie MEYNIEU
« J’ai 61 ans et je suis né à DAKAR (Sénégal), d’un papa militaire et d’une maman qui m’a transmis la foi ; j’ai 3 frères.
D’un naturel turbulent durant mon adolescence, la divine Providence m’a mis en relation avec des militaires. À 17 ans je me suis engagé dans la Marine Nationale. Pendant cette période j’ai oublié ce que le Seigneur avait déjà fait pour moi.
Notamment ma rencontre avec Sylvie et notre mariage en 1984, nous avons trois filles et 6 petits-enfants, pour l’instant !
Ma carrière professionnelle pourrait se décliner en 3 parties , l’armée (Lorient, Cherbourg, Toulon), la sécurité privée (Paris), la police municipale (Rostrenen, Damgan, Plélan-leGrand). C’est dans la deuxième partie de ma vie que j’ai redécouvert Notre Seigneur Jésus-Christ.
Cette redécouverte je la dois en grande partie à mon épouse, et au fondateur de l’Institut du Bon Pasteur, M. l’abbé Philippe Laguérie.
Comme un homme qui redécouvre un trésor perdu, j’ai exploré, émerveillé comment le Saint-Esprit peut susciter et créer autant de richesses, de diversité dans notre Église, de l’institut du Bon Pasteur à la communauté de l’Emmanuel, etc. , pour ne citer qu’eux. J’ai bu dans beaucoup de fontaines qui avaient la même Source : « l’unité dans la diversité ». Depuis 2013 je suis également consacré au Sacré-Cœur de Jésus.
C’était le lundi 29 septembre 2014 que le père Ivan Brient me demandait si je n’avais jamais songé à être diacre. Mon épouse avait déclaré qu’elle n’était pas d’accord. Quatre ans plus tard elle me disait oui (une nouvelle fois).
Aujourd’hui, je vais être ordonné diacre permanent la question se pose : « comment je conçois mon futur ministère ; pour rejoindre nos frères où ils en sont, en tant que « ministre du seuil » ? ».
Le plus simplement du monde, comme le disait Madeleine Delbrêl : « …la foi est une application de la science divine. Beaucoup de gens ne savent pas ce qu’est l’électricité, mais beaucoup aussi n’attendent pas d’être ingénieur pour s’en servir1. »
Deo Gratias »
1Madeleine Delbrêl (1957), Ville marxiste terre de mission, p.110, ed. Nouvelle Cité
Mikaël et Françoise Marzin
« Marié à Françoise depuis bientôt 24 ans, nous avons trois enfants et habitons Moréac.
Né à Carhaix-Plouguer et originaire de Châteauneuf-du-Faou, j’ai 56 ans. Mes parents, agriculteurs dans ce territoire du Centre-Finistère qu’on appelle le pays Dardoup, nous ont guidés, mon frère et moi, vers les valeurs qui étaient les leurs ; et ont posé les premières fondations de ma foi.
A l’issue de mes années de lycée passées au Likès à Quimper, j’ai pris la direction de Lille en 1985 pour mes études supérieures à l’Institut Catholique d’Arts et Métiers. Après l’obtention de mon diplôme d’ingénieur, j’ai commencé ma vie professionnelle en Picardie avant de revenir en Bretagne en 1997. Depuis cette époque, je travaille dans l’agroalimentaire pour le compte d’une société de la région vannetaise. Par ailleurs, je suis conseiller municipal sur la commune de Moréac, et engagé au sein du Centre Communal d’Action Sociale.
Depuis une trentaine d’années, je suis membre de la Communauté de Vie Chrétienne (CVX), mouvement de spiritualité ignatienne. Intégré au sein d’une équipe, chaque compagnon y dispose au fil des rencontres d’un espace pour relire sa vie sous le regard de Dieu ; et d’un lieu de discernement, d’envoi, de soutien, d’évaluation de ses engagements.
J’ai suivi des études en Théologie, soldées notamment par un baccalauréat canonique. Je termine actuellement un Master. Ces années de réflexion et de recherche m’ont permis de découvrir, entre autres, les richesses du Concile Vatican II, en particulier la place accordée au Peuple de Dieu. Nourri par les appels du pape François, je porte un grand intérêt au synode qu’il a inauguré en octobre 2021.
