Dans un éditorial paru dans la revue diocésaine Chrétiens en Morbihan ce 1er janvier 2020, le Père Le Bigot, vicaire général, invite à s’interroger sur la manière dont notre relation à Dieu influence notre respect des autres et l’amour de notre environnement immédiat.
Le cycle de conférence Laudato Si, proposé par la Cathédrale comme un parcours pendant l’Avent, se termine ce mercredi 18 décembreavec l’intervention du Frère Eric Bidot, ministre provincial des frères mineurs Capucins de France. Interview par RCF Sud Bretagne.
« Plus de liens avec moins de biens »
Frère Eric Bidot constate que « Notre société est beaucoup dans l’accumulation des biens ; les liens entre nous, nos liens avec la création sont beaucoup plus lâches, plus faibles. Donc il y a peut-être à faire plus de liens avec moins de biens ».
Un travail de réconciliation
Face au constat et comme capucin, fils de saint François, le Frère Eric invite à accueillir le monde créé comme un cadeau, à l’instar du poverello dans son Cantique des créatures. Ce cantique auquel Laudato Si fait référence, a été écrit par saint François d’Assise, un an avant sa mort, « alors qu’il est stigmatisé, affaibli par les jeûnes, et une maladie ophtalmologique donc le moment où François est le moins réjouissant en apparence ». Le cantique des créatures jaillit « comme une hymne à la création réconciliée ». Il invite à participer à « un travail de réconciliation », à travers des attitudes très simples, des gestes quotidiens, qui concernent nos relations avec les autres et avec le monde, l’environnement.
Quelques clés pour vivre une spiritualité écologique au quotidien ?
Au n°220 et suivants de Laudato Si, le pape recommande une attitude de gratuité et de gratitude, de reconnaissance du monde comme un don reçu de l’amour de Père. Dans le quotidien, cette disposition signifie des choix très concrets : lors que je suis dans la rue et que je vois une personne en difficulté, lorsque je passe devant un magasin… Tout achat est un acte éthique, enseignait déjà le Pape Benoît XVI dans Veritas in Caritate. Comment est-ce que je prend le temps de situer tout ce que je vis et fait, dans une dimension beaucoup plus longue et beaucoup plus large ? Le pape parle aussi de la « conscience amoureuse » de ne pas être déconnecté des autres créatures. Cela interroge notre lien par rapport aux biens : comment je hiérarchise les choses dans ma vie affective, parentale, sociale, professionnelle, dans mes loisirs ? Ces questions touchent toutes les dimensions de notre personne. On ne va pas réussir du jour au lendemain mais il est bon de se mettre en route ! On peut puiser dans la théologie orientale des pères grecs qui avaient une vision beaucoup plus intégrée de la personne dans la création, en reprenant notamment saint Paul : c’est toute la création qui aspire à voir la révélation des fils de Dieu. Et la crèche, telle que François d’assise l’a remise en vigueur d’ailleurs, peut signifier cela. Elle intègre d’ailleurs les 4 éléments primordiaux – feu, air, terre et eau – pour signifier que c’est toute la création qui est marquée par le salut apporté par Jésus.
Des pèlerins se sont réunis autour de Notre-Dame Vendredi et Samedi dernier à Josselin. Un évènement fêté sur 2 jours, les 6 et 7 décembre.
Ils se sont réunis à la fontaine Notre-Dame du Roncier. La soirée a débuté par une prière puis les pèlerins sont partis en cortège vers la basilique. La statue de Notre-Dame du Roncier a ouvert cette procession. Puis une veillée de prière pour la vie s’est poursuivie à la basilique. « Cette veillée de « prière pour la vie naissante », est organisée dans les paroisses du monde entier. Cette initiative du pape émérite Benoit XVI, permet chaque année, depuis novembre 2010 de célébrer un temps liturgique de préparation à la célébration de la Nativité ».
Le lendemain, une messe solennelle en l’honneur de Notre-Dame a été célébrée par le Père Jérôme Sécher. Un temps fort au sein du sanctuaire en l’honneur de Marie – Immaculée conception.
Le mouvement Femina Europa a écrit aux sénateurs, en charge de la commission de révision de la loi de bioéthique et invite le plus grand nombre à faire de même.Dans un récent communiqué de sa présidente, le mouvement informe et mobilise sur les enjeux de la loi. Extraits.
Malgré tous les avertissements, le gouvernement avance inexorablement sur le projet d’une loi de bioéthique qui porte gravement atteinte à la dignité de la personne humaine et aux droits des enfants.
