Stages du Cler en 2019-2020

Voici le calendrier des formations proposées par le Cler à ses animateurs-trices en 2019-2020. 

Initiation à l’écoute – Atelier CLER www.cler.net 22 novembre 13h-30 à 20h  et 23 Novembre 2019 9h-17h30.

Formatrice : Carole Heron

Lieu : espace Montcalm salle 28 – Vannes

(Ce stage est le pré-requis pour entrer en formation qualifiante d’éducateur à la vie et conseil conjugal et familial )  https://www.cler.net/Formation

Date limite inscriptions 15 jours avant : max. 16 personnes. 06 99 81 53 64- bdesalins@free.fr

Approfondissement à l‘écoute ( après l’initiation ) – Atelier CLER www.cler.net . Formatrice : Maryvonne Verdier.

Vendredi 20 Mars : 13h30-20h et 21 Mars 2020 : 9h – 17h30

Lieu : espace Montcalm salle 28 – Vannes

Date limite inscriptions 15 jours avant : max 16 personnes  06 99 81 53 64- bdesalins@free.fr

Optimiser ses réunions Atelier CLER. niveau 1- www.cler.net Formateurs : Georges Vialan, Ml de Salins-

vendredi 17 Janvier 13h30-20h et samedi 18 Janvier 9h-17 h30

Lieu : espace Montcalm salle 28 – Vannes

Date limite inscriptions 15 jours avant : max 16 personnes  06 99 81 53 64- bdesalins@free.fr

Saurez-vous retrouver d’où vient Vincent Ferrier ?

Réponses :

1- H8- F15- C22- I
2- K9- F16- C23- K
3- A10- F17- C24- O
4- G
11- F18- E25- P
5- G12- I19- E26- I
6- G13- G20- E27- N
7- G14- D21- M

Syrie : témoignage

Prêtre catholique jésuite et auteur de « Homs, l’espérance obstinée », le Père Ziad Hilal donnera son témoignage (nommé curé de la paroisse Saint Sauveur de Homs en 2002) à l’invitation de la délégation du Morbihan de l’Œuvre d’Orient.

Vannes : mardi 4 juin, 20 h 30, Espace Montcalm
Lorient : Mercredi 5 juin, 20 h 30, Espace Saint Louis 

Voitures piégées, attentats aux abords des écoles, universités, etc, enlèvements, cambriolages et assassinats : dans un quotidien de violences, d’insécurité et de peur, le Père Hilal a fait l’expérience du pardon et de l’espérance, au cœur de la guerre. Fondateur du centre « Eduquer les enfants à la paix et à la réconciliation », il s’est mis au service des générations futures.

En 2004, le Père Ziad Hilal, alors curé de la paroisse Saint Sauveur, partageait son quotidien à Homs (Source : Site de l’Œuvre d’Orient)
« Nous avons plusieurs centres éducatifs, qui travaillent pour bâtir la paix et la réconciliation, pour les enfants âgés de 6 à 12 ans. Nous avons aussi un centre d’aide humanitaire qui est en train d’aider 3000 familles à Homs et 3000 familles de la région avec de la nourriture, des paniers sanitaires, une aide médicale etc. Nous avons quatre centres pour les handicapés mentaux et un grand centre pour les handicapés physiques ».
Pour le père Ziad, le plus important est que les enfants de toutes les religions apprennent à vivre ensemble. 
Son message : « Il faut absolument sortir de la logique de haine, il faut œuvrer à la réconciliation. L’espoir de Paix passe par les enfants ».
Avec le soutien de l’Œuvre d’Orient, il regroupe les enfants qui ne peuvent plus aller à l’école dans une dizaine de centres scolaires dans la région de Homs. Ainsi, plus de trois mille enfants de toutes les religions (chrétiens et musulmans) reçoivent des cours traditionnels (arabe, maths,..), partagent un repas, participent à des activités (théâtre, sport, jardinage, dessin) et surtout reçoivent un soutien psychologique.

L’âme de l’Europe, famille de peuples

A lire dans la revue diocésaine Chrétiens en Morbihan du 23 mai 2019.

Dans un contexte d’exacerbation des tensions entre les Etats européens, il convient de s’interroger sur les options temporelles et institutionnelles propices à la réalisation d’un véritable bien commun. Comment édifier une communauté de peuples fondée sur la dignité transcendante de la personne humaine et non pas centrée sur une logique de marché ? A quelques jours de glisser leur bulletin dans l’urne, et en l’absence d’un programme providentiel qui reprenne l’intégralité des principes fondamentaux de la conscience chrétienne, les catholiques de France  trouvent dans l’enseignement social de l’Église des balises éthiques pour discerner. 

Deux ans avant le referendum français sur la ratification du Traité de Rome II, saint Jean-Paul II évoquait l’« apostasie silencieuse » par laquelle la culture européenne faisait abstraction de l’apport du christianisme (exhortation apostolique post-synodale, 2003, Ecclesia in Europa n°9). À l’heure où l’unité européenne est en berne, il est urgent de « retrouver le terreau spirituel de l’Europe, l’âme européenne et l’héritage chrétien pour greffer les droits des peuples qui la composent sur le tronc irrigué par la sève vitale du christianisme (Ecclesia in Europa n°7). Comment l’Europe peut rester unie et grandir sans cette matrice civilisationnelle et sans cet héritage spirituel ? L’influence de l’Evangile marque en effet l’histoire du continent européen et a été un « facteur primordial d’unité entre les peuples et les cultures et de promotion intégrale de l’homme et de ses droits ». (Ecclesia in Europa n°108).

Mettre l’homme au centre et au cœur des institutions européennes

La dignité transcendante de la personne est le premier fondement de la vie économique, et politique, de la justice sociale et de la paix. (cf note doctrinale de la Congrégation pour la doctrine de la foi, 2002).
Comme l’a rappelé le Pape François aux parlementaires européens en 2014, au centre du projet de construction européenne, « il y avait la confiance en l’homme, non pas tant comme citoyen, ni comme sujet économique, mais en l’homme comme personne dotée d’une dignité transcendante ». C’est de ce lien vital entre « dignité » et «transcendante » que dépend l’avenir de l’Europe. Dans l’encyclique Laudato Si (2015), le saint Père formule les bases sur lesquelles doit reposer la maison commune européenne, en articulant les relations fondamentales de la personne : avec Dieu, avec lui-même, avec d’autres êtres humains et avec la création. « L’écologie environnementale, économique et sociale : tout est lié ».

