Venise-Padoue-Ravenne

Venise :

La cité des Doges fonde ses origines sur la légende de saint Marc qui serait venu créer l’Église d’Aquilée avant de mourir en martyr à Alexandrie. Son corps repose aujourd’hui dans la nouvelle et splendide basilique du XIe siècle érigée en son honneur.

« Reine des Mers et des Cieux », la cité lacustre fut fondée officiellement en mars 421, plus précisément le 25 mars, jour de l’Annonciation. Placée dès l’origine sous la protection de la Vierge, la ville est indissociablement liée à Marie. Nombreux sont les lieux qui y font référence et innombrables les œuvres d’art qui lui sont dédiées ou qu’elle a inspirées au fil des siècles. C’est un trésor artistique unique au monde.

« Chercher Marie à Venise, c’est déjà prier » P. Elia Kilaghbian

Padoue :

La ville estavant tout renommée pour son illustre saint, Saint Antoine de Padoue (1195-1231), savant professeur et prédicateur éloquent. Appelé le « marteau des hérétiques » de par les multiples conversions qu’il suscita, il lutta toute sa vie, avec efficacité, contre la pauvreté matérielle et spirituelle de son temps. Frère mineur originaire de la région de Lisbonne (Portugal), il mourut à Arcella, près de Padoue après avoir prêché en Afrique et en France. Il fut canonisé moins d’un an après sa mort par Grégoire IX et, en 1946, Pie XII le proclama Docteur de l’Église. Saint Antoine de Padoue est invoqué pour retrouver les objets perdus, pour le sauvetage des naufragés, pour la délivrance des prisonniers, pour les femmes stériles, et au Portugal, pour le mariage.

Padoue, c’est la grande basilique Saint-Antoine du XIIIe siècle où repose le corps du saint, les fresques de Giotto qui ornent la chapelle des Scrovegni mais aussi la basilique de Sainte Justine, aristocrate romaine martyrisée en l’an 304. La Basilique représente un des plus anciens témoignages de la foiet del’architecture chrétienne. Outre la Basilique du VIe siècle, vous pourrez admirer le petit sanctuaire du VIIe siècle, et les vestiges de l’antique Basilique romaine (XII-XIIIe siècle).

Ravenne, la capitale de la mosaïque :

Saint Apollinaire, nommé évêque par saint Pierre, fut envoyé à Ravenne pour y prêcher la foi. Sa première œuvre, en arrivant dans cette ville, fut de rendre la vue au fils d’un soldat auquel il avait demandé l’hospitalité. Quelques jours après, il guérit la femme d’un tribun, atteinte d’une maladie incurable. C’en fut assez pour provoquer la conversion d’un grand nombre de personnes et bientôt il se forma dans la ville une chrétienté florissante.

Cette ville impériale et fascinante, où l’art byzantin s’est échoué sur les bords de l’Adriatique, semble figée, hors du temps, dans la splendeur de ses mosaïques. Ravenne compte huit monuments inscrits au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Parmi ces monuments figure la Basilique Saint Apollinaire et la Basilique Saint Vital de plan octogonal, un chef d’œuvre de l’art byzantin du VIe siècle.

Ses chefs-d’œuvre paléochrétiens conservent également de magnifiques mosaïques, en particulier celles du Mausolée de Galla Placidia mais aussi du Mausolée de Théodoric et celles du Baptistère Néonien, dit Baptistère des Orthodoxes, présentant une magnifique coupole de mosaïques polychromes. 

Accompagnateur : Père Francis Loisel

Medjugorje

Notre Dame de la Paix

Dans un communiqué du 12 mai 2019, le Saint Père autorise l’organisation des pèlerinages diocésains à Medjugorje : « Désormais, les diocèses peuvent organiser et guider des pèlerinages à Medjugorje qui sont l’expression de de la piété mariale du peuple de Dieu » Pape François, 12 mai 2019.

Dans l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium, le Pape rappelle que « dans la piété populaire, on peut saisir la manière dont la foi reçue s’est incarnée dans une culture et continue à se transmettre ». Il rappelle également que « Marcher ensemble vers les sanctuaires et participer à d’autres manifestations de piété populaire, en emmenant avec soi ses enfants ou en invitant d’autres personnes est en soi un acte d’évangélisation ».

Lors de ce pèlerinage, nous vous proposerons la messe avec la paroisse franciscaine de Medjugorje, la présentation des lieux, des rencontres avec les « témoins », des échanges et des rencontres avec les communautés telles que le Cénacle, la Communauté des Béatitudes ou la Communauté de l’Oasis de la Paix. Vous bénéficierez de temps libre pour la méditation, la prière personnelle et le sacrement de réconciliation.

Au programme également, la méditation quotidienne du Rosaire et la visite au monastère franciscain de Siroki Brijeg, lieu de martyre des moines franciscains.

 » Le Rosaire de la Vierge Marie, qui s’est développé progressivement au cours du deuxième millénaire sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, est une prière aimée de nombreux saints et encouragée par le Magistère. Dans sa simplicité et dans sa profondeur, il reste (…) une prière d’une grande signification, destinée à porter des fruits de sainteté. Elle se situe bien dans la ligne spirituelle d’un christianisme qui, (…) n’a rien perdu de la fraîcheur des origines et qui se sent poussé par l’Esprit de Dieu à « avancer au large » pour redire, et même pour “crier” au monde, que le Christ est Seigneur et Sauveur, qu’il est « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6),

En effet, tout en ayant une caractéristique mariale, le Rosaire est une prière dont le centre est christologique. Dans la sobriété de ses éléments, il concentre en lui la profondeur de tout le message évangélique, dont il est presque un résumé. Avec lui, le peuple chrétien se met à l’école de Marie, pour se laisser introduire dans la contemplation de la beauté du visage du Christ et dans l’expérience de la profondeur de son amour. Par le Rosaire, le croyant puise d’abondantes grâces (…) »

Saint Jean Paul II ROSARIUM VIRGINIS MARIAE

Accompagnateur : Père Gilbert ADJASSOU

Lisieux-Pontmain

Deux sanctuaires à notre porte !

Lisieux

Découvrir le message de Thérèse : « Aimer Jésus et le faire aimer ».
Thérèse Martin est née à Alençon le 2 janvier 1873, elle est la 9 e  enfant de Louis et Zélie Martin, 3 frères et une sœur mourront en bas âge. Suite au décès de Madame Martin en 1877, Louis et ses 5 filles déménagent à Lisieux. En 1888 à l’âge de 15 ans, Thérèse rentre au Carmel de Lisieux et
meurt le 30 septembre 1897 à 24 ans, d’une tuberculose.

En juin 1897, sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte face écrit sur un petit cahier, à la demande et à l’attention de sa prieure Mère Marie de Gonzague, les souvenirs de sa vie religieuse. Dès la seconde page, elle lui raconte la grande découverte de ce qu’elle appelle sa “petite voie”, véritable
illumination spirituelle qui va être déterminante dans les trois dernières années de sa vie.

Ses écrits seront publiés sous le titre de “Histoire d’une Âme” édité encore aujourd’hui et traduit en 70 langues. Canonisée en 1925, la renommée de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face rayonne à travers le Monde. En 1927, elle est déclarée Patronne des missions, en 1944, Patronne
secondaire de France et en 1997, Docteur de l’Eglise.

Le chemin spirituel de Thérèse Martin fut solitaire. Certes, elle a beaucoup reçu de sa famille, de ses éducateurs, des maîtres du Carmel. Mais aucun prêtre ne l’a profondément marquée. En elle, le Saint-Esprit a tracé un chemin d’authenticité – “Je n’ai jamais cherché que la vérité” – qui lui a révélé les profondeurs de l’Amour trinitaire et une “voie” pour les rejoindre, sans aucun souci didactique : tout est venu de la vie, des événements quotidiens relus à la lumière de la Parole de Dieu.

Pontmain

Se mettre à l’écoute de Marie : « Priez mes enfants ».

Son apport incomparable à la spiritualité du XXème siècle est un retour à l’Evangile dans sa pureté radicale. “Si vous ne redevenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux.” (Matthieu 18,3). C’était le 17 janvier 1871 alors que la France était vaincue par la Prusse.

Pendant 3 heures, Eugène et Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé vont contempler la « Belle Dame » vêtue d’une robe bleue parsemée d’étoiles, avec un voile noir sur la tête et une couronne d’or avec un liseré rouge, aux pieds des chaussons bleus avec une boucle d’or. Elle tend les mains en avant et sourit aux enfants. Elle apparaît dans un triangle formé par trois grosses étoiles d’or en plein ciel.

Accourus devant la grange, les habitants du hameau vont commencer à prier avec les Sœurs. A l’arrivée de M. le curé, l’abbé Michel Guérin, un ovale bleu avec quatre bougies éteintes vient entourer la Belle Dame, une petite croix rouge apparaît sur sa poitrine à l’endroit du cœur. Pendant le chapelet, la Belle Dame grandit lentement au fur et à mesure des Ave Maria. L’ovale grandit aussi et les étoiles se multiplient sur sa robe et autour d’elle. Au début du Magnificat une banderole blanche se déroule en dessous de l’ovale et des lettres d’or viennent s’écrire tour à tour. Le message va se continuer pendant les litanies et le Salve Regina. A ce moment-là il est complet.

Accompagnateur : Père Jean-Yves Le saux

Rome-Assise

Aller à Rome pour un chrétien, c’est aller puiser à la source l’énergie des apôtres afin de devenir soi-même apôtre, porteur d’Evangile. C’est devenir pour les siens une source de vie, de joie, d’amour et d’espérance.

Le pèlerinage à Rome permet de contempler une ville éternelle où chaque époque a laissé ses traces. Que serait Rome sans la Fontaine de Trévi, le Colisée, la basilique Saint-Pierre et sa monumentale colonnade du Bernin ? Dès l’arrivée du chef des apôtres dans la capitale de l’Empire, l’Église de Dieu s’est vue conférer une place particulière. En vous rendant en pèlerinage dans la ville où siège le successeur de Pierre, vous contemplerez le mystère d’une Église humaine et divine et un art qui veut être le signe de la gloire de Dieu.

Nous visiterons la Rome antique et la Rome baroque, en parcourant de nombreux monuments et de magnifiques églises qui font partie du trésor de notre civilisation occidentale et humaniste.

Nous nous recueillerons dans les catacombes où les premiers chrétiens célébraient leur foi en la résurrection. Nous vivrons, une démarche de foi profonde, en renouvelant ensemble nos promesses de baptême dans le premier baptistère de Rome à Saint Jean de Latran, plongeant tout entier dans la vie dont parle Jésus avec la samaritaine dans l’Evangile, pour mourir avec le Christ et revivre avec lui dans la joie. Le mercredi lors de l’audience pontificale nous prierons avec le pape, place Saint Pierre.

François de Rome nous renvoie à celui d’Assise qui est sa source d’inspiration pour conduire l’Eglise aujourd’hui. Il la veut témoin de miséricorde et de justice pour apporter sa pierre à la construction d’une réelle fraternité humaine où chacun pourra trouver des raisons de vivre et d’espérer. En mettant nos pas dans ceux du Poverello, nous redécouvrirons la fraîcheur de l’Evangile de ce Dieu qui s’est incarné en la personne de Jésus de Nazareth, visage humain de Dieu, visage divin de l’homme.

Accompagnateur : Père Gaëtan Lucas

Homélie de clôture du 2e pèlerinage Feiz e Breizh

Dimanche 29 septembre 2019, en la fête de saint Michel archange, Mgr Centène présidait la messe pontificale de clôture de la 2e édition du pèlerinage Feiz e Breizh, en la basilique Sainte Anne à Sainte Anne d’Auray. Homélie.

Nous célébrons aujourd’hui la fête de l’archange saint Michel : Michaël, « qui est comme Dieu ».

Nous célébrons cette fête alors que partout dans le monde se font entendre des bruits de conflits et de combats. Des groupes islamiques proclament le jihad, guerre sainte et lutte à mort contre tous ceux qui représentent une civilisation occidentale que ses héritiers eux-mêmes négligent et méprisent. Des chefs d’Etat engagent leurs nations sur leurs divers théâtres d’opérations de la planète, sur fond de guerre économique qui ne cesse de faire rage. Jusque chez nous, les injustices engagent des violences en réponse.
Le dragon du mal exerce à travers tout cela une action sociale de désintégration en fomentant la logique de la violence, du conflit, de l’opposition, de l’arrogance comme forme de suprématie et d’affirmation de soi, d’agression verbale et physique. Comme aux premiers jours, la voix du tentateur se fait entendre : « vous serez comme des dieux ». Qui est comme Dieu ? répond saint Michel.

« Si vous faites main basse sur le fruit
de l’arbre de la vie »

Il y avait au cœur du jardin de la Genèse deux arbres : l’arbre de la connaissance du bien et du mal et l’arbre de la vie. La tentation originelle a porté sur le premier arbre. Si vous faites main basse sur le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, vous serez comme Dieu. Qui est comme Dieu ?
Dans une sorte de parallélisme diabolique, la tentation finale porte sur le second de ces arbres : l’arbre de la vie. Si vous faites main basse sur le fruit de l’arbre de la vie, vous serez comme des dieux.
Qui est comme Dieu ? continue à demander saint Michel avec insistance.

Au milieu de ces combats, les plus pauvres, les plus vulnérables, les plus fragiles, la vie naissante et la fin de vie souffrent. Ils en subissent les premiers les conséquences dramatiques. C’est dans ce contexte que nous entendons aujourd’hui le livre de l’Apocalypse.

Dans la tradition de l’Eglise, saint Michel est la figure emblématique du combat contre le mal qui de siècle en siècle s’oppose au plan de Dieu.  
Qui est comme Dieu ?

La victoire rédemptrice du Christ

Mais le libre de l’apocalypse annonce surtout la victoire, la victoire contre celui qui n’en finit pas d’attiser le désir de toute puissance dans le cœur des hommes et des peuples, la victoire contre celui qui sème partout les germes de la division, la victoire contre celui qui semble étendre sur le monde l’ombre de la mort. 
L’Apocalypse proclame la victoire définitive, la victoire libératrice, la victoire rédemptrice dans le Christ Jésus, lui qui est déjà vainqueur.

Dans le livre de l’Apocalypse, saint Michel et ses anges, avec tous les saints sont associés à la victoire de Jésus contre le prince des ténèbres. Ce qui paraît étrange alors que cette victoire contre la puissance de Satan, cette victoire du Christ, de l’archange saint Michel, elle n’est pas le fruit d’un surcroît de puissance, d’une surenchère de force, ni d’un concours de violence. Elle est au contraire le fruit de l’amour jusqu’au don de soi même, jusqu’au don de la vie.

Ainsi, si la Croix victorieuse de Jésus dévoile à nos yeux la terrible puissance de ceux qui s’en prennent à la vie de leurs frères, à l’ordre de la nature, au plan du créateur, au dessein de Dieu, la Croix victorieuse de Jésus nous dévoile aussi et surtout la puissance plus grande encore de ceux qui donnent leur vie à la suite de Jésus, sur tous les terrains où la charité est engagée, sur tous les champs de bataille où retentit le cri : qui est comme Dieu ?

Un combat juste, noble et exigeant

Frères et sœurs, c’est à ce combat là que la fête de saint Michel nous appelle pour le Christ crucifié et ressuscité. La séduction de la toute-puissance et la pente violente du monde pourrait nous entraîner à une surenchère de mal, dans la guerre de destruction ou la haine de l’ennemi. Mais l’Evangile de Jésus nous exhorte à la sagesse de Dieu, plus puissante que celle du monde.
Saint Michel nous appelle à mener ce juste et noble combat, non pas le combat des hommes manipulés par le démon qui les entraîne dans le désir de toute-puissance et de division, mais le combat déjà victorieux du Christ Jésus qui nous dit au lendemain de la résurrection : « courage, j’ai vaincu le monde ».
Certes, le combat de Dieu est exigeant, beaucoup de nos contemporains le croient même hors de leurs capacités ; ils ont raison car le combat de l’Evangile ne peut se vivre sans la force de l’Esprit de Dieu. Ce n’est que le regard tendu vers le Christ, instruits par la parole de Dieu, nourris par la prière, recréés par les sacrements de l’Eglise, soutenus par le compagnonnage de nos frères que nous traverserons l’épreuve qui nous est proposée, l’épreuve de ce temps.

Que saint Michel , sainte Anne et la Vierge Marie nous viennent en aide.

Témoignages de jeunes missionnaires et leur accompagnateur

Lorena

Ce n’est pas toujours évident d’aller vers les gens qui sont en train de profiter de leurs vacances. Et nous n’avons pas toujours une bonne réponse, parce que c’est comme ça la mission : nous devons toujours nous rappeler que nous sommes des envoyés, nous sommes des instruments de Jésus et nous devons nous laisser faire. Après, c‘est Jésus qui va nous utiliser pour partager et faire ce qu’il veut avec les gens. C’est très difficile pour nous autres mexicains, car ce n’est pas notre langue, notre pays. Nous ne connaissons pas très bien votre culture. Mais on se souvient toujours que nous avons été envoyés en France pour la mission, et que nous avons quelque chose à donner. On se rappelle de ça et on se tient bien dans la main de Maman Marie, c’est elle qui nous ramène là où Jésus veut que l’on soit.

J’ai rencontré une fille qui ne croyait pas trop mais qui avait très envie de connaître ; elle m’a posé beaucoup de questions. Je crois que c’est là que Jésus agit.

On rencontre aussi beaucoup de monde qui n’est pas intéressé, on continue à prier pour eux. On essaie de ne pas se décourager et d’aller vers ceux qui ont envie de connaître un peu plus la Parole de Dieu.

Louis-Hugo, 19 ans, étudiant BTS comptabilité-gestion à St Paul

J’ai souhaité tenter cette nouvelle expérience qui pouvait me permettre de parler de ma foi publiquement à des personnes que je ne connais pas, et donc un dépassement de soi, car ce n’est pas évident de parler de ces sujets. Les échanges sont très divers. Certaines personnes ont un point de vue très différent voire négatif, mais il est toujours intéressant de discuter et de les faire réfléchir.

Tous les jours, nous vivons la messe et l’adoration.
Entre missionnaires, il y a une très bonne ambiance et une entraide parce que nous avons des parcours différents mais nous sommes tous rassemblés par la même personne qui est le Christ.

A Louis-Marie Lefeuvre 

Quelle prière formulez-vous avant d’aborder les personnes ?

Sur le moment, on se sent toujours très petit et bien incapable. On pourrait avoir préparé toutes les réponses aux éventuelles questions que la personne pourrait poser, quand on se trouve devant la personne, le premier plan de bataille ne survient pas à la première balle. Je prie, c’est toujours une prière où on fait mention de notre petitesse face à la grandeur de Dieu, et on se rappelle qu’on est là juste pour Lui, pour être ses instruments.

Père Philippe Le Bigot, accompagnateur des MEMO

Le motif qui peut pousser un jeune à s’engager pour la mission ?

Avant tout l’Eglise est missionnaire, c’est sa nature, parce qu’elle vient du Christ. Ces jeunes ont un désir de rendre ce qu’ils reçoivent. Ils aiment Jésus. On le voit dans leur désir de prière, dans leur fidélité aussi. D’une certaine manière, la pastorale missionnaire est à la vie de prière, à la vie de foi ce que le geste est à l’amour ; c’est une manière d’exprimer et de rendre ce qu’ils reçoivent dans leur lien avec le Christ. C’est vrai pour chacun d’entre eux et c’est vrai aussi dans l’Eglise, au sens de ce qu’elle est dans sa nature.

Dans le texte préparatoire pour le mois missionnaire, le pape nous rappelle que tout baptisé a une mission et tout baptisé EST une mission.
On ne peut savoir ce que l’on va faire de quelquechose, que dans la mesure ou on sait ce que c’est. Si on ne sait pas ce qu’est un ciseau à bois, on risque de mal l’utiliser et de l’abîmer. Ce qu’est le ciseau à bois nous permet de savoir ce à quoi il sert et la manière de l’utiliser.

Pour les jeunes missionnaires qui viennent pour une année de mission et les jeunes étudiants qui viennent participer à la mission d’été, c’est une manière de découvrir leur nature de chrétien, leur être missionnaire à travers la prière et les activités pastorales missionnaires qu’ils développent durant ce temps de mission.

Les nourrir dans leur formation en vue de cette vie de disciple missionnaire ?

Tout d’abord, c’est une vie donc la première chose c’est de leur donner un milieu de vie porteur : une vie de prière commune où ils partagent ensemble le bien commun qu’est le Christ, la formation philosophique, théologique, la lecture de la Parole via les lectio divina, les sacrements qu’on les invite à vivre, la vie fraternelle, l’enseignement par la vie : à travers ce qu’ils vivent entre eux, à travers les temps d’évangélisation qu’ils partagent souvent deux à deux.

La vie chrétienne ne peut pas être qu’une vie théorique : c’est à la fois une vie, un milieu de vie dans lequel va se déployer toutes les dimensions chrétiennes, donc c’est une formation intégrale je crois. On ne peut pas séparer la formation théorique d’une vie concrète fraternelle, entre eux et dans la relation avec le Christ.

Quelque chose que l’on découvre progressivement aussi, c’est la nécessité de leur donner à vivre l’enracinement dans cette culture. C’est la racine qui nous porte. Prendre dans nos veillées, dans nos messes, un ou 2 chants bretons qui les enracinent dans cette culture, non pas de manière folklorique car ces vieux chants bretons sont très beaux, très riches théologiquement. Et les jeunes sont assez demandeurs de ça.

Comment cela peut-il essaimer ?

Je pense que la croissance d’une mission ne nous appartient pas. Il y a une façon fausse de recevoir l’universalité, c’est de croire que la mission est universelle parce qu’elle s’étend. Elle n’est pas universelle parce qu’elle s’étend mais parce qu’elle s’approfondit. Si Dieu veut féconder une mission et lui donner de nouvelles perspectives, cela appartient à l’Esprit-Saint. Nous avons à essayer de bien faire ce qu’on a à faire, parfois même sur un champ apostolique assez réduit. La charité de Marie, celle du Christ, elle ne s’est pas étendue ; elle s’est approfondie. Et l’extension, pour le coup, ça appartient à l’Esprit-Saint. Profondément, dans notre travail missionnaire, dans notre approche, il faut s’approfondir ; Et Dieu étendra ce qu’IL veut étendre parce qu’il voudra faire profiter de quelque chose à d’autres personnes.
Sinon le risque c’est d’avoir un regard très humain. Je sais que c’est très à la mode d’être leader de l’Evangile, d’avoir des techniques qu’on applique. Ça ne veut pas dire qu’on fait n’importe quoi et que tout est désarticulé, mais en grande partie, ça appartient à l’Esprit-Saint.

Une pastorale en terre missionnaire n’est pas obsédée par la transmission désarticulée de doctrine qu’on essaie de s’imposer à force d’insister.

Evangelium gaudi

Ça rejoint la même idée : quelque chose nous dépasse et si la mission doit s’étendre, ce sera de toute façon parce qu’on aura mieux vécu, on aura plus approfondi, et que l’Esprit-Saint voudra l’étendre.

Dimanche 29 : Journée mondiale du migrant et du réfugié

À l’occasion de la 150ème journée mondiale du migrant et du réfugié, célébrée ce 29 septembre, le Pape François veut interpeler en profondeur les consciences. À travers le thème de cette journée – « Il ne s’agit pas seulement de migrants » – il nous invite à « retrouver certaines dimensions essentielles de notre existence chrétienne et de notre humanité, qui risquent de s’assoupir dans un style de vie rempli de confort ».

 » En nous intéressant à eux, nous nous intéressons aussi à nous et à tous ; en prenant soin d’eux, nous grandissons tous ; en les écoutant, nous laissons aussi parler cette part de nous que nous gardons peut-être cachée parce qu’aujourd’hui elle n’est pas bien vue ».

Prière pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié du 29 septembre 2019.

Affiche JMMR

Seigneur, tu nous appelles à la vie, à une vie avec toi et avec d’autres. Tu n’oublies pas ceux qui sont trop souvent mis de côté : les affamés, les exilés, les malades, les prisonniers… Tu veux le bonheur pour ceux qui sont habités par des doutes et qui cherchent un sens à leur vie.
Ton regard d’amour se pose sur les personnes accablées par des problèmes familiaux ou des soucis financiers. Ton invitation à la vie est pour tous.
Tu nous appelles à suivre tes traces : attentifs les uns aux autres, et surtout à ceux qui ont le plus besoin d’une main tendue, d’un regard bienveillant, d’une parole d’espérance, d’un accueil chaleureux
Ce que nous faisons aux plus petits de nos frères et sœurs, c’est à toi que nous le faisons ! Aide-nous à faire grandir une culture de rencontre et de soutien : non pas en écartant certains, mais en comptant sur chacun ; non pas en enfermant quelques-uns dans leur différence, mais en découvrant notre humanité commune ; non pas en regardant seulement une nation, un peuple, un pays, mais en tant que membres d’une seule famille humaine. Seigneur, aide-nous à choisir la vie !

Espace caté – Les sacrements pour les petits enfants

Baptême

Le baptême est le sacrement de la naissance à la vie chrétienne : marqué du signe de la croix, plongé dans l’eau, le nouveau baptisé devient chrétien et renaît à une vie nouvelle. Les paroles « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » accompagnent le geste de l’eau.
Devenu chrétien, le nouveau baptisé peut vivre selon l’Esprit de Dieu.

Le baptême peut être demandé et reçu à tout âge : bébé, selon le désir des parents, mais aussi enfant, jeune ou adulte.
Pour toute demande ou tout renseignement, veuillez contacter votre paroisse.

Espace caté – Rencontres Baptême

Les enfants et les jeunes du diocèse qui se préparent au Baptême se voient proposer une rencontre diocésaine. Ce sera cette année particulière soit à Ploërmel , soit à Lorient, soit à Vannes suivant leurs lieux d’habitation ou leur disponibilité.
Cette année :
-le 27 janvier à Ploërmel de 13h30 à 17h30 à la maison des Frères
-le 30 janvier à Lorient de 10h à 15h30 à l’espace St Phelan
-le 3 février à Vannes de 13h30 à 17h30 à la maison du diocèse

C’est une belle occasion de se retrouver et de cheminer ensemble vers le Baptême, en découvrant un peu plus les richesses de notre diocèse à travers ses mouvements et services.

Temps festif tous ensemble à Vannes
Dans la chapelle avec un groupe à Vannes
Atelier art sacré : découverte du baptistère avec les ados à Lorient

Cette année, environ 150 jeunes ou enfants ont redécouvert les signes du baptême, l’eau, le St Chrême, la lumière, le vêtement blanc, en parcourant des ateliers tout au long des rencontres, soit à Lorient, soit à Vannes. Deux belles journées, pleines de joie, de convivialité et de bonne humeur !

Mois missionnaire extraordinaire 2019

Baptisés et envoyés : l’Eglise du Christ en mission dans le monde

Le pape François invite l’Eglise à vivre un temps missionnaire extraordinaire, ce mois d’octobre 2019, afin de commémorer le centenaire de la promulgation de la Lettre apostolique Maximum illud du pape Benoît XV (30 novembre 1919), par laquelle celui-ci a voulu donner un nouvel élan à la responsabilité missionnaire d’annoncer l’Evangile.

A la suite du pape et de l’Eglise universelle, retrouvons le sens missionnaire de notre adhésion de foi à Jésus Christ, cette foi reçue dans le baptême qui est un don gratuit de Dieu, une richesse que nous avons à partager.

Pour cela, le pape François exhorte, dans son message, à une conversion constante et permanente : « Que celui qui annonce Dieu soit homme de Dieu« , car « celui qui aime se met en mouvement […] il est attiré et il attire« , et «  il engendre la vie. » « Chacun d’entre nous est une mission dans le monde parce qu’il est fruit de l’amour de Dieu. » Alors enracinés dans la paternité de Dieu et la maternité de l’Eglise, « emplis de l’Esprit-Saint », allons annoncer à chacun sa vocation d’enfant adoptif., sortons de toute « appartenance exclusiviste à sa propre patrie et à sa propre ethnie« , allons « annoncer la Parole de Dieu, témoigner de l’Evangile, célébrer la vie de l’Esprit, appeler à la conversion, et offrir le salut chrétien« .

©Congrès Mission – Aleteia

Un guide a été édité pour le mois missionnaire extraordinaire 2019, en vue de préparer ce mois missionnaire dans les paroisses, guide édité par les Oeuvres Pontificales Missionnaires (OPM) et la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples (CEP)

Congrès Mission 2019

Du 27 au 29 septembre, plus de 5000 personnes ont participé au congrès annuel dédié à l’évangélisation. Plus de 150 initiatives étaient représentées. Des délégations de notre diocèse étaient présentes. En savoir plus

Et dans le diocèse ?

« Tout baptisé a une mission, et tout baptisé EST une mission« , nous dit le père Philippe le Bigot, responsable des Missions Etudiantes du MOrbihan (MEMO). « Pour les jeunes missionnaires qui viennent pour une année de mission et les jeunes étudiants qui viennent participer à une mission d’été, c’est une manière de découvrir leur nature de chrétien, leur être missionnaire à travers la prière et les activités pastorales missionnaires qu’ils développent durant ce temps de mission. « 

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Mission Etudiante sur la plage de Carnac

« Il faut être formés pour cet envoi. Il faut aussi prier. Le mois missionnaire est une entrée dans la mission« , nous dit Bénédicte Drieu-La Rochelle, déléguée diocésaine à la pastorale missionnaire (écouter l’interview réalisé par RCF en bas de l’article).

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Pour inaugurer ce mois missionnaire, le diocèse de Vannes invite les fidèles à prier auprès des reliques des deux saints patrons de la mission du 4 au 6 octobre : Sainte Thérèse de Lisieux fêtée ce 1er octobre et Saint François Xavier. Leurs reliques seront accueillies à la Cathédrale de Vannes ce vendredi à 14 h 00. Sûrs du lien intime entre prière contemplation et apostolat, venons nombreux demander leur intercession pour l’évangélisation et l’annonce du salut.

Sainte Thérèse : une âme de missionnaire
Dévorée par la soif des âmes, la jeune carmélite brûlait d’un ardent désir missionnaire. « Je voudrais être missionnaire non seulement pendant quelques années, mais je voudrais l’avoir été depuis la création du monde jusqu’à la consommation des siècles (Manuscrit B) ». 
Dans la dernière lettre qu’elle adressait depuis le Carmel à son frère prêtre des Missions étrangères de Paris, le Père Adolphe Roulland envoyé en Chine, sainte Thérèse écrivait : « Ah ! mon frère, je le sens, je vous serai bien plus utile au Ciel que sur la terre et c’est avec bonheur que je viens vous annoncer ma prochaine entrée dans cette bienheureuse cité, sûre que vous partagerez ma joie et remercierez le Seigneur de me donner le moyen de vous aider plus efficacement dans vos œuvres apostoliques (Lettre 254, 14 juillet 1897).

A travers les pérégrinations de ses reliques, la petite Thérèse ne cesse de parcourir le monde et de soutenir l’effort missionnaire de l’Eglise et des baptisés.

4, 5 et 6 octobre : Les reliques de sainte Thérèse de l’enfant Jésus ainsi que celles de Saint François Xavier ont été reçues dans notre diocèse :

  • 4 octobre : cathédrale de Vannes
  • 5 octobre : Lorient
  • 5 soir et 6 octobre : Auray, église saint Gildas  

5 octobre : JESUS’Day, une journée organisée par le Renouveau Charismatique, qui a lancé la mission avec l’évangélisation de rue, la présence des reliques de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus et de St François-Xavier, et une messe pour l’évangélisation des peuples. En savoir plus

12 octobre : un temps fort CM aura lieu à Josselin, organisé par le service diocésain de la Catéchèse, en lien avec le service diocésain de la Pastorale Missionnaire, sur le thème donné par le pape pour ce mois missionnaire : « Baptisés et envoyés ».

20 octobre : la messe des peuples sera célébrée avec les communautés portugaises, italiennes, malgaches, asiatiques, par Monseigneur Centène, à sainte Anne d’Auray. Elle sera suivie de la fête des peuples

Les 28 et 29 octobre : une halte spirituelle est proposée à tous à La Roche du Theil, avec pour thème « Baptisés et envoyés », par les services diocésains de la Mission Universelle des diocèses bretons.

Contact

missionnaire.cooperation@wanadoo.fr
Tel : 02 97 68 16 55
Tel portable : 06 22 38 10 58
55 rue Monseigneur Tréhiou – Vannes 56000

Des outils sont proposés :

  • Un calendrier missionnaire sur 30 jours, intemporel, est proposé aux enfants pour prendre chaque jour un point de mission d’un saint , du diocèse ou missionnaire. Il est à télécharger ci-dessous.
  • Livrets « Baptisés et envoyés » en collaboration avec le service de la catéchèse, un livret est proposé à tous les enfants de l’éveil à la Foi, de l’Enfance et aux Ados. Disponible auprès du service de la catéchèse.
  • A la demande : des documents sont à votre disposition au service de la Mission Universelle sur simple demande. Une intervention concernant la mission du baptisé peut être faite dans les écoles, collèges, lycées, paroisse sur simple demande. Une exposition Mobile OPM et une exposition DCC seront proposées à tous ceux qui souhaitent les recevoir. Un pèlerinage pour les enfants avec leurs parents, à Lisieux, sur une journée peut être organisée. (À la demande).

Et encore… se former : Parcours Saint Marc

L’Évangile de Saint Marc est un parcours d’une richesse incroyable pour vivre une transformation intérieure. Jésus a formé ses disciples selon une pédagogie particulière avec des étapes précises jusqu’à en faire des disciples-missionnaires. Ce parcours Saint Marc propose donc d’entrer dans cette pédagogie de Jésus pour nous laisser « coacher » par lui à notre tour. Découvrez la Parole de Dieu sous un autre jouret empruntez vous aussi le chemin très concret qu’ont suivi les premiers disciples de Jésus.

Saint Méliau

En ce mois de mission, la vie des saints nous guide sur ce chemin d’évangélisation. La commission diocésaine d’art sacré nous présente saint Méliau, honoré à Pluméliau, « la paroisse de Méliau ».

Lire l’article dans le n°1494 de la revue diocésaine Chrétiens en Morbihan du 1er octobre 2019.

« On évoque l’hypothèse de la présence d’une chapelle, à côté de la fontaine de Saint-Méliau, qui aurait été le premier lieu de culte rendu au saint. Cette fontaine se situe à trois km au nord du bourg, à l’ouest du village de Keraron. À la fin du XIXe siècle, lors des grandes sécheresses, on processionnait depuis le bourg jusqu’à la fontaine pour demander à saint Méliau d’intercéder auprès du Créateur afin que tombe une pluie bienfaitrice.

Une petite visite à l’église Saint-Méliau, nous permettra d’admirer ce saint, dans la niche supérieure du retable datant de 1658, et dans un des deux vitraux réalisés par l’atelier Toulhoat de Quimper en 1977.

Le Cantique à saint Méliau

Voir la traduction en français
(par Eflamm Caouissin) de quelques couplets du cantique breton.

Sur le site Kan Iliz, retrouvez un espace dédié aux cantiques et musiques sacrées de Bretagne et d’ailleurs, principalement pour un usage liturgique : « un répertoire dans lequel chacun pourra puiser pour enrichir la liturgie en Bretagne et faire vivre la langue bretonne dans nos paroisses ».

DML septembre 2019

Programme Abbaye de Rhuys
Fête de l’ACI
Conférence Véronique Margron
Rencontre servants d’autel
Formation pastorale santé
Messe des peuples 20 octobre
Ecole du diocèse
Pardon ND Fatima
Journée Chrétiens handicap 56
Mois missionnaire extraordinaire
Jesus’day 5 octobre
Foi et Patrimoine 5 octobre
Fête de la Saint Luc
Conférence à l’UCO
Journée pour tous Catéchèse
Tract Temps fort CM – Catéchèse

PMA sans père : les professionnels réservés

Les discussions sur le projet de révision des lois de bioéthique s’ouvrent ce 24 septembre à l’Assemblée nationale. L’Académie nationale de Médecine a réaffirmé sa position officielle (rapport adopté lors de sa séance du 18 septembre). Jugeant insuffisante la prise en compte des réserves médicales émises par son comité d’éthique lors des Etats généraux de la bioéthique, les professionnels expriment de nouveau leur vive inquiétude quant à l’extension de l’Assistance Médicale à la Procréation.

« Une rupture anthropologique majeure« 

Commençant par souligner le caractère « sociétal » de l’extension de l’accès à l’assistance médicale à la procréation (AMP) aux couples de femmes et aux femmes célibataires (prévue par l’article Ier), l’Académie estime néanmoins « de son devoir de soulever un certain nombre de réserves liées à de possibles conséquences médicales ».

S’appuyant le droit de tout enfant à avoir, dans la mesure du possible, un père et une mère, elle identifie dans l’extension de l’AMP une « rupture volontaire d’égalité entre les enfants ».
A ce titre, poursuit le rapport, « la conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n’est pas sans risques pour le développement psychologique et l’épanouissement de l’enfant ».

Des données « pas très convaincantes »

Nombre de cas étudiés, durée d’observation, etc. : d’un point de vue méthodologique, les évaluations faisant état de « l’absence d’impact avéré sur le devenir de l’enfant » sont jugées « pas très convaincantes ». L’Académie de Médecine rappelle que « l’incertitude persiste sur le risque de développement psychologique de ces enfants au regard du besoin souvent exprimé de connaître leurs origines ». Au nom du principe de précaution, elle appelle de ses vœux la réalisation d’études en milieu pédopsychiatrique.

La figure du père, fondatrice

Soulignant le caractère fondateur de la figure du père pour la personnalité de l’enfant, le rapport avance que la majorité des professionnels du secteur (pédopsychiatres, pédiatres et psychologues) demeure « pour le moins réservée sur cette innovation radicale ».
Enfin, le rapport affirme que la question de l’altérité et de la différence homme-femme ne peut être éludée. « Dans tous les cas d’extension de l’AMP, on ne peut méconnaître la question de l’altérité et celle de la différence homme-femme ».

Psychologue/psychothérapeute, Olivier Thuau a longtemps travaillé en milieu scolaire. Il exerce aujourd’hui à Vannes.
Quelle importance revêt le père dans le développement de l’enfant ?
Olivier Thuau : Sur le plan théorique, nous nous référons beaucoup à la théorie freudienne qui pose le rôle incontournable du père dans le développement psychologique de l’enfant : l’état fusionnel vécu par l’enfant avec sa mère est coupé symboliquement par le père.
Et sur ce point, la hausse des pathologies narcissiques dans nos sociétés occidentales interpelle.

Dans la pratique, nous constatons que dans les familles où le père manque, les enfants manquent de repères…
Dans mon expérience auprès des enfants et adolescents, je constate qu’il y a toujours une interrogation sur le père auquel on peut s’identifier et qui permet de grandir.
Certes, il y a de plus en plus de familles monoparentales mais pour autant, le père existe aux yeux de la mère. Mais, lorsqu’il y a un secret vis-à-vis du père, des problèmes surgissent en particulier à l’adolescence. Dénié, effacé, le père n’existe plus. Ce « secret de famille » génère de l’angoisse et une recherche perpétuelle chez l’enfant.

Une autre dimension importante est la dimension généalogique. Il y a une branche maternelle et une branche paternelle. Quand il en manque une, on est un peu boîteux. Quand on regarde comment fonctionne la création, ce sont toujours deux choses différentes qui se lient, se mélangent pour donner autre chose. On se construit avec cette richesse. Quand il manque une partie, on se construit avec moins de richesses, moins de différences…

Sur les autres dispositions débattues :

L’anonymat du donneur de sperme : Au nom de l’épanouissement et de l’équilibre psychologique des enfants, adolescents, jeunes adultes désireux de connaître leurs origines, l ‘Académie est favorable à « l’évolution maîtrisée de l’accès aux origines », proposée dans le projet de révision de la loi, tout en posant la question de l’impact de cette disposition sur le nombre de donneurs…
Si l’AMP, aujourd’hui réservée aux indications médicales, était étendue aux demandes sociétales, l’Académie pointe deux risques majeurs : du fait de l’accroissement de la demande, le prévisible manque de spermes entraînera « un allongement des délais portant préjudice aux couples hétérosexuels souffrant d’une infertilité« .

Risque de marchandisation : De surcroît, l’Académie de Médecine émet de sérieuses inquiétudes quand au risque de marchandisation des produits du corps humain qui pourrait découler de cette situation où la demande de sperme est supérieure à l’offre : il s’agit là d’« un réel danger qui menace le principe essentiel de l’éthique française, à savoir la gratuité du don et la non-marchandisation du corps humain ».

Sur la filiation : le moindre mal. On attend de la procédure de reconnaissance anticipée devant notaire les mêmes effets que la filiation fondée sur la vraisemblance biologique et la filiation adoptive. Là encore, les médecins ne cachent pas leur scepticisme. Si elle est « la plus à même de créer un cadre aussi rassurant que possible » pour les enfants à naître par AMP, cette procédure d’établissement de la filiation repose « sur des critères non biologiques et en dehors de toute vraisemblance ».