En autorisant les expériences eugénistes sur les embryons et la fécondation in-vitro sans projet parental d’un père et d’une mère, cette loi, qu’il faudrait plutôt qualifier de bio-inique, fait basculer l’homme dans la catégorie des objets fabriqués sur commande et donc qu’on peut vendre, échanger, jeter. Je vous suggère de poser la question autour de vous aux personnes que vous croisez dans vos activités quotidiennes : sont-elles au courant de ce qui est en jeu ? Ont-elles vraiment conscience des conséquences sur la famille, la transmission de la culture, l’écologie humaine ? Nous savons bien que cette loi prépare la légalisation de la GPA, le scandaleux commerce des mères porteuses, nouvel esclavage des femmes.
Malgré la propagande officielle, des témoignages éloquents de victimes sont disponibles sur internet comme celui de Kelly, mère porteuse américaine. Nous sommes confrontés à une logique de marché, dans un contexte d’indifférence et d’ignorance entretenu par un petit nombre de puissants dépravés. Il s’agit bien sûr d’une offensive globale, venue d’en haut, conséquence de la politique antinataliste, antifamiliale et pro-gender de l’ONU et de ses agences qui s’étendent comme une toile d’araignée sur le monde. Mais un petit nombre d’irréductibles résiste à cette pensée dominante écrasante. La France peut s’honorer d’être un des pays où les partisans de la culture de mort sont soumis à une résistance imprévue. Le succès des manifestations a prouvé que sommes bien le pays des droits de l’homme.
« Il faut continuer, informer, mobiliser »
Il faut continuer, informer et se mobiliser contre l’indifférence et la lâcheté ! Femina Europa est associée à la démarche de « Marchons Enfants » pour demander au gouvernement un moratoire sur le projet de loi, une véritable politique de la fécondité, l’abolition de la GPA, l’application du principe de précaution à la procréation humaine et à la filiation.
Afin de permettre aux fidèles de communier spirituellement, Monseigneur Centène a composé l’acte de communion spirituelle suivant :
Acte de communion spirituelle
Akt a gomunion speredel gant an Aotrou ‘n eskob Centène
« Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme. « Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (psaume 62)
Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.
Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.
En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ».
Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte mère quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix.
Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle.
Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.
Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce.
Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.
Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves. Maranatha, viens Seigneur Jésus. »
Aotrou Jezuz, krediñ start a ran emaoc’h bezant e Sakramant Santel an Hegaristiezh. Ho karout a ran dreist pep tra hag Ho c’hoantaan a-greiz va ene. « Va c’horf a langis etrezek ennoc’h evel un douar kras, disec’het ha dizour. » (Salm 62)
Karout a rafen Ho tegemer hiziv gant holl garantez ar Werc’hez Vari ha gant levenez ha gred ar sent. Dre ma ‘z on skoilhet d’Ho tegemer dre ar Sakramant, deuit da weladenniñ va ene da vihanañ dre ar spered.
[En amzer-mañ a Goraiz] Ra gomuniin dre ar yun hegaristiel-mañ ez on dalc’het gantañ, d’Ho poanioù, ha dreist-holl d’ar soñj da vezañ dilezet Hoc’h eus amprouet ouzh ar Groaz p’Hoc’h eus garmet : « Va Doue, va Doue, perak hoc’h eus va dilezet ? ».
Ra ‘m lako ar yun sakramantel-mañ da gomuniañ ouzh soñjoù Ho Mamm Santel Meurbed ha Sant Jozef p’o deus kollet ac’hanoc’h e templ Jeruzalem, ouzh soñjoù Ho Mamm Santel p’ho tegemeras, divuhez, ouzh troad ar Groaz.
Ra ‘m lako ar yun hegaristiel-mañ da gomuniañ ouzh poanioù Ho Korf kevrinel, an Iliz, dre-holl dre ar bed e lec’h ma vez lakaet an harz war pep buhez sakramantel gant an heskinerezhioù, pe an ezvezañs a veleien.
Ra ‘m lako ar yun sakramantel-mañ da gompren ez eo an Hegaristiezh ur prof dreistfounnus abalamour d’ho karantez ha n’eo ket un dra dleet evit va aezamant speredel.
Ra vezo ar yun hegaristiel-mañ un digoll evit an holl degouezhioù m’em eus Ho tegemeret en ur galon na oa ket prientet a-zoare, klouar, diseblant , hep karantez ha hep akt-tregarekaat.
Ra gresko atav muioc’h ar yun sakramantel-mañ va naon d’Ho tegemer da vat hag un doare solwezel gant Ho korf, Ho kwad, Hoc’h ene hag Ho toueelezh, pa vo aotreet din.
Kent-se, Aotrou Jezuz, deuit d’hor gweladenniñ ent-speredel dre Ho kras evit hor c’hreñvaat en hon amprouadurioù.
Maranatha, deuit Salver Jezuz.
Indulgence partielle aux conditions ordinaires Induljañs darnel gant an amplegadoù ordinal
Le 1er novembre, l’Eglise célèbre dans une même fête la foule innombrabledeceux qui sont parvenus à la joie du Royaume. Cette espérance de la béatitude illumine notre marche vers la sainteté et nous invite à témoigner.
« Notre cité se trouve dans les Cieux »
Ph 3, 20
Faites-nous part de vos initiatives pour la Toussaint: nous les publierons ici.
Trouver une messe dans le Morbihan avec le serviceMesses.info
« Nous fêtons aujourd’hui la cité du ciel, notre mère la Jérusalem d’en haut ; c’est là que nos frères les saints, déjà rassemblés, chantent sans fin ta louange. Et nous qui marchons vers elle par le chemin de la foi, nous hâtons le pas, joyeux de savoir dans la lumière ces enfants de notre Église que tu nous donnes en exemple ».
Préface de la messe de tous les saints
31 octobre 2018, à la veille de la Toussaint, sur la zone commerciale du Lac à Ploërmel…. Campée par une énergique fillette de dix ans, Mère Térésa fait presser le pas à sa cadette. Frileuse, sainte Bernadette remonte son châle tandis que sainte Jeanne d’Arc agite fièrement son étendard près d’une maman s’appliquant à arranger les cheveux de sa fille sous un voile de carmélite. Saint Louis et Saint Corentin repositionnent l’un sa mitre, l’autre sa couronne. Saintes Blandine et Julie prennent la pause – martyres, souriez ! – tandis que, dans les poussettes, des petits chérubins de blanc drapés trépignent.
Les saints pour évangéliser ! Emmenée par le Père Xavier Laporte et quelques parents, la procession s’élance dans les rues de la cité ducale. Mégaphone au poing, le jeune vicaire en tunique invite les enfants à reprendre en choeur la litanie des saints congolaise : ô tous les saints priez pour nous ! La joyeuse troupe aux costumes chamarrés suscite l’étonnement des ploërmelais qui semblent plus accoutumés en ces jours à voir déambuler de macabres équipages aux masques et maquillages terrifiants, en quête de bonbons… Aux passants, les enfants ne réclament rien mais offrent leurs sourires ainsi que des coloriages représentant des saints et mentionnant les horaires des messes de la Toussaint sur le secteur. Des paroles d’Evangile sont également distribuées.
Rendez-vous mercredi 30 octobre 2019 Cette année encore, afin d’annoncer aux passants le sens de la fête de la Toussaint, les enfants sont invités à se déguiser en leur saint patron (ou un saint qu’ils apprécient), et à se retrouver pour une procession dans les rues de Ploërmel. Ouverte à tous, la marche partira 14 h 30 du parking du Centre Leclerc (sur la voie piétonne à coté de la station service) et progressera jusqu’à l’église Saint Armel, pour un temps de prière et d’adoration. A 16 h, un goûter viendra clore la mission des jeunes saints et saintes.
Pendant la procession, les enfants distribuent aux passants des coloriages, que leurs parents peuvent dès à présent se procurer au presbytère ou télécharger en ligne sur le site.
Fêtons la Toussaint
Que fête-t-on à la Toussaint ? Qui sont les saints ? Que signifie être saint ? En quoi cela nous concerne ? Hommes, femmes, enfants et adultes, catéchistes, moine, … Ils témoignent du sens qu’ils donnent à cette fête et de l’appel à la sainteté.
Avec les enfants
Retrouve la béatitude cachée sous ce rébus (jeu proposé par le service de catéchèse)
La randonnée des Béatitudes (Revue Oasis du SNCC n°9) : un outil du service national de la catéchèse et du catéchuménat pour découvrir les béatitudes, chemin de sainteté qui nous configure au Christ Voir le jeu
Confectionner une icône de son saint patron dans le magazine Filotéo n°253
Des suggestions de chants pour la messe : « Aujourd’hui, c’est jour de fête »(couplets adaptés à la Toussaint) ou encore « Peuple de Dieu, cité de l’Emmanuel » Voir les paroles des chants
Le service de pastorale liturgique et sacramentelle propose pour l’année 2019-2020 une formation pour tous sur le sens des rites de la messe.
« […] Il s’agit de se donner le temps de rentrer avec curiosité et enthousiasme dans l’intelligence de ce que nous célébrons, […] de prendre toujours plus conscience d’être des serviteurs de la liturgie pour que nos assemblées, habituelles et surtout occasionnelles, se laissent toujours davantage rejoindre par le Christ.
Si la liturgie n’est pas un moyen d’évangélisation, elle est par nature missionnaire. Elle participe à une démarche « pédagogique d’initiation » : « Dans le langage de la beauté, les attitudes, les déplacements, les gestes et les paroles qu’elle fait vivre, elle aide à découvrir comment chaque acte et parole du Christ ont été posés « pour notre salut » (P. Sébastien Guiziou – mai 2017). Elle aide à « rendre effectif chez une personne l’accueil de Dieu qui attire à lui » (CF. texte national pour l’orientation de la catéchèse – CEF). Cet éclairage sur le sens de ce que nous célébrons apparait ainsi comme une chance pour saisir toujours davantage qu’en définitive, c’est le Christ qui est l’acteur principal de nos liturgies. »
. Personnes concernées : ce socle de base s’adresse à tous les acteurs en liturgie, mais plus largement encore à tous ceux et celles qui sont engagés dans les dynamiques sacramentelles et catéchétiques : catéchistes, membres des GAP, personnes accompagnant la préparation aux sacrements (baptême, confirmation, mariage), acteurs liturgiques et membres des équipes liturgiques, guides funérailles, responsables et membres des mouvements et services, ministres ordonnés et personnes consacrées…
. Animation : Emmanuel Auvray (délégué diocésain) – élargi possiblement à plusieurs personnes pour les temps de partage.
. Participation libre aux frais (hors repas et hébergement). Est suggérée une participation entre 3€ et 5€ par module – 15€/20 € pour toute la formation. Une prise en charge totale ou partielle de la paroisse ou d’un service est encouragée.
Samedi 19 octobre, les servants d’autel de la province ecclésiastique de Rennes (Bretagne et Pays de Loire) se rassembleront à Vannes. A travers cette rencontre provinciale, les enfants et jeunes qui servent au quotidien dans leur paroisse vivront une expérience ecclésiale plus vaste,avant-goût du rassemblement national auquel tous sont conviés, en août 2020 à Rome.
« Viens, sers et va »... Le thème du rassemblement local est aussi celui du rassemblement national (lire ci-dessous). Il souligne la dynamique de ces rassemblements : « répondre à l’appel du Christ dans des lieux particuliers et avec d’autres, se mettre à l’école du Christ et de la liturgie, comme occasions de croissance et de progrès personnel avec d’autres et enfin l’envoi en mission sur fond de la joie à partager que procure les grands rassemblements ». Lieu de croissance humaine et spirituel, le service de l’autel unit profondément les dimensions personnelle et ecclésiale.
À l’approche de la Toussaint, la journée mettra les saints à l’honneur. Du Foyer de Mme Molé à la Cathédrale Saint Pierre, en passant par l’église Saint Patern et la chapelle du collège-lycée Saint François Xavier, leur itinéraire dans la ville conduira les jeunes à la découverte de quatre grandes figures vannetaises : Bienheureuse Mme Molé, saint Vincent Ferrier, saint Patern et Bienheureux Pierre René Rogue. Un rallye photo leur est proposé durant leur parcours. À chaque étape, les jeunes recevront également une catéchèse sur un moment de la messe : accueil, parole, communion, envoi.
Pour goûter à la dimension universelle de l’Eglise, vivre un temps de conversion personnelle et entendre l’appel à la sainteté, à la suite du « Christ Serviteur qui a aimé l’Eglise et s’est livré pour elle », les servants d’autel (âgés de + 10 ans) sont invités à rejoindre la « Ville éternelle », où ils chemineront sur les pas de saint Pierre et saint Paul.
A noter aussi : Le pèlerinage national des servants d’autel se tiendra à Rome du 24 au 28 août 2020. En savoir plus sur : www.servants2020.catholique.fr
C’est cette question fondamentale que Monseigneur Centène invite chacun à se poser, dans le cadre de l’examen du projet de loi portant révision des lois de bioéthiques. L’évêque appelle les fidèles laïcs à témoigner de l' »incroyable dignité de la personne humaine » et à se mobiliser pour la défendre.
« Nous sommes tous invités à le faire, chacun avec les moyens de dialogue et d’interpellation qui sont les siens ».
D’ici là, diverses actions locales sont proposées pour se manifester et témoigner : écrire aux parlementaires, les rencontrer, informer et susciter le débat autour de soi, etc. Renseignez-vous sur les propositions des Associations Familiales Catholiques et d’Alliance Vita.
Lire aussi : Femina Europa se mobilise en pointant du doigt la contradiction du projet de loi avec le droit des enfants à connaître leurs parents, le principe de non-marchandisation du corps humain. Le mouvement dénonce un « pas de plus vers la mentalité eugéniste et la GPA ».
Témoigner etprier
La nécessité d’une parole de vérité et d’espérance : Face aux difficultés, le Pape François, dans son exhortation apostolique Amoris Laetitia, appelle l’Eglise à relever le défi du témoignage et de l’annonce joyeuse de l’Evangile de la vie et de la famille : « ne tombons pas dans le piège de nous épuiser en lamentations auto-défensives, au lieu de réveiller une créativité missionnaire » (cf n°56 et 57).
L’urgence de la prière : Rejoindre ou proposer un temps de prière, d’adoration… ? Contacter votre paroisse et faites-nous connaître vos initiatives.
« Dieu notre Père, Ton Fils Unique Jésus-Christ Ressuscité d’entre les morts A confié à Ses disciples Sa mission : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples ». (Mt28,19) Tu nous rappelles que par le baptême Nous participons tous à la mission de l’Eglise. Par le don de Ton Esprit-Saint, accorde-nous la grâce D’être témoins de l’Evangile, Courageux et ardents, Pour que la mission confiée à l’Eglise, Soit poursuivie en trouvant des expressions nouvelles et efficaces Qui apportent la vie et la lumière au monde. Aide-nous à faire en sorte que tous les peuples Puissent rencontrer l’amour sauveur et la miséricorde De Jésus-Christ, notre Seigneur et notre Dieu, Qui vit et règne avec Toi, dans l’unité du Saint-Esprit, Maintenant et pour les siècles des siècles.
Quelques jours après l’ouverture du mois missionnaire extraordinaire (lire notre dossier) et jusqu’au 6 octobre, le diocèse de Vannes a la joie de prier pour la mission universelle de l’Eglise avec trois grandes figures de disciples missionnaires. Les reliques de Sainte Thérèse, saint François-Xavier, tous deux saints patrons des missions, ainsi que la vénérable Pauline Jaricot (fondatrice de l’œuvre pontificale de la propagation de la foi)ont été accueillies ce vendredi à la cathédrale de Vannes.
Visitation des reliques
« Grande joie de recevoir une telle visite ! a introduit le Père Patrice Marivin, curé de la cathédrale. Nous accueillons ces trois belles figures, en communion de cœur et d’esprit avec le Saint Père qui a souhaité faire de ce mois d’octobre un mois missionnaire extraordinaire. Vous le savez, la mission commence ici ! Soyons disciples missionnaires, à la suite de notre Seigneur ».
Dans l’après-midi, des élèves du collège-lycée saint François-Xavier de Vannes ainsi que les enfants du catéchisme sont venus vénérer les reliques avant la grande veillée de prière qui se tiendra jusqu’à minuit.
11 h : Conférence du Père Bernard Guillemin sur sainte Thérèse.
« Constituons-nous dans toutes les régions de la terre en un « état permanent de mission ». Ne craignons pas d’entreprendre, avec confiance en Dieu et beaucoup de courage, un choix missionnaire capable de transformer toute chose ». Pape François, lettre pour le Mois missionnaire
5 octobre : les reliques repartiront à 13h30 de Vannes après une vénération le matin, pour Lorient ou elles seront vénérées l’après-midi et lors de la messe du soir. 5 soir et 6 octobre : les reliques seront à Auray à l’église saint Gildas
« Les reliques des saints sont des traces de la présence invisible mais réelle qui illumine les ténèbres du monde, manifestant que le règne de Dieu est au-dedans de nous ».
Marchez, Méditez, Priez… Dans les pas de Jésus ! Les Plaines, vallées et sentiers sinueux de la Galilée, sur les pas de Jésus Christ, nous conduiront au coeur de son Évangile. Bible à la main, se laisser toucher par la parole de Dieu, aller s’abreuver à la source…
Nous parcourrons à pied l’itinéraire que Jésus a emprunté, de Nazareth au lac de Tibériade, Jéricho et le désert de Judée, sans oublier Bethléem et Jérusalem. Nous prendrons le temps d’y écouter des passages de la Bible, de méditer, de prier et de vivre une expérience fraternelle forte. Des temps de rencontres et de célébrations avec les chrétiens d’Orient ponctueront ce pèlerinage, l’occasion de découvrir la diversité des chrétiens et la richesse de l’Église.
Nous marcherons environ 4 heures par jour, les pèlerins porteront ce qui est nécessaire pour la journée (pique-nique, eau, bible etc…) les bagages seront acheminés d’un hébergement à l’autre par un véhicule.
L’itinéraire de ce pèlerinage en Terre sainte vous propose un véritable récapitulatif de l’histoire du salut : le désert des patriarches et la terre des prophètes conduisent patiemment vers les sources baptismales de la Nouvelle Alliance en Galilée.
Les Lieux saints permettent de faire mémoire de la vie du Christ :
Bethléem, la ville de sa naissance, Nazareth où il vécut pendant les trente ans
de sa vie cachée, le Jourdain dans lequel il est baptisé par Jean-Baptiste. Les
sanctuaires au bord du lac de Tibériade évoquent en tous lieux la vie publique
de Jésus, ses enseignements, sa vie avec ses disciples et ses miracles devant
les foules. Jérusalem et ses environs nous permettent de faire mémoire des
séjours du Christ dans la Ville sainte et de ses derniers jours jusqu’à sa mort
et sa résurrection. Le mont des Oliviers célèbre son Ascension et une multitude
de couvents et d’églises manifestent la diversité des confessions chrétiennes
présentes en Terre sainte.
L’Église tout entière est elle-même en
pèlerinage sur cette Terre. Par le moyen du pèlerinage en Terre sainte, les
chrétiens se trouvent renforcés dans leur foi et leur vie spirituelle.
Un pèlerinage en Terre sainte
est une expérience unique, pour chaque pèlerin et pour l’accompagnateur
spirituel. Cette expérience est souvent le fruit d’une interaction entre les
participants, leur personnalité, leurs attentes, et leurs aspirations, parfois
divergentes. Le service des pèlerinages est là pour « orchestrer »
le tout et vous donner les clefs pour vivre « votre pèlerinage » dans
le respect de chacun.
La
cité des Doges fonde ses origines sur la légende de saint Marc qui serait venu
créer l’Église d’Aquilée avant de mourir en martyr à Alexandrie. Son corps
repose aujourd’hui dans la nouvelle et splendide basilique du XIe siècle
érigée en son honneur.
« Reine des Mers et des Cieux »,
la cité lacustre fut fondée officiellement en mars 421,
plus précisément le 25 mars, jour
de l’Annonciation. Placée dès l’origine sous la
protection de la Vierge, la ville est indissociablement liée à Marie. Nombreux
sont les lieux qui y font référence et innombrables les œuvres d’art qui lui sont
dédiées ou qu’elle a inspirées au fil des siècles. C’est un trésor artistique
unique au monde.
« Chercher Marie à Venise, c’est déjà prier » P. Elia Kilaghbian
Padoue :
La ville estavant tout renommée pour son illustre saint, Saint Antoine de Padoue (1195-1231),
savant
professeur et prédicateur éloquent. Appelé le « marteau des
hérétiques » de par les multiples conversions qu’il suscita, il lutta toute
sa vie, avec efficacité, contre la pauvreté matérielle et spirituelle de son
temps. Frère mineur originaire de la région de Lisbonne (Portugal), il mourut à
Arcella, près de Padoue après avoir prêché en Afrique et en France. Il fut
canonisé moins d’un an après sa mort par Grégoire IX et, en 1946, Pie XII le
proclama Docteur de l’Église. Saint Antoine de Padoue est invoqué pour
retrouver les objets perdus, pour le sauvetage des naufragés, pour la
délivrance des prisonniers, pour les femmes stériles, et au Portugal, pour le
mariage.
Padoue, c’est la grande basilique Saint-Antoine du XIIIe siècle
où repose le corps du saint, les fresques de Giotto qui ornent la chapelle des
Scrovegni mais aussi la basilique de Sainte Justine, aristocrate romaine martyrisée en l’an 304. La Basilique représente un des
plus anciens témoignages de la foiet del’architecture
chrétienne. Outre la Basilique du VIe
siècle, vous pourrez admirer le petit sanctuaire du VIIe siècle, et les
vestiges de l’antique Basilique romaine (XII-XIIIe siècle).