En vue des élections, la Conférences des évêques de France invite à sortir du schéma manichéen Pour/contre l’Europe pour « dire quelle Europe nous voulons » (Communiqué du 25 mars 2019).

 Le Magistère reconnaît l’importance de la souveraineté nationale sans en faire un absolu. « Les nations peuvent renoncer librement à l’exercice de certains de leurs droits envue d’un objectif commun, avec la conscience de former une « famille » ». 

 Retrouver « l’esprit de famille » pour édifier la maison commune

Le 24 mars 2017, à l’occasion du 60ème anniversaire de la signature du Traité de Rome, le Pape François rappelait qu’« affirmer la centralité de l’homme signifie aussi retrouver l’esprit de famille, dans lequel chacun contribue librement selon ses propres capacités et talents à l’édification de la maison commune. Il est opportun de se souvenir que l’Europe est une famille de peuples ( …). Les particularités ne doivent donc pas effrayer, et on ne peut penser que l’unité soit préservée par l’uniformité. (…) Aujourd’hui, l’Union Européenne a besoin de redécouvrir le sens d’être avant tout une « communauté» de personnes et de peuples conscients que « le tout est plus que la partie, et plus aussi que la simple somme de celles-ci ». A partir de cette conscience, il propose aux peuples européens d’élargir le regard pour un bien plus grand.

Sur ce point, les évêques polonais ont livré une contribution pertinente (14 mars 2017) à partir de l’expérience polonaise et dans une perspective chrétienne. Ils placent le curseur entre patriotisme et universalité : l’amour de la patrice terrestre est une forme concrète de l’ordre universel voulu par Dieu. Comment ce patriotisme peut-il féconder la « maison commune » européenne ? 

Voir la déclaration de la COMECE en vue des élections du 14 février 2019 : « Reconstruire la communauté en Europe ».
Voir aussi le communiqué de la CEF, du 25 mars 2019.

Economie, monnaie, environnement, agriculture, migrations, … Sur les enjeux saillants des élections des eurodéputés, la doctrine sociale peut guider les consciences : quels choix entrent en contradiction avec les principes fondamentaux devant inspirer l’engagement social et politique des catholiques dans les sociétés démocratiques ? 
De l’affirmation du caractère central de la personne humaine, premier fondement de la vie économique et politique, découle un ensemble de principes : bien commun, développement intégral, justice sociale, paix, destination universelle des biens, amour préférentiel pour les pauvres, droit primordial à la vie, de sa conception à sa fin naturelle, la famille fondée sur le mariage homme-femme, la dignité du travail, subsidiarité, solidarité, …

Voir : Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise

Alors que le jubilé diocésain se clôturera à la Pentecôte par un envoi en mission, saint Vincent Ferrier intercède. Artisan d’unité dans une Europe déchirée, il a évangélisé les peuples européens (Lettre pastorale de Monseigneur Centène du 29 septembre 2018). L’influence de l’Évangile marque l’histoire du continent européen et a été un « facteur primordial d’unité entre les peuples et les cultures et de promotion intégrale de l’homme et de ses droits » (Ecclesia in Europa n°108). L’Europe ne peut esquiver ce passé si elle veut retrouver le sens de son action et la direction de son avenir, comme l’y invite le Pape François.

« Ô vieille Europe, je te lance un cri plein d’amour (…) Renouvelle la vigueur de tes racines, revis ces valeurs authentiques qui ont rendu ton histoire glorieuse, et bienfaisante ta présence sur les autres continents. Reconstruis ton unité spirituelle ». 

Saint Jean-Paul II, Acte européen, Saint-Jacques de Compostelle, 1982

E ultreïa ? Points de vue.

Manifeste « Votez pour la famille » :
Faire entendre la voix des familles en Europe

Voir le manifeste

A travers ce manifeste, la Fédération des Associations Familiales catholiques en Europe (FAFCE) appelle les candidats aux Parlement européen à reconnaître le rôle primordial de la famille, pierre d’angle de la société. Elle leur propose de s’engager sur dix points concrets inspirés de la doctrine sociale de l’Eglise. Frantz Toussaint, responsable du chantier socio-politique des AFC du Morbihan, en expose les enjeux.

En quoi la famille est-elle « cellule de base de la société » ?
Dans une perspective anthropologique telle que la propose l’Eglise, la famille s’appuie sur la dignité de la personne humaine et la complémentarité homme/femme.
Elle est le premier lieu de civilisation, de sociabilisation pour les enfants. Vecteur de  stabilité dans la société, elle est aussi le lieu des solidarités, intergénérationnelle et au sein d’une même génération. La famille, c’est aussi par essence la natalité. 
On ne peut pas dissocier aujourd’hui la famille du reste de la société. Dans son encyclique Laudato Si, le Pape François démontre que tout est lié : quand on détricote un petit pan sur la famille, on détricote toute la société.
L’enjeu de ce manifeste est de faire prendre conscience aux candidats de l’importance de la famille. Des lois sociétales qui visent soi-disant à donner une égalité – somme toute relative – à différents groupes de pression, détricotent, déstructurent la société. Nous devons faire entendre la voix des familles aujourd’hui. 

Aujourd’hui, si on voulait revenir à quelque chose de plus conforme à la vision portée par l’Eglise, il est absolument nécessaire de se reposer les questions fondamentales : que cherchons-nous à travers l’Europe ? Quel modèle : une Europe complètement fédérale ou une Europe qui respecte les cultures, les identités, tout en étant une plate-forme de coopération économique ?


Marie-Hélène Herry, maire de Saint-Malo de Beignon, conseillère départementale, vice-présidente du « Mouvement européen » (association apolitique, d’esprit fédéraliste).

Sur le plan humain qui nous anime nous chrétiens, l’Europe est une chance car nous avons en commun ces racines chrétiennes. Je fais partie de ceux qui se « lamentent » de l’échec de la constitution européenne en 2005. Pour autant, j’ai voté « non » car  il n’y avait pas mention de ces racines. Or, je pense qu’il est primordial pour construire un avenir de savoir d’où l’on vient. Il faut remettre ça sur le devant de la scène, et que l’Europe l’affirme. 

