Avec le carême démarre dans notre diocèse la nouvelle campagne pour le DENIER DE L’EGLISE, qui donne aux prêtres, séminaristes et laïcs salariés les moyens de vivre et agir.
Or, comme en France pour la quasi-totalité des associations caritatives, fondations, diocèses… la collecte de l’année 2018,pour notre diocèse, a été difficile avec un résultat inférieur d’environ 7% comparativement à la collecte de 2017.
Ce « signal d’alarme » nous invite tous non au fatalisme, mais au contraire à nous mobiliser et à nous convaincre que cette question est l’affaire de tous les chrétiens.
D’abord, en choisissant de DONNER, car il existe pour cela 1000 BONNES RAISONS : parce que pour chacun d’entre nous, la mission de l’Eglise, celle des prêtres et l’annonce de l’Evangile sont essentielles !
Mais aussi en osant en parler autour de nous pour motiver de nouveaux donateurs : en en parlant au sein des paroisses aux personnes que nous rencontrons, et en sensibilisant les plus jeunes générations, qui bien souvent méconnaissent le fonctionnement de l’Eglise et la nécessité pour elle de disposer des moyens nécessaires à son action.
Ainsi, comme l’écrit Monseigneur CENTENE dans son message de lancement de la campagne 2019 du Denier : « Je peux vous dire que votre participation à la vie de l’Église nous donnera les moyens de faire rayonner l’Amour de Dieu dans chaque paroisse,dans chaque lieu de transmission de la foi et de la vie chrétienne. »
« Au lieu de donner à d’autres, nous préférons donner à l’Eglise, car nous savons qu’elle en a besoin. En tant que catholiques nous voulons aider à la formation de nos futurs prêtres. C’est aussi pour aider matériellement nos prêtres à remplir leur mission, en répondant à leurs besoins quotidiens,sachant qu’ils comptent sur nous! » Gaëlle, jeune mère de famille de 34 ans
« On doit un grand merci à tous les donateurs car ils permettent à l’Eglise d’assurer la mission qui est la sienne. C’est aussi une manière pour eux de prendre part à celle-ci, d’y contribuer. Alors un grand merci à tous ceux qui donnent ! » Père Bernard Le Luel – Pluvigner
« Nous donnons pour aider l’Eglise à vivre : pour permettre aux prêtres de vivre, pour leur formation et celle des séminaristes, et aussi pour l’entretien du patrimoine. Nous voulons que l’Eglise puisse rayonner. » Christophe, 42 ans
« Je donne depuis longtemps pour le denier de l’Eglise.J’estime que, de la même façon qu’ on rempli son devoir civique, on rempli son devoir de chrétien. Cela me semble naturel, c’est une nécessité pour le diocèse, et une participation à la vie de ma paroisse. Il y a les engagements de service, et les engagements de ressources. » Michel, 75 ans , arrière grand’père
« Le denier permet de subvenir à notre formation, qui est entièrement payée par les dons, et de vivre décemment. Cela nous laisse libre dans notre discernement, car ainsi nous ne dépendons pas de donateurs particuliers. Alors MERCI aux donateurs de leur générosité, particulièrement en ce temps de crise ! Nous prions tous les lundis au séminaire pour les personnes qui nous permettent de vivre : elles peuvent joindre à leur don des intentions de prière ! » Gildas, 28 ans, séminariste en 4ème année à Rennes
Dimanche 10 mars, 1er dimanche de Carême, Monseigneur Raymond Centène appellera 26 adultes du diocèse de Vannes à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne. Pour la plupart, ils seront baptisés lors de la prochaine veillée pascale. A 14 h 30, l’Evêque donnera une catéchèse ouverte à tous les fidèles.
Suivez la catéchèse de Mgr Centène en direct dimanche 10 mars 2019 dès 14 h 30 sur la chaîne YouTube du diocèse de Vannes
De tous âges, horizons et trajectoires, les catéchumènes témoignent de l’amour du Seigneur : autant d’itinéraires de conversion qui viennent vivifier la foi de tous les fidèles baptisés en ce début de Carême.
La messe sera célébrée à 11 h en l’église Saint-Gurval de Guer, où l’Evêque effectue sa visite pastorale de Pays (jusqu’au 17 mars).
Au cours de la célébration de l' »Appel décisif », Monseigneur Centène remettra à chaque futur baptisé l’écharpe mauve des appelés, qu’ils porteront au cours de l' »ultime préparation ». Puis ils inscriront leurs noms sur le registre.
Les mains tendues vers les appelés, l’Evêque prononcera ensuite cette prière :
« Dieu notre Père, depuis longtemps, Tu es venu au devant de Tes amis Aujourd’hui, Tu les appelles à devenir tes fils dans le baptême de la nouvelle naissance. Tu as mis sur leur chemin des témoins de ton Fils ressuscité. Tu leur as révélé le mystère inouï de ton Amour. Rends-les dociles à ton Esprit et persévérants dans l’effort pour qu’ils soient, jour après jour, de plus en plus fidèles à cet appel ».
L’appel décisif ouvre pour les catéchumènes le temps de la purification et de l’illumination, qui les prépare plus intensément aux sacrements.
CATECHESE OUVERTE à TOUS LES FIDELES A la suite de l’appel décisif et en lien direct avec la liturgie vécue, Monseigneur Centène donnera une catéchèse, dans laquelle il continuera d’introduire les catéchumènes au mystère de la foi. Si la catéchèse est un élément fondamental de l’initiation chrétienne, le catéchuménat baptismal inspire aussi une catéchèse plus large, en direction de tous les fidèles, appelés à vivre une conversion permanente.
Après les Pays de Ploërmel et du Faouët visités en 2018, Monseigneur Centène et son équipe épiscopale poursuivent leur cycle de visite avec le Pays de Guer-Malestroit-Carentoir. Sous l’impulsion des premiers jours du Carême, un temps favorable pour se mettre en marche !
