Au début de chaque eucharistie, l’antienne d’ouverture donne toute la tonalité de la célébration du jour. Laissons-nous conduire par ce que ces antiennes nous enseignent tout au long de ce Carême.Chaque jour retrouvez ici l’antienne de la messe suivie d’une méditation courte proposée par une personnalité de l’Eglise.
Préparé par le père Georges-Henri Pérès
Vendredi 26 février
« Tire-moi de ma détresse, Seigneur. Vois ma misère et ma peine, enlève tous mes péchés. »
Ps 24, 17-18
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Son amour est un océan dans lequel nous pouvons nous immerger sans peur d’être submergés : pardonner signifie pour Dieu nous donner la certitude qu’Il ne nous abandonne jamais. Peu importe ce que nous avons à nous reprocher, Il est encore et toujours plus grand que tout (cf. 1 Jn 3, 20), car Dieu est plus grand que notre péché.
Au début de chaque eucharistie, l’antienne d’ouverture donne toute la tonalité de la célébration du jour. Laissons-nous conduire par ce que ces antiennes nous enseignent tout au long de ce Carême.Chaque jour retrouvez ici l’antienne de la messe suivie d’une méditation courte proposée par une personnalité de l’Eglise.
Préparé par le père Georges-Henri Pérès
Jeudi 25 février
Écoute mes paroles, Seigneur, comprends ma plainte ; entends ma voix qui t’appelle, ô mon Roi et mon Dieu !
Ps 5, 2-3
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La tonalité de fond de cette prière est marquée par la tension et par l’inquiétude pour les dangers et les épreuves qui vont avoir lieu. Mais la confiance en Dieu ne manque pas, lui qui est toujours prêt à soutenir son fidèle pour qu’il ne butte pas sur le chemin de la vie.
Au début de chaque eucharistie, l’antienne d’ouverture donne toute la tonalité de la célébration du jour. Laissons-nous conduire par ce que ces antiennes nous enseignent tout au long de ce Carême.Chaque jour retrouvez ici l’antienne de la messe suivie d’une méditation courte proposée par une personnalité de l’Eglise.
Préparé par le père Georges-Henri Pérès
Mercredi 24 février
« Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Ne laisse pas triompher nos ennemis. Libère-nous, Dieu d’Israël, de toutes nos angoisses. »
Ps 24, 6.2.22
Seigneur, rachète ton peuple que tu as préparé à voir ta lumière ; délivre-le, non seulement de toutes les tribulations du dehors, mais de celles qu’il endure à l’intérieur.
Au début de chaque eucharistie, l’antienne d’ouverture donne toute la tonalité de la célébration du jour. Laissons-nous conduire par ce que ces antiennes nous enseignent tout au long de ce Carême.Chaque jour retrouvez ici l’antienne de la messe suivie d’une méditation courte proposée par une personnalité de l’Eglise.
Préparé par le père Georges-Henri Pérès
Mardi 23 février
D’âge en âge Seigneur, tu as été notre refuge ; de toujours à toujours, toi, tu es Dieu.
Ps 89, 1-2
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Il existe une menace qui parcourt le monde. C’est celle de la « mondialisation de l’uniformité hégémonique » caractérisée par la « pensée unique », à travers laquelle, au nom d’un progressisme qui se révèle ensuite infantile, on n’hésite pas à renier ses propres traditions et sa propre identité. Ce qui doit nous consoler est cependant que devant nous, il y a toujours le Seigneur fidèle à sa promesse, qui nous attend, nous aime et nous protège. Entre ses mains, nous avancerons en étant en sécurité sur tous les chemins.
François – méditation matinale à Sainte-Marthe le 18 novembre 2013
Au début de chaque eucharistie, l’antienne d’ouverture donne toute la tonalité de la célébration du jour. Laissons-nous conduire par ce que ces antiennes nous enseignent tout au long de ce Carême.Chaque jour retrouvez ici l’antienne de la messe suivie d’une méditation courte proposée par une personnalité de l’Eglise.
Préparé par le père Georges-Henri Pérès
Lundi 22 février
Fête de la chaire de saint Pierre
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Le Seigneur dit à Pierre : « J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
Lc22, 32
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Le fait de présider dans la foi est inséparablement lié au fait de présider dans l’amour. Une foi sans amour ne serait plus une authentique foi chrétienne. […] Dieu n’est pas solitude, mais amour glorieux et joyeux, rayonnant et lumineux. À chaque chrétien est confié le don de cet amour : un don à répandre par le témoignage de notre vie.
Au début de chaque eucharistie, l’antienne d’ouverture donne toute la tonalité de la célébration du jour. Laissons-nous conduire par ce que ces antiennes nous enseignent tout au long de ce Carême.Chaque jour retrouvez ici l’antienne de la messe suivie d’une méditation courte proposée par une personnalité de l’Eglise.