La prière quotidienne ainsi que la proximité de compagnons de route ont été essentielles pour éclairer ce chemin en vue du diaconat, qui s’est dessiné progressivement devant moi à la suite d’un appel reçu. Une marche à la suite du Christ. Être serviteur de l’Évangile, en étant toujours prêt à l’annoncer. Être levain dans la pâte, « enfoui dans trois mesures de farine » (Mt 13,33) avec la confiance que la manne me sera donnée chaque jour. »
Cet événement s’est déroulé au sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray. La messe était présidée par le Père Gwenaël Maurey, recteur du sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray.
🎶 Cette année, nous avons eu l’honneur d’avoir la participation musicale du Chœur Nicolazic / Académie de Sainte-Anne d’Auray. (Jérôme Desprez, direction ; Yves Buchou, chantre ; Mickaël Gaborieau, orgue). Au programme musical : Dieu notre Père, amour et charité (texte d’André Guillevic / musique de Christophe Le Marec), Attende Domine, Kyrie (musique de Claude-Julien Thil), Psaume 129 (musique de Florian Mamet), Parole éternelle du Père (musique de Jacques Berthier), Sanctus de Sainte-Anne (musique de Christophe Le Marec), Agnus grégorien XVII, Guéris nos cœurs (texte d’André-Marie Ponnou-Delaffon, musique d’Yves Castagnet), Tantum ergo (musique de César Franck), Aveidom péh ur Gloér.
Sois avec nous, Dieu tout-puissant, nous t’en prions. […] Aux premiers temps de ton Église, les Apôtres de ton Fils, soucieux de se livrer en toute liberté à la prière et à l’annonce de la Parole, ont choisi, sous l’action de l’Esprit Saint, sept hommes estimés de tous, qui les aideraient dans leur service quotidien : en leur imposant les mains et en priant sur eux, ils les chargèrent d’une part de ce service, le ministère des tables. Regarde maintenant, Dieu très bon, ces hommes à qui nous imposons les mains aujourd’hui : nous te supplions de les consacrer toi-même, pour qu’ils servent à l’autel et accomplissent la fonction diaconale. Envoie sur eux, Seigneur, l’Esprit Saint : par lui, qu’ils soient fortifiés des sept dons de ta grâce, pour remplir fidèlement leur ministère. Fais croître en eux les vertus évangéliques : qu’ils soient animés d’une charité sincère, qu’ils prennent soin des malades et des pauvres, qu’ils fassent preuve d’une autorité pleine de mesure et d’une grande pureté de coeur, qu’ils s’efforcent d’être dociles à l’Esprit. Par leur fidélité à tes commandements et l’exemple de leur conduite, qu’ils soient un modèle pour le peuple saint ; en donnant le témoignage d’une conscience pure, qu’ils demeurent fermes et inébranlables dans le Christ. En imitant ainsi ton Fils Jésus, venu pour servir et non pour être servi, qu’ils obtiennent de partager sa gloire dans le ciel, lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Au fil de ce temps de carême, nous découvrons que Jésus est l’eau vive (3ème dimanche de carême), qu’il est la lumière (4ème dimanche de carême), aujourd’hui nous découvrons qu’il est la Résurrection et la Vie. Ces trois évangiles sont comme le déploiement de l’évangile du 1er dimanche de carême (la tentation de Jésus au désert). Jésus a vaincu Satan et toutes ses œuvres. Nous prions avec les catéchumènes afin qu’ils soient « arrachés au pouvoir mortel de l’esprit du mal, afin qu’ils reçoivent la vie nouvelle du Christ ressuscité ». La résurrection de Lazare est signe de notre propre résurrection, non pas pour revenir à la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui, mais pour rejoindre le Royaume de Dieu tel que les apôtres l’ont entrevu lors de la Transfiguration de Jésus (2ème dimanche de carême). Tous les évangiles de ces dimanches de carême nous préparent à vivre la Semaine Sainte. Avec Jésus, nous allons vivre dans une semaine la Passion, mais gardons en mémoire que le Christ, par toute sa vie, a annoncé qu’il sortirait vainqueur.
Les « appelés » (catéchumènes), durant ce parcours de carême et tout particulièrement durant ces trois scrutins, quittent tout ce qui les attache à la mort pour choisir le Dieu des vivants (prière d’exorcisme de ce dimanche). Comme pour chacun de nous, quitter leurs habitudes mauvaises qui les entraînent au péché est un combat. Aussi, avons-nous, tous, besoin de la force de Dieu, « afin que la mort ne nous retienne pas dans son pouvoir ».
En ce dimanche, demandons au Seigneur de nous appeler hors de tout ce qui nous retient captif de la mort ; demandons au Seigneur de nous appeler hors de nos tombeaux ; demandons au Seigneur de nous appeler à la Vie.
Maurice Denis (1870-1943) La résurrection de Lazare, 1919, Huile sur toile – 130 x 160 cm Photo : Beaussant Lefèvre
Le Peuple d’Israël, le Peuple de Dieu est le peuple de l’espérance. On peut dire que l’espérance ne l’a jamais quitté. Et le Catéchisme de l’Eglise catholique nous affirme que « l’espérance chrétienne reprend et accomplit l’espérance du peuple élu qui trouve son origine et son modèle dans l’espérance d’Abraham, comblé en Isaac des promesses de Dieu et purifié par l’espérance du sacrifice. Espérant contre toute espérance, il crut et devint le père d’une multitude de peuples »1.
Une espérance qui est comblée en Isaac des promesses de Dieu, une espérance qui est purifiée par le sacrifice. Cette promesse de Dieu se trouve dès les origines, dès le livre de la Genèse, tout de suite après la chute, au chapitre 3 verset 15 : c’est ce qu’on appelle le protévangile, c’est-à-dire l’annonce d’une bonne nouvelle. Alors même que les effets du péché commencent à se faire sentir et que l’avenir s’annonce plutôt compliqué pour l’humanité, voici que Dieu fait une première promesse, s’adressant au serpent « je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon »2 .
Par cette promesse au tout début de la Bible, Dieu promet qu’il ne nous laissera pas seuls dans le combat contre le mal, qu’un secours sera donné, dans la descendance d’Eve, et que la tête du mal sera écrasée. Petite espérance, espérance ténue et pas très explicite mais espérance tout de même, qui permet de dire que l’espérance est comme « connaturelle à l’homme ». L’espérance a pour caractéristique de jaillir de l’intérieur de l’âme. Le Catéchisme de l’Eglise catholique nous ceci : « La vertu d’espérance répond à l’aspiration au bonheur placée par Dieu dans le cœur de tout homme ; elle assume les espoirs qui inspirent les activités des hommes ; elle les purifie pour les ordonner au Royaume des cieux ; elle protège du découragement ; elle soutient en tout délaissement ; elle dilate le cœur dans l’attente de la béatitude éternelle. L’élan de l’espérance préserve de l’égoïsme et conduit au bonheur de la charité » 3 .
Si la mystérieuse promesse, faite dès les origines par Dieu à l’humanité pécheresse, atteste que Dieu ne la laissera jamais sans espérance, c’est avec Abraham que commence vraiment l’histoire de l’espérance biblique. Dans un premier temps, l’avenir assuré par la promesse est simple : une terre et une nombreuse postérité. Pendant des siècles, les objets de l’espérance d’Israël resteront du même ordre terrestre : « la terre où coulent le lait et le miel 4 » comme le dit le livre de l’Exode. Toutes les formes de prospérité, les biens terrestres sont pour Israël les bénédictions Dieu, qui se traduisent par la prospérité et la postérité. Les bénédictions de Dieu sont la réalisation de sa promesse, c’est donc une espérance qui repose sur les promesses de Dieu créateur et libérateur. L’espérance est vraiment placée en Dieu, en son action, en son accompagnement car il réalisera ses promesses. Cette confiance en l’avenir s’appuie sur l’expérience que le Peuple a pu faire d’être sauvé par Dieu lors de la sortie d’Egypte mais également et d’abord sur la foi en Dieu créateur du ciel et de la terre.
Pour le croyant, l’espérance est indissociable d’une fidélité concrète aux exigences de la loi de Dieu. Quand la fidélité à Dieu l’exige, ces biens terrestres doivent être sacrifiés sans hésitation comme nous le voyons dans le livre de Josué au moment de la prise de Jéricho, mais surtout dans le sacrifice d’Abraham, qui est un exemple d’espérance parfaite en la promesse de Dieu tout puissant 5 . De la part des fidèles, il s’agit de jouer le jeu de se laisser conduire docilement par Dieu. L’espérance d’Israël est subordonnée à sa fidélité à l’égard de Dieu.
Au fil des siècles, l’espérance d’Israël se purifie et se spiritualise. C’est l’espérance d’avoir le bonheur avec Dieu, de le contempler et de chanter sa gloire. L’espérance s’affine dans la prière. La prière est le lieu où s’exprime et se nourrit l’espérance. Le croyant expose à Dieu la situation qui menace sa vie pour lui demander d’intervenir, et pour cela, il se remémore les hauts faits de Dieu dans le passé. C’est le souvenir de tout ce que Dieu a fait dans le passé pour le bien de son Peuple qui nourrit son espérance dans ses interventions à venir. Le livre des psaumes est un bel exemple de cette forme de prière.
Dieu a tout tiré du néant, son intervention ne se limite donc pas à ce que nous pouvons voir et expérimenter de la création. Son action peut aller au-delà de ce que l’expérience nous permet de découvrir. Cette prise de conscience progressive tout au long de l’Ancien Testament va élargir l’espérance d’Israël à la mesure de la toute-puissance de Dieu et l’ouvrir à la perspective d’une rétribution dans l’au-delà de la mort terrestre. Le livre de Job, le livre de Daniel ouvrent à l’idée que la rétribution de Dieu ne se limite pas aux bénédictions terrestres de prospérité et de postérité. La prophète Daniel annonce bien pour les justes une résurrection personnelle suivie d’une vie éternelle. Et le livre des Martyrs d’Israël enseigne que Dieu donne la vie éternelle à ceux qui meurent pour lui. « Le roi du monde nous ressuscitera pour nous donner une vie éternelle à nous qui mourrons pour ses lois » 6 .
Enfin, au 1er siècles avant Jésus-Christ, le livre de la Sagesse peut affirmer « la vie des justes est dans la main de Dieu et nul tourment ne pourra les atteindre. Aux yeux des insensés ils passèrent pour morts et leur départ sembla un désastre, pourtant ils sont dans la paix. Même si selon les hommes ils ont été châtiés, leur espérance était pleine d’immortalité ».
Sainte Anne est l’héritière de cette espérance d’Israël et elle en est pour nous le modèle. Stérile comme Anne, mère de Samuel, elle donnera naissance à Marie de qui naitra le Fils de Dieu. La toute-puissance de Dieu permet la réalisation de ce qui nous est humainement impossible.
Lorsque sainte Anne, ici, apparait à Yvon Nicolazic, c’est le même miracle qui se réalisera : Guillemette qui était stérile lui donnera plusieurs enfants dont un prêtre ; et pour lui montrer qu’il n’y a pas de limite à la toute- puissance de Dieu, que ce qui est mort peut revivre, que ce qui est détruit peut être reconstruit, elle le chargera de rebâtir sa chapelle qui était en ruine depuis 924 ans et 6 mois.
Dans notre époque troublée, marquée par l’épidémie, la guerre, la crise économique, la perte des repères, la crise des valeurs, si nous voulons aller de l’avant, nous avons besoin, nous-aussi, de redécouvrir l’espérance. Elle est la vertu de la marche, l’élan nécessaire dans nos volontés d’hommes et de femmes quand nous voyons que nous atteignons nos limites, que nous ne pouvons plus avancer. Elle va plus loin que tout parce qu’elle est le moment où Dieu entre en scène. L’espérance repose sur la certitude que Dieu peut tout, qu’il nous mène là où nous ne pourrons pas aller parce que nous n’en avons pas la force. L’espérance est cette vie qui jaillit du tombeau du Christ ressuscité, qui nous accompagne vers l’héritage céleste à travers les méandres plus ou moins douloureuses de notre vie.
Terminons cette méditation en disant l’acte d’espérance :
« Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde, et si j’observe vos commandements, le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis et que vous êtes souverainement fidèle dans vos promesses. »
1 CEC n°1819 2 Gn 3, 15 3 CEC n°1818 4 Ex 3, 8-17 5 Gn 22 6 2 M 7, 9
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