Sur la conservation des ovocytes : Là encore, le rapport de l’Académie qualifie de sociétale cette demande lorsqu’il s’agit de femmes qui ne souffrent d’aucune pathologie de la reproduction. « II ne s ‘agit aucunement d’indications médicales conformes à la mission de la médecine qui est de soigner ». Le rapport ajoute que cette mesure induirait un « changement de nature de l’acte médical » qui soulève « de sérieuses questions de fond pour l’avenir de la pratique médicale ».


Congrès Mission 2019

Du 27 au 29 septembre 2019, près de 5000 personnes et acteurs de l’évangélisation se sont retrouvés à Paris pour la 5ème édition du Congrès Mission. Tables rondes, conférences, temps de prière, village des associations avec près de 150 stands… des délégations de notre diocèse étaient présentes.

 » Nous voulons offrir à tous les acteurs de l’évangélisation une plateforme de prière, de rencontre et d’échange sur toutes les bonnes pratiques autour de l’évangélisation directe et du souci missionnaire. Le but est d’échanger ce que nous portons pour reprendre des forces et mieux repartir ensuite sur nos différents terrains d’évangélisation« , confie Arnaud Bouthéon, cofondateur du Congès Mission, à Aleteia (Voir sur le site)

« Nous sommes tous appelés à être missionnaires sur nos terrains. L’équation du Congrès Mission, c’est “1+1=3”, le “3” étant l’Esprit saint. Il faut que cela soit un lieu d’expression très libre de ce qui se vit dans l’Église », poursuit-il. Ici se côtoient des visages d’Église variés, et non propres à une seule sensibilité : association de chrétiens en monde rural, couples missionnaires, évangélisateurs par le web, éducateurs, artistes… Cette diversité témoigne, selon Arnaud Bouthéon, d’une volonté de « respirer un vent d’Église large et profond ».

« Il n’y a pas un seul modèle de missionnaire », dit le Père Vincent Breynaert, directeur du Service National pour l’Evangélisation des Jeunes. « Comme dit le Pape François, tu es une mission. Tu es témoin de Jésus Christ avec ta culture, ta personnalité, tes charismes et ton caractère. Chacun apporte le don de l’Evangile à ses amis, avec ce qu’il a reçu ».

Le père Jean-François Audrain, archiprêtre du pays de Pontivy, est allé au Congrès Mission avec 4 de ses paroissiens, dont Marie, jeune maman.

« En cette année de la visitation que nous avons instaurée dans notre secteur, nous voulions aller voir à l’extérieur comment Dieu est à l’oeuvre. »

« En effet« , reprend-il, « aujourd’hui, nos campagnes s’appauvrissent, économiquement parlant mais aussi spirituellement. Il nous faut (ré)ouvrir les yeux et le coeur à ce que nous pouvons être, montrer que Dieu travaille aujourd’hui encore, donner envie d’être des témoins de cette vie en Dieu. Et la grâce se réveille en voyant ce que les autres font. »

Au congrès Mission, que cela s’adresse aux pères, aux mères, aux couples, aux jeunes, que ce soit par le biais du web, etc., la diversité des propositions d’évangélisation révèle en même temps une profonde unité : la même envie de transmettre. Toutes les tranches d’âge étaient représentées, unies autour d’un même objectif. « Il était d’ailleurs frappant de voir que ce sont des jeunes qui ont organisé le Congrès, qui en étaient les acteurs n°1« , poursuit le père.

Et après ?

« Dans un premier temps, et avant de nous lancer, nous allons continuer à aller voir ailleurs, afin de trouver ce qui correspond vraiment à notre territoire. Nous ferons au mois de mai un temps de relecture de tout ce que nous avons vu et entendu, dans une démarche de « mini-synode territorial » si on peut dire, afin de faire des choix plus concrets l’an prochain ».

L’enjeu est d’ouvrir les gens à la diversité de la mission, en milieu rural. « Nous voudrions donner une dynamique générale et transformer notre communauté en communauté missionnaire pour le plus grand nombre« , explique le père Audrain. « et pour cela, il faut d’abord croire à cette vie et donner envie !« 

« Je suis heureux de voir que des paroissiens accrochent et ont envie de communiquer cette dynamique aux autres » confie le père.

©DR-Famille chrétienne

Marie, 35 ans, s’est sentie concernée par la mission. Elle a accompagné l’équipe de paroissiens au Congrès Mission 2019.

« L’appel des prêtres de notre secteur à vivre une année de la visitation et à s’ouvrir à l’Esprit-Saint m’a convaincue d’aller au Congrès Mission, afin de voir comment ça se passe ailleurs« , nous dit Marie.

« Ce qui me touche le plus c’est la volonté d’engager une réflexion sur le projet missionnaire de la paroisse« , « en co-responsabilité prêtres-laïcs où les rôles sont partagés et la place des laïcs définie, dans une vraie communion« . Car le constat est lourd : on ne revoit plus les gens que l’on prépare aux sacrements…

« Nous revenons du Congrès avec des batteries rechargées, l’envie de partager aux paroissiens ce que nous avons vécu, de faire bouger les choses, même modestement. Il nous faut montrer une Eglise vivante ! Pour cela surmontons nos peurs, formons-nous et soutenons nos prêtres, dans un abandon toujours plus grand à l’Esprit-Saint« . Et soyons inventifs, à l’image de ce Congrès Mission 2019 !

Emmanuel Didier, chargé de Mission par notre évêque pour le projet d’Institut de Formation à la mission, témoigne.

« Dans le prolongement du jubilé saint Vincent Ferrier, histoire de « surfer » sur ce temps fort diocésain en vue d’une évangélisation renouvelée, je suis allé au Congrès Mission 2019 à Paris, pour y glaner de bonnes et nouvelles idées. Et je n’ai pas été déçu, glanant des suggestions, méthodes et témoignages dans les domaines de la famille, de la jeunesse, de la ruralité, du monde du travail, de la culture, des paroisses, …

Au-delà des idées et pratiques très concrètes, fort utiles pour nos communautés, j’ai retenu les tendances suivantes : d’une part, ce genre de « Salon » ou de « bourse aux idées » nous invite à la créativité pour annoncer de façon vivante et joyeuse la Bonne Nouvelle du Christ ; d’autre part, la diversité des sensibilités ecclésiales des participants s’exprimant dans une ambiance générale très chaleureuse illustre, s’il en était besoin, que notre Eglise de France sait passer sans état d’âme de son enfouissement d’hier à un renouvellement pastoral vivifiant, évitant au passage le risque de
l’entre soi et du syndrome de la forteresse assiégée ; enfin, pour rendre crédible et pérenne le message évangélique auprès de personnes parfois loin de l’Eglise, ou « recommençantes », ou insuffisamment formées, il convient de concilier systématiquement fraternité et formation, à l’instar de ce qui se vit profondément dans les journées d’accueil paroissiales, les
parcours Alfa et autres Fraternités missionnaires.

A l’aune de cette dernière observation, il me revient cette phrase d’un journaliste chrétien : « La vérité sans la charité durcit, la charité sans la vérité pourrit » (Marcel Clément).
Alors, pour notre diocèse de Vannes, fort du témoignage de saint Vincent Ferrier toujours très actuel et remis à l’honneur ces quinze derniers mois, souhaitons maintenant « l’imagination au pouvoir et l’Esprit Saint à la manœuvre ! »

Pierre, 24 ans, en fin d’études, a participé au congrès Mission.

« J’ai été impressionné par l’offre foisonnante d’idées et de réalisations pour la mission. Des initiatives existent pour tous les publics : les ruraux, les jeunes, les vieux, les catholiques ou non, les musulmans, etc.
Beaucoup de gens de tous âges et de toutes conditions, prêtres, évêques, laïcs, sont motivés, s’engagent à fond et mettent en place de nouveaux projets, grands ou plus modestes. Il y a un vrai bouillonnement. L’Église n’est pas morte du tout, ou du moins, ne meurt pas en silence ! On touche
du doigt qu’il y a de la place pour tous pour l’évangélisation, et que la mission demande de se mouiller.

Une initiative m’a particulièrement plu : les Week-ends mission, prière, service en paroisse (WEMPS), qui ont été créés pour redynamiser les paroisses rurales. J’ai pu constater que les projets missionnaires les plus intéressants et engagés sont portés soit par des paroisses, soit par des
structures de laïcs récentes qui se mettent au service des paroisses. J’ai vu des curés de petites paroisses se creuser les méninges pour évangéliser à leur échelle et je comprends de plus en plus que la mission est vraiment paroissiale : elle s’inscrit dans un lieu, dans une communauté, et la personne touchée par l’évangélisation va naturellement se tourner vers une paroisse.

J’ai été bluffé aussi par la qualité de l’organisation du congrès, très adapté aux visiteurs et aux demandes. La messe d’ouverture m’a particulièrement touché. Voir l’église Saint-Sulpice bondée et le nombre de prêtres présents était revitalisant.

Je suis reparti plus motivé que jamais pour annoncer le Christ et donner aux gens ce cadeau de la rencontre avec le Seigneur. »

Diaconat permanent : un « don de Dieu nécessaire à la mission de l’Eglise »

Quand le diaconat a-t-il été institué ?

Le diaconat remonte aux origines de l’église. La tradition reconnaît sa fondation dans l’Institution des sept premiers diacres sur lesquels les apôtres imposent les mains (Actes 6 1-6). Différentes évolutions sonneront la fin du diaconat comme état permanent dans l’Eglise latine au 7è siècle. Il faut attendre le Concile Vatican II (3ème session, 1964) pour voir son rétablissement comme « degré propre et permanent de la iérarchie », donc comme ministère ordonné à part entière.

Des noms célèbres de diacres permanents :  

Saint Laurent (+ 258), diacre du Pape Sixte II, saint Ephrem (373), docteur de l’Eglise.

Le diaconat dans le diocèse, ce sont, en 2019 :
55 diacres présents dans le diocèse, dont 52 en mission. 20 ont une activité professionnelle, 5 sont veufs ; le plus âgé a 83 ans et le plus jeune 42 ans !

Comment devient-on diacre permanent ?

En général c’est un prêtre qui interpelle la personne et l’appelle à discerner. S’ensuit une période de discernement, très variable, qui peut aller jusqu’à plusieurs années. Une année de réflexion commune peut être organisée s’il y a suffisamment de candidats, animée par le délégué diocésain au diaconat.

La formation fondamentale s’effectue sur six ans (trois ans avant l’ordination et trois ans après) à raison d’une dizaine de dimanches par année. Elle est commune pour les diocèses de Vannes et de Saint-Brieuc.

Principe de base : « La sainteté est préférable à la science. » Principe de base bis: « Plus tu seras saint et savant, mieux tu seras à même de servir Dieu dans son Eglise. » De ce principe, il découle que, même si elle est à la fois intellectuelle, spirituelle et pastorale, c’est l’aspect spirituel de la formation qui unifie l’ensemble.

A partir de la deuxième année de formation, la participation à la récollection annuelle de diacres du diocèse de Vannes est ajoutée au programme, et une équipe d’accompagnement est constituée pour aider le « cheminant » dans sa démarche de préparation à un éventuel appel au diaconat. A la fin de chaque année, chacun des « cheminants » met par écrit tous les travaux personnels effectués pour compléter ce qui est proposé par le diocèse. Il y indique notamment les « conversions » les enrichissements et les découvertes qui en ont résulté. La validation du cheminement de formation est effectuée par le délégué diocésain au diaconat assisté d’une commission nommée par l’évêque.
Pendant toute cette période, il a franchit des étapes : l’institution au lectorat, puis à l’acolytat et enfin l’appel au diaconat.

Formation permanente

Organisée par un comité du diaconat nommé par l’évêque, la formation permanente s’échelonne sur cinq dimanches et un week-end dans l’année. Elle concerne tous les diacres du diocèse et leurs épouses. Des rencontres par « pays » viennent compléter ces réunions générales pour permettre une relecture plus facile des lettres de missions. Une récollection commune est proposée chaque année le temps d’un week-end.

Aujourd’hui, le délégué diocésain au diaconat est Gérard Rouarch, et le prêtre accompagnateur, le père Gwénaël Maurey. Le comité diocésain au diaconat 56 a un site internet qui leur permet de communiquer : www.diaconat-morbihan.com

Et les épouses ?

Les épouses des appelés sont toujours invitées, que ce soit à la formation ou aux rencontres, étant participantes de la mission de leur mari. En témoigne leur « oui » le jour de l’ordination diaconale, à la question rituelle posée par l’évêque : « L’Eglise me demande d’ordonner diacre votre mari. … Acceptez-vous tout ce que le diaconat qu’il va recevoir apportera de nouveauté dans votre couple et votre vie de famille ? »

« Une épouse de diacre, ça n’existe pas. Il n’y a qu’une femme dont le mari est appelé au diaconat. Il devient ministre ordonné, pas sa femme. Le sacrement introduit donc une rupture. La difficulté est de savoir où est sa juste place. Pour moi, elle est dans la famille puisque Patrick est sollicité par la communauté ecclésiale. Mais le diaconat permet des rencontres improbables : l’ordination transcende tous les milieux, et établit une communion entre des personnes que rien n’appelait à se rencontrer. C’est une occasion constante d’ouverture à l’amour du prochain… ça, c’est une sacré force.« 
Gisèle, Aubervilliers

Les missions

Les missions sont très variées. Elles sont toutes précisées dans une lettre de mission, préparée par l’évêque avec l’aide du délégué diocésain du diaconat et l’équipe d’accompagnement. La famille est toujours désignée comme le premier lieu de la mission… Ensuite sont énoncées les autres missions spécifiques. La lettre de mission est relue chaque année et revue au moins tous les 6 ans.

Quelques mots de diacres

« Le diacre est le ministre du seuil : il est là plus pour ceux qui sont dehors que ceux qui sont dedans. »

« Il est présent au service de l’autel, c’est toujours lui qui soulève le calice : il a promis d’être au service jusqu’au martyr, à la suite du Christ. »

« Il n’y a pas de séparation entre la vie professionnelle et la vie pastorale, dans le sens où l’on est toujours à l’écoute« .

« C’est souvent au diacre qu’on s’adresse, car il est sédentaire, il est du pays« .

Le diaconat selon Monseigneur Centène

Le diaconat permanent est un « don de Dieu nécessaire à la mission de l’Eglise » souligne Monseigneur Centène dans son homélie ce dimanche 22 septembre 2019, pour l’ordination au diaconat permanent d’Eric Guillon-Verne, à la basilique de sainte Anne d’Auray.

La mission de diacre permanent « ne relève pas de l’action, du faire, mais marque l’être de la personne« , continue Monseigneur Centène. « On ne comprend pas un diacre à partir de ce qu’il fait, mais à partir de ce qu’il est. »  « le diacre n’est pas un super-laïc ou un demi-prêtre !  » « C’est la figure du Christ, serviteur de la parole, de la charité, et de la liturgie. »

Tous à Paris le 6 octobre !

Dans le cadre de l’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi portant révision des lois de bioéthiques, une grande manifestation, regroupant de nombreuses associations (AFC, Alliance Vita, etc…), se tiendra à Paris dimanche 6 octobre. Tous les citoyens « inquiets » et conscients des enjeux sur la société de demain, sont invités à se joindre au mouvement.

S’informer sur le débat et les enjeux

Manifester

Pour se rendre à Paris, outre les initiatives personnelles – possibilités de co-voiturage, voyage en train ou en bus – des départs en car sont organisés depuis le Morbihan.

Les Associations Familiales Catholiques du Morbihan et les associations membres du collectif Marchons Enfants mettent en place des cars en partance de plusieurs villes du Morbihan et à destination de Paris.

Villes de départ et de retour depuis le Morbihan :

  • Lorient
  • Vannes
  • Locminé
  • Ploërmel
  • Guer
  • Pontivy (en fonction des demandes)

Contact : AFC du Pays de Vannes : Ghislain DE BRUNIER – Logistique
06 52 80 78 81

Prier

Traditionnellement consacré à Notre-Dame du Rosaire, le mois d’octobre a également été voulu par le Pape François « mois missionnaire ». Puisque prière et mission sont liées, les fidèles sont invités à faire monter une prière missionnaire.

À l’initiative du site hosana.org, tandis que les débats sont en cours à l’assemblée nationale, une neuvaine est proposée du 4 au 12 octobre :  » prions ensemble pour la Famille en méditant des extraits de la Lettre aux familles de Jean-Paul II ».
En savoir plus et rejoindre la communauté de prière

Diacre en vue du sacerdoce : « Dieu vous promet sa joie »

Étienne Portalis, 27 ans, a été ordonné diacre par Mgr Centène, en l’église de Muzillac, cœur de son doyenné d’insertion pastorale durant ses années de séminaire. C’est au service de ce même doyenné qu’il aura la joie d’exercer le ministère diaconal, avant son ordination presbytérale.

« En vous appelant à son service, le Seigneur vous appelle à partager sa joie » a introduit Mgr Centène, avant de développer dans son homélie trois aspects du ministère diaconal, à partir des textes liturgiques du jour.

Un ministère d’intercession

« À l’exemple de Moïse dans la 1ère lecture qui, face à la menace qui pèse sur son peuple, se met à supplier le Seigneur. Certes, il voit le mal mais il supplie. Cette supplication nous aidera progressivement à nous ajuster aux desseins de Dieu qui aime tous les hommes et qui veut leur salut ».

Au cours de la liturgie, le nouveau diacre s’engage à une vie de prière et promet de rester fidèle à la récitation de l’office divin. Le but est bien « de nous conformer jour après jour, heure après heure, à Sa volonté, de nous faire entrer dans Ses sentiments et dans Son dessein d’amour ».

Le diacre, ministre du seuil

Le diacre est appelé à adopter l’attitude du Seigneur, déterminé à rechercher ceux qui se sont éloignés de Lui : « Dieu ne se contente pas d’accueillir ceux qui sont sortis des clous et qui reviennent à Lui, Il fait tout pour aller à leur rencontre, c’est lui qui sort (…) Dieu ne part pas de son problème mais de celui de l’homme et cela change tout ! ».

Un ministère joyeux

Mettant en lumière les trois paraboles laissées par le Christ, Mgr Centène a insisté sur la joie divine. « Comme le berger, la femme ou le père de famille, Dieu est dans la joie quand il retrouve celui ou celle qu’il a perdu ». Communicative, la joie de Dieu se partage, et « à plus forte raison, avec ceux qui se sont dévoués à son service, ceux qui auront communié à son angoisse, qui auront pris part à sa douleur de père, qui auront partagé son dessein d’amour, qui se seront usés sur les terrains de la mission qu’il a confiée à Son Église« .

Et de conclure : « Aujourd’hui  Étienne, Dieu vous promet sa joie, la joie du Ciel, la joie des anges : soyez assuré qu’elle sera à la hauteur de votre engagement à Le servir ».

« Je confie spécialement mon ministère à Notre-Dame des douleurs »

Pour conclure son mot de remerciement, l’Abbé Étienne Portalis s’est tourné vers sa famille, parents et fratrie, rendant grâce à Dieu pour ce foyer dans lequel sa vocation presbytérale a grandi. Confiant spécialement son ministère à Notre-Dame des douleurs vénérée ce 15 septembre et « puisque nous sommes en famille », il a invité l’assemblée à chanter le Salve Regina, qui jadis venait clore la prière familiale chez les Portalis.

Espace Caté -Livrets Baptisés et envoyés

Les enfants et les jeunes pourront à l’aide de ces livrets découvrir la mission des enfants missionnaires : partager, servir, rencontrer et prier.
En complément de ces livrets adressés à l’éveil à la foi, l’enfance et l’adolescence, il existe un calendrier missionnaire, réalisé plus spécialement à l’intention de l’enfance.
Pour plus d’information, veuillez contacter le service de catéchèse !

Eveil à la foi
Enfance
Adolescence
Calendrier missionnaire pour l’enfance

Réunion diocésaine de rentrée le 14 septembre

Maison du Diocèse de 9h15 à 12h
(suivie d’un repas tiré du sac)

A tous les prêtres en activité – tous les membres de Conseils Pastoraux et Missionnaires de Pays – tous les diacres – tous les membres des GAP (s’il n’y a pas de GAP, déléguer une personne) – tous les responsables et membres des services, mouvements, communautés, centres spirituels – tous les Laïcs en Mission Ecclésiale, en paroisse et en milieu scolaire – tous les directeurs d’établissements de la DDEC

Cette réunion sera le moment où sera présenté le projet missionnaire Christus vivit, appelé ainsi en référence à l’exhortation apostolique du pape François publiée après le synode sur les jeunes, il y a quelques mois.

Retransmission en direct sur Facebook dès 9h30

Le projet missionnaire s’inscrit dans la suite de l’année jubilaire Saint-Vincent-Ferrier, et aussi dans le sillage de l’initiative prise par le Pape François de faire du mois d’octobre 2019 un mois missionnaire ; en même temps, nous profiterons de la réunion pour présenter le socle commun pour la formation chrétienne des enfants et des jeunes, réalisé avec les Services de la catéchèse, de la formation humaine et chrétienne de l’Enseignement catholique, l’Aumônerie de l’enseignement public et le Service de la pastorale des jeunes.

Rendez-vous à 9 h 15 à la Maison du diocèse, un café sera servi à l’accueil.
A 9 h 30, présentation du projet missionnaire, puis du socle commun ; la réunion se poursuivra, en fin de matinée, par une prière commune à la chapelle de la Maison du diocèse, avant de se terminer par un repas partagé tiré du sac.

Père Jean-Yves LE SAUX Vicaire Général

Témoignage de Lucie, bénévole à la maison du pèlerin, sanctuaire de Josselin

Lucie, bénévole

La Maison du Pèlerin, au Sanctuaire de Notre Dame du Roncier à Josselin, a été bénie le 8 septembre dernier par Son Eminence le cardinal Sarah, lors du Grand Pardon. Elle propose une permanence d’accueil, d’écoute et d’information tenue par des bénévoles. Lucie, l’une d’entre eux, explique et témoigne :

« Pour moi, c’était l’inconnu, mais j’y croyais et j’attendais l’ouverture de cette maison avec impatience, car le Seigneur, et surtout Marie, m’offrent ainsi une très belle occasion de vivre quelque chose de fort, de partager la foi qui m’anime…

Aujourd’hui, je rends grâce à Dieu pour cette maison car certaines personnes repartent avec plein d’espérance. Je crois que c’est toujours d’actualité de parler de Notre Dame, car il y a une grande dévotion à Marie dans le pays de Josselin et au-delà… une grande piété populaire.

La maison du Pèlerin est un de lieu de passage et d’échange pour les
touristes et les pèlerins. Les habitants de la cité sont surpris des belles choses qui se vivent au sanctuaire. Nous sommes aussi un lieu que l’on pourrait nommer « Office de Tourisme du sanctuaire » ! C’est un lieu de vie très accueillant, bien situé, avec vue sur le parvis de la Basilique qui porte bien son nom de place Notre Dame.

A l’intérieur, il y a une exposition sur l’origine du pardon, la découverte de la statue, une vidéo qui retrace l’hier et l’aujourd’hui du Grand Pardon, et tout ce qui se vit tout au long de l’année au sanctuaire,… On y trouve des infos, des tracts sur le chemin du pèlerin, et des randonnées au départ de chapelle vers le Sanctuaire. Le rendez vous pour le départ de la marche se fait devant la maison, et à l’arrivée, ils peuvent se désaltérer et faire une pause également !

A la Maison du pèlerin, on peut écrire des intentions de prières qui seront déposées à la chapelle Notre-Dame. C’est un lieu de rencontre entre
Josselinais qui ne se connaissent pas, et qui échangent. C’est agréable de les
entendre dire « il faut venir ici pour se rencontrer ! » et leur conversation
continue sur le trottoir. C’est important d’être à l’écoute, tout en restant
discret. Certaines personnes ont besoin de parler. Nous sommes des relais
car après leur visite à la basilique, nous prenons du temps pour répondre
simplement à leurs questions.

Le sanctuaire de NDR prend de l’ampleur, c’est vraiment un succès. Tout cela, grâce au Père François Marbaud, recteur du lieu, à Yannick Rault, chargé de l’accueil au sanctuaire, ainsi qu’aux bénévoles qui se relaient. Ils forment une équipe de terrain qui se donne sans compter pour accueillir les pèlerins et les touristes de passage à Josselin. Beaucoup de personnes disent qu’auparavant çà manquait ici. De jours en jours, cette maison du
Pèlerin est un lieu de visite très animé, fraternel et spirituel où il fait bon venir.

C’est un bonheur de voir les gens heureux quand ils repartent, et de les entendre remercier pour ce qu’ils viennent de vivre ou de découvrir dans ce sanctuaire marial. »