Préparé par le père Georges-Henri Pérès
Dimanche 21 février
1er dimanche de carême
« Quand mon serviteur m’appelle, dit le Seigneur, moi, je lui réponds. Je veux le libérer, le glorifier ; de longs jours, je veux le rassasier. »
Ps 90, 15-16
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Réfléchir sur les tentations auxquelles est soumis Jésus dans le désert est une invitation pour chacun de nous à répondre à une question fondamentale : qu’est-ce qui compte véritablement dans ma vie ? […] Chacun devrait se demander : quelle place a Dieu dans ma vie ? Est-ce lui le Seigneur ou bien est-ce moi ?
Pape Benoît XVI, Audience générale du 13 février 2013
Au début de chaque eucharistie, l’antienne d’ouverture donne toute la tonalité de la célébration du jour. Laissons-nous conduire par ce que ces antiennes nous enseignent tout au long de ce Carême.Chaque jour retrouvez ici l’antienne de la messe suivie d’une méditation courte proposée par une personnalité de l’Eglise.
Préparé par le père Georges-Henri Pérès
Samedi 20 février 2021
« Réponds-nous, Seigneur, car il est bon, ton amour ; dans ta grande tendresse, regarde-nous. »
Ps 68, 17
Celui qui a fait l’expérience de l’amour miséricordieux de Dieu en devient un témoin ardent, en particulier à l’égard de ceux qui sont encore emprisonnés dans les filets du péché.
Saint Jean-Paul II, Audience générale du 4 décembre 2020
Au début de chaque eucharistie, l’antienne d’ouverture donne toute la tonalité de la célébration du jour. Laissons-nous conduire par ce que ces antiennes nous enseignent tout au long de ce Carême.Chaque jour retrouvez ici l’antienne de la messe suivie d’une méditation courte proposée par une personnalité de l’Eglise.
Préparé par le père Georges-Henri Pérès
Vendredi 19 février 2021
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« Le Seigneur m’a entendu, il m’a pris en pitié. Le Seigneur est venu à mon aide. »
Ps 29, 11
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Parfois, quand nous avons besoin de quelque chose de spirituel ou d’une grâce, nous disons ‘maintenant je vais jeûner, je vais faire pénitence, je vais faire une neuvaine…’. C’est bien, mais attention : ce n’est pas pour ‘payer’ la grâce, ni pour en ‘faire l’acquisition’, mais pour élargir ton cœur, afin que la grâce vienne. La grâce est gratuite.
François – homélie à Sainte-Marthe du 11 juin 2019
Au début de chaque eucharistie, l’antienne d’ouverture donne toute la tonalité de la célébration du jour. Laissons-nous conduire par ce que ces antiennes nous enseignent tout au long de ce Carême.Chaque jour retrouvez ici l’antienne de la messe suivie d’une méditation courte proposée par une personnalité de l’Eglise.
Préparé par le père Georges-Henri Pérès
Jeudi 18 février 2021
« Quand je crie vers Dieu, il entend ma voix,
il me met à l’abri de ceux qui me poursuivent.
Décharge-toi de tes inquiétudes sur le Seigneur : et lui-même te nourrira. »
cf. Ps 54, 17-20.23
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Nous sommes inquiets, nous voulons toujours les choses avant de les demander et nous les voulons tout de suite. Cette inquiétude nous fait mal, et la prière sait apaiser l’inquiétude, elle sait la transformer en disponibilité.
Pape François, audience générale du 18 novembre 2020
Pour entrer dans la démarche diocésaine de ce Carême, nous sommes invités à méditer à partir de l’encyclique du pape François Fratelli Tutti, Tous frères.
« Fraternité et conversion me paraissent extrêmement liées. Nous le voyons dans deux passages de l’évangile : la parabole du bon samaritain (Lc 10, 25-27) et la parabole du jugement dernier (Mt 25, 31-46) : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »
Extrait du message de Monseigneur Raymond Centène (lire)
✰ Dans la revue diocésaine « Chrétiens en Morbihan » de novembre dernier, le Père Philippe Le Bigot donnait des pistes de lecture pour nous introduire au message de l’encyclique Fratelli Tutti.
Au fil des dimanche, nous découvrons les actions fraternelles concrètes menées par plusieurs associations et mouvements, au sein desquels des chrétiens sont engagés. Secours Catholique, Banque alimentaire, Croix-Rouge, Restos du Coeur, CCFD-Terre solidaire, Société Saint Vincent de Paul, … Laissons-nous interpeler personnellement, dans notre vie quotidienne pour construire une société plus juste et fraternelle !