La visite à démarré mercredi 6 mars avec la messe des Cendres et se conclura le dimanche 17 mars, 2e dimanche du Carême.
Au micro de RCF Sud Bretagne, (diffusé le 4 mars), Monseigneur Centène souligne le lien entre cette visite pastorale et le temps du Carême durant lequel elle se déroule : « Autrefois, dans l’antiquité, pendant le Carême, l’évêque de Rome allait d’église en église, c’était ce qu’on appelait les stations de Carême, pour être véritablement en contact avec le peuple chrétien pendant ces jours de préparation au mystère pascal ». (Extrait de l’entretien avec Monseigneur Centène réalisé par Françoise Morel sur RCF Sud Bretagne)
EN CHIFFRES
3 doyennés : Guer, Malestroit et Sérent Plus de 40 000 habitants. 35 paroisses : 9 paroisses pour l’actuel doyenné de Guer (curé-doyen : Père Louis de Bronac), 11 pour celui de Carentoir (curé-doyen : Père Bernard Guillemin) 15 pour le doyenné de Malestroit (curé-doyen et archiprêtre : Père Yves Carteau).
Prendre de la hauteur, pour la mission
Les échanges fraternels entre les diverses communautés paroissiales qui préparent la visite sont essentiels. « La visite pastorale crée une dynamique car nous avons souvent le nez dans le guidon ! Là, nous prenons de la hauteur, avec les différents intervenants et l’équipe épiscopale », se réjouit le Père Yves Carteau, archiprêtre, curé-doyen de Malestroit. « Il s’agit de rendre grâce déjà pour tout ce qui existe et de voir comment renouveler : pointer là où on peut mieux faire pour que l’Eglise d’aujourd’hui puisse perdurer demain ! ».
Selon le nouveau schéma de visite inauguré par Ploërmel (Carême 2018) et mis en oeuvre au Faouët (Avent 2018), des rencontres préparatoires ont permis de dégager les axes de travail. « Nous nous sommes réunis avec le Père Philippe Le Bigot, vicaire général territorial, et les prêtres responsables des paroisses, développe le Père Yves Carteau. En relisant ce qui s’était déroulé dans les pays précédemment visités, nous avons pointé des réalités, que nous souhaitions travailler en particulier et sur lesquelles nous désirons avancer avec Monseigneur ». Survol des thématiques à l’ordre du jour.
Les chantiers
Restructuration territoriale
Le Père Carteau resitue l’enjeu du réaménagement dans la perspective de la mission de l’Eglise : « La question, c’est comment, dans l’avenir, garder nos communautés vivantes, avec une réelle dynamique missionnaire ? », résume-t-il. « Des paroisses qui travaillent déjà ensemble vont pouvoir se regrouper en ensemble paroissial pour être plus dynamiques dans la proposition de la foi ».
Comme le rappelle l’Evêque (cf entretien) « pour qu’il y ait une communauté chrétienne, il faut d’abord qu’il y ait une communauté humaine viable. C’est la première chose. » D’autre part, trois réalités fondamentales de la paroisse doivent être vécues :annonce de la parole, célébration de la parole et vie de la parole à travers la charité. Dans le cadre de la restructuration des paroisses, « le GAP va servir d’indice pour savoir s’il y a une vie paroissiale ou non ». (En savoir plus sur les Groupes d’Animation Paroissiale (GAP)).
En lien avec le prêtre responsable, ces équipes de paroissiens oeuvrent au service de la communauté chrétienne et animent la vie paroissiale dans ses principales dimensions : prière et liturgie, parole et annonce de la foi, service fraternel de la charité. Une personne est en charge des questions financières et matérielles. Le tout est coordonné par un correspondant paroissial.
La pastorale du tourisme
La Gacilly, village d’ artisans d’art, Malestroit, petite cité de caractère, théâtre depuis deux ans du pardon des camping-caristes, ou encore Porcaro, village-sanctuaire des motards voient affluer de nombreux visiteurs, touristes et pèlerins. Sur l’ensemble du territoire, la question de l’accueil des réalités touristiques émerge donc comme un enjeu fort pour l’évangélisation. « Comment créer une dynamique pour accueillir et rejoindre spirituellement ces nombreux touristes ? », pose le Père Carteau.
Accompagner la fragilité sociale dans le monde rural : En lien avec les mouvements caritatifs, les bénévoles et les divers acteurs locaux, comment mieux accompagner et rejoindre les personnes en situation de fragilité, notamment les agriculteurs et les néo-ruraux ?
Accompagner les personnes malades, âgées, isolées : comment mieux accompagner les personnes, en établissement et à domicile ?
La tension missionnaire guidera les réflexions sur ce sujet. Quelle coordination pour mieux accompagner les jeunes dans leur préparation aux sacrements, mais également rejoindre ceux qui sont plus loin ? Comment consolider les liens avec la pastorale en milieu scolaire ?
Il s’agira d’une part de voir comment cheminer avec des adultes en recherche : soutenir et stimuler les démarches catéchuménales. « Comment proposer à des jeunes parents, dont les enfants sont catéchisés, de cheminer vers un sacrement, le baptême, la confirmation, qu’ils n’auraient pas reçu ? Comment sommes-nous appelants, au lieu d’attendre qu’ils viennent nous voir ? « . En outre, la réflexion s’élargit à l’accompagnement catéchétique des adultes « recommençants » et/ou en demande d’une catéchèse plus poussée.
Si le Carême a une coloration toute particulière pour les catéchumènes (temps de purification et d’illumination, scrutins), il représente pour tous les fidèles un temps privilégié de conversion et de renouvellement. Futurs, « jeunes » ou « vieux » baptisés sont unis dans le combat spirituel.
