Le Carême est un temps privilégié d’approfondissement de la foi et d’écoute de la Parole de Dieu.Quelques initiatives sont recensées ici. Vous pouvez contacter votre paroisse et nous relayer vos informations.Nous contacter.
A la suite de l’appel décisif des catéchumènes adultes, Catéchèse par Monseigneur Centène, ouverte à tous les fidèles. En direct ici Cinéma Quai 56 de Guer, à 14 h 30
Concerts-conférences de Carême, à la cathédrale de Vannes: dans le cadre du jubilé saint Vincent Ferrier. Dimanche 10 mars, dimanche 24 mars et dimanche 31 mars
Retraite de Carême selon les exercices spirituels de Saint Ignace
Retraite proposée par le Centre spirituel de Penboc’h. Un temps de prière quotidien et une rencontre chaque mardi, de 20 h15 à 22 h 15 : 12 mars, 19 mars, 26 mars, 2 avril, 9 avril, 23 avril
Avec des temps de prière et des temps d’accompagnement, s’adressant à des personnes ayant déjà l’expérience d’un retraite ignatienne. Proposée par le Centre spirituel de Penboc’h.
Avec les Coopérateurs Paroissiaux du Christ-Roi (spiritualité de Saint Ignace de Loyola). À la Maison Notre Dame de Fatima de Bieuzy Lanvaux.
Dimanche 24 mars Halte spirituelle de Carême
Pour hommes et jeunes gens, Maison Notre-Dame de Fatima : « Disciples missionnaires avec Jésus sur le chemin de Jérusalem ». Père Ivan Brient, vicaire général.
De 10 h à 15 h. Louange , enseignement, eucharistie, repas, détente, adoration, sacrement de réconciliation, écoute spirituelle. Proposé par la communauté du Verbe de Vie à Josselin.
Homme selon le cœur de Dieu. Du Vendredi 19h (dîner) au samedi 12h30. Pause spirituelle pour prendre un temps de recul et nourrir sa foi avec adoration, enseignement, partage, lectio divina et messe. Animé par le Père Jean-Baptiste Alsac et la communauté du Verbe de Vie à Josselin.
Selon la spiritualité de saint Ignace de Loyola. avec les Coopérateurs Paroissiaux du Christ-Roi (spiritualité de Saint Ignace de Loyola). À la Maison Notre Dame de Fatima de Bieuzy Lanvaux.
Du 17 au 21 avril Retraite de la semaine sainte
A la communauté du Verbe de Vie de Josselin. Du mercredi 18 h au dimanche 15 h. Entrer dans la victoire du Christ dans nos vies. Avec Olivier Belleil, auteur et prédicateur, Verbe de Vie Josselin.
Du 18 au 20 avril, paroisse saint Pie X-ND de Lourdes, Vannes : Retraite pendant la semaine sainte du 18 au 20 avril. Intervenante : Sophie Mouquin.
« Jeudi désert »
Découvrir ou redécouvrir la prière, ouvrir la Bible, méditer, goûter le silence et la nature, célébrer l’eucharistie, échanger avec un accompagnateur, … Proposé par le Centre spirituel de Penboc’h. Jeudi 14 mars et jeudi 11 avril.
Ces retraites sont gratuites et adaptables à tous les agendas !
Près de 8000 retraitants ont vécu l’année dernière le temps du Carême avec YouPRAY, un blog qui propose de profiter du Carême pour « rebooster sa vie spirituelle » et se rapprocher de Dieu. AU programme de cette remise en forme spirituelle : L’Évangile du jour médité accompagné d’un chant, une dizaine de chapelet avec un saint, la playlist de louange du jour, un enseignement audio, et bien d’autres surprises !
Ils sont déjà 120 000 internautes à participer à la retraite « Carême dans la ville », une retraite spirituelle en ligne, proposée par les dominicains, à l’initiative du site « Retraite dans la ville » : Des méditations pour éclairer notre foi, une mini série vidéo La foi en actes, des vidéos en direct sur facebook les mardis soir.