Ravenne,
la capitale de la mosaïque :
Saint Apollinaire, nommé
évêque par saint Pierre, fut envoyé à Ravenne pour y prêcher la foi. Sa
première œuvre, en arrivant dans cette ville, fut de rendre la vue au fils d’un
soldat auquel il avait demandé l’hospitalité. Quelques jours après, il guérit
la femme d’un tribun, atteinte d’une maladie incurable. C’en fut assez pour
provoquer la conversion d’un grand nombre de personnes et bientôt il se forma
dans la ville une chrétienté florissante.
Cette ville impériale et
fascinante, où l’art byzantin s’est échoué sur les bords de l’Adriatique,
semble figée, hors du temps, dans la splendeur de ses mosaïques. Ravenne
compte huit monuments inscrits au Patrimoine
Mondial de l’Humanité. Parmi ces monuments figure la Basilique Saint
Apollinaire et la Basilique Saint Vital de plan octogonal, un chef d’œuvre de
l’art byzantin du VIe siècle.
Ses chefs-d’œuvre paléochrétiens conservent également de magnifiques
mosaïques, en particulier celles du Mausolée
de Galla Placidia mais aussi du Mausolée
de Théodoric et celles du Baptistère
Néonien, dit Baptistère des
Orthodoxes, présentant une magnifique coupole de mosaïques
polychromes.
Dans un communiqué du 12 mai
2019, le Saint Père autorise l’organisation des pèlerinages diocésains à Medjugorje :
« Désormais, les diocèses peuvent
organiser et guider des pèlerinages à Medjugorje qui sont l’expression de de la
piété mariale du peuple de Dieu » Pape François, 12 mai 2019.
Dans l’exhortation
apostolique Evangelii Gaudium, le Pape rappelle que « dans la piété populaire, on peut saisir la manière dont la
foi reçue s’est incarnée dans une culture et continue à se transmettre ».
Il rappelle également que « Marcher
ensemble vers les sanctuaires et participer à d’autres manifestations de piété
populaire, en emmenant avec soi ses enfants ou en invitant d’autres personnes
est en soi un acte d’évangélisation ».
Lors de ce pèlerinage, nous
vous proposerons la messe avec la paroisse franciscaine de Medjugorje, la
présentation des lieux, des rencontres avec les « témoins », des
échanges et des rencontres avec les communautés telles que le Cénacle, la
Communauté des Béatitudes ou la Communauté de l’Oasis de la Paix. Vous
bénéficierez de temps libre pour la méditation, la prière personnelle et le
sacrement de réconciliation.
Au programme également, la
méditation quotidienne du Rosaire et la visite au monastère franciscain de
Siroki Brijeg, lieu de martyre des moines franciscains.
» Le Rosaire de la
Vierge Marie, qui s’est développé progressivement au cours du deuxième
millénaire sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, est une prière aimée de
nombreux saints et encouragée par le Magistère. Dans sa simplicité et dans sa
profondeur, il reste (…) une prière d’une grande signification, destinée à
porter des fruits de sainteté. Elle se situe bien dans la ligne spirituelle d’un
christianisme qui, (…) n’a rien perdu de la fraîcheur des origines et qui se
sent poussé par l’Esprit de Dieu à « avancer au large » pour redire, et
même pour “crier” au monde, que le Christ est Seigneur et Sauveur, qu’il est « le
chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,
6),
En effet, tout en ayant une
caractéristique mariale, le Rosaire est une prière dont le centre est
christologique. Dans la sobriété de ses éléments, il concentre en lui la profondeur de tout le message
évangélique, dont il est presque un résumé. Avec lui, le peuple
chrétien se met à l’école de
Marie, pour se laisser introduire dans la contemplation de la beauté du
visage du Christ et dans l’expérience de la profondeur de son amour. Par le
Rosaire, le croyant puise d’abondantes grâces (…) »
Découvrir le message de Thérèse : « Aimer Jésus et le faire aimer ». Thérèse Martin est née à Alençon le 2 janvier 1873, elle est la 9 e enfant de Louis et Zélie Martin, 3 frères et une sœur mourront en bas âge. Suite au décès de Madame Martin en 1877, Louis et ses 5 filles déménagent à Lisieux. En 1888 à l’âge de 15 ans, Thérèse rentre au Carmel de Lisieux et meurt le 30 septembre 1897 à 24 ans, d’une tuberculose.
En juin 1897, sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte face écrit sur un petit cahier, à la demande et à l’attention de sa prieure Mère Marie de Gonzague, les souvenirs de sa vie religieuse. Dès la seconde page, elle lui raconte la grande découverte de ce qu’elle appelle sa “petite voie”, véritable illumination spirituelle qui va être déterminante dans les trois dernières années de sa vie.