Quels principes porter ? Quelle Europe souhaitons-nous dans ce monde mondialisé où de nombreuses valeurs profondément humaine sont chahutées, où le poids de la finance et la puissance de certaines entreprises sont énormes ?

Pour moi, la famille est la base de tout, c’est une mini-société : on y apprend la solidarité et ce qu’est le bien commun qui doit guider les peuples et les dirigeants. Une famille qui va bien, c’est une société qui va bien. Or les familles sont chahutées aujourd’hui.
L’uniformisation n’est pas la solution. On a aujourd’hui l’impression qu’il faut que tout soit uniforme pour que tout soit juste. Mais parfois l’égalité n’est pas justice.

Dans le domaine social, des avancées au niveau européen sont souhaitables pour la France : le travail doit être plus reconnu et mieux valorisé. 

Que chacun se saisisse des enjeux européens et aille voter !


Père Bernard Bourdin, op, professeur d’histoire des idées de philosophie politique à l’Institut catholique de Paris

Quels critères de discernement peuvent être proposés en vue du prochain scrutin ? 
Dans le débat Europe des nations/Europe fédérale, je pense qu’il y a un critère de réflexion théologique : Dieu s’est incarné dans un peuple et un temps particulier. Il n’y a pas d’universel « direct » ; ce qui conduit à une vision de l’Europe qui ne soit pas une abstraction universaliste.
Pour ma part, le tropisme fédéraliste qui vise à faire de l’Europe des Etats-Unis version européenne n’est pas cohérent avec ce critère. Il ne peut entraîner qu’une négation des nations, autrement dit ce qui fait le socle de l’Europe, le socle de ces incarnations particulières.
Le christianisme a façonné la civilisation européenne au travers aussi de ces nations. Le christianisme était une matrice d’un certain type d’universel qui ne nie pas les particularités car il est travaillé par sa logique de l’incarnation. Et l’Europe telle qu’elle veut se construire depuis un certain nombre d’années tourne le dos à cette vision des choses, qui n’est pas une idéologie universaliste mais l’incarnation à partir de laquelle il y a de l’universel.

Comment construire une Europe qui soit à la fois du particulier et de l’universel ? La crise migratoire pose exactement la question.
En ce qui me concerne, je plaide pour une confédération, qui permette un étage supérieur des peuples européens, qu’ils sachent se parler et coopérer ensemble comme des voisins qui partageons une civilisation commune mais qui laisse en même temps à chaque état une large part de manoeuvre pour continuer d’exister comme Etat-nation.

Il convient d’ajouter un critère de discernement pratique : comment sommes-nous capables de nous aimer les uns les autres ? La réalisation du bien commun suppose l’ouverture à la transcendance, ce dont manque la vie collective aujourd’hui, parce qu’ellen’a plus de socle : l’individu n’est renvoyé qu’à lui-même et à ses droits. Il ne voit pas qu’il pourrait vivre mieux en faisant du commun, en se donnant la possibilité d’une communauté de destin, de dignité.
Nous avons un témoignage à apporter de civisme chrétien, en vertu même de la foi en Celui qui leur a enseigné ce qu’est l’amour du prochain. Nous nous aimons les uns les autres parce que lui le premier nous a aimés. Ça a l’air fondamentalement  inter-personnel mais ça a un impact publique, politique très fort.

 

DML – MAI 2019

Au service des divers groupes, associations, communautés religieuses, paroisses, services, etc., le Dossier Mensuel de Liaison (DML) est un outil de diffusion des informations.  Envoyé à près de 800 destinataires par courrier, il est également téléchargeable en ligne, document par document.  

Messe de Pentecôte 2019
Clôture Jubilé Jeunes
Témoignage Œuvre d’Orient
Festi’ Jeunes
Supplément d’été
Chrétiens en Morbihan
Rassemblement MCR
Formation à la vie spirituelle

Ordinations presbytérales, dimanche 23 juin

Par l’imposition des mains et la prière consécratoire,
son excellence Raymond Centène, évêque de Vannes,
ordonnera prêtres

Thierry Félix,
Johann Ribette,

en la cathédrale Saint-Pierre de Vannes,

le dimanche 23 juin 2019 à 15 h 30. 
Solennité du Corps et du Sang du Seigneur

Ordonné diacre le 9 septembre 2018, Johann Ribette est actuellement au service des paroisses du doyenné de Guer.

Ordonné diacre le 27 octobre 2013, Thierry Félix est actuellement au service de la paroisse de Ploërmel. 

Messe Pentecôte 2019

Lancé en mars 2018 (Lire « Coup d’envoi du jubilé), le jubilé saint Vincent Ferrier se voulait l’occasion d' »un travail en profondeur d’évangélisation de nos coeurs, de nos intelligences, de notre société » : chemin de conversion-missionnaire vers un « véritable engagement pour nous aujourd’hui ». Au terme de ces quinze mois de gestation jubilaire, et parce que l’Eglise ne cesse de naître de l’Esprit, la fête de Pentecôte parachèvera l’envoi en mission de notre diocèse. 

« Viens, Esprit Saint ! Emplis le cœur de tes fidèles ! Allume en eux le feu de ton amour ! »

Verset d’Evangile, solennité de Pentecôte

Dimanche 9 juin 2019 15 h 30 :
Grand’messe sur le port de Vannes 

La messe sera concélébrée par Son Eminence le cardinal Dominique Mamberti, Préfet du Tribunal suprême de la Signature Apostolique.

Conversion missionnaire, en Eglise
Le lien entre la vie de Saint Vincent,
la démarche jubilaire du diocèse de Vannes et le mystère de Pentecôte transpire dans la lettre pastorale du 29 septembre 2018. 
Le parallèle est frappant dès sa conversion à Avignon, le 3 octobre 1398 où le Seigneur impose les mains à saint Vincent : « Va-t’en de par le monde et prêche à la manière des apôtres ». Légat a latere Christi, le dominicain entreprend alors son long périple apostolique, prêchant jusqu’à sa mort à Vannes. 
« Notre vie chrétienne a toujours besoin de ce second souffle » donné par la conversion : « celui qui est devenu disciple devient à son tour missionnaire parce que tout baptisé est invité à marcher sur les traces du Christ et, en même temps, est envoyé en mission par la force du Saint-Esprit ».
Enfin, la mission d’annoncer Jésus-Christ est reçue en Eglise, Icône de la Trinité : « L’unité de l’Eglise, la vie de communion ecclésiale, l’amour fraternel des Fils de l’Eglise deviennent alors un signe de crédibilité pour le monde et une force d’attraction qui conduit à croire au Christ. On ne va pas à la pêche avec un filet déchiré… ». 

Les témoins au procès de canonisation évoqueront un renouvellement du miracle de Pentecôte à travers la prédication de Maître Vincent.
Conversion, communion, mission : recevons en Eglise la force de l’Esprit-Saint dimanche 9 juin. 


Samedi 8 juin : Oratorio « Vincent Ferrier en chemin »

Commandé par l’Académie de Musique et d’Arts sacrés, cet oratorio a été entièrement créé pour le jubilé. Il met en scène les derniers mois de Maître Vincent et mobilisera un grand nombre d’artistes : des chanteurs solistes, un chœur, un orchestre et des comédiens.
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Bénédiction d’une statue géante de saint Vincent 

Lancé le 8 avril, le chantier de la sculpture du saint à la Vallée des saints avance bien ! Présent sur le port de Vannes dès le 7 juin, le géant de granit (
3 mètres de haut, 5 tonnes de granit breton) sera béni par Mgr Centène dimanche 9 juin avant de repartir définitivement à Carnoët.
Rencontre avec le directeur de la Vallée des saints, Sébastien Minguy, et le sculpteur, Cyril Pouliquen :


Rallye jeunes

Les collégiens et lycéens sont attendus à 9h30 à l’église Saint-Vincent Ferrier de Vannes par la pastorale des jeunes pour :
un temps d’enseignement et de louange
– un grand jeu de piste dans les rues de Vannes jusqu’au port pour
la messe de 15 h30.

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Fest Deiz

Un Fest Deiz organisé par le Comité des fêtes de la ville de Vannes conclura cette jourée, de 18h00 à 20h00 sur le port.

ORATORIO « VINCENT FERRIER EN CHEMIN »

Samedi 8 juin 2019 : à 19h00 et à 20h30, cathédrale de Vannes

Cet oratorio, créé de toutes pièces, met en scène les derniers mois de cet illustre personnage avec plus de cinquante chanteurs et un orchestre, jouant sur instruments anciens.

En clôture de l’édition 2019 du festival « Itinéraires en Morbihan »,  l’Académie de Musique et d’Arts sacrés a commandé la création d’un oratorio mis en espace dont le texte et la musique sont inédits. Ce spectacle original mobilisera sur scène un grand nombre d’artistes : des chanteurs solistes, un chœur, un orchestre et des comédiens.

Avec la participation de Jérôme Desprez ténor, Héloïse Guinard soprano, Olivier Lagarde baryton (Solistes chanteurs du Pont Supérieur de Nantes-Rennes), de la Maîtrise de Sainte-Anne-d’Auray (direction : Gilles Gérard), des Musiciens de Mademoiselle de Guise (direction : Laurence Pottier), de Glenn Gouthe, uilleann pipes et Quentin Vestur, harpe celtique

Mise en scène : Jean-Michel Fournereau – Texte original : Étienne Mahieux –Musique originale : Mathilde Malenfant

Tarif = 10 € adulte, 5 € 12-18 ans, gratuit -12 ans

Contact : Emmanuel Didier   06 35 37 46 16   saintvincentferrier@outlook.fr
ou 
Académie de Musique et d’Arts Sacrés 
11 rue de Vannes – 56400 Sainte-Anne d’Auray – Tel : 02 97 57 55 23
www.academie-musique-arts-sacres.fr
Facebook : www.facebook.com/academie.desainteannedauray

Consultez le site du jubilé saint Vincent Ferrier

Été 2019 : Transmettez vos infos !

Rendez-vous spirituels, randonnées, concerts, visites, expositions, conférences, pardons… Préparons l’été 2019 !

Cette année, l’agenda diocésain des activités estivales paraîtra en supplément de la revue diocésaine du 26 juin et sera délivré largement dans les paroisses et lieux d’accueils. Les informations seront aussi disponibles sur le site internet du diocèse www.vannes.catholique.fr.

Merci de transmettre les événements que vous souhaitez annoncer, avant le 15 mai :
• par mail à
chretiensenmorbihan@gmail.com
• par courrier à Chrétiens en Morbihan,

55 rue Mgr Tréhiou, CS 92241, 56007 Vannes cedex.

« LOURDES » : Avant première à Vannes le 25 avril à 20 heures

Le 8 mai prochain sortira au cinéma le très beau film « LOURDES »,
réalisé par Thierry Demaizière et Alban Teurlai.
 

Vous pouvez avoir un aperçu de sa grande qualité via sa bande-annonce. 

Les réalisateurs Thierry Demaizière et Alban Teurlai sont allés à la rencontre de ces pèlerins, qu’ils soient hospitaliers ou malades, gitans, militaires ou prostitué(e)s. Ils ont écouté leurs prières murmurées et leurs vies abîmées par l’épreuve. Dans le mystère de la Foi et bien au-delà, ils ont filmé Lourdes comme un grand théâtre où se croisent des histoires bouleversantes.

C’est le premier documentaire réalisé sur Lourdes qui essaie de percer le secret des prières que l’on vient demander à la Vierge. 

Le 25 avril à 20 heures aura lieu à Vannes, au Cinéville de Parc Lann (accessible aux fauteuils roulants), une AVANT-PREMIERE du film en présence d’un pèlerin vannetais témoignant dans le film, Jean d’Artigues. 

Venez nombreux ! Le succès de cette avant-première
conditionnera la durée du film en salles.

DML- AVRIL 2019

Jean Claude Gianadda en concert

Dimanche de la vocation
Les pèlerins de l’eau vive
Pèlerinages des pères et mères de familles
Pèlerinage des personnes âgées en établissements
Pèlerinage Notre Dame de Fatima
Camp école de prières
Calvaire de Pontchâteau Recto- verso
ETE 2019
Patrick Richard à Allaire
1ere lettre aux Corinthiens
espérance et vie Journée d’amitié recto-verso

Message pascal du pape François

Alors que nous sommes encore rayonnants de la joie pascale, profitons de l’octave de Pâques pour relire le message pascal et la bénédiction urbi et orbi du pape François

« Chers frères et sœurs, bonne fête de Pâques !

Aujourd’hui l’Église renouvelle l’annonce des premiers disciples : ‘‘Jésus est ressuscité’’. Et de bouche en bouche, de cœur en cœur, elle rappelle l’invitation à la louange : ‘‘Alléluia… Alléluia’’. Ce matin de Pâques, jeunesse éternelle de l’Église et de l’humanité tout entière, je voudrais adresser à chacun d’entre vous les premières paroles de la récente Exhortation apostolique consacrée en particulier aux jeunes : « Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Les premières paroles que je voudrais adresser à chacun des jeunes chrétiens sont donc : Il vit et il te veut vivant ! Il est en toi, il est avec toi et jamais ne t’abandonne. Tu as beau t’éloigner, le Ressuscité est là, t’appelant et t’attendant pour recommencer. Quand tu te sens vieilli par la tristesse, les rancœurs, les peurs, les doutes ou les échecs, il sera toujours là pour te redonner force et espérance » (Christus vivit, nn. 1-2).

Chers frères et sœurs, ce message est adressé en même temps à chaque personne et au monde entier. La Résurrection du Christ est le début d’une vie nouvelle pour chaque homme et chaque femme, parce que le vrai renouvellement part toujours du cœur, de la conscience. Mais Pâques est aussi le début du monde nouveau, libéré de l’esclavage du péché et de la mort : le monde finalement ouvert au Royaume de Dieu, Royaume d’amour, de paix et de fraternité. Le Christ vit et reste avec nous. Il montre la lumière de son visage de Ressuscité et n’abandonne pas ceux qui sont dans l’épreuve, dans la souffrance et dans le deuil.

Que Lui, le Vivant, soit espérance pour le bien-aimé peuple syrien, victime d’un conflit qui perdure, et qui risque de nous trouver toujours davantage résignés et même indifférents. C’est plutôt le moment de renouveler l’engagement pour une solution politique qui réponde aux justes aspirations de liberté, de paix et de justice, qui affronte la crise humanitaire et favorise le retour en sécurité des personnes déplacées et de celles qui se sont réfugiées dans les pays limitrophes, surtout au Liban et en Jordanie. Pâques nous porte à tourner le regard vers le Moyen-Orient, déchiré par des divisions et des tensions continues.

Que les chrétiens dans la région, avec une persévérance patiente, témoignent du Seigneur ressuscité et de la victoire de la vie sur la mort. J’ai une pensée particulière pour la population du Yémen, en particulier pour les enfants épuisés par la faim et la guerre.

Que la lumière pascale éclaire tous les gouvernants et tous les peuples du Moyen-Orient, à commencer par les Israéliens et les Palestiniens, et les incite à soulager tant de souffrances et à poursuivre un avenir de paix et de stabilité.

Que les armes cessent d’ensanglanter la Libye où, de nouveau, des personnes sans défense meurent ces dernières semaines et où de nombreuses familles sont contraintes à quitter leurs propres maisons. J’exhorte les parties concernées à choisir le dialogue plutôt que l’oppression, en évitant que s’ouvrent à nouveau les blessures d’une décennie de conflits et d’instabilité politique.

Que le Christ Vivant donne sa paix à tout le bien-aimé continent africain, encore parsemé de tensions sociales, de conflits et parfois d’extrémismes violents qui provoquent l’insécurité, la destruction et la mort, surtout au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Nigéria et au Cameroun. Ma pensée va également au Soudan, qui traverse un moment d’incertitude politique et où je souhaite que toutes les instances puissent s’exprimer et que chacun s’efforce de permettre au pays de trouver la liberté, le développement et le bien-être auxquels il aspire depuis longtemps.

Que le Seigneur ressuscité accompagne les efforts accomplis par les Autorités civiles et religieuses du Sud Soudan, soutenues par les fruits de la retraite spirituelle vécue il y a quelques jours ici au Vatican. Puisse s’ouvrir une nouvelle page de l’histoire du pays, dans laquelle toutes les composantes politiques, sociales et religieuses s’engagent activement pour le bien-être commun et la réconciliation de la Nation. Lors de cette fête de Pâques que trouve du réconfort la population des régions orientales de l’Ukraine, qui continue de souffrir du conflit encore en cours.

Que le Seigneur encourage les initiatives humanitaires et celles visant à atteindre une paix durable.

Que la joie de la Résurrection remplisse les cœurs de ceux qui, sur le continent américain, subissent les conséquences de situations politiques et économiques difficiles. Je pense en particulier au peuple vénézuélien : à beaucoup de personnes privées des conditions minimales pour mener une vie digne et sûre, à cause d’une crise qui perdure et s’approfondit.

Que le Seigneur donne à ceux qui ont des responsabilités politiques d’œuvrer pour mettre fin aux injustices sociales, aux abus ainsi qu’aux violences et de faire des pas concrets permettant de guérir les divisions et d’offrir à la population les aides dont elle a besoin.

Que le Seigneur ressuscité éclaire les efforts qui se font au Nicaragua en vue de trouver au plus tôt une solution pacifique et négociée au bénéfice de tous les nicaraguayens. Face aux nombreuses souffrance de notre temps, que le Seigneur de la vie ne nous trouve pas froids et indifférents.

Qu’il fasse de nous des constructeurs de ponts et non pas de murs. Lui, qui nous donne sa paix, qu’il fasse cesser le bruit des armes, aussi bien dans les situations de guerre que dans nos villes, et qu’il inspire les gouvernants des Nations afin qu’ils s’engagent à mettre fin à la course aux armements et à la diffusion préoccupante des armes, surtout dans les pays économiquement plus développés.

Que le Ressuscité, qui a ouvert grand les portes du sépulcre, ouvre nos cœurs aux besoins des personnes défavorisées et sans défense, des pauvres, des sans emploi, des personnes marginalisées, de ceux qui frappent à notre porte à la recherche de pain, d’un refuge et de la reconnaissance de leur dignité.

Chers frères et sœurs, le Christ vit ! Il est espérance et jeunesse pour chacun d’entre nous et pour le monde entier. Laissons-nous renouveler par lui !

