Nous venons vers vous, par zone pastorale, pour vous présenter ce document important pour notre diocèse. Prenez note de la date et du lieu qui vous concernent.
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C’est dans la basilique de Sainte-Anne-d’Auray bondée que le cardinal Robert Sarah a présenté son livre Dieu ou rien, vendredi 6 septembre au soir. Ce proche collaborateur du pape a d’abord donné une analyse clairvoyante des idéologies et des maux qui résultent du refus de Dieu. « C’est le plus grand drame de l’histoire de l’humanité. Nous sommes arrivés à l’apogée de la rébellion de l’Occident contre Dieu et contre la personne humaine. Jamais la révolte n’a connu une telle expansion horizontale à travers le monde. » Dénonçant les attaques contre la famille et le mariage, l’idéologie du genre, la destruction des enfants à naître, l’euthanasie, il a fustigé « les prédateurs de ce monde sans Dieu » avant de rappeler la beauté du mariage « élevé à la dignité d’un sacrement ». Il a ensuite engagé les catholiques à défendre la morale naturelle en gardant « une fidélité radicale à l’évangile et au magistère de l’Église». S’adressant au cœur des participants, il les a invités à approfondir leur foi pour trouver l’essentiel : Dieu. Toujours percutant, il a partagé son amour de la liturgie de l’Eucharistie, son espérance dans l’Eglise et, avant de confier l’assemblée et le diocèse à la Vierge-Marie, a conclu : « Que vos traditions vous fassent monter vers Dieu ! »
Retrouver l’enregistrement de sa conférence :
L’après-midi, il était intervenu à la Direction diocésaine de l’Enseignement catholique auprès des professionnels de l’éducation pour faire part de ses réflexions sur la dimension missionnaire de l’enseignement catholique : « Pour être missionnaire, l’école catholique doit nourrir l’intelligence de la foi, éduquer à la prière et à la charité et aussi donner des repères en éducation affective relationnelle et sexuelle ».
Il se rendra au Pardon de Notre-Dame du Roncier à Josselin dimanche 8 septembre.
La Catéchèse est l’enseignement des principes de la foi. Elle repose sur le contenu de l’Écriture, l’enseignement du Christ et la tradition ecclésiale. Elle est indissociable de la célébration liturgique. CEF
Les enfants de 7 à 11 ans peuvent participer à des séances de catéchèse, au sein de la paroisse ou dans les écoles catholiques.
Être catéchisé permet à l’enfant de découvrir la personne de Jésus, l’Eglise, les sacrements, la tradition… Le catéchiste lui fera découvrir qui est Dieu et comment vivre en chrétien aujourd’hui : le chemin de bonheur que Dieu propose pour notre vie.
Mais il est aussi invité à faire une rencontre personnelle avec le Christ, à travers sa Parole et les sacrements. En effet, le but de la catéchèse est « de mettre quelqu’un non seulement en contact, mais en communion, en intimité avec Jésus-Christ » (DGC n°80).
À cet âge de la petite enfance, l’enfant s’imprègne de ce qu’il vit avec sa famille et ses proches. Lors de célébrations spécialement adaptées pour son âge, il se familiarise avec la liturgie, la prière chrétienne et la bible. Tout ceci contribue à forger une mémoire de la foi. (D’après le TNOC page 83, CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE FRANCE, Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France)
En plus de ce qui se vit en famille, il existe plusieurs formes complémentaires de propositions d’éveil à la foi en paroisse :
Cadeaux de Dieu, éveil à la foi à l’école, en famille, en paroisse
Découvrons la Parole (partage de la Parole pendant l’Eucharistie)
Pour plus d’informations, contacter le service de catéchèse.
Dimanche 15 septembre, par l’imposition des mains, Monseigneur Raymond Centène ordonnera diacre Étienne Portalis, en l’église de Muzillac à 15 h 30. Après six années de formation à Rome, au Collège Sedes Sapientiae, et à quelques jours de son ordination diaconale en vue du sacerdoce, Étienne, 27 ans, présente son parcours.
En août 1992 je suis né à Toulon, et comme mon grand frère j’ai été consacré à Notre Dame lors de mon baptême. J’ai principalement grandi à Cherbourg jusqu’à l’été 2005 où toute ma famille, désormais complète avec la naissance du septième enfant au début de cet été, s’est installée à Lorient.