Catéchèse ouverte à tous, par Monseigneur Centène dimanche 10 mars au cinéma « Quai 56 » de Guer.
Outre les réunions pastorales qui rythment la visite, plusieurs rencontres sont prévues avec divers acteurs locaux : directeurs d’établissements catholiques, animateurs en pastorale scolaire, religieux et religieuses présents sur le territoire, élus locaux (maires, communautés de communes, conseillers départementaux, …) ou encore trois familles irakiennes et syriennes (accueillies à Guer, Malestroit et la Gacilly).
« L’objectif, c’est de profiter de l’élan de la visite pastorale pour rebondir dans différentes directions » conclut le Père Carteau. La synthèse de la visite est prévue le 17 mars « mais le travail continue après ! ».
Messe des Cendres mercredi 6 mars : 18 h 30, église de Carentoir
Messe de l’appel décisif dimanche 10 mars : 11 h 00, église de Guer
Catéchèse de Carêmedimanche 10 mars : 14 h 30, Cinéma Quai 56 à Guer
Messe de clôture dimanche 17 mars : 11 h 00, église de Ruffiac
Samedi 6 avril, à Sainte-Anne d’Auray : avec « La harpe de la miséricorde », chorale irakienne de musique sacrée orientale en Morbihan.En savoir plus
Messe des Rameaux
Elle ouvre la Semaine sainte.
Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info
A Sainte Anne d’Auray : Du 12 avril à 17 h au 14 avril à 18 h. Week-end organisé par Breizh Fides 56. Le dimanche des Rameaux rappelle l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem 6 jours avant la pâque juive. Les Rameaux est aussi l’entrée dans la semaine Sainte, et Pierre de Keriolet, l’enfant prodigue de Sainte-Anne nous guidera tout au long de ce week-end. La liturgie de dimanche des Rameaux sera animé par l’Académie de Musique et d’Arts Sacré.
Tout au long de notre marche vers Pâques, les vendredi de Carême. A Callac : des statues de granit de 2 tonnes et plus, représentant les stations de la Passion jusqu’au tombeau vide… Le sens du chemin de croix : Un pèlerinage « en esprit »… A lire sur le site https://eglise.catholique.fr
Tous les mardi de Carême à Arradon : Messe de l’Aurore à la bougie, chapelle du bourg. Suivie d’un petit déjeuner. Contact : Presbytère Arradon 02 97 44 03 72
Tous les mercredi de Carême à Vannes, église Notre-Dame de Lourdes. Avec animation, suivie du café-baguette. A 6 h 45, du 13 mars au 17 avril.
Messe Chrismale Mardi 16 avril, à 10 h 30, Cathédrale de Vannes
Triduum pascal
Sommet de l’année liturgique, les trois jours saints…
Pour vivre le Carême comme un temps de pénitence, de partage et de prière, cheminons en Eglise vers Pâques, et participons largement aux multiples propositions – chemins de croix du vendredi, bols de riz, confessions, etc… – près de chez nous ou plus loin ! N’hésitez pas à contacter votre paroisse et à nous faire part de vos initiatives, nous les relaierons. Nous contacter
Faire du Carême un temps de partage… Des « bols de riz » sont proposées dans les paroisses en divers moments du Carême mais aussi dans les établissements d’enseignement catholique, etc. La différence avec le prix d’un repas normal est versée à une association caritative.
Confessions
« Remettons au centre le sacrement de Réconciliation, puisqu’il donne à toucher de nos mains la grandeurs de la miséricorde ».
Chemin de carême pour les 7-12 ans. Jour après jour, du lundi au samedi, un guide pour lire, prier et cheminer avec Jésus pendant tout le temps du Carême.
Le Carême est un temps privilégié d’approfondissement de la foi et d’écoute de la Parole de Dieu.Quelques initiatives sont recensées ici. Vous pouvez contacter votre paroisse et nous relayer vos informations.Nous contacter.
A la suite de l’appel décisif des catéchumènes adultes, Catéchèse par Monseigneur Centène, ouverte à tous les fidèles. En direct ici Cinéma Quai 56 de Guer, à 14 h 30
Concerts-conférences de Carême, à la cathédrale de Vannes: dans le cadre du jubilé saint Vincent Ferrier. Dimanche 10 mars, dimanche 24 mars et dimanche 31 mars
Retraite de Carême selon les exercices spirituels de Saint Ignace
Retraite proposée par le Centre spirituel de Penboc’h. Un temps de prière quotidien et une rencontre chaque mardi, de 20 h15 à 22 h 15 : 12 mars, 19 mars, 26 mars, 2 avril, 9 avril, 23 avril
Avec des temps de prière et des temps d’accompagnement, s’adressant à des personnes ayant déjà l’expérience d’un retraite ignatienne. Proposée par le Centre spirituel de Penboc’h.
Avec les Coopérateurs Paroissiaux du Christ-Roi (spiritualité de Saint Ignace de Loyola). À la Maison Notre Dame de Fatima de Bieuzy Lanvaux.
Dimanche 24 mars Halte spirituelle de Carême
Pour hommes et jeunes gens, Maison Notre-Dame de Fatima : « Disciples missionnaires avec Jésus sur le chemin de Jérusalem ». Père Ivan Brient, vicaire général.
De 10 h à 15 h. Louange , enseignement, eucharistie, repas, détente, adoration, sacrement de réconciliation, écoute spirituelle. Proposé par la communauté du Verbe de Vie à Josselin.
Homme selon le cœur de Dieu. Du Vendredi 19h (dîner) au samedi 12h30. Pause spirituelle pour prendre un temps de recul et nourrir sa foi avec adoration, enseignement, partage, lectio divina et messe. Animé par le Père Jean-Baptiste Alsac et la communauté du Verbe de Vie à Josselin.