Ses écrits seront publiés sous le titre de “Histoire d’une Âme” édité encore aujourd’hui et traduit en 70 langues. Canonisée en 1925, la renommée de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face rayonne à travers le Monde. En 1927, elle est déclarée Patronne des missions, en 1944, Patronne secondaire de France et en 1997, Docteur de l’Eglise.
Le chemin spirituel de Thérèse Martin fut solitaire. Certes, elle a beaucoup reçu de sa famille, de ses éducateurs, des maîtres du Carmel. Mais aucun prêtre ne l’a profondément marquée. En elle, le Saint-Esprit a tracé un chemin d’authenticité – “Je n’ai jamais cherché que la vérité” – qui lui a révélé les profondeurs de l’Amour trinitaire et une “voie” pour les rejoindre, sans aucun souci didactique : tout est venu de la vie, des événements quotidiens relus à la lumière de la Parole de Dieu.
Pontmain
Se mettre à l’écoute de Marie : « Priez mes enfants ».
Son apport incomparable à la spiritualité du XXème siècle est un retour à l’Evangile dans sa pureté radicale. “Si vous ne redevenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux.” (Matthieu 18,3). C’était le 17 janvier 1871 alors que la France était vaincue par la Prusse.
Pendant 3 heures, Eugène et Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé vont contempler la « Belle Dame » vêtue d’une robe bleue parsemée d’étoiles, avec un voile noir sur la tête et une couronne d’or avec un liseré rouge, aux pieds des chaussons bleus avec une boucle d’or. Elle tend les mains en avant et sourit aux enfants. Elle apparaît dans un triangle formé par trois grosses étoiles d’or en plein ciel.
Accourus devant la grange, les habitants du hameau vont commencer à prier avec les Sœurs. A l’arrivée de M. le curé, l’abbé Michel Guérin, un ovale bleu avec quatre bougies éteintes vient entourer la Belle Dame, une petite croix rouge apparaît sur sa poitrine à l’endroit du cœur. Pendant le chapelet, la Belle Dame grandit lentement au fur et à mesure des Ave Maria. L’ovale grandit aussi et les étoiles se multiplient sur sa robe et autour d’elle. Au début du Magnificat une banderole blanche se déroule en dessous de l’ovale et des lettres d’or viennent s’écrire tour à tour. Le message va se continuer pendant les litanies et le Salve Regina. A ce moment-là il est complet.
Aller à Rome pour un chrétien, c’est aller puiser à la source l’énergie des apôtres afin de devenir soi-même apôtre, porteur d’Evangile. C’est devenir pour les siens une source de vie, de joie, d’amour et d’espérance.
Le pèlerinage à Rome permet
de contempler une ville éternelle où chaque époque a laissé ses traces. Que
serait Rome sans la Fontaine de Trévi, le Colisée, la basilique Saint-Pierre et
sa monumentale colonnade du Bernin ? Dès l’arrivée du chef des apôtres
dans la capitale de l’Empire, l’Église de Dieu s’est vue conférer une place
particulière. En vous rendant en pèlerinage dans la ville où siège le
successeur de Pierre, vous contemplerez le mystère d’une Église humaine et
divine et un art qui veut être le signe de la gloire de Dieu.
Nous visiterons la Rome antique et la Rome baroque,
en parcourant de nombreux monuments et de magnifiques églises qui font partie
du trésor de notre civilisation occidentale et humaniste.
Nous nous recueillerons dans les catacombes où les
premiers chrétiens célébraient leur foi en la résurrection. Nous vivrons, une
démarche de foi profonde, en renouvelant ensemble nos promesses de baptême dans
le premier baptistère de Rome à Saint Jean de Latran, plongeant tout entier
dans la vie dont parle Jésus avec la samaritaine dans l’Evangile, pour mourir
avec le Christ et revivre avec lui dans la joie. Le mercredi lors de l’audience
pontificale nous prierons avec le pape, place Saint Pierre.
François de Rome nous renvoie à celui d’Assise qui est sa source d’inspiration pour conduire l’Eglise aujourd’hui. Il la veut témoin de miséricorde et de justice pour apporter sa pierre à la construction d’une réelle fraternité humaine où chacun pourra trouver des raisons de vivre et d’espérer. En mettant nos pas dans ceux du Poverello, nous redécouvrirons la fraîcheur de l’Evangile de ce Dieu qui s’est incarné en la personne de Jésus de Nazareth, visage humain de Dieu, visage divin de l’homme.
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