Bonne Pâques ! »

Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité !

La fête de Pâques est la plus importante pour les chrétiens. Elle célèbre la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l’élément central de la foi chrétienne. Elle est la fête chrétienne la plus ancienne et la fête centrale de l’année liturgique.

Que fête-t-on à Pâques ?

La célébration de la fête de Pâques est l’occasion pour les chrétiens de renouveler leur profession de foi baptismale. C’est la raison pour laquelle les adultes demandant le baptême (les catéchumènes) sont baptisés dans leurs paroisses pendant la Vigile pascale. Le cierge pascal, symbole de la présence du Christ, est alors allumé et brillera du dimanche de Pâques à celui de la Pentecôte.

La Résurrection du Christ est l’accomplissement des promesses faites par Dieu à son peuple. C’est pourquoi la fête de Pâques, célébrée par une messe solennelle, est le sommet du calendrier liturgique chrétien. Ce jour d’allégresse est marqué dans les églises par la couleur blanche ou dorée, symbole de joie et de lumière.

« Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. » (Luc 24)

Les évangiles font le récit des événements du dimanche matin qui a suivi la mort de Jésus, lorsque les disciples de Jésus (les apôtres et les saintes femmes) ont trouvé son tombeau vide. Ils racontent aussi que Jésus leur est apparu à de nombreuses reprises dans des circonstances diverses pendant 40 jours jusqu’à une dernière apparition, lorsqu’ils l’ont vu monter au Ciel.

Les origines de Pâques

Étymologiquement, Pâques signifie « passage ». La fête chrétienne de Pâques trouve ses racines dans la fête juive de la Pâque, qui célèbre le passage de la mer rouge par les Hébreux lors de la libération d’Égypte.

Depuis la Résurrection du Christ, c’est la célébration du passage avec lui de la mort à la vie que les chrétiens célèbrent. Par sa Résurrection, le Christ sauve l’Homme du péché et l’appelle à la vie éternelle.

Éclairages du pape François

« Jésus Christ, par amour pour nous, s’est dépouillé de sa gloire divine ; il s’est vidé de lui-même, il a assumé la forme de serviteur et s’est humilié jusqu’à la mort, et la mort de la croix. Pour cela Dieu l’a exalté et l’a fait Seigneur de l’univers. Par sa mort et sa résurrection, Jésus indique à tous le chemin de la vie et du bonheur : ce chemin est l’humilité. »

« Sa résurrection accomplit pleinement la prophétie du Psaume : la miséricordede Dieu est éternelle, son amour est pour toujours, il ne mourra jamais. Nous pouvons nous confier totalement à lui, et nous lui rendons grâces parce qu’il est descendu pour nous jusqu’au fond de l’abîme. »

« L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres ! »

« Ce même amour par lequel le Fils de Dieu s’est fait homme et est allé jusqu’au bout du chemin de l’humilité et du don de soi, jusqu’aux enfers, jusqu’à l’abîme de la séparation de Dieu, ce même amour miséricordieux a inondé de lumière le corps mort de Jésus, l’a transfiguré, l’a fait passer dans la vie éternelle. Jésus n’est pas retourné à la vie d’avant, à la vie terrestre, mais il est entré dans la vie glorieuse de Dieu et il y est entré avec notre humanité, il nous a ouvert à un avenir d’espérance. Voilà ce qu’est Pâques : c’est l’exode, le passage de l’homme de l’esclavage du péché, du mal à la liberté de l’amour, du bien. »

« Venez et voyez ! »

« Voici le sommet de l’Évangile, voici la Bonne Nouvelle par excellence : Jésus, le Crucifié, est ressuscité ! Cet événement est à la base de notre foi et de notre espérance : si le Christ n’était pas ressuscité, le Christianisme perdrait sa valeur ; toute la mission de l’Église serait vidée de son élan, parce que c’est de là qu’il est parti et qu’il repart toujours. Le message que les chrétiens apportent au monde, le voici : Jésus, l’Amour incarné, est mort sur la croix pour nos péchés, mais Dieu le Père l’a ressuscité et l’a fait Seigneur de la vie et de la mort. En Jésus, l’Amour l’a emporté sur la haine, la miséricorde sur le péché, le bien sur le mal, la vérité sur le mensonge, la vie sur la mort. »

Source : Eglise Catholique en France

Homélie de la messe chrismale

Mardi 16 avril 2019 en la cathédrale Saint Pierre de Vannes

« Tous ceux et celles qui ont été baptisés peuvent aujourd’hui s’exclamer à la suite d’Isaïe et de Jésus dans la synagogue de Nazareth : « L’esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction ».

En effet, à la sortie des eaux du baptême, purifiés de la faute originelle et des fautes commises avant le baptême, nous sommes nés à la vie de l’Esprit.

L’onction d’huile sainte et parfumée que le ministre a faite sur notre front fut le signe de la présence durable de l’Esprit de Dieu au cœur même de notre cœur, « plus intime à nous-même que nous-même », selon le mot de saint Augustin.

Alors, comme Jésus, à la suite des prêtres, des prophètes et des rois de la première alliance nous sommes devenus des temples de l’Esprit du Seigneur.

Ensemble nous sommes appelés à être « un royaume de prêtres », et nous le sommes vraiment par la consécration de notre baptême et de notre confirmation.

Notre manière de vivre en ce monde, dans nos villes, nos quartiers, nos familles, nos engagements professionnels ou associatifs, devrait rendre évidente la présence du Royaume déjà inauguré et tout entier réalisé en Jésus-Christ mort et ressuscité.

C’est à nous tous qu’il incombe de vivre l’évangile au quotidien, dans les plus petits aspects de notre vie, de telle sorte que le monde en soit transformé.

En tant que disciples du Christ, nous avons à faire le pont entre Dieu et l’humanité. Voilà pourquoi notre tâche n’est pas de condamner le monde, mais de l’aimer et l’unir au Christ, de le rendre présent dans notre prière et notre offrande de l’Eucharistie.

Tous nous avons à exercer le sacerdoce commun des baptisés en agissant à la manière de Jésus dans le monde et en transmettant à ce monde grâce et bénédiction de la part de Dieu.

Ne sommes-nous pas, comme l’écrivait l’apôtre Pierre, « la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu » ?

Pour vivre ce sacerdoce royal et être présent dans le monde à la manière d’un ferment, le Seigneur a voulu, en instituant le sacrement de l’ordre, que certains exercent un service à l’égard des membres du peuple de Dieu. Un service et non un pouvoir ! « Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22, 27).

Toute ordination confère à celui qui agit désormais au nom et à la place du Christ un don qui le fait serviteur de ses frères pour la croissance et la sainteté de chacun et du corps tout entier.

Chers frères prêtres, le jour de notre ordination nous avons accepté de « vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus et à chercher à lui ressembler en renonçant à nous-même et en étant fidèles aux engagements attachés à la tâche ministérielle que nous avons reçue par amour du Christ et pour le service de l’Église ».

Redoutable engagement si nous comptons uniquement sur nos propres forces !

« Le prêtre est le plus insensé des hommes, disait le Pape François, si Jésus ne l’instruit pas patiemment comme Pierre, le plus sans défense des chrétiens si le Bon Pasteur ne le fortifie pas au milieu de son troupeau. Personne n’est plus petit qu’un prêtre laissé à ses seules forces ; donc, notre prière de protection contre tout piège du malin est la prière de notre Mère : je suis prêtre parce qu’il a regardé avec bonté ma petitesse ». (Homélie de la messe chrismale 2014)

Dimanche dernier, en lisant la Passion selon saint Luc, je me suis laissé interpeller par ces mots prononcés par Jésus à l’intention de Pierre : « Simon, Simon voici que Satan vous a réclamé pour vous passer au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas ».

Qui n’a pas laissé ces paroles résonner dans son cœur ne peut pas comprendre la crise que traverse aujourd’hui l’Église et qui ne se limite pas à une question de structures.

Avant d’être une institution, l’Église est d’abord le sacrement du Royaume. L’image de Notre-Dame de Paris, détruite alors que l’on était en train de mettre en œuvre tous les moyens techniques pour la soigner, nous est aujourd’hui une parabole.

L’année jubilaire de saint Vincent Ferrier, l’étude de l’époque à laquelle il a vécu,nous ont mieux fait comprendre que si elle est le sacrement du Royaume, l’Église n’est pas le Royaume !

Comme je le disais dimanche, elle reste la table de la Cène où la main de celui qui livre Jésus est à côté de lui sur la table. Elle reste la table de la Cène autour de laquelle les disciples se querellent pour savoir quel est parmi eux le plus grand. Elle reste la table de la Cène où Pierre entend Jésus lui prédire son reniement. Elle reste le lieu de la co-croissance mystérieuse du bien et du mal. Elle reste ce champ où l’ivraie risque d’étouffer le bon grain mais dans lequel ils poussent l’un et l’autre jusqu’au jour de la moisson et ce doit être pour chacun d’entre nous une école d’humilité. »

La prise de conscience, trop récente, des souffrances suscitées chez les victimes par les actes scandaleux de certains prêtres qui ont blessé l’image de la paternité de Dieu qu’ils avaient à représenter doit nous pousser à une purification et à une demande de pardon, car le péché d’un seul rejaillit sur l’ensemble du presbyterium.

Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. En ces temps difficiles où, à cause des fautes de quelques-uns, ils sont souvent suspectés, où ils se font quelques fois insulter dans les rues et où leur rôle social semble souvent dévalué, je voudrais redire aux prêtres toute mon admiration et mon estime pour leur engagement, pour le don qu’ils ont fait de leur vie, pour leur investissement au service du peuple de Dieu et les inviter à l’espérance en se mettant toujours plus à l’écoute des paroles de Jésus : « J’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères ».

Monseigneur Centène

Devenir enseignant dans l’Enseignement catholique

Que vous soyez étudiant, salarié, en reconversion ou en recherche d’emploi, vous souhaitez devenir enseignants dans l’Enseignement Catholique ? Informez-vous !

Prochaine réunion d’informations :

Lundi 3 juin 2019 :
de 18 h à 20 h à Arradon
Campus du Vincin. 

En école, collège, lycée, enseignement supérieur, enseignement bilingue, enseignement spécialisé… Tout sur les suppléances, les concours, etc. 

Enseigner dans un établissement d’enseignement catholique, c’est espérer en l’élève et aimer son avenir.
C’est regarder chaque personne comme un être en devenir, un être fragile, un être relié.
C’est relier l’enseignement, l’éducation de toute la personne et la proposition d’un sens de l’homme et de l’humanité à la lumière de l’Evangile.
C’est vivre la communauté éducative et l’ouverture à tous.

Vous voulez devenir enseignant ? Un site Internet vous est consacré :

Contact : Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique du Morbihan
02 97 46 60 60
http://www.ec56.org/

Archives homélies 2015

8 décembre 2015 – Ouverture de la Porte Sainte

11 octobre 2015 – Ordinations au diaconat permanent

12 octobre 2015 – Messe pour les agriculteurs suicidés

6 septembre 2015 – Ordinations diaconales en vue du Sacerdoce

21 juin 2015 – Ordinations presbytérales de Patrick Monnier et Antoine Renoult

24 Mai 2015 – Messe de Pentecôte

3 avril 2015 – Vendredi Saint – Célébration de la Passion

2 avril 2015 – Messe du Jeudi Saint

31 Mars 2015 – Messe Chrismale

1er mars 2015 – Messe Clôture Visite Pastorale Pays de LeFaouet

22 février 2015 – Appel décisif des catéchumènes

Archives homélies 2018

Homélie Mgr Centène – Noël en prison – Ploemeur 21.12.18

Homélie confirmations St Patern 20.10.18

Homélie ordinations 21.10.18

Homélie Pèlerinage des agriculteurs 14.10.18

Homélie pardon ND Fatima 13.10.18

Conférence aux grands-parents du Mouvement Anne et Joachim – Ste Anne 7.10.2018

Homélie Rentrée Pastorale 29.09.18

Homélie installation Père Maurey Sainte Anne d’Auray 30.09.18

Homélie Ordination 17.06.18

Homélie Bénédiction statue JPII 16.06.18

Homélie Messe Chrismale 27.03. 18

Homélie Chemin de Croix Callac 25.03.18

Homélie Messe des Rameaux 25.03.18

Homélie d’entrée en jubilé 18.03.18

Homélies pèlerinage Valencia 03.18

Homélie du 2ème dimanche du temps ordinaire-14.01.18

Billet spi : 3e dimanche de Carême

Homélie du Père Georges-Henri Pérès, aumônier de l’UCO-IFSEC, archiviste aux archives historiques de l’Evêché. 

Avons-nous le droit de nous mettre en colère contre Dieu ? Pouvons-nous lui en vouloir ?

C’est une question qui peut se poser fréquemment dans notre existence, lorsqu’il y a un certain nombre de catastrophes. Nos médias se chargent bien de nous rappeler cette violence, violence naturelle, violence de l’homme, quand l’innocent est maltraité, tué, lorsque les propres ministres du Seigneur agissent avec perversion…
Avons-nous donc le droit de faire monter vers Dieu une colère ? (…) Est-ce la responsabilité de Dieu ? Je crois qu’il faut oser aujourd’hui nous poser cette question. 
Comment pouvons-nous tenir à la fois l’existence de cette violence et d’autre part tenir que Dieu est bon, miséricordieux, qu’Il nous aime ? 

Faire monter vers Dieu notre prière, face aux malheurs

D’abord la colère que nous pouvons faire monter vers Dieu, lorsqu’elle est légitime, est possible, de manière étonnante. Lisez les Psaumes. (…)
Notre foi peut tout présenter au Seigneur dans la prière, y compris ce qui nous révolte : là où nous sommes indignés, là où il y a, soit par la main de la nature, soit par la main des hommes, un certain nombre d’injustices.
Et face à cette injustice, oui, notre prière est autorisée à monter. Dieu entend la prière qui monte vers lui. Se mettre en colère vers Dieu n’est peut-être pas le plus juste, mais en tous cas faire monter vers le Seigneur une prière qui manifeste notre indignation, notre colère par rapport à des évènements de notre monde d’aujourd’hui fait partie aussi de notre foi.
Certes notre prière ne doit pas être fondée uniquement sur une somme de revendications ; ce n’est pas notre manière de faire – notre prière passe aussi par une action de grâce pour les bienfaits de Dieu – mais, de manière juste, elle peut présenter à Dieu tous les malheurs et les difficultés de notre temps.
Néanmoins le Seigneur Jésus y met aujourd’hui une condition. C’est vrai qu’il y a ces catastrophes, cette violence qui habite notre monde mais le Seigneur aujourd’hui nous interroge : est-ce que vous-mêmes êtes totalement tournés vers moi ? Est-ce que vous-même êtes partisans, collaborateurs de cette violence ? C’est une interrogation que le Seigneur nous pose. « Si vous ne vous convertissez pas, il vous arrivera la même chose ». Jésus nous demande d’abord cette conversion.

Nous ne pouvons comprendre cet Evangile qu’à travers la parabole du figuier. 

Nous convertir, en profondeur

Est-ce que notre vie cherche à se conformer à la volonté de Dieu ? Est-ce qu’à l’instar de ce figuier, nous portons du fruit ?
La première chose : si notre prière, mue par notre colère face aux évènements malheureux, peut monter vers Dieu, elle exige aussi de notre part une conversion en profondeur.
Ce temps de Carême nous y appelle : chercher au fond de nous-même ce qui ne répond pas à la volonté de Dieu, ce qui même est responsable, dans une certaine mesure, de la violence du monde.
Le Christ nous demande aujourd’hui de regarder avec humilité nos existences (St Paul dans la 2e lecture) pour être capable d’en extirper ce qui est à l’origine du péché.

La miséricorde de Dieu est toujours là

La deuxième chose, c’est l’assurance indéfectible, solide, que le Seigneur penche toujours son visage vers nous. Il n’est pas absent de nos réalités. Malgré la souffrance, les malheurs, les désarrois, nous devons garder cette confiance que la Miséricorde de Dieu est toujours là pour nous. « J’ai vu, dit le Seigneur à Moïse, le malheur de mon peuple ».
Il appartient à tous ceux qui veulent suivre le Christ de coopérer à ce que cette souffrance diminue.

Je ne suis pas idéaliste en disant cela, je ne suis pas exempt non plus de colère. Mais parfois, peut monter au fond de mon propre cœur : « Pourquoi Seigneur fais-tu cela ? Pourquoi permets-tu cela ? ».
Face à ce mystère, il nous appartient, lorsque monte légitimement cette remarque vis-à-vis de Dieu, de demander au Seigneur de nous convertir. Seigneur, viens d’abord convertir mon propre cœur, viens le convertir, que moi je ne sois jamais partisan, collaborateur du mal.
Si nous croyons en profondeur que Dieu créateur de toute chose l’a fait par amour et continue de nous maintenir dans cette création par Son amour, nous devons être capables de demander au Seigneur, d’abord, de nous transformer afin qu’ à notre tour nous soyons capable de transformer ce monde.

Pour ressusciter avec le Christ

La miséricorde de Dieu, cet amour qui est capable de nous relever de notre misère, de nous ressusciter, doit agir au fond de nous.
Le temps du Carême a un but : savoir ce dont nous avons besoin, ce qui au fond de notre existence a besoin d’être guéri, d’être relevé. Est-ce que nous voulons ressusciter au matin de Pâques ? Est-ce que nous voulons nous relever avec le Christ d’entre les morts ?
Pour cela, il nous faut accepter que meurt dans notre propre existence le péché. Mais qu’allons nous crucifier avec le Seigneur Jésus le jour du vendredi saint, afin que nous-mêmes ressuscitions, afin que nous soyons libérés ?

La prière, la pénitence, le jeûne, l’aumône : tout ce que le temps du Carême nous demande de faire a pour but de révéler au fond de nous-même ce qui doit véritablement disparaître, ce qui est de l’ordre de nos idoles, ce mal avec lequel nous collaborons trop souvent.
Acceptons cette lumière du Seigneur, assurés de cette miséricorde, assurés qu’il peut nous convertir, pleinement, totalement. Et n’ayons pas peur de nous présenter face à Lui.

Seigneur, malgré mes colères, et même si bien souvent je ne comprends pas ta volonté, ta providence, ni ce que tu permets, viens d’abord enlever de mon cœur mes idoles et mon péché, afin que moi aussi, avec le Seigneur Jésus, je puisse ressusciter ! Amen.

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