Selon la spiritualité de saint Ignace de Loyola. avec les Coopérateurs Paroissiaux du Christ-Roi (spiritualité de Saint Ignace de Loyola). À la Maison Notre Dame de Fatima de Bieuzy Lanvaux.
Du 17 au 21 avril Retraite de la semaine sainte
A la communauté du Verbe de Vie de Josselin. Du mercredi 18 h au dimanche 15 h. Entrer dans la victoire du Christ dans nos vies. Avec Olivier Belleil, auteur et prédicateur, Verbe de Vie Josselin.
Du 18 au 20 avril, paroisse saint Pie X-ND de Lourdes, Vannes : Retraite pendant la semaine sainte du 18 au 20 avril. Intervenante : Sophie Mouquin.
« Jeudi désert »
Découvrir ou redécouvrir la prière, ouvrir la Bible, méditer, goûter le silence et la nature, célébrer l’eucharistie, échanger avec un accompagnateur, … Proposé par le Centre spirituel de Penboc’h. Jeudi 14 mars et jeudi 11 avril.
Ces retraites sont gratuites et adaptables à tous les agendas !
Près de 8000 retraitants ont vécu l’année dernière le temps du Carême avec YouPRAY, un blog qui propose de profiter du Carême pour « rebooster sa vie spirituelle » et se rapprocher de Dieu. AU programme de cette remise en forme spirituelle : L’Évangile du jour médité accompagné d’un chant, une dizaine de chapelet avec un saint, la playlist de louange du jour, un enseignement audio, et bien d’autres surprises !
Ils sont déjà 120 000 internautes à participer à la retraite « Carême dans la ville », une retraite spirituelle en ligne, proposée par les dominicains, à l’initiative du site « Retraite dans la ville » : Des méditations pour éclairer notre foi, une mini série vidéo La foi en actes, des vidéos en direct sur facebook les mardis soir.
Le sommet sur « la protection des mineurs dans l’Eglise » a rassemblé au Vatican les présidents des conférences épiscopales, responsables de congrégations religieuses, etc. du 21 au 24 février. « Le saint Peuple de Dieu nous regarde et attend de nous, non pas de simples et faciles condamnations, mais des mesures concrètes et efficaces à préconiser » avait introduit le Pape François.
Dans son discours de clôture (voir ci-dessous), le Saint Père a exprimé sa gratitude envers les prêtres et les consacrés, fidèles à leur célibat et qui « se dépensent dans un ministère rendu aujourd’hui encore plus difficile par les scandales provoqués par un petit nombre (mais toujours trop nombreux) de leurs confrères ». Il a également remercié les fidèles, « qui connaissent bien leurs bons pasteurs et continuent de prier pour eux et de les soutenir ».
Purification, vérité et justice
Pour « faire disparaître de la face de la terre » le fléau des abus sur mineurs, la stratégie mise en place par l’Eglise se poursuit et reste focalisée sur : le primat de la défense et de la protection des enfants, un « sérieux irréprochable » dans le fait de « livrer à la justice quiconque aura commis de tels délits » conformément aux procédures canoniques radicales établies par l’Eglise (compilation des documents relatifs à l’action de l’Eglise pour la protection des mineurs ici), la persévérance sur la route de la purification, le discernement de la vocation et la formation des candidats au sacerdoce, la prévention, l’accompagnement et le soutien des victimes, la lutte contre la pornographie « digitale » et le tourisme sexuel.
« On cherchera à transformer les erreurs commises en opportunité pour éliminer ce fléau non seulement du corps de l’Eglise mais aussi de la société ». Discours à la Curie romaine, 21 décembre 2018.
Au sein du service diocésain de pastorale de la santé, les membres du groupe bioéthique ont élaboré des fiches pour poser les enjeux et nourrir notre réflexion sur un certain nombre de questions soulevées dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique : que dit la loi ? Que dit l’Eglise ? Quelles sont les limites des évolutions techniques et biomédicales ? Où placer les curseurs ?
Accueillir ou choisir son enfant : Chaque parent souhaite légitimement que son enfant naisse en bonne santé, mais que faire lorsque le risque du handicap ou de la maladie est annoncé ? – Les limites et les enjeux éthiques du diagnostic prénatal (DPN) et du diagnostic pré-implantatoire (DPI). A partir de quand parler de dérive eugéniste ?
Le désir d’enfant : Le désir d’enfant habite le coeur de beaucoup d’entre nous. Mais parfois, « l’enfant ne vient pas » ! – Les questions soulevées par l’assistance médicale à la procréation (AMP) et la gestation pour autrui (GPA).
L’embryon : A l’heure actuelle, l’embryon n’a pas de statut au sens juridique du terme. Or, il a en lui, de manière active, les principes de son devenir… – Sur la valeur et la dignité de l’être humain à l’aube de son existence.. Dépend-elle de l’existence d’un projet parental ?
Souhaitée en 1914 par le pape Benoît XV, la date de cette célébration a été laissée à la convenance des Conférences épiscopales (et en France au choix des diocèses) pendant quatre-vingt-onze ans. Depuis 2004, la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié (JMMR) est célébrée partout à une même date fixe. Cela vient donner de l’ampleur aux initiatives diocésaines et aux aumôneries catholiques de la migration qui se sont développées un peu partout en France : messes des nations, fêtes des peuples, journées de partage et d’accueil…
Sommet de toute l’année liturgique et de la vie chrétienne, ces trois jours célèbrent le mystère du salut : par sa mort et sa résurrection, Jésus nous fait passer des ténèbres à la lumière. Il nous fait don d’une vie nouvelle en Lui !
Jeudi saint, messe de la Cène : Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info
Vendredi saint, Office de la Passion : Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info
Samedi saint, Vigile pascale : Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info
Dimanche de Pâques : Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info
Du 17 au 21 avril : Vivre les jours saints à l’abbaye de Saint Gildas de Rhuys. « Seigneur Jésus, par ton mystère pascal, tu nous as donné le salut ». Animé par l’équipe de l’abbaye. Offices des jeudi et vendredi saints à la paroisse, veillée pascale à l’église abbatiale. Dimanche 21 avril : Rencontre fraternelle et conviviale autour d’un repas festif à 12h
Du 17 avril à 17 h au 21 avril, 16 h : Pendant les trois jours du triduum pascal, le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray avec l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés vous feront vivre la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus. Ce triduum s’étend de la messe vespérale du Jeudi saint aux vêpres du dimanche de Pâques. Organisé par Breizh Fides 56.
Renouant avec une longue tradition de stage d’orgue à Sainte-Anne d’Auray, le camp Sainte Anne a accueilli une vingtaine de collégiens et lycéens. Pour tirer la dynamique de son sommeil, il aura fallu conjuguer la conviction des animateurs (séminaristes, diacre, jeunes prêtres), le concours des services diocésains (pastorale des jeunes et liturgie), les compétences des professeurs de l’Académie de Musique et d’art sacrés et l’enthousiasme des jeunes musiciens, chanteurs et servants.
Dans le chœur de la chapelle de L’immaculée, Mayeul s’applique à se tenir bien droit aux côtés de Monseigneur Centène. Servir la messe présidée par l’Evêque : point d’orgue des trois jours que le jeune servant vient de consacrer à progresser en liturgie. « Quand j’étais dans le banc avec mes parents, je m’ennuyais pendant la messe, confie-t-il. Voyant des enfants servir la messe, je me suis dit : ‘ça doit être amusant !’ ».Plus qu’un antidote à l’ennui, Mayeul va découvrir qu’« en fait, on ne sert pas l’autel pour s’amuser mais parce que Dieu nous a appelés à servir. C’est pour Lui faire plaisir et pour faire une bonne action ».
Véronique Le Guen, directrice adjointe et professeur à l’Académie de Musique et d’art sacrés, se réjouit du réveil de la belle endormie : » nous avons retrouvé une ambiance qui nous est chère, car nous-même avons grandi dans ces stages qui nous formaient musicalement et aussi ecclésialement, au service de la liturgie par la musique. A l’époque, il n’y avait pas de stage pour les servants ».
Former dans le sens de la liturgie
Si le « tronc commun » demeure – formation technique, liturgique, spirituelle et ecclésiale – les ateliers proposés se sont diversifiés, autour de trois options, complémentaires : musique (orgue et autres instruments solistes), chant choral/animation et service de messe. Pour Emmanuel Auvray, délégué diocésain à la pastorale liturgique et sacramentelle, la formation dispensée est surtout au service de la croissance spirituelle des jeunes. Au-delà de la progression technique et de la compréhension des rites, « il y a une réelle implication spirituelle des jeunes ».
En sacristie, l’un s’exerce à plier en 9 un corporal, un autre prépare consciencieusement et dans l’ordre calice, purificatoire, patène, etc. ; ici, on veille à la position de la croix et là, à porter dignement l’encensoir. Initiés de manière théorique, pratique et spirituelle à chaque vase sacré, linge d’autel, geste et attitude, les enfants absorbent à une vitesse étonnante.
« Ils aiment la liturgie ! », assure Gildas Colas des Francs, séminariste et directeur du camp. « L’idée de départ c’est de faire progresser les jeunes en liturgie et de les initier au sens de la liturgie, où le peuple de Dieu s’unit pour monter vers Lui, par la prière. Le but de ce stage, c’est d’aider par la liturgie et par notre service à faire monter tout le peuple vers Dieu par la prière à travers le chant, la musique, le service de messe ».
Rentrer dans la messe est affaire de « conversion personnelle », leur témoigne Johann Ribette, diacre : il faut rester fidèle ! La « clé » pédagogique du stage, ce sont eux, les séminaristes, diacre et jeunes prêtres. Naguère servants d’autel, ils témoignent auprès des jeunes de la place que tient la liturgie dans leur vocation. « Pourquoi un servant d’autel fait tous ces gestes ? interroge Gildas, Il les fait parce qu’il en a compris le sens ! Le principe de ces gestes c’est de réussir c’est de réussir à témoigner extérieurement ce qu’on vit intérieurement « .
Plus près de Jésus
» Et ces trois lettres,« IHS », brodées en fil doré sur la pale, que signifient-elles ? – Jésus, sauveur des hommes ! « … Tout est là… Au-delà de la « leçon », le sens des règles liturgiques, les gestes à accomplir, le respect dû à chaque objet et ornement s’éclairent tandis que les jeunes prennent conscience du don ineffable de Dieu.
Pour le premier atelier, les jeunes stagiaires ont « travaillé de manière théorique chaque objet, l’un après l’autre : son sens, sa signification. Puis on est allé dans la sacristie pour regarder un par un le côté pratique et le côté spirituel de chaque objet. Puis nous avons mis en pratique ce que nous avions appris lors des messes » explique Gildas.
Pour Maximilien, 11 ans, ce camp est venu compléter la formation reçue dans sa paroisse, à Pontivy, notamment à travers des « messes blanches ». « J’ai appris à préparer le missel, le calice, … Et puis avant je ne savais pas faire l’encens. Servir l’autel, ça m’aide à être plus près de Jésus ».
Homélie de Monseigneur Centène, lors de la messe de clôture du stage « La liturgie nous aide à prendre conscience de la présence de Dieu, qui se réalise dans la liturgie tout particulièrement dans le saint sacrifice de la messe où il se rend présent d’abord de manière spirituelle, par la proclamation de sa parole, et puis et surtout par son corps et par son sang sous les apparences du pain et du vin. Si nos liturgies sont bâclées, si nous n’y mettons pas de soin, la présence de Dieu dans notre conscience et dans le monde qui nous entoure cesse donc, nous en perdons la conscience ; nous finissons par ne plus l’apercevoir et nous agissons comme si Dieu n’était pas là, n’existait pas. Au contraire si nos liturgies sont soignées, si nous mettons tout noter cœur, nos applications, nos soins, nous y percevons mieux la présence du seigneur et cette présence nous accompagnera tout au long de nos journées, de nos semaines et cette présence nous aidera à toujours choisir ce qui est bien, ce qui est juste ». ».
Apôtres, au service de Dieu dans leur paroisse
De son archet, Mariana, 16 ans, frotte les cordes de son violon, concentrée sur la partition « Laudate Dominum » et attentive au rythme du piano de Manon, 14 ans.
« Nous apprenons à jouer ensemble parce qu’on est plusieurs instruments et à jouer pour une assemblée : la vitesse à laquelle il faut aller, les réglages techniques pour s’accorder avant la messe, etc. réglages techniques ; et puis ça nous permet de sortir de nous-même, de notre zone de confort. Mais nous nous formons surtout pour servir Dieu du mieux possible, chacun dans notre paroisse ! ».
Grâce aux enseignements de sa professeure, Gabrielle, organiste, a gagné en subtilité : un jeu « ni trop pesant, ni pas assez présent » pour accompagner au mieux le chant de l’assemblée et l’aider à louer Dieu.
Gabrielle, 12 ans, orgue et chant. Je joue de l’orgue depuis 5 ans. J’ai choisi cet instrument parce que j’aimais bien le son de l’orgue et pouvoir jouer à la messe. De temps en temps, j’accompagne dans ma paroisse ma mère qui chante à la messe. J’ai l’impression que ça aide les gens à prier. Ce stage m’a enrichie car ma professeure m’a montré comment bien accompagner un chant pour que ce soit ni trop présent, ni pas assez pesant. J’ai aussi bien aimé le fait d’être avec d’autres musiciens et de pouvoir faire des ensembles.
Elie, 14 ans, en section chant et piano J’ai choisi de faire ce camp pour m’améliorer dans ma musique, le chant et surtout pour aider les gens à prier pendant la messe. Le chant et la musique aident à se recueillir, surtout pour les personnes qui viennent s’y ressourcer après des périodes difficiles. Ça me permet de grandir dans ma foi !
Mayeul, 10 ans, service de messe Quand je sers la messe, ça fait comme si on était dans une réunion militaire et que j’étais dans les officiers et qu’on représentait tous ceux qui sont dans les bancs. Quand on est sérieux, qu’on fait bien nos gestes, ça va aider l’assemblée à prier, car ils vont nous voir et essayer de faire pareil et de bien prier. Dès le début de l’Eglise, il y a eu des règles très strictes. Par exemple, On ne prend pas une carafe pour mettre le vin, le sang du Christ. On le met dans une burette. Il y a plusieurs mystères et on ne peut pas tout comprendre parce qu’on a juste un cerveau humain. Il y a une parole qui dit « je suis celui qui est » par exemple et bien même moi, je ne comprends pas très bien…
Source et sommet
Tous ont rejoint leurs paroisses, plus conscients de toucher les fidèles par leur voix, leurs instruments et leurs gestes dignes et d’aider ainsi Jésus à atteindre les cœurs. « La liturgie est la source et le sommet de toute vie chrétienne. La source parce que l’homme est fait pour louer Dieu, et la fin parce qu’au Ciel, nous serons en Dieu et on ne pourra que le louer pour la gratuité de son Salut », conclut Gildas.
« Que la beauté de nos liturgies nous rapproche toujours davantage de Lui et nous aide à accomplir plus fidèlement Sa sainte volonté ».
Dimanche 3 mars, l’équipe du « Jour du Seigneur » posera ses caméras à la cathédrale de Vannes pour retransmettre sur France 2 la messe de 11 h 00 célébrée par Monseigneur Centène. L’émission dominicale, grande doyenne du paysage audiovisuel français, a été fondée sur l’intuition de frères dominicains. En plein jubilé saint Vincent Ferrier, on peut voir dans cette retransmission télévisée un clin d’œil au charisme apostolique de l’ordre des prêcheurs auquel il appartient.
Dimanche 3 mars, messe à 11 h 00, Cathédrale de Vannes
Saint Vincent, précurseur de l' »Eglise en sortie »
En « bon fils de saint Dominique » (« Va et prêche »), saint Vincent Ferrier, commençait ses journées par la messe puis sortait prêcher. Percevant l’urgence de l’évangélisation et loin d’attendre dans son couvent que les gens viennent écouter ses sermons, il allait vers eux, prêchant sans relâche « à la manière des apôtres« . Infatigable et charismatique missionnaire, il était un puissant vecteur de l’Evangile, dans des contextes et auprès de peuples très différents et de toutes conditions sociales. (cf lettre pastorale de Mgr Centène du 29 septembre 2018).
A la suite de saint Vincent Ferrier, (représenté par l’iconographie avec une trompette), les frères de son ordre ne manquent pas d’employer les caisses de résonance contemporaines, audiovisuelles et numériques, comme une chance pour la catéchèse et l’évangélisation.
Des instruments pour évangéliser
Et, quand il s’agit de se saisir des moyens de communication sociale pour prêcher l’actualité de la Parole de Dieu, les dominicains bouillonnent de créativité et d’ingéniosité. A côté des moyens comme la liturgie, la mission en paroisse, les retraites, les conférences, la prédication dans la rue, l’enseignement ou l’écriture, les prêcheurs ont investi le théâtre, le cinéma, la télévision et aujourd’hui Internet. Après la télévision dans les années 50, le continent numérique est devenu un lieu de ré-évangélisation majeur et voit fleurir de nouveaux modes de prédication, à l’initiative des dominicains : cours à distance, retraites spirituelles en ligne (« Retraite dans la ville »), vidéos, blogs et forums,…
Produite par le CFRT (Comité français de radio-télévision), l’émission hebdomadaire catholique « Le Jour du Seigneur » est « l’émission encore diffusée aujourd’hui la plus ancienne de la télévision française, hormis le journal télévisé » (Source : Wikipédia). Diffusée pour la première fois à Noël 1948, elle obtient en 1949 ce temps d’antenne dominical. Pour porter le message de l’Evangile à la télévision, il aura fallu à l’époque le zèle apostolique d’un pionnier dominicain, le père Raymond Pichard (« Raymond Pichard, le dominicain cathodique », André Morelle, 2009, Parole et silence).
Dans l’esprit dominicain
Dimanche 3 mars, 600 ans après les records d’affluence provoqués à Vannes par les prédications de Maître Vincent, l’Evangile proclamé dans la cathédrale entrera dans plus d’un demi million de foyers via « le poste » !
« Ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur ».
Lc 6, 45 (Evangile du dimanche 3 mars, 8e dimanche du temps ordinaire – année C)
La finalité de la mission ne se mesure évidemment pas en points d’audience. Dans sa lettre pastorale, Monseigneur Centène insiste sur la pauvreté des moyens. Il ne s’agit pas de propagande mondaine mais d’utiliser les « trompettes » de notre temps dans une logique de don de soi et de « conversion-missionnaire », car c’est le Christ qui attire !
Source : Compte-rendu n°56 de la séance du 30 octobre 2018 de la mission d’information de la Conférence des présidents sur la révision de la loi relative à la bioéthique.
Archevêque de Rennes et responsable du groupe de travail sur la bioéthique au sein de la Conférences des Evêques de France.
J’ai conscience de la lourdeur du travail que font les législateurs et de la complexité des problèmes dont ils s’occupent. L’Église, qui n’ignore pas l’importance des défis posés par la bioéthique, souhaite se prononcer sur ces sujets dans le respect de la laïcité et dans un esprit de dialogue qui concerne tous les domaines où la raison humaine s’exprime, quelles que soient les traditions dont elle relève.
Je commencerai par tenter de poser quelques problèmes. Un premier problème me semble très important puisqu’il s’agit de savoir comment la raison humaine peut conjuguer l’intérêt général, c’est-à-dire le bien de tous et la justice des institutions dont M. François Clavairoly a parlé en citant Paul Ricœur, et les intérêts particuliers, qui eux aussi sont légitimes. Plusieurs exemples, qui peuvent être vus comme des contradictions ou comme des paradoxes, illustrent ce problème : le paradoxe entre le groupe des chercheurs et le respect dû aux embryons humains et à leur intégrité, le paradoxe entre le groupe des femmes voulant avoir un enfant et l’intérêt supérieur des enfants, le paradoxe entre le groupe des politiques favorables aux recherches sur le big data pour des raisons de santé publique et le respect de la protection des données personnelles, le paradoxe entre le groupe des parents qui ont des demandes vis-à-vis de leur futur enfant et le droit qu’a chaque être humain d’être accueilli tel qu’il est, sans sélection eugéniste, enfin le paradoxe entre la dignité inviolable et inaliénable de quiconque et le recours à la marchandisation du corps ou de ses produits pour satisfaire un groupe restreint de personnes.
Mise face à ces paradoxes, la raison est capable de trouver une solution si elle cherche l’intérêt général ou bien du « nous tous ». Grâce au dialogue, la raison peut en effet élaborer une éthique qui s’appuie sur les dimensions personnelles, sexuées, sociales, spirituelles et politiques de l’être humain. C’est ainsi que les techniques existantes font l’objet d’autorisations encadrées ou d’interdits qui instaurent des relations entre les personnes. Ces relations peuvent être des relations entre des soignants et des patients, entre les membres d’une famille dans le cas d’une possible transmission de maladies génétiques, entre des adultes et des enfants lorsqu’une AMP est envisagée, entre des professionnels usant de techniques biomédicales et des familles lors d’un don d’organe. Ces relations peuvent également être établies entre des professionnels et des particuliers, ces professionnels étant par exemple des notaires dans le cas de l’éventuelle ouverture de l’AMP à toutes les femmes, qu’a imaginée le Conseil d’État. Toutes ces relations structurent une manière de vivre ensemble.
Légiférer sur l’usage de ces techniques amène inévitablement à forger un modèle de société. Aussi convient-il de décider collectivement en amont le modèle de société que nous souhaitons bâtir pour les générations futures. L’écologie nous apprend en effet notre grave responsabilité à l’égard des générations futures et nous oblige à vérifier la justesse de nos comportements envers la planète et envers les personnes les plus vulnérables. Il me semble que ce regard écologique, qui est entre autres celui de l’Église, devrait inspirer notre regard bioéthique. Il nous amène à nous poser des questions inévitables : quel modèle de société voulons-nous ? En conséquence, quelles décisions législatives sur la bioéthique doivent être prises ? Et comment parvenir, avec ces décisions, à réconcilier bon nombre de citoyens avec la démocratie politique dans un contexte où certains sont considérés comme des progressistes tandis que d’autres, ainsi que l’a noté le professeur Didier Sicard, sont diabolisés parce qu’ils seraient conservateurs ? Ne laissons pas guider nos choix par des anathèmes ! Prendre des décisions précipitées à cause de pressions ou parce que nous souhaiterions nous aligner sur le moins-disant éthique d’autres pays serait également un piège redoutable, comme l’a souligné le Conseil d’État.
Il est urgent de prendre du recul pour voir l’effet sur la société de changements législatifs qui, lorsqu’ils ne sont considérés que du point de vue technique, paraissent dépourvus d’enjeux globaux. Car ce n’est qu’en pensant collectivement le modèle de société induit par nos pratiques en biomédecine et en bioéthique que nous parviendrons à donner sa juste place à l’usage des techniques mais aussi à guider la recherche qui, nous le savons depuis le code de Nuremberg, ne saurait être laissée à elle-même.
Le modèle français de bioéthique, forgé depuis vingt-cinq ans, a pour principe central la dignité. Or, la révision de la loi de bioéthique pourrait conduire à changer de modèle de société ou à faire coexister deux modèles. D’une société où le principe de dignité fonde la liberté de ses membres et garantit les liens les unissant, on passerait à une société où prédominent les libertés individuelles au risque de laisser la loi du plus fort la gouverner, ébranlant la fraternité de manière durable. Examiner si le plus faible est protégé, conformément au devoir de protection qui lui est dû, ou s’il est au contraire utilisé, peut cependant nous servir de critère. Le principe de dignité conduit ainsi au principe de gratuité qui traduit de manière juridique l’évidence que la personne humaine ne peut être traitée comme un bien marchand. Selon ce principe, nul ne peut être soumis à une marchandisation, même par une convention qu’accepteraient toutes les parties. La marchandisation tend en effet à ranger la personne humaine dans la catégorie des choses et porte en germe de graves risques de dérive vers une forme moderne d’esclavage. Le modèle de société ainsi mis en place serait une société dans laquelle le plus fort pourrait imposer sa volonté au plus faible.
Le principe de gratuité n’est pas moins fondamental pour tous les éléments et produits du corps humain. L’abandonner, même de façon dérogatoire, serait une grave régression qui ne pourrait manquer d’amener d’autres dérogations en raison du principe de non-discrimination. Renoncer au principe de gratuité serait ouvrir la porte à une autre société que celle promue par la France des droits de l’homme. Conserver ce principe, c’est au contraire affirmer que la personne n’a pas de prix, qu’elle doit être considérée comme une fin et qu’elle ne peut jamais être utilisée comme un moyen.
Le principe de dignité a pour corollaire le principe d’égalité que contredit insidieusement l’« eugénisme libéral », pour reprendre l’expression de Jürgen Habermas. Cet eugénisme est le résultat de la conjonction de décisions individuelles qui, sans qu’on y fasse attention, induisent une mentalité eugénique, comme l’ont souligné un Jacques Testart ou un Didier Sicard. Dans ce nouveau modèle de société, l’être humain à engendrer doit correspondre à des qualités préétablies. Cette mentalité eugénique heurte frontalement l’idée selon laquelle tout être humain est accueilli en ce monde comme un don et confié à notre sollicitude collective. Nous savons en effet depuis la Déclaration des droits de l’homme que nous naissons tous égaux en dignité et en droits.
Ce nouveau modèle de société marqué par une mentalité eugénique porte d’ailleurs en soi une contradiction éthique majeure. En effet, qui fixerait les qualités à promouvoir ? Cette norme ne peut être établie par un groupe majoritaire car l’eugénisme étatique, particulièrement effrayant, est fort heureusement interdit. Les qualités requises ne peuvent donc être établies que par des décisions individuelles, ce qui signifie qu’elles sont choisies arbitrairement par chaque individu en fonction de ses désirs et de son idée de la vie et du bonheur. Dès lors, comment garantir une égalité de droits et de chances à tout être humain si certains individus ont été délibérément produits pour être dotés de qualités supérieures à celles des autres ? Ce modèle de société porte en lui-même la source de graves inégalités.
La vigilance sur les possibilités de pratiques eugéniques est une responsabilité éthique majeure. Sans doute faudra-t-il préciser dans la loi les encadrements empêchant la sélection d’êtres humains et faire ensemble en sorte qu’elle interdise l’utilisation des techniques ne rendant pas impossible l’eugénisme. Il faut, me semble-t-il, reconnaître avec courage la valeur de l’interdit. Car la valeur symbolique de ces interdits, qui existent dans toutes les sociétés, est une conception de l’être humain dans laquelle, selon une belle formule de Pascal, « l’homme passe infiniment l’homme ».
Un dernier principe fondamental de notre République est le principe de fraternité, qui inclut les êtres humains dans leurs différences. Un principe transcendant permet à ces différences de coexister pacifiquement, en sorte que la fraternité puisse être mise en œuvre : ce principe transcendant est, ainsi que l’a écrit le Conseil d’État, la dignité humaine qui nous habite dès le commencement de notre vie et nous accompagne tout au long de notre existence, nous obligeant au respect de l’ensemble des éléments corporels qui font de nous des êtres humains vivants. Cette transcendance s’exprime existentiellement dès que l’individu reconnaît qu’il vit comme un être humain avec tous les droits d’une personne.
La fraternité induit l’égalité de l’accès aux soins pour tous les membres de la société affectés d’une pathologie. Ce principe a des conséquences pratiques puisque la médecine, pour que le principe de fraternité puisse être conservé, doit garder le critère de la pathologie diagnostiquée et évaluée. Ce n’est qu’ainsi, me semble-t-il, que la fraternité peut engendrer une juste solidarité.
en Jésus aiment se retrouver tous ensemble. Ils se réunissent dans des maisons. Ils écoutent les apôtres qui parlent de Jésus. Ils prient ensemble. Ils partagent le pain comme Jésus l’a demandé. Et Ils partagent aussi tout ce qu’ils ont pour que personne ne manque de rien. Ici tout le monde est important.
Voulu par Mgr CENTENE notre évêque, ce document a pour but de garantir une base chrétienne commune et solide auprès de tous les jeunes de notre diocèse. Il concerne toute personne engagée dans la pastorale et la catéchèse auprès de la jeunesse.
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Présentation du socle commun : voir la vidéo ci-dessous
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