C’est auprès de mes parents que j’ai vécu ma foi, avec la messe dominicale, le service de l’autel, la prière en famille le soir et des arrêts fréquents dans les abbayes bénédictines lors des vacances. Assez tôt je disais vouloir être prêtre ; puis militaire. La logique enfantine m’a fait trancher assez rapidement. Je serai aumônier militaire !
Au collège Saint Louis de Lorient j’ai découvert d’autres univers chrétiens que la famille et les scouts d’Europe par divers groupes de formations. Vers la fin de ma troisième mon père m’aurait bien vu au foyer Jean-Paul II de Sainte Anne d’Auray, mais j’ai refusé catégoriquement de m’engager dans un quelconque cheminement vocationnel. Restait la voie militaire.
Malgré un appel fort pour le sacerdoce lors d’une messe à Belle-Île, en accompagnant un groupe de collégiens pour un week-end, j’entrai en septembre 2010 au Prytanée Militaire de La Flèche pour préparer le concours de l’ESM de St Cyr.
» J’ai renoncé au sabre pour choisir le goupillon »
Grâce au climat spirituel qu’entretenait l’aumônier militaire les deux années de prépa m’ont aidé à grandir dans ma foi et à discerner que la vie de militaire n’était pas pour moi, appelé à une autre réalité. Après un pèlerinage d’Assises à Siennes et un premier contact avec le responsable de la propédeutique du diocèse, j’ai renoncé au sabre pour choisir le goupillon en août 2012.
Ma famille a bien accueilli ma décision et m’a accompagné dans mon cheminement. En septembre 2013 Monseigneur Centène m’a envoyé à Rome, au Collège Sedes Sapientiae pour six années de formation. Au cours de ces années c’est principalement l’été que j’ai participé à la vie du diocèse, entre autre à travers les camps Saint Guénaël et les missions Mémo. Depuis l’âge de huit ans je campe chaque été et je ne sais pas ce que je ferai sans un camp dans l’été !
Maintenant je compte sur votre prière, pour que Dieu achève en moi ce qu’il a commencé.
Des milliers de pèlerins ont afflué ce 26 juillet à Sainte Anne d’Auray, pour déposer leurs intentions aux pieds de Madame Sainte Anne, mère de Marie. La messe pontificale était présidée par Monseigneur Aristide Gonsallo , évêque de Porto-Novo, au Bénin, assisté des évêques de Bretagne et des Pères abbés de Landévennec et de Timadeuc.
Tandis que, dans les allées, les fidèles se succèdent auprès des confesseurs, Mgr Gonsallo rappelle la démarche pénitentielle liée aux pardons.
« Le déplacement en ce lieu, la procession expriment notre désir de nous mettre en marche, pour obtenir de Sainte Anne qu’elle intercède pour les pèlerins que nous sommes en offrant nos fatigues du chemin comme une pérégrination vers le Royaume des Cieux, en reconnaissant notre état de pécheur pour obtenir le pardon ».
Dans la ligne de la récente encyclique du Pape François, Christus vivit, il a invité tous les pèlerins, les prêtres, diacres et religieux assemblés, à demander à Sainte Anne son intercession pour « savoir lire et écouter la parole de Dieu ». « Sainte Anne faisant lire Marie, pour préparer Marie à accueillir le Verbe fait chair. Nous pouvons voir une pressante invitation à accueillir cette parole vivante, à nous en nourrir le plus fréquemment possible, à nous en imprégner pour en témoigner dans toutes les réalités de notre humanité ».
« De vrais lieux d’écoute de la Parole »
Mgr Gonsallo a conclu son homélie par cette prière : « Ô Sainte Anne, intercède pour nous, afin que nos familles, nos communautés sacerdotales, nos communautés religieuses, nos communautés chrétiennes soient de vrais lieux d’écoute de la Parole de Dieu, de prière, d’éducation, de rencontre authentique et de pardon, de miséricorde dans la mesure où, fondés sur la parole de Dieu, nous pouvons nous asseoir ensemble, prier ensemble, manger ensemble et nous pardonner mutuellement en Jésus-Christ notre Seigneur qui est vivant pour des siècles des siècles ».
Lors de la veillée d’ouverture du Grand pardon, Mgr Gonsallo a confié au Seigneur l’ensemble des familles humaines, par l’intercession de sainte Anne et saint Joachim. Lire l’homélie de la veillée du Grand pardon
Tous missionnaires : telle a été la forte impulsion donnée à la réunion de rentrée du diocèse, le 14 septembre dernier. Devant l’assistance venue nombreuse, Monseigneur Centène a présenté trois grandes orientations pour l’année 2019/2020, trois moyens proposés au diocèse pour être une « Église en sortie », vivant pour la mission et l’évangélisation. Reprenant le pape François dans la Joie de l’Evangile, il a rappelé que tous les baptisés sont appelés à devenir des « disciples-missionnaires » et a lancé « un appel à chaque chrétien pour que personne ne renonce à son engagement pour l’évangélisation ».
« Nous sommes aujourd’hui rassemblés pour être envoyés. » Rappelant d’abord la continuité de cette rentrée pastorale avec le grand jubilé de saint Vincent Ferrier – « un évènement fondateur pour notre diocèse » – Monseigneur Centène a souligné : « à la suite de saint Vincent Ferrier, nous voulons nous mettre en mission parce que la mission est le but de l’Église. Le concile Vatican II l’a défini comme le sacrement du Salut ; Paul VI, dans son exhortation apostolique Evangelii nutiandi nous dit que l’Église n’existe que pour l’évangélisation. »
« Qui doit être envoyé en mission ? » a ensuite questionné notre évêque. Citant le pape François dans La Joie de l’Évangile (n°120) : « Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation. La nouvelle évangélisation doit impliquer que chaque baptisé soit protagoniste d’une façon nouvelle. » « Tout chrétien est missionnaire, dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus-Christ« .
Monseigneur Centène a alors annoncé trois orientations diocésaines essentielles, développées dans la suite de la matinée par les personnes en charge de les mettre en œuvre : (Retrouvez en intégralité l’enregistrement de la présentation ci-dessous. )
« D’abord le mois missionnaire voulu par le pape François pour commémorer la lettre apostolique Maximum Illud de Benoit XV en 1919, sur la mission. Le pape souhaite engager toute l’Église dans un mois de mission intense. »
Le service diocésain de la mission universelle de l’Eglise, porté par Bénédicte Drieu-La Rochelle, déléguée diocésaine de la pastorale missionnaire, fait plusieurs propositions : ( Retrouvez en intégralité l’enregistrement de la présentation ci-dessous. )
– 4, 5 et 6 octobre à Vannes, Lorient, et Auray, présence des reliques de saint François Xavier et de sainte Thérèse de Lisieux, patrons de la mission universelle de l’Église.
– 12 octobre : temps fort à Josselin avec le service diocésain de la catéchèse pour les élèves de CM du diocèse sur le thème : Baptisés et envoyés.
– 20 octobre : messe des peuples diocésaine à Sainte-Anne d’Auray avec la participation des différentes communautés de notre diocèse : vietnamienne, chrétiens d’Orient, Futuna, africaine, malgache, portugaise et les prêtres Fidei donum.
– 28-29 octobre : halte spirituelle à la Roche-du-Theil, proposée à tous sur le thème : Baptisés et envoyés, avec Mgr James, évêque de Nantes.
Tous les détails dans la revue Chrétiens en Morbihan à paraître le 1er octobre
« Ce mois de mission intense sera poursuivi dans le diocèse par le projet Christus vivit, qui a pour but de prolonger les effets bénéfiques du mois missionnaire voulu par le pape. » Mgr Centène a précisé, au micro de Claire Le Parc pour RCF, à l’issue de la réunion : « Ce projet Christus vivit se déclinera par des missions organisées par et pour les paroisses. Ce ne sera pas un groupe de missionnaires tombés du ciel ou envoyés de l’évêché qui ira prêcher dans les paroisses. Mais les paroisses, c’est-à-dire les paroissiens, se feront des visites les unes aux autres pendant lesquelles il y aura des temps d’évangélisation. L’évangélisation ne tombe pas d’en haut ! C’est le semblable qui évangélise son semblable parce qu’il a lui-même rencontré le Christ et qu’il veut que l’autre aussi le rencontre. »
Présenté par les pères Philippe Le Bigot et Ivan Brient, vicaires généraux, le projet « est une opération à caractère local, expérimental qui peut concerner toutes les paroisses en fonction de leurs demandes. » (Retrouvez en intégralité l’enregistrement de la présentation ci-dessous.)
Ces missions pourront prendre la forme de « jumelages entre paroisses, de visitations ponctuelles, ou encore de mission locale au sein de la paroisse« , selon le souhait des équipes paroissiales, missions sous le signe de l’Esprit-Saint et « fondées dans la prière« . Des outils seront proposés afin d’aider à la mise en place des missions, en fonction des besoins : un contenu, des rencontres, des propositions d’actions, des enseignements, des formations, des retraites… de plus une équipe organisatrice composée de représentants des services (pastorale des jeunes, CMR, Pastorale des familles, communication), de prêtres (Pères Louis de Bronac, Frédéric Fagot, Xavier Laporte-Weywada, Antoine le Garo et Gwénaël Airault) , des communautés ( Emmanuel, Verbe de Vie, CPCR) peut venir en soutien de l’équipe coordinatrice de la paroisse.
D’ores et déjà deux lieux seraient pressentis pour initier le projet : Rohan et Questembert, pendant les périodes de Noël, Pâques ou l’été, qui sont des temps privilégiés pour l’évangélisation.
« Cette proposition ne doit pas susciter l’inquiétude mais être source de renouveau, de nouveaux liens fraternels et d’espérance, » conclue le père le Bigot.
Monseigneur Centène explique au micro de RCF : « Il y a des différences dans la manière de faire la catéchèse, c’est bien légitime, mais il faut qu’à travers ces différences se décline un socle commun. La foi peut être présentée différemment mais il faut s’assurer que c’est la même foi qui est enseignée ou proposée dans les écoles, dans les paroisses et dans les divers mouvements de jeunes. Donc, le service diocésain de la catéchèse, le service pastoral de l’enseignement catholique, la pastorale des jeunes, l’aumônerie de l’enseignement public, tous ces groupes ont travaillé à établir un socle commun qui devra être honoré par tous. »
Des réunions de présentation du socle commun dans les territoires sont prévues d’octobre 2019 à janvier 2020 (voir calendrier ci-dessous)
Monseigneur Centène a enfin évoqué deux autres orientations qui seront développées au cours de l’année :
La création d’un institut de formation à la mission, l’institut Saint-Vincent-Ferrier, en lien avec le service de la formation humaine et chrétienne, sous la responsabilité du père Ivan Brient, vicaire général et Emmanuel Didier, coordinateur du jubilé saint Vincent Ferrier, chargé de mission pour concevoir et mettre en œuvre le projet. « Si nous voulons avoir des disciples missionnaires, il faut les former, les former d’abord par la rencontre avec le Christ. Nous l’avons entendu dans le texte La joie de l’Évangile, celui qui a fait la rencontre avec le Christ peut en témoigner. Et c’est aussi l’exemple que nous a donné saint Vincent Ferrier, c’est après sa conversion qu’il se lance dans la mission. »
Les visites pastorales en vue de la restructuration du territoire. Monseigneur Centène a souligné : « Le pape François, dans la Joie de l’Évangile, nous dit ceci : « La paroisse n’est pas une structure caduque, précisément parce qu’elle a une grande plasticité, elle peut prendre des formes très diverses qui demandent de la docilité et de la créativité missionnaire pour le pasteur et pour la communauté. » Nos visites pastorales, les deux dernières années et cette année aussi, ont pour but cette restructuration du territoire, dans la perspective de la conversion pastorale que nous demande le saint père. »
Dates des visites pastorales pour l’années 2019 – 2020
Pays de Pontivy : 1er au 15 décembre 2019 ;
Doyenné de Lorient-ville : 23 février au 6 mars 2020 ;
Doyennés de Port-Louis et Hennebont : 17 au 22 mars ;
Doyennés de Ploemeur et Guidel : 23 au 29 mars.
La semaine sainte sera vécue à Lorient du 5 au 12 avril.
Partie 2 : présentation du socle commun de la catéchèse et de la pastorale
L’Évangile de ce jour (Mt 9, 32-38) enjoint de prier le Maître d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Dans notre diocèse, cette prière pour les vocations peut se concrétiser à travers la participation au Monastère invisible, une initiative lancée il y a quatre ans.
Ordinations presbytérales, professions perpétuelles religieuses, discernements vocationnels,… Par le biais de sa lettre mensuelle et sous la plume du Père Louis de Bronac, le Monastère invisible invite à l’action de grâce, pour les fruits semés dans les cœurs cette année : « Le Seigneur continue d’appeler, il continue de donner, et nous l’en remercions de tout coeur ! ».
Pour que toute la lumière soit faite sur ce fléau, l’Église, par la voix de la Conférence des évêques de France (CEF) et de la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF), a demandé à Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d’État, de constituer et de présider sur ce sujet une commission indépendante. Mise en place en février 2019, elle lance un appel à témoignages pour que toutes les personnes concernées lui permettent d’accomplir un travail de vérité.
La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) réunit des femmes et des hommes aux compétences reconnues dans les domaines de la médecine, de la psychiatrie, de la santé, des sciences sociales, du droit, de l’histoire et de la théologie. Elle est pluraliste et comprend des incroyants et des croyants de toutes confessions. Sa mission est de mesurer l’ampleur des abus sexuels commis au sein de l’Église sur des mineurs et des personnes vulnérables par des clercs et des religieux depuis 1950, d’étudier la manière dont ces affaires ont été traitées et d’évaluer les mesures prises depuis le début des années 2000 par l’Église de France, afin de formuler des recommandations pour que de tels crimes et délits ne se reproduisent pas et que les victimes fassent l’objet d’une prise en charge appropriée.
La commission retient une définition large de l’abus sexuel, entendu comme toute agression, exploitation ou atteinte sexuelle, sous quelque forme que ce soit. Pour définir les victimes, si l’âge de la majorité est clairement fixé par la loi, la notion de « personne vulnérable » doit être précisée : la CIASE range dans cette catégorie les majeurs protégés au sens du droit civil (personnes sous tutelle, curatelle…), mais aussi les majeurs en situation de vulnérabilité, c’est-à-dire les personnes qui, dans le cadre d’une relation de hiérarchie, d’autorité, d’accompagnement spirituel ou d’emprise, se sont trouvées engagées dans une relation à caractère sexuel non librement consentie (par exemple une religieuse vis-à-vis d’un confesseur).
Les auteurs concernés des abus sont non seulement les prêtres et évêques, mais aussi les religieux et religieuses, les personnes en formation (séminaristes et novices, notamment), les diacres et les laïcs consacrés ou « menant la vie commune » (parfois désignés sous le nom de « communautés nouvelles »). Ce champ inclut donc, au-delà des abus commis dans les paroisses et les congrégations ou communautés religieuses, ceux qui ont eu pour cadre des aumôneries, écoles, internats et mouvements de jeunesse catholiques. L’objectif de la CIASE est de prendre la mesure quantitative et qualitative, aussi complète que possible, de ces actes depuis 70 ans et de faire la lumière sur leurs causes et leur traitement, sans laisser subsister de zone d’ombre.
La CIASE est consciente qu’elle aura peut-être à se saisir de cas auxquels personne n’avait pensé jusque-là. Rien ne pourra changer si la parole n’est pas d’abord donnée aux victimes et aux témoins d’abus sexuels sur mineurs et personnes vulnérables. La première priorité de la CIASE est donc de faire en sorte que puisse être exprimée et recueillie la parole de ceux qui ont souffert en personne ou qui sont en capacité de témoigner d’abus sexuels, afin que puisse se développer un travail de reconnaissance et de mémoire. Ce travail d’écoute et de recueil de la parole des victimes permettra aussi à la CIASE de mesurer l’ampleur du phénomène et des traumatismes subis, d’apprécier la réaction des responsables de l’époque, d’analyser les dysfonctionnements et de formuler des recommandations pour éviter la réitération de tels crimes ou délits. La CIASE est très consciente que ces drames, s’ils demeurent enfouis, continuent des années durant de blesser les victimes. Il n’est jamais trop tard pour en parler.
La CIASE ne prétend pas guérir le mal qui a été fait, ni se substituer à la justice, aux services médicaux et sociaux ou aux associations oeuvrant, par l’écoute ou le soin, à la prise en charge des victimes et des auteurs d’abus sexuels. Elle est là pour entendre, comprendre, prévenir et proposer, publiquement, de nouvelles voies pour en sortir.
Nous invitons les victimes ou témoins d’abus sexuels commis par des prêtres ou des religieux à prendre contact avec l’équipe que la CIASE a mise en place, en partenariat avec la fédération France Victimes en s’appuyant sur des professionnels reconnus et en recrutant des personnels spécialement formés, disponibles 7 jours sur 7, de 9h à 21h. Vous pouvez aussi nous écrire par mail ou par courrier.
Numéro de téléphone : 01 80 52 33 55
Courriel : victimes@ciase.fr
Adresse postale :
Service CIASE – BP 30 132 – 75525 Paris cedex 11
Site internet : https://www.ciase.fr
Votre anonymat sera préservé et les données recueillies seront traitées avec toutes les garanties requises. La CIASE remercie par avance toutes celles et ceux qui répondront à cet appel. Ce qui fait que les victimes le demeurent et que les abus perdurent, c’est le silence. Ensemble nous devons trouver la force de le briser.
Vous pouvez, en toute confidentialité
>> Signaler un abus à la Commission indépendante de lutte contre les abus dans l’Église (CIASE)
>> Signaler un abus au sein du diocèse de Vannes CONTACT ICI
En savoir plus sur le dispositif du diocèse
Afin de mieux accueillir, écouter, conseiller les personnes victimes d’abus sexuels dans l’Eglise, le diocèse de Vannes a mis en place une cellule d’accueil et d’écoute. Cette cellule est composée de membres laïcs. Elle assure sa mission en lien étroit avec les vicaires généraux du diocèse.
PRENDRE CONTACT
cellule.ecoute.diocese56@gmail.com
07 63 85 24 61
Les messages envoyés à cette adresse sont automatiquement réceptionnés confidentiellement par le service des vicaires généraux du diocèse de Vannes, qui sont les plus proches collaborateurs de l’évêque.
Suite à votre prise de contact, vous serez invité(e) à rencontrer deux membres de la cellule d’écoute du diocèse. En fonction de votre situation et de vos attentes, la meilleure suite sera donnée, avec diverses possibilités : accompagnement humain et psychologique, accompagnement spirituel, soutien pour une démarche judiciaire… Cet accompagnement pourra être assuré par des laïcs et, selon votre souhait, avec la participation d’un prêtre.
Ce dispositif a pour objectif d’accueillir pleinement la parole de toute personne sur ces sujets difficiles, afin que chacun puisse, en confiance, être accompagné et suivi selon ses souhaits. Il permet également de garantir que la relation établie avec les victimes et leur famille puisse être suivie sur le long terme, et que la situation des prêtres concernés puisse être régulièrement réévaluée avec prudence, et dans le plus grand respect du droit civil et canonique.
Ce dispositif est proposé au niveau diocésain, mais il est possible d’en parler directement à un prêtre du diocèse, ou au niveau national de contacter la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (CIASE).
Festi Jeunes, camps saint Vincent Ferrier, sous tente ou en VTT, école de prière à Sainte Anne d’Auray, camps scouts ou MEJ, Foi et Prière, pèlerinages, retraites : tout au long de l’été, les jeunes morbihannais prennent part aux multiples propositions chrétiennes, élaborées dans le diocèse par des animateurs en pastorale, des prêtres, séminaristes, etc. bien résolus à les faire grandir en Christ !
Début juillet, le Festi’Jeunes a inauguré la saison estivale pour les collégiens.
Festi’jeunes : engagez-vous !
Fil rouge pédagogique et spirituel du camp, le thème de la mission a été décliné sous diverses formes : jeux avec le service de Mission universelle- Coopération missionnaire, découverte de plats du monde, rencontre avec des religieuses ayant quitté leur pays pour vivre leur apostolat en France (Rwanda, Viêt-Nam), olympiades de la Bible, etc.
Répartis en équipe au nom de Pays, les collégiens se sont mus en globe-trotters, à la découverte des missionnaires dans la Bible (prophètes, apôtres, …) et à la rencontre des disciples du Christ dans le monde aujourd’hui. Gonflée à bloc, l’équipe Cambodge témoigne (voir la vidéo).
Le dernier jour, les 51 participants au Festi Jeunes 2019 ont réfléchi à leur propre vocation missionnaire. « Comment peuvent-ils être missionnaires aujourd’hui dans leur paroisse, leur secteur, leur lieu de vie ? Comment réussir leur vie et grandir sur le chemin du Christ ? » résume Arzhelenn Bauché, déléguée diocésaine au service de la pastorale et de l’évangélisation des jeunes.
Lors de la messe de clôture, le Père Xavier, prêtre accompagnateur du camp, a exhorté les jeunes à faire confiance au Seigneur. « Vous enfourchez votre trottinette, vous donnez un « petit coup » et vous faites 20 mètres ! Vous faites une toute petite chose qui a une grande conséquence. L’engagement du chrétien, c’est pareil ! La vie chrétienne ne consiste pas à faire des choses extraordinaires mais simplement à donner ce petit coup sur votre trottinette tous les jours et à laisser faire le Seigneur dans votre vie ».
Pour leur faire quitter le Festi’ Jeunes en apôtres du Christ, et sûr de l’effet « trottinette », le Père leur a proposé de s’engager à offrir 10 minutes de prière par jour pour l’humanité !
École de prière : la joie d’être saint !
Du 14 au 19 juillet, 53 jeunes et 17 animateurs ont vécu l’École de prière au foyer Jean-Paul II de Sainte-Anne d’Auray. Le programme tient en quelques mots : se mettre à l’école de Jésus et découvrir la joie d’être saint !
Regroupés au sein des « fraternités » placées sous le patronage de saints, les enfants et adolescents ont vécu des temps de fête, jeux, veillées, ateliers (musique, confection d’icônes et de photophores, etc.) mais aussi la messe quotidienne, des temps communautaires de louange et d’approfondissement de l’Évangile ainsi que des temps personnels d’oraison, appelés temps de « désert », caractéristiques des Écoles de prière.
Cette année, l’école de prière a rejoint les camps itinérants Sainte Catherine et Saint Vincent (Association des Camps saint Vincent Ferrier) pour une grande procession eucharistique dans le sanctuaire de Sainte Anne d’Auray.
Prions pour tous ces enfants et jeunes, appelés à la sainteté et pour tous ceux qui les accompagnent durant l’été.
Voici le témoignage de Marina et Jérôme venu de région parisienne participer au pèlerinage des couples en espérance d’enfant, édition 2018.
Nous avons passé un très agréable moment au pèlerinage du 8 et 9 septembre 2018 consacré au thème « Quand l’enfant se fait attendre ».
Nous avons eu connaissance de ce pèlerinage grâce à un flyer que nous avons récupéré à l’accueil de la Basilique Sainte Anne d’Auray lors de notre venue au pèlerinage du Grand Pardon du 25 au 27 juillet 2018. Nous avions connu ce pèlerinage en parcourant la biographie de Sainte Anne, son histoire de vie nous a marqué et nous nous sommes reconnus dans cette espérance d’avoir un enfant à un âge avancé.
Sainte Anne est la sainte patronne de la fertilité; nous nous sommes orientés avec joie et espérance vers ce pèlerinage.
Nous n’avions pas de question particulière, juste être là pour écouter et recevoir des informations qui nous permettent d’accepter joyeusement ce qui arrive dans notre vie.
« Ce week-end nous a apporté énormément »
Ce weekend nous a apporté énormément notamment lors des échanges avec d’autres couples qui vivent la même attente que nous.
Nous avons participé avec grand intérêt à 2 carrefours sur les 3 proposés.
Le carrefour sur la naprotechnologie et le carrefour sur l’adoption. Nous remercions les différents intervenants pour leurs témoignages et la qualité de leurs présentations.
Les différents temps proposés par ce pèlerinage nous ont permis de nous ressourcer :
– La promenade autour du Golfe du Morbihan a permis de faire davantage connaissance avec d’autres couples; ainsi que le partage des repas qui a permis d’installer de la convivialité entre nous.
– L’intervention de Sœur Marie Jérémie, « l’attente chemin d’espérance » a permis de poser des paroles pour que nous retrouvions la paix sur notre chemin. Ce chemin n’est pas une attente passive, c’est accepter et accueillir la réalité de ce qui est, pour rechercher d’autres chemins et puiser dans la grâce du sacrement du mariage.
– La bénédiction du Père Arnaud dans la Chapelle de l’Immaculée Conception a été un moment fort en émotion, ses paroles ont touché notre cœur. La marche en récitant le chapelet jusqu’au pied de Sainte Anne avec un temps de prière et de chant pour Sainte Anne ont été très marquants.
Nous faisons partie de l’équipe de préparation au mariage à la paroisse de Neuilly-sur-Marne, le Père Nicolas, prêtre de notre paroisse nous a initié et nous a fait découvrir et donné le goût des pèlerinages, c’est notre manière à nous d’être en chemin, d’être en action et de prier. Nous avons ainsi depuis 2016 fait plusieurs pèlerinages : à l’abbaye du Mont des Cats, à Lisieux, à l’abbaye de Soligny-la-Trappe, à Rouen, au Centenaire des apparitions de la Vierge Marie à Fatima au Portugal, et enfin à Sainte Anne.
C’est un plaisir et une agréable sensation de se mettre en marche et de découvrir la richesse du patrimoine consacré à la Sainte Famille et aux Saints de Dieu. Nous rendons grâce à Dieu pour ces beaux moments.
Marina et Jérôme
Semaine par semaine, au fil de la saison estivale : pardons, fêtes paroissiales, concerts, visites, randonnées, etc. sont recensés ici sur l’ensemble du département. Bel été dans les églises et chapelles du Morbihan !
Semaine par semaine, au fil de la saison estivale : pardons, fêtes paroissiales, concerts, visites, randonnées, etc. sont recensés ici sur l’ensemble du département. Bel été dans les églises et chapelles du Morbihan !
« Gardez ceci bien présent à l’esprit : […] votre parole sera toujours une première annonce qui parviendra à toucher le cœur et l’esprit de tant de personnes. »
Pape François, Congrès international des catéchistes, 22 septembre 2018, Rome
Depuis longtemps le service diocésain de catéchèse et le service formation humaine de l’enseignement catholique œuvrent à la transmission de la foi dans le diocèse, en collaboration avec l’aumônerie de l’enseignement public et la pastorale des jeunes.
Notre évêque, Monseigneur Centène, a souhaité aller plus loin en proposant aux paroisses et établissements scolaires des orientations et un socle commun pour une plus grande cohésion dans l’enseignement de la catéchèse et les propositions pastorales.
Ce socle a pour but de garantir une base chrétienne commune et solide auprès de tous les jeunes de notre diocèse. Il concerne toute personne engagée dans la pastorale et la catéchèse auprès de la jeunesse.
A chaque tranche d’âge, de la maternelle au lycée, sont proposés des thèmes. Ce sont des points de passage à aborder avec l’enfant ou le jeune. Ils sont à insérer dans la pastorale d’année ou la catéchèse en lien avec les propositions formulées régulièrement par les divers services.
Un choix d’outils pédagogiques (livres, articles, sites internet, jeux…) vous aideront à sa mise en œuvre.
Semaine par semaine, au fil de la saison estivale : pardons, fêtes paroissiales, concerts, visites, randonnées, etc. sont recensés ici sur l’ensemble du département. Bel été dans les églises et chapelles du Morbihan !
En juillet-août, l’Église ne cesse d’accueillir et de faire grandir, joyeuse de vivre sa foi et de partager l’Évangile ! Traditions, patrimoine, musique, jeunesse : retrouvez tous les rendez-vous spirituels et culturels de l’été dans le Morbihan en consultant notre agenda.
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Un été Sur les pas de saint Vincent Ferrier
Repérez et découvrez les chapelles où saint Vincent Ferrier est honoré :
Carte interactive et informations pratiques
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Concours photo : sur les traces de saint Vincent. Proposé par la pastorale des réalités touristiques et des loisirs
Apôtre infatigable, saint Vincent Ferrier est passé deux fois à Pontivy et dans sa région, entre mars 1418 et début 1419. Pour nous donner à voir l’amour infini et sans mesure dont le Père nous aime, il a accompli en ces lieux quelques uns des 873 miracles admis à son procès de canonisation. Arpentons à sa suite les chemins de la magnifique vallée du Blavet à la découverte des chapelles, véritables joyaux du patrimoine.
Notre périple débute au sud de Pontivy, avec la chapelle Notre-Dame-du-Gohazé à Saint-Thuriau.
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