Le sommet sur « la protection des mineurs dans l’Eglise » a rassemblé au Vatican les présidents des conférences épiscopales, responsables de congrégations religieuses, etc. du 21 au 24 février. « Le saint Peuple de Dieu nous regarde et attend de nous, non pas de simples et faciles condamnations, mais des mesures concrètes et efficaces à préconiser » avait introduit le Pape François.
Dans son discours de clôture (voir ci-dessous), le Saint Père a exprimé sa gratitude envers les prêtres et les consacrés, fidèles à leur célibat et qui « se dépensent dans un ministère rendu aujourd’hui encore plus difficile par les scandales provoqués par un petit nombre (mais toujours trop nombreux) de leurs confrères ». Il a également remercié les fidèles, « qui connaissent bien leurs bons pasteurs et continuent de prier pour eux et de les soutenir ».
Purification, vérité et justice
Pour « faire disparaître de la face de la terre » le fléau des abus sur mineurs, la stratégie mise en place par l’Eglise se poursuit et reste focalisée sur : le primat de la défense et de la protection des enfants, un « sérieux irréprochable » dans le fait de « livrer à la justice quiconque aura commis de tels délits » conformément aux procédures canoniques radicales établies par l’Eglise (compilation des documents relatifs à l’action de l’Eglise pour la protection des mineurs ici), la persévérance sur la route de la purification, le discernement de la vocation et la formation des candidats au sacerdoce, la prévention, l’accompagnement et le soutien des victimes, la lutte contre la pornographie « digitale » et le tourisme sexuel.
« On cherchera à transformer les erreurs commises en opportunité pour éliminer ce fléau non seulement du corps de l’Eglise mais aussi de la société ». Discours à la Curie romaine, 21 décembre 2018.
Au sein du service diocésain de pastorale de la santé, les membres du groupe bioéthique ont élaboré des fiches pour poser les enjeux et nourrir notre réflexion sur un certain nombre de questions soulevées dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique : que dit la loi ? Que dit l’Eglise ? Quelles sont les limites des évolutions techniques et biomédicales ? Où placer les curseurs ?
Accueillir ou choisir son enfant : Chaque parent souhaite légitimement que son enfant naisse en bonne santé, mais que faire lorsque le risque du handicap ou de la maladie est annoncé ? – Les limites et les enjeux éthiques du diagnostic prénatal (DPN) et du diagnostic pré-implantatoire (DPI). A partir de quand parler de dérive eugéniste ?
Le désir d’enfant : Le désir d’enfant habite le coeur de beaucoup d’entre nous. Mais parfois, « l’enfant ne vient pas » ! – Les questions soulevées par l’assistance médicale à la procréation (AMP) et la gestation pour autrui (GPA).
L’embryon : A l’heure actuelle, l’embryon n’a pas de statut au sens juridique du terme. Or, il a en lui, de manière active, les principes de son devenir… – Sur la valeur et la dignité de l’être humain à l’aube de son existence.. Dépend-elle de l’existence d’un projet parental ?
Souhaitée en 1914 par le pape Benoît XV, la date de cette célébration a été laissée à la convenance des Conférences épiscopales (et en France au choix des diocèses) pendant quatre-vingt-onze ans. Depuis 2004, la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié (JMMR) est célébrée partout à une même date fixe. Cela vient donner de l’ampleur aux initiatives diocésaines et aux aumôneries catholiques de la migration qui se sont développées un peu partout en France : messes des nations, fêtes des peuples, journées de partage et d’accueil…
Sommet de toute l’année liturgique et de la vie chrétienne, ces trois jours célèbrent le mystère du salut : par sa mort et sa résurrection, Jésus nous fait passer des ténèbres à la lumière. Il nous fait don d’une vie nouvelle en Lui !
Jeudi saint, messe de la Cène : Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info
Vendredi saint, Office de la Passion : Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info
Samedi saint, Vigile pascale : Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info
Dimanche de Pâques : Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info
Du 17 au 21 avril : Vivre les jours saints à l’abbaye de Saint Gildas de Rhuys. « Seigneur Jésus, par ton mystère pascal, tu nous as donné le salut ». Animé par l’équipe de l’abbaye. Offices des jeudi et vendredi saints à la paroisse, veillée pascale à l’église abbatiale. Dimanche 21 avril : Rencontre fraternelle et conviviale autour d’un repas festif à 12h
Du 17 avril à 17 h au 21 avril, 16 h : Pendant les trois jours du triduum pascal, le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray avec l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés vous feront vivre la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus. Ce triduum s’étend de la messe vespérale du Jeudi saint aux vêpres du dimanche de Pâques. Organisé par Breizh Fides 56.
Renouant avec une longue tradition de stage d’orgue à Sainte-Anne d’Auray, le camp Sainte Anne a accueilli une vingtaine de collégiens et lycéens. Pour tirer la dynamique de son sommeil, il aura fallu conjuguer la conviction des animateurs (séminaristes, diacre, jeunes prêtres), le concours des services diocésains (pastorale des jeunes et liturgie), les compétences des professeurs de l’Académie de Musique et d’art sacrés et l’enthousiasme des jeunes musiciens, chanteurs et servants.
Dans le chœur de la chapelle de L’immaculée, Mayeul s’applique à se tenir bien droit aux côtés de Monseigneur Centène. Servir la messe présidée par l’Evêque : point d’orgue des trois jours que le jeune servant vient de consacrer à progresser en liturgie. « Quand j’étais dans le banc avec mes parents, je m’ennuyais pendant la messe, confie-t-il. Voyant des enfants servir la messe, je me suis dit : ‘ça doit être amusant !’ ».Plus qu’un antidote à l’ennui, Mayeul va découvrir qu’« en fait, on ne sert pas l’autel pour s’amuser mais parce que Dieu nous a appelés à servir. C’est pour Lui faire plaisir et pour faire une bonne action ».
Véronique Le Guen, directrice adjointe et professeur à l’Académie de Musique et d’art sacrés, se réjouit du réveil de la belle endormie : » nous avons retrouvé une ambiance qui nous est chère, car nous-même avons grandi dans ces stages qui nous formaient musicalement et aussi ecclésialement, au service de la liturgie par la musique. A l’époque, il n’y avait pas de stage pour les servants ».
Former dans le sens de la liturgie
Si le « tronc commun » demeure – formation technique, liturgique, spirituelle et ecclésiale – les ateliers proposés se sont diversifiés, autour de trois options, complémentaires : musique (orgue et autres instruments solistes), chant choral/animation et service de messe. Pour Emmanuel Auvray, délégué diocésain à la pastorale liturgique et sacramentelle, la formation dispensée est surtout au service de la croissance spirituelle des jeunes. Au-delà de la progression technique et de la compréhension des rites, « il y a une réelle implication spirituelle des jeunes ».
En sacristie, l’un s’exerce à plier en 9 un corporal, un autre prépare consciencieusement et dans l’ordre calice, purificatoire, patène, etc. ; ici, on veille à la position de la croix et là, à porter dignement l’encensoir. Initiés de manière théorique, pratique et spirituelle à chaque vase sacré, linge d’autel, geste et attitude, les enfants absorbent à une vitesse étonnante.
« Ils aiment la liturgie ! », assure Gildas Colas des Francs, séminariste et directeur du camp. « L’idée de départ c’est de faire progresser les jeunes en liturgie et de les initier au sens de la liturgie, où le peuple de Dieu s’unit pour monter vers Lui, par la prière. Le but de ce stage, c’est d’aider par la liturgie et par notre service à faire monter tout le peuple vers Dieu par la prière à travers le chant, la musique, le service de messe ».
Rentrer dans la messe est affaire de « conversion personnelle », leur témoigne Johann Ribette, diacre : il faut rester fidèle ! La « clé » pédagogique du stage, ce sont eux, les séminaristes, diacre et jeunes prêtres. Naguère servants d’autel, ils témoignent auprès des jeunes de la place que tient la liturgie dans leur vocation. « Pourquoi un servant d’autel fait tous ces gestes ? interroge Gildas, Il les fait parce qu’il en a compris le sens ! Le principe de ces gestes c’est de réussir c’est de réussir à témoigner extérieurement ce qu’on vit intérieurement « .
Plus près de Jésus
» Et ces trois lettres,« IHS », brodées en fil doré sur la pale, que signifient-elles ? – Jésus, sauveur des hommes ! « … Tout est là… Au-delà de la « leçon », le sens des règles liturgiques, les gestes à accomplir, le respect dû à chaque objet et ornement s’éclairent tandis que les jeunes prennent conscience du don ineffable de Dieu.
Pour le premier atelier, les jeunes stagiaires ont « travaillé de manière théorique chaque objet, l’un après l’autre : son sens, sa signification. Puis on est allé dans la sacristie pour regarder un par un le côté pratique et le côté spirituel de chaque objet. Puis nous avons mis en pratique ce que nous avions appris lors des messes » explique Gildas.
Pour Maximilien, 11 ans, ce camp est venu compléter la formation reçue dans sa paroisse, à Pontivy, notamment à travers des « messes blanches ». « J’ai appris à préparer le missel, le calice, … Et puis avant je ne savais pas faire l’encens. Servir l’autel, ça m’aide à être plus près de Jésus ».
Homélie de Monseigneur Centène, lors de la messe de clôture du stage « La liturgie nous aide à prendre conscience de la présence de Dieu, qui se réalise dans la liturgie tout particulièrement dans le saint sacrifice de la messe où il se rend présent d’abord de manière spirituelle, par la proclamation de sa parole, et puis et surtout par son corps et par son sang sous les apparences du pain et du vin. Si nos liturgies sont bâclées, si nous n’y mettons pas de soin, la présence de Dieu dans notre conscience et dans le monde qui nous entoure cesse donc, nous en perdons la conscience ; nous finissons par ne plus l’apercevoir et nous agissons comme si Dieu n’était pas là, n’existait pas. Au contraire si nos liturgies sont soignées, si nous mettons tout noter cœur, nos applications, nos soins, nous y percevons mieux la présence du seigneur et cette présence nous accompagnera tout au long de nos journées, de nos semaines et cette présence nous aidera à toujours choisir ce qui est bien, ce qui est juste ». ».
Apôtres, au service de Dieu dans leur paroisse
De son archet, Mariana, 16 ans, frotte les cordes de son violon, concentrée sur la partition « Laudate Dominum » et attentive au rythme du piano de Manon, 14 ans.
« Nous apprenons à jouer ensemble parce qu’on est plusieurs instruments et à jouer pour une assemblée : la vitesse à laquelle il faut aller, les réglages techniques pour s’accorder avant la messe, etc. réglages techniques ; et puis ça nous permet de sortir de nous-même, de notre zone de confort. Mais nous nous formons surtout pour servir Dieu du mieux possible, chacun dans notre paroisse ! ».
Grâce aux enseignements de sa professeure, Gabrielle, organiste, a gagné en subtilité : un jeu « ni trop pesant, ni pas assez présent » pour accompagner au mieux le chant de l’assemblée et l’aider à louer Dieu.
Gabrielle, 12 ans, orgue et chant. Je joue de l’orgue depuis 5 ans. J’ai choisi cet instrument parce que j’aimais bien le son de l’orgue et pouvoir jouer à la messe. De temps en temps, j’accompagne dans ma paroisse ma mère qui chante à la messe. J’ai l’impression que ça aide les gens à prier. Ce stage m’a enrichie car ma professeure m’a montré comment bien accompagner un chant pour que ce soit ni trop présent, ni pas assez pesant. J’ai aussi bien aimé le fait d’être avec d’autres musiciens et de pouvoir faire des ensembles.
Elie, 14 ans, en section chant et piano J’ai choisi de faire ce camp pour m’améliorer dans ma musique, le chant et surtout pour aider les gens à prier pendant la messe. Le chant et la musique aident à se recueillir, surtout pour les personnes qui viennent s’y ressourcer après des périodes difficiles. Ça me permet de grandir dans ma foi !
Mayeul, 10 ans, service de messe Quand je sers la messe, ça fait comme si on était dans une réunion militaire et que j’étais dans les officiers et qu’on représentait tous ceux qui sont dans les bancs. Quand on est sérieux, qu’on fait bien nos gestes, ça va aider l’assemblée à prier, car ils vont nous voir et essayer de faire pareil et de bien prier. Dès le début de l’Eglise, il y a eu des règles très strictes. Par exemple, On ne prend pas une carafe pour mettre le vin, le sang du Christ. On le met dans une burette. Il y a plusieurs mystères et on ne peut pas tout comprendre parce qu’on a juste un cerveau humain. Il y a une parole qui dit « je suis celui qui est » par exemple et bien même moi, je ne comprends pas très bien…
Source et sommet
Tous ont rejoint leurs paroisses, plus conscients de toucher les fidèles par leur voix, leurs instruments et leurs gestes dignes et d’aider ainsi Jésus à atteindre les cœurs. « La liturgie est la source et le sommet de toute vie chrétienne. La source parce que l’homme est fait pour louer Dieu, et la fin parce qu’au Ciel, nous serons en Dieu et on ne pourra que le louer pour la gratuité de son Salut », conclut Gildas.
« Que la beauté de nos liturgies nous rapproche toujours davantage de Lui et nous aide à accomplir plus fidèlement Sa sainte volonté ».
Dimanche 3 mars, l’équipe du « Jour du Seigneur » posera ses caméras à la cathédrale de Vannes pour retransmettre sur France 2 la messe de 11 h 00 célébrée par Monseigneur Centène. L’émission dominicale, grande doyenne du paysage audiovisuel français, a été fondée sur l’intuition de frères dominicains. En plein jubilé saint Vincent Ferrier, on peut voir dans cette retransmission télévisée un clin d’œil au charisme apostolique de l’ordre des prêcheurs auquel il appartient.
Dimanche 3 mars, messe à 11 h 00, Cathédrale de Vannes
Saint Vincent, précurseur de l' »Eglise en sortie »
En « bon fils de saint Dominique » (« Va et prêche »), saint Vincent Ferrier, commençait ses journées par la messe puis sortait prêcher. Percevant l’urgence de l’évangélisation et loin d’attendre dans son couvent que les gens viennent écouter ses sermons, il allait vers eux, prêchant sans relâche « à la manière des apôtres« . Infatigable et charismatique missionnaire, il était un puissant vecteur de l’Evangile, dans des contextes et auprès de peuples très différents et de toutes conditions sociales. (cf lettre pastorale de Mgr Centène du 29 septembre 2018).
A la suite de saint Vincent Ferrier, (représenté par l’iconographie avec une trompette), les frères de son ordre ne manquent pas d’employer les caisses de résonance contemporaines, audiovisuelles et numériques, comme une chance pour la catéchèse et l’évangélisation.
Des instruments pour évangéliser
Et, quand il s’agit de se saisir des moyens de communication sociale pour prêcher l’actualité de la Parole de Dieu, les dominicains bouillonnent de créativité et d’ingéniosité. A côté des moyens comme la liturgie, la mission en paroisse, les retraites, les conférences, la prédication dans la rue, l’enseignement ou l’écriture, les prêcheurs ont investi le théâtre, le cinéma, la télévision et aujourd’hui Internet. Après la télévision dans les années 50, le continent numérique est devenu un lieu de ré-évangélisation majeur et voit fleurir de nouveaux modes de prédication, à l’initiative des dominicains : cours à distance, retraites spirituelles en ligne (« Retraite dans la ville »), vidéos, blogs et forums,…
Produite par le CFRT (Comité français de radio-télévision), l’émission hebdomadaire catholique « Le Jour du Seigneur » est « l’émission encore diffusée aujourd’hui la plus ancienne de la télévision française, hormis le journal télévisé » (Source : Wikipédia). Diffusée pour la première fois à Noël 1948, elle obtient en 1949 ce temps d’antenne dominical. Pour porter le message de l’Evangile à la télévision, il aura fallu à l’époque le zèle apostolique d’un pionnier dominicain, le père Raymond Pichard (« Raymond Pichard, le dominicain cathodique », André Morelle, 2009, Parole et silence).
Dans l’esprit dominicain
Dimanche 3 mars, 600 ans après les records d’affluence provoqués à Vannes par les prédications de Maître Vincent, l’Evangile proclamé dans la cathédrale entrera dans plus d’un demi million de foyers via « le poste » !
« Ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur ».
Lc 6, 45 (Evangile du dimanche 3 mars, 8e dimanche du temps ordinaire – année C)
La finalité de la mission ne se mesure évidemment pas en points d’audience. Dans sa lettre pastorale, Monseigneur Centène insiste sur la pauvreté des moyens. Il ne s’agit pas de propagande mondaine mais d’utiliser les « trompettes » de notre temps dans une logique de don de soi et de « conversion-missionnaire », car c’est le Christ qui attire !
Source : Compte-rendu n°56 de la séance du 30 octobre 2018 de la mission d’information de la Conférence des présidents sur la révision de la loi relative à la bioéthique.
Archevêque de Rennes et responsable du groupe de travail sur la bioéthique au sein de la Conférences des Evêques de France.
J’ai conscience de la lourdeur du travail que font les législateurs et de la complexité des problèmes dont ils s’occupent. L’Église, qui n’ignore pas l’importance des défis posés par la bioéthique, souhaite se prononcer sur ces sujets dans le respect de la laïcité et dans un esprit de dialogue qui concerne tous les domaines où la raison humaine s’exprime, quelles que soient les traditions dont elle relève.
Je commencerai par tenter de poser quelques problèmes. Un premier problème me semble très important puisqu’il s’agit de savoir comment la raison humaine peut conjuguer l’intérêt général, c’est-à-dire le bien de tous et la justice des institutions dont M. François Clavairoly a parlé en citant Paul Ricœur, et les intérêts particuliers, qui eux aussi sont légitimes. Plusieurs exemples, qui peuvent être vus comme des contradictions ou comme des paradoxes, illustrent ce problème : le paradoxe entre le groupe des chercheurs et le respect dû aux embryons humains et à leur intégrité, le paradoxe entre le groupe des femmes voulant avoir un enfant et l’intérêt supérieur des enfants, le paradoxe entre le groupe des politiques favorables aux recherches sur le big data pour des raisons de santé publique et le respect de la protection des données personnelles, le paradoxe entre le groupe des parents qui ont des demandes vis-à-vis de leur futur enfant et le droit qu’a chaque être humain d’être accueilli tel qu’il est, sans sélection eugéniste, enfin le paradoxe entre la dignité inviolable et inaliénable de quiconque et le recours à la marchandisation du corps ou de ses produits pour satisfaire un groupe restreint de personnes.
Mise face à ces paradoxes, la raison est capable de trouver une solution si elle cherche l’intérêt général ou bien du « nous tous ». Grâce au dialogue, la raison peut en effet élaborer une éthique qui s’appuie sur les dimensions personnelles, sexuées, sociales, spirituelles et politiques de l’être humain. C’est ainsi que les techniques existantes font l’objet d’autorisations encadrées ou d’interdits qui instaurent des relations entre les personnes. Ces relations peuvent être des relations entre des soignants et des patients, entre les membres d’une famille dans le cas d’une possible transmission de maladies génétiques, entre des adultes et des enfants lorsqu’une AMP est envisagée, entre des professionnels usant de techniques biomédicales et des familles lors d’un don d’organe. Ces relations peuvent également être établies entre des professionnels et des particuliers, ces professionnels étant par exemple des notaires dans le cas de l’éventuelle ouverture de l’AMP à toutes les femmes, qu’a imaginée le Conseil d’État. Toutes ces relations structurent une manière de vivre ensemble.
Légiférer sur l’usage de ces techniques amène inévitablement à forger un modèle de société. Aussi convient-il de décider collectivement en amont le modèle de société que nous souhaitons bâtir pour les générations futures. L’écologie nous apprend en effet notre grave responsabilité à l’égard des générations futures et nous oblige à vérifier la justesse de nos comportements envers la planète et envers les personnes les plus vulnérables. Il me semble que ce regard écologique, qui est entre autres celui de l’Église, devrait inspirer notre regard bioéthique. Il nous amène à nous poser des questions inévitables : quel modèle de société voulons-nous ? En conséquence, quelles décisions législatives sur la bioéthique doivent être prises ? Et comment parvenir, avec ces décisions, à réconcilier bon nombre de citoyens avec la démocratie politique dans un contexte où certains sont considérés comme des progressistes tandis que d’autres, ainsi que l’a noté le professeur Didier Sicard, sont diabolisés parce qu’ils seraient conservateurs ? Ne laissons pas guider nos choix par des anathèmes ! Prendre des décisions précipitées à cause de pressions ou parce que nous souhaiterions nous aligner sur le moins-disant éthique d’autres pays serait également un piège redoutable, comme l’a souligné le Conseil d’État.
Il est urgent de prendre du recul pour voir l’effet sur la société de changements législatifs qui, lorsqu’ils ne sont considérés que du point de vue technique, paraissent dépourvus d’enjeux globaux. Car ce n’est qu’en pensant collectivement le modèle de société induit par nos pratiques en biomédecine et en bioéthique que nous parviendrons à donner sa juste place à l’usage des techniques mais aussi à guider la recherche qui, nous le savons depuis le code de Nuremberg, ne saurait être laissée à elle-même.
Le modèle français de bioéthique, forgé depuis vingt-cinq ans, a pour principe central la dignité. Or, la révision de la loi de bioéthique pourrait conduire à changer de modèle de société ou à faire coexister deux modèles. D’une société où le principe de dignité fonde la liberté de ses membres et garantit les liens les unissant, on passerait à une société où prédominent les libertés individuelles au risque de laisser la loi du plus fort la gouverner, ébranlant la fraternité de manière durable. Examiner si le plus faible est protégé, conformément au devoir de protection qui lui est dû, ou s’il est au contraire utilisé, peut cependant nous servir de critère. Le principe de dignité conduit ainsi au principe de gratuité qui traduit de manière juridique l’évidence que la personne humaine ne peut être traitée comme un bien marchand. Selon ce principe, nul ne peut être soumis à une marchandisation, même par une convention qu’accepteraient toutes les parties. La marchandisation tend en effet à ranger la personne humaine dans la catégorie des choses et porte en germe de graves risques de dérive vers une forme moderne d’esclavage. Le modèle de société ainsi mis en place serait une société dans laquelle le plus fort pourrait imposer sa volonté au plus faible.
Le principe de gratuité n’est pas moins fondamental pour tous les éléments et produits du corps humain. L’abandonner, même de façon dérogatoire, serait une grave régression qui ne pourrait manquer d’amener d’autres dérogations en raison du principe de non-discrimination. Renoncer au principe de gratuité serait ouvrir la porte à une autre société que celle promue par la France des droits de l’homme. Conserver ce principe, c’est au contraire affirmer que la personne n’a pas de prix, qu’elle doit être considérée comme une fin et qu’elle ne peut jamais être utilisée comme un moyen.
Le principe de dignité a pour corollaire le principe d’égalité que contredit insidieusement l’« eugénisme libéral », pour reprendre l’expression de Jürgen Habermas. Cet eugénisme est le résultat de la conjonction de décisions individuelles qui, sans qu’on y fasse attention, induisent une mentalité eugénique, comme l’ont souligné un Jacques Testart ou un Didier Sicard. Dans ce nouveau modèle de société, l’être humain à engendrer doit correspondre à des qualités préétablies. Cette mentalité eugénique heurte frontalement l’idée selon laquelle tout être humain est accueilli en ce monde comme un don et confié à notre sollicitude collective. Nous savons en effet depuis la Déclaration des droits de l’homme que nous naissons tous égaux en dignité et en droits.
Ce nouveau modèle de société marqué par une mentalité eugénique porte d’ailleurs en soi une contradiction éthique majeure. En effet, qui fixerait les qualités à promouvoir ? Cette norme ne peut être établie par un groupe majoritaire car l’eugénisme étatique, particulièrement effrayant, est fort heureusement interdit. Les qualités requises ne peuvent donc être établies que par des décisions individuelles, ce qui signifie qu’elles sont choisies arbitrairement par chaque individu en fonction de ses désirs et de son idée de la vie et du bonheur. Dès lors, comment garantir une égalité de droits et de chances à tout être humain si certains individus ont été délibérément produits pour être dotés de qualités supérieures à celles des autres ? Ce modèle de société porte en lui-même la source de graves inégalités.
La vigilance sur les possibilités de pratiques eugéniques est une responsabilité éthique majeure. Sans doute faudra-t-il préciser dans la loi les encadrements empêchant la sélection d’êtres humains et faire ensemble en sorte qu’elle interdise l’utilisation des techniques ne rendant pas impossible l’eugénisme. Il faut, me semble-t-il, reconnaître avec courage la valeur de l’interdit. Car la valeur symbolique de ces interdits, qui existent dans toutes les sociétés, est une conception de l’être humain dans laquelle, selon une belle formule de Pascal, « l’homme passe infiniment l’homme ».
Un dernier principe fondamental de notre République est le principe de fraternité, qui inclut les êtres humains dans leurs différences. Un principe transcendant permet à ces différences de coexister pacifiquement, en sorte que la fraternité puisse être mise en œuvre : ce principe transcendant est, ainsi que l’a écrit le Conseil d’État, la dignité humaine qui nous habite dès le commencement de notre vie et nous accompagne tout au long de notre existence, nous obligeant au respect de l’ensemble des éléments corporels qui font de nous des êtres humains vivants. Cette transcendance s’exprime existentiellement dès que l’individu reconnaît qu’il vit comme un être humain avec tous les droits d’une personne.
La fraternité induit l’égalité de l’accès aux soins pour tous les membres de la société affectés d’une pathologie. Ce principe a des conséquences pratiques puisque la médecine, pour que le principe de fraternité puisse être conservé, doit garder le critère de la pathologie diagnostiquée et évaluée. Ce n’est qu’ainsi, me semble-t-il, que la fraternité peut engendrer une juste solidarité.
en Jésus aiment se retrouver tous ensemble. Ils se réunissent dans des maisons. Ils écoutent les apôtres qui parlent de Jésus. Ils prient ensemble. Ils partagent le pain comme Jésus l’a demandé. Et Ils partagent aussi tout ce qu’ils ont pour que personne ne manque de rien. Ici tout le monde est important.
Voulu par Mgr CENTENE notre évêque, ce document a pour but de garantir une base chrétienne commune et solide auprès de tous les jeunes de notre diocèse. Il concerne toute personne engagée dans la pastorale et la catéchèse auprès de la jeunesse.
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Présentation du socle commun : voir la vidéo ci-dessous
Le service peut vous orienter vers des ressources existantes liées au temps liturgiques. Nous proposons également des livrets à thème : Avent-Noël, Carême-Pâques, temps pascal, pour la petite enfance, l’enfance et l’adolescence. Pour plus d’informations, veuillez contacter le service.
« Faîtes cela en mémoire de moi » (Luc 22,19). Au cours de son dernier repas avec ses apôtres, Jésus nous a laissé ce commandement. C’est pourquoi, chaque dimanche, les chrétiens sont invités à se rassembler à l’église pour partager le repas du Seigneur et se remémorer le sacrifice de sa vie. L’Eucharistie est le centre de la vie chrétienne et elle nous permet de nous nourrir pour vivre pleinement notre vie.
L’Eucharistie est un sacrement que l’on peut recevoir à tout âge. Un temps de cheminement est nécessaire, quel que soit l’âge de la personne, pour préparer la 1ère communion.
Vous pouvez vous rapprocher de votre paroisse pour toute demande.
Le baptême est le sacrement de la naissance à la vie chrétienne : marqué du signe de la croix, plongé dans l’eau, le nouveau baptisé devient chrétien et renaît à une vie nouvelle. Les paroles « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » accompagnent le geste de l’eau. Devenu chrétien, le nouveau baptisé peut vivre selon l’Esprit de Dieu.
Le baptême peut être demandé et reçu à tout âge : bébé, selon le désir des parents, mais aussi enfant, jeune ou adulte. Pour toute demande ou tout renseignement, veuillez contacter votre paroisse.
Nous nous déplaçons vers vous pour vous présenter les documents de la période en cours et répondre à vos demandes. Ces rencontres s’adressent à toutes les personnes concernées par la catéchèse auprès des enfants et des jeunes.
A Malestroit : à la maison paroissiale, 1 rue des ponts
A Lanestert : au presbytère, rue du Plessis
A Pontivy : au presbytère, place Bourdonnay du Clézio
A Saint Avé : salle paroissiale à l’entrée du presbytère, 10 place de l’église
A Allaire : au presbytère, rue Saint-Hilaire
A la Roche Bernard : à la salle St Michel, 2 rue de la Grée Blanche
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