« Pendant ce temps de Carême, relevons le défi de l’attention aux autres, ne laissonspersonne au bord du chemin et avançons en Église en reconnaissant Dieu comme notre Père. Lui seul peut nous sauver ! »
Pour que l’Église soit présente auprès des plus fragiles JE CHOISIS DE SOUTENIR UN PROJET FRATERNEL
Au début de chaque eucharistie, l’antienne d’ouverture donne toute la tonalité de la célébration du jour. Laissons-nous conduire par ce que ces antiennes nous enseignent tout au long de ce Carême.Chaque jour retrouvez ici l’antienne de la messe suivie d’une méditation courte proposée par une personnalité de l’Eglise.
40 jours pour se rapprocher de Dieu et de nos frères.
Méditez des stations du chemin de croix de notre patrimoine religieux ICI
1er dimanche de Carême : 21 février 2021
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc Mc 1, 12-15
Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Commentaire : Cet évangile est lu au début du Carême, quarante jours avant Pâques, comme les quarante jours de Jésus au désert, pendant lesquels il fut tenté par le diable. Jésus nous invite à nous convertir et à croire à la Bonne Nouvelle car le royaume de Dieu est proche ! Dieu nous aime et nous incite à lui être fidèles en donnant de l’amour autour de nous, en faisant attention les uns aux autres dans la prière, le pardon et le partage.
Bonne Nouvelle ? Dans cet évangile, on apprend que : On peut vivre parmi les bêtes sauvages sans être dévoré Jésus part pour la Galilée On peut passer par le désert sans en mourir On peut être tenté et résister Jean Baptiste est arrêté
Le Carême, 40 jours pour se rapprocher de Dieu et de nos frères !
1er dimanche de Carême : dimanche 21 février 2021
Évangile selon saint Marc 1, 12-15
Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » Commentaire : Le Carême est un nouveau départ, un nouveau commencement vers une vie plus lumineuse, plus belle. L’Évangile des tentations nous invite à ne pas partir seul pendant cette marche en Carême, mais à partir avec l’Esprit Saint. Celui-ci nous permet d’être plus fort, de tenir, d’aller plus loin. Dieu nous aime et nous incite à lui être fidèles en donnant de l’amour autour de nous, en faisant attention les uns aux autres dans la prière, le pardon et le partage.
Commentaire : Le Carême est un nouveau départ, un nouveau commencement vers une vie plus lumineuse, plus belle. L’Évangile des tentations nous invite à ne pas partir seul pendant cette marche en Carême, mais à partir avec l’Esprit Saint. Celui-ci nous permet d’être plus fort, de tenir, d’aller plus loin. Dieu nous aime et nous incite à lui être fidèles en donnant de l’amour autour de nous, en faisant attention les uns aux autres dans la prière, le pardon et le partage.
40 jours pour se rapprocher de Dieu et de nos frères.
Le Carême commence le Mercredi des cendres et s’achève le Samedi Saint au soir, veille de Pâques.
En 2021, le Carême aura lieu du mercredi 17 février au dimanche 4 avril. Le Carême se termine par la Semaine Sainte, dont les temps forts sont le dimanche des Rameaux, le Jeudi Saint, le Vendredi Saint et Pâques.
Le CARÊME est un temps précieux pour aller à l’essentiel, c’est : 40 jours pour se préparer à la fête de PÂQUES. 40 jours pour se retourner vers Dieu.
Jésus nous donne plusieurs moyens pour avancer pendant ce temps de Carême : la prière, le partage, le jeûne et le pardon donné et reçu.
La prière : pour consacrer du temps à Dieu, comme à un ami que l’on aime. Le partage : pour montrer que l’amour que nous devons avoir les uns pour les autres est vrai, qu’il n’est pas seulement dans les mots mais aussi dans les actes. C’est une des formes de la charité. Le jeûne : pour faire de la place dans son coeur, sortir de ses habitudes de confort, et ainsi être plus disponible à Dieu et aux autres. Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation pour préparer son coeur et se rapprocher de Jésus, et recevoir le pardon de Dieu.
Retrouvez la suite et le mercredi des cendres ci-dessous :
Le Carême, 40 jours pour se rapprocher de Dieu et de nos frères !
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Carême vient du latin et signifie quarante. Le temps du Carême dure 40 jours, du mercredi des Cendres au Samedi Saint. Ce nombre revient souvent dans la Bible : le déluge dura 40 jours et 40 nuits, le peuple hébreu séjourna 40 ans dans le désert avant d’entrer en Terre Promise ; Jésus jeûna 40 jours dans le désert avant de commencer l’annonce de la Bonne Nouvelle. Dans le livre des Actes des Apôtres, Luc dit que Jésus fut « élevé au ciel » 40 jours après la Résurrection.
Le mercredi des Cendres, nous sommes invités à changer notre coeur, à nous laisser transformer, à nous convertir, à grandir dans l’amour de Dieu, à nous tourner vers Dieu et vers les autres : nous entrons dans le temps du Carême. A la fin de ce temps nous fêtons la fête de Pâques. Pâques, débordement de vie et de joