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Le sacrement de réconciliation, que l’on nomme aussi le sacrement du pardon, peut être reçu de multiples fois.
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Le sacrement de réconciliation, que l’on nomme aussi le sacrement du pardon, peut être reçu de multiples fois.
Le service peut vous orienter vers des ressources existantes liées au temps liturgiques.
Nous proposons également des livrets à thème : Avent-Noël, Carême-Pâques, temps pascal, pour la petite enfance, l’enfance et l’adolescence.
Pour plus d’informations, veuillez contacter le service.
« Faîtes cela en mémoire de moi » (Luc 22,19).
Au cours de son dernier repas avec ses apôtres, Jésus nous a laissé ce commandement. C’est pourquoi, chaque dimanche, les chrétiens sont invités à se rassembler à l’église pour partager le repas du Seigneur et se remémorer le sacrifice de sa vie. L’Eucharistie est le centre de la vie chrétienne et elle nous permet de nous nourrir pour vivre pleinement notre vie.
L’Eucharistie est un sacrement que l’on peut recevoir à tout âge.
Un temps de cheminement est nécessaire, quel que soit l’âge de la personne, pour préparer la 1ère communion.
Vous pouvez vous rapprocher de votre paroisse pour toute demande.
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Le baptême est le sacrement de la naissance à la vie chrétienne : marqué du signe de la croix, plongé dans l’eau, le nouveau baptisé devient chrétien et renaît à une vie nouvelle. Les paroles « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » accompagnent le geste de l’eau.
Devenu chrétien, le nouveau baptisé peut vivre selon l’Esprit de Dieu.
Le baptême peut être demandé et reçu à tout âge : bébé, selon le désir des parents, mais aussi enfant, jeune ou adulte.
Pour toute demande ou tout renseignement, veuillez contacter votre paroisse.
Nous nous déplaçons vers vous pour vous présenter les documents de la période en cours et répondre à vos demandes. Ces rencontres s’adressent à toutes les personnes concernées par la catéchèse auprès des enfants et des jeunes.
Archives des Journées pour tous
Archives « Parole gestuée »
Archives des journées « En marche vers le baptême »
UNE COLLECTION A VIVRE ENSEMBLE
Cadeaux de Dieu est une proposition simple qui s’appuie sur l’expérience et la vie des petits.
À travers différentes portes d’entrée (le quotidien, la Bible, les témoins, la prière et les célébrations), les enfants s’éveillent à la vie et à la foi.
Le service de catéchèse met à votre disposition plusieurs ressources que vous pouvez mettre en œuvre pour accompagner vos enfants, petits-enfants, filleuls, etc. après vous les être appropriés.
Par temps liturgiques
Découvrez des ressources pour accompagner enfants et jeunes au fil de l’année liturgique
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Cadeaux de Dieu
Découvrez la collection « Cadeaux de Dieu » éveil à la foi en famille, en école et en paroisse !
OASIS
Découvrez la revue Oasis, du service national de catéchèse
La formation des animateurs en catéchèse, pastorale et catéchuménat des adolescents est essentielle et doit être continue. Tout au long de l’année, plusieurs propositions vous sont faites. Découvrez ici nos formations et n’hésitez pas à nous contacter pour nous transmettre vos besoins !
Déléguée diocésaine à l’accompagnement des acteurs de l’annonce du Christ aux mineurs :
Sophie Renaud : accompagnement.catechistes@diocese-vannes.fr
07 65 16 56 43
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AU fil des FORMATIONS
Parole gestuée
Gestuer un passage biblique est bien plus qu’une seule mémorisation. Les textes gestués sont comme scandés sur le rythme d’une mélodie : la Parole vient alors pénétrer les cœurs des participants.
Trois matinées sont proposées dans l’année, de 9h30 à 12h, à l’espace Montcalm à VANNES, ouvertes à tous, (catéchistes, parents, grands-parents, …), animée par Anne-Marie Mallet :
Journée diocésaine de prévention des abus, et d’accueil et recueil de la parole des victimes
Proposée par le service diocésain de Prévention et protection des mineurs et personnes vulnérables, et la Maison de Protection des Familles du Groupement de Gendarmerie du Morbihan, le 3 décembre 2024 de 9h à 16h30 à l’espace Montcalm à Vannes. Sébastien Boueilh, ancien rugbyman, victime de viols de ses 12 à 16 ans est venu témoigner. Il est président et fondateur de l’association Colosses aux pieds d’argile, association qui lutte contre les violences sexuelles, le bizutage et le harcèlement.
Récollection des animateurs
Une récollection pèlerine est proposée cette année le 6 mars 2025 de 9h30 à 16h à Sainte-Anne-d’Auray.
Depuis la maison Nicolazic, nous partirons en direction de la basilique, flambeau en main, et vivrons notre démarche en 5 étapes, passant par la scala, la fontaine, le lieu de la découverte, pour finir au tombeau d’Yvon Nicolazic. Ce chemin s’inscrit dans une démarche spirituelle ouvrant la possibilité d’obtenir l’indulgence Plénière, dans le cadre du jubilé.
Renseignements et inscription :
Sophie Renaud accompagnement.catechistes@diocese-vannes.fr – 07 65 16 56 43
Les Mardis de Mai
Une formation théologique aura lieu les 6, 13, 20 mai et 3 juin 2025 de 9h30 à 15h30 à Vannes, espace Montcalm, animée par Sr Anne-Marie LE ROCH : 4 mardis pour une immersion biblique et/ou théologique.
En 2025, à l’occasion du Jubilé universel de l’Église, le pape François nous exhorte à marcher comme Pèlerins d’Espérance. C’est aussi notre Jubilé diocésain qui nous invite à porter la joie du Christ au monde ! Entrons dans la compréhension d’un texte majeur du Pape François, l’exhortation apostolique « Evangelii Gaudium », qui présente « tout ce qu’implique l’annonce de l’Évangile dans notre monde complexe » (préface de l’exhortation).
Ouverts à tous et particulièrement aux personnes impliquées en pastorale.
Contact : Sophie Renaud : accompagnement.catechistes@diocese-vannes.fr – 07 65 16 56 43
Forum Catéchèse
Forum #9 des catéchistes : « Dans le souffle de l’Esprit, vivre en chrétien dans ce monde ! », coanimé par Sophie RENAUD, Agnès EON, Stéphanie HOUEIX, P. Yann LAMOUROUX.
Le 19 juin 2025 de 9h30 à 16h à Vannes, espace Montcalm.
Pour toutes les personnes impliquées en pastorale. Une journée de joie et de partage pour dynamiser sa mission, en puisant dans les ressources nécessaires : Bible, textes officiels de l’Église catholique etc., et en s’immergeant dans les pédagogies des parcours catéchétiques.
Renseignements
Sophie Renaud : accompagnement.catechistes@diocese-vannes.fr – 07 65 16 56 43
Au sein du service, il existe trois pôles, correspondant aux différentes tranches d’âge : petite enfance, enfance et adolescence. Le service « Ado » s’adresse aux jeunes de 12 à 17 ans. Découvrez nos trois rubriques dédiées à cette tranche d’âge et n’hésitez pas à contacter Stéphanie HOUEIX du lundi au vendredi.
Le pôle enfance du service diocésain de la catéchèse s’adresse aux enfants de 7 à 11 ans (du CE1 au CM2).
Il a pour mission d’apporter aux communautés locales le soutien et l’accompagnement nécessaires à leur action catéchétique. Leur faire découvrir de nouveaux documents et les aider à les mettre en œuvre.
Donner des outils et des conseils pour préparer les enfants aux sacrements du Baptême, de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
N’hésitez pas à contacter le service pour tout renseignement.
La petite enfance, concerne les enfants de 3 à 6 ans. A cet âge, nous parlons d’éveil à la foi. L’âge de la petite enfance est un moment important pour le « devenir chrétien ». Découvrez nos rubriques dédiées à cette tranche d’âge et n’hésitez pas à contacter le service pour tout renseignement.
Service Diocésain de Pastorale catéchétique (SDPC)
55 rue Mgr Tréhiou
CS 92241 – 56007 VANNES Cedex
02 97 68 15 59
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Déléguée diocésaine au service de la catéchèse : Agnès EON
agnes.eon@diocese-vannes.fr / 06 60 64 47 48
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Déléguée diocésaine à l’accompagnement des acteurs de l’annonce du Christ aux mineurs et personnes vulnérables : Sophie RENAUD
accompagnement.catechistes@diocese-vannes.fr / 07 65 16 56 43
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Déléguée diocésaine au catéchuménat adultes et adolescents : Stéphanie HOUEIX
catechumenat@diocese-vannes.fr / 06 42 11 13 42
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Prêtre référent : Père Yann Lamouroux
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Contacter le service de catéchèse
Au seuil de cette année 2019, l’apôtre saint Pierre ouvre les portes et donne les clés pour relever les défis actuels ! Le diocèse de Vannes trouve dans son message l’impulsion et l’inspiration capables de nourrir son engagement missionnaire. Retrouvez l’intégralité des interventions.
Le « fil rouge » de l’année 2018 a été le jubilé saint Vincent Ferrier, qui a débuté dès le mois de mars : pèlerinage d’ouverture, grand pardon au mois de mai, initiatives locales autour de l’accueil des reliques, lettre pastorale de l’Evêque, etc. Le Père Le Saux s’est réjoui de l’impulsion jubilaire qui a progressivement gagné les fidèles du diocèse. « Les fidèles entrent peu à peu dans la proposition spirituelle, par la prière, par le partage autour des thèmes proposés en attendant les grands rendez-vous de 2019 » (en avril et en juin prochains Voir le programme sur le site du Jubilé diocésain).
Par la dynamisation des forces vives qu’elles suscitent localement, en amont et en aval, les deux visites pastorales effectuées par l’équipe épiscopale aux pays de Ploërmel et du Faouët constituent des faits marquants de l’année écoulée.
« La barque de saint Pierre secouée »
Le Père Le Saux s’est tourné vers l’Église universelle et les tempêtes qu’elle essuie. « Les abus d’ordre sexuel ont secoué la barque de Pierre et nous invite à nous rappeler que le Seigneur a promis au chef des apôtres que les puissances du mal ne l’emporteraient pas sur elle ». Il a puisé chez saint Pierre l’espérance et la foi en l’Église. « En cette année de tempête, la figure de Pierre est particulièrement bienvenue pour nous rappeler que malgré les défaillances humaines, le Seigneur continue de veiller sur son Église ».
Crise sociale : « En 2019, les choses peuvent bouger »
Enfin, le Père Le Saux a évoqué le contexte social. « Chacun a pu voir dans les journaux et à la télévision les rassemblements successifs sur les ronds-points les plus fréquentés et sur les champs Elysées à Paris. Ces rassemblements traduisent, plus que le mécontentement, le désarroi d’une masse de gens qui se sentent incompris ». Il a conclu en partageant son espérance quant au débat national : « en 2019, les choses peuvent bouger ! ».
« En 2019, nous lui disons : « Pierre,conduis-nous vers le Christ » ».
Les leçons de saint Pierre
« Cher Père Mayeul, je vous remercie pour les vœux que vous venez de formuler au nom du Chapitre de tout le diocèse. Je vous remercie d’avoir choisi comme intercesseur l’Apôtre saint Pierre, patron de notre église cathédrale. Le fait que 66 paroisses de notre diocèse sur 300 lui soient dédiées est le signe de l’attachement que l’Église de Vannes a toujours montré à l’égard de l’Église-mère, celle de Rome, depuis saint Patern, le seul évêque gallo-romain parmi les sept évêques fondateurs de la Bretagne catholique, que nous honorons tous les ans en marchant sur les chemins du Tro Breiz. Si, comme vous l’avez si justement rappelé en citant le Catéchisme de l’Église Catholique, les saints sont nos intercesseurs auprès de Dieu et veillent sur nous, ils sont aussi pour nous des modèles :
« Dans leur vie, Tu nous procures un modèle, dans la communion avec eux une famille et dans leur intercession un appui », chante l’une des préfaces de la messe (Missel romain, Préface des saints).
Quelles leçons saint Pierre nous donne-t-il aujourd’hui ? En quoi est-il pour nous un modèle ?
Chrétiens dans la société, au nom de la foi
Dans sa première épitre, après avoir présenté l’Église comme « une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple destiné au salut » (1 P 2, 9), il nous dit comment nous comporter dans la société des hommes : « Ayez une belle conduite parmi les gens des nations » (1 P 2, 12). Et il détaille quelle doit être notre conduite à l’égard des autorités, dans les rapports sociaux, dans la vie familiale et entre chrétiens (Cf 1 P 2, 13-25).
À la différences des Esséniens qui se coupaient du monde et qui ont disparu, le chrétien vit dans une société dont il est solidaire car du bien de la société dépend aussi le bien de chacun. Le bien de chacun s’inscrit dans le bien commun.
Aussi, en cette année 2019, je souhaite à notre société et à notre pays la prospérité, la justice, la consolidation du lien social, une croissance qui ne soit source ni d’un surcroît d’inégalité entre les hommes, ni de mise à mal de notre environnement. Je souhaite à notre société et à notre pays de pouvoir se construire sur des valeurs qui soient à même de rassembler les citoyens dans le respect mutuel.
Ces vœux sont aisés à formuler mais nous savons, vous et moi, qu’ils ne pourront se réaliser qu’avec l’engagement de tous et de chacun, et sûrement pas sans quelques sacrifices joyeusement consentis. Saint Pierre nous le dit encore : « Exultez de joie, même s’il faut que vous soyez affligés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves » (1 P 1, 6).
1 – Les vœux que je vous présente aujourd’hui nous permettent de jeter un long regard sur la société dans laquelle saint Pierre a voulu que les chrétiens fussent véritablement intégrés au nom même de leur foi : « Soyez soumis à toute institution humaine à cause du Seigneur » (1 P 2, 13).
Crise de confiance, crise de civilisation, crise de sens
Notre société est gravement fragilisée et par-delà les revendications, parfois contradictoires, des désormais célèbres « Gilets jaunes »– « contradictoires » parce qu’on ne peut pas avoir en même temps plus de services et payer moins d’impôts – nous sommes les témoins de l’expression d’un malaise très profond qui, au-delà même de la fracture sociale, relève d’une crise de confiance et d’une crise de civilisation.
Les troubles sociaux qui traversent notre pays et qui s’expriment aujourd’hui pour la dixième fois consécutive révèlent une profonde détresse. Beaucoup de nos concitoyens souffrent et ont le sentiment d’être oubliés et incompris. Ils ne se sentent plus rejoints dans leurs préoccupations, ils ne font plus confiance, ils se sentent trompés, manipulés, spoliés, méprisés. Cela engendre la colère et la violence.
Mais derrière cette crise de confiance, nous voyons se dessiner une crise de civilisation parce qu’une crise de sens, causée par un déficit anthropologique. La conception individualiste qui prévaut aujourd’hui conduit à une impasse.
Dans une société individualiste, si ces deux termes peuvent être rapprochés sans constituer un oxymore, les lois ne servent qu’à équilibrer des forces contraires, équilibre toujours précaire et fragile.
Après le Bien commun, l’intérêt général lui-même a disparu dans la foire d’empoigne des intérêts particuliers antagonistes. L’évocation des droits de l’homme ne sert bien souvent qu’à garantir des revendications libertaires et mortifères. Aucune vision commune ne semble permettre aux Français de se mobiliser pour construire un avenir meilleur en acceptant les sacrifices indispensables à toute construction.
Donner une vision à notre société
Les premiers défis de 2019 et des années qui suivront seront de donner une vision à notre société. Cela ne peut se faire sans une juste anthropologie. L’Être humain n’est pas seulement un individu, certes il est unique, mais il est relié. De par sa nature même, il est un animal politique. Sa dimension relationnelle apparaît comme l’une de ses caractéristiques fondamentales.
Il ne peut s’épanouir que dans des relations interpersonnelles désintéressées, c’est-à-dire dans des relations de confiance.
Cet épanouissement n’est pas possible parce que ces relations de confiance ne peuvent pas s’établir lorsque les mots cachent la vérité au lieu de la dire, lorsque le relativisme semble laisser entrevoir la possibilité de vérités successives et contradictoires, lorsque le dialogue ne repose pas sur des critères objectifs.
Déjà en 2016, dans un texte intitulé « Dans un monde qui change retrouver le sens du politique », le Conseil Permanent de la Conférence des Évêques de France dénonçait le déficit de dialogue dans notre société, le déficit de l’écoute qui font que les idées se confrontent sans véritable débat. Des hommes et des femmes juxtaposés semblent se côtoyer alors que chacun est enfermé dans sa propre bulle, celle de ses préoccupations, de son ego, de ses réseaux. Or nous le savons bien, le manque de dialogue conduit à la confrontation.
Lorsque ce manque de dialogue accompagne la vie familiale et toute l’éducation, cette violence devient endémique et peut à tout moment éclater dans l’expression d’un « réensauvagement » qui ne peut être que difficilement contenu.
Le débat, même si on le veut grand, national, ne peut reposer que sur une culture du dialogue et cette culture est longue à acquérir.
Le rôle de l’Église
L’Histoire nous montre qu’il faut des siècles pour construire une civilisation et que quelques décennies suffisent à son réensauvagement.
Redonner une vision à notre société suppose la création ou la restauration du lien social, la politique de la main tendue, l’attention à l’autre, la perception que la fragilité, la vulnérabilité sont au cœur de l’homme.
Je crois que notre Église, nos paroisses, nos communautés, nos mouvements, la diaconie diocésaine peuvent jouer un grand rôle dans l’indispensable développement de cette culture de l’attention, de l’écoute et du dialogue. N’est-ce pas dans les gènes de l’Église, dans son A.D.N. ? S’il est vrai que Dieu a créé le monde par sa Parole, alors que nos paroles servent aussi à le conserver dans l’harmonie.
Nécessaire ouverture à la transcendance
Le deuxième aspect de l’être humain, c’est sa nécessaire ouverture à la transcendance. Saint Pierre l’affirme dans sa première lettre lorsqu’il nous dit que « Dieu nous a fait renaître d’une semence impérissable, sa Parole vivante qui demeure. » (1 P 1, 23). C’est ce qui faisait dire à Pascal que « l’homme passe infiniment l’homme » (Les Pensées, Blaise Pascal), et que s’il est fragile comme un roseau, « il est un roseau pensant. » (Les Pensées, Blaise Pascal).
C’est ce qui fonde la dignité inaliénable de la vie humaine. Demain la Marche pour la Vie, soutenue par le Pape François et de nombreux évêques, nous rappellera cette dimension essentielle.
Se comprendre dans sa finitude
Le troisième aspect de l’être humain, c’est la nécessité de se comprendre dans le réalisme de ses limites, de sa finitude et de l’éternité.
Dans l’évangile de saint Jean, Jésus dit à Pierre : « Quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller.» (Jn 21, 18).
Le mythe prométhéen du surhomme ou de l’homme augmenté, que veut nous promettre la science, est un puissant facteur de déshumanisation.
2 – Pierre est celui à qui Jésus a dit « Tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon Église et les puissances de l’enfer ne prévaudront pas contre elle.» (Mt 16, 18).
Il est aussi celui qui par trois fois a renié le Christ, sans que prévalent les portes de l’enfer et sans que le Christ reprenne ses promesses.
Un « travail de vérité «
Mes vœux se tournent aujourd’hui vers l’Église universelle. La crise qu’elle traverse est une épreuve de vérité que nous devons accepter avec espérance et humilité.
Depuis quelques années, elle prend conscience d’un mal qui la ronge en silence et elle a décidé de faire un travail de vérité concernant les abus commis par certains de ses ministres en contradiction totale avec le message qu’elle annonce.
Nous devons accepter ce travail de purification, de conversion pour retrouver la crédibilité et être à même d’annoncer la Bonne Nouvelle du salut.
Le Pape François nous invite à remettre en cause certaines habitudes cléricales au sens le plus mauvais du terme : l’abus d’autorité.
Saint Pierre l’a devancé dans cette exhortation : « Quand aux anciens en fonction parmi vous, je les exhorte, moi qui suis ancien comme eux et témoin des souffrances du Christ, communiant à la Gloire qui va se révéler : soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous ; veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré, selon Dieu ; non par cupidité mais par dévouement ; non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau. » (1 P 5, 1-3).
Nécessité de conversion, unité de l’église, évangélisation, sens du sacré
3 – De l’Eglise universelle mes vœux glissent vers notre Église particulière, l’Église de Vannes.
Depuis le mois de mars dernier, elle est engagée dans une année jubilaire autour de la haute figure de saint Vincent Ferrier, dont nous célébrons le 6ème centenaire de la venue en Bretagne et du départ vers le Ciel.
Ce jubilé nous permet de revenir à quelques fondamentaux que j’ai mis en évidence dans ma lettre pastorale et qui sont d’une grande actualité :
– la nécessité de la conversion ;
– l’amour de l’unité de l’Église qui passe parfois par le sacrifice de nos opinions personnelles ;
– la mission d’évangélisation ;
– l’importance de la redécouverte du sens du sacré et de la transcendance ;
– l’attente confiante des fins dernières comme sens ultime de nos existences et de nos actions.
Le jubilé de Saint Vincent Ferrier sera à son apogée les 4, 5, 6 et 7 avril et se terminera le dimanche de Pentecôte 9 juin 2019.
Je souhaite que nous soyons nombreux à ces célébrations pour retremper notre foi et pour redynamiser notre engagement.
Je souhaite surtout que ce jubilé produise des fruits durables dans nos vies personnelles et dans la vie de notre Église diocésaine.
Restructuration territoriale du diocèse
D’ici là, nous continuerons nos visites pastorales en vue de la restructuration territoriale du diocèse. Nous avons visité en 2018 les pays de Ploërmel et du Faouët, nous visiterons pendant le prochain Carême le pays de Guer-Malestroit.
Le but de ces visites et de la restructuration entreprise est de mettre notre Église diocésaine en ordre de mission selon les voeux du successeur de Pierre.
« N’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre »
A ses vœux de portée générale, j’ajoute mes souhaits pour chacun d’entre vous, pour vos personnes, pour vos familles, pour tous vos proches, ce sont des souhaits de bonheur, de force, de santé, de prospérité.
Et puisque le Père Mayeul a voulu placer cette année sous l’égide de l’apôtre saint Pierre, je laisse à saint Pierre le mot de la fin : « Quand à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ; prenez garde : ne vous laissez pas entraîner dans l’égarement des gens dévoyés, et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre. Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ. À Lui la Gloire ,dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité. Amen ». (2 P 3, 17-18).
Le forum WAHOU, c’est un week-end pour tous afin de découvrir ou de redécouvrir ce que Dieu a souhaité en créant l’amour humain, ceci à la lumière de la théologie du corps selon saint Jean-Paul II : les 16 et 17 mars 2019 à Arradon, sur le site du Vincin.
Etre homme ou femme, quelle en est la signification ? Pourquoi sommes-nous des êtres de relation ? Quel est le sens de mon corps, de la vie humaine ?
Ce forum alterne enseignements, témoignages, ateliers, temps de prière, d’écoute et confession. Venez nombreux découvrir le plan de Dieu sur tout homme !
Il s’adresse à tous (plus de 18 ans, tout état de vie) : étudiants, fiancés, mariés, célibataires, consacrés, prêtres, …
Pourquoi participer au Forum Wahou ?
En direct du Canada, Alex Deschênes vous invite au Forum Wahou !
Dans la continuité du Forum Wahou, Alex Deschênes donne rendez-vous à TOUS LES JEUNES vendredi 22 mars au soir, 20h30, à Vannes, à l’Espace Montcalm. Un message qui tient en trois mots : TU ES DON !
Il donnera également 3 conférences à Guer, Pontivy et Lorient les lundi 18, mardi 19 et mercredi 20 mars, à 20h30 à destination des parents, éducateurs, professeurs, prêtres, religieux(ses), … qui se demandent comment parler d’amour aux jeunes. En savoir plus
Le Père Patrick Monnier (Vannes) partage sa motivation en tant qu’accompagnateur de jeunes.
Irène, étudiante en master de théologie du corps : « la grâce de Dieu nous accompagne ».
Marie-Laure Leménager, épouse et mère de famille, viendra témoigner des nombreuses grâces reçues à travers la théologie du corps.
Des participants au Forum Wahou de Toulouse témoignent des « trésors » qu’ils y ont découverts.
Des intervenants percutants ont répondu à l’invitation de la pastorale familiale.
Abbé Antoine de Roeck
Docteur en théologie de l’Institut Pontifical Jean-Paul II (études sur le mariage et la famille). Il est l’auteur d’une thèse sur les Bienheureux époux Beltrame-Quattrocchi, premier couple béatifié en tant que couple par saint Jean-Paul II en 2001 : « Les époux Beltrame-Quattrocchi : deux vies au service du bien commun ». Curé des paroisses du doyenné de Pontivy depuis 2017 et professeur à l’Université Catholique de l’Ouest, il accompagne les foyers-moniteurs du Centre Billings.
Yves Semen
Marié, père de huit enfants. Docteur en Philosophie politique, maître en économie sociale et diplômé en théologie.
Professeur de philosophie politique à l’IPC – Facultés Libres de Philosophie et de Psychologie. Il a créé et préside l’Institut de Théologie du Corps. Conférencier et formateur.
Découvrir la splendeur du plan de Dieu : Voir la vidéo
Alex Deschênes
Canadien, docteur en Philosophie, Conférencier, directeur et fondateur d’Equipe IGNIS, organisme pour former et accompagner les jeunes, les couples et les familles. Il organise des camps Corps à Cœur pour les jeunes et des sessions « oui, je le veux » pour les adultes afin de transmettre la beauté de l’amour humain auquel tout homme est appelé.
Marie-Gabrielle et Emmanuel Ménager
Mariés depuis 32 ans, ils sont à l’initiative du projet TOBEC (Theology of the Body European Center), le centre européen sur la théologie du corps, en 2011 et créateurs des « Forums Wahou » en 2014, organisés aujourd’hui dans toute la France et à l’étranger. Ils ont été nommés en octobre 2018 par le pape François comme consulteurs au sein du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, à Rome.
Samedi 16 mars
8 h 45 Accueil et café
9 h 00 Louange
13 h Déjeuner
14 h 30 Reprise
18 h 45 – 20 h 15 Adoration
Dimanche 17 mars
8 h 45 Accueil et café
9 h 15 Louange
9 h 30 Synthèse de la journée du samedi
12 h 30 Déjeuner
14 h Ateliers
16 h 00 Messe et envoi
Déjeuners : pique-niques tirés du sac
Garderie : renseignements et contact au 06 07 31 23 78 (Magali)
Des difficultés financières ne doivent pas être un obstacle à votre participation.
Porté par les services diocésains de la pastorale des jeunes et de la pastorale liturgique et sacramentelle, un camp diocésain de formation liturgique se tiendra pour la première fois du 10 au 13 février, à Sainte-Anne d’Auray, en collaboration avec les Servants d’Autel du Morbihan (SAM) et
l’Académie de Musique et d’Art Sacré (ADMAS). Il s’adresse aux collégiens et lycéens.
Ces trois jours de topos, d’ateliers et de vie fraternelle seront animés par des prêtres et séminaristes du diocèse. Gildas Colas des Francs, séminariste, partage sa conviction quant à l’intérêt d’une telle proposition ; comme pour la plupart de ses camarades de séminaire, sa proximité avec l’autel par le service de la liturgie a été un véritable tremplin pour sa vie spirituelle.
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Servir la liturgie
Servants d’autel, servantes d’assemblée, choristes et musiciens : par leur engagement fidèle, les jeunes concourent à la dignité et à la beauté des messes dominicales. L’initiative du camp Sainte Anne veut les accompagner dans leur désir d’approfondir leurs connaissances et leurs pratiques mais aussi leur compréhension des rites et l’esprit de la liturgie. A travers des enseignements et des mises en pratique, ils découvriront comment mieux servir dans leur paroisse et vivre davantage du mystère célébré, le tout dans un climat de partage fraternel !
Trois options :
Les inscriptions sont ouvertes sur www.cpj56.org
Pratique
Lieu : Sainte-Anne d’Auray. Hébergement en dur au foyer Jean-Paul II.
Prix : 49 €. Tarif dégressif pour l’inscription de plusieurs enfants.
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Contact : Gildas au 06 76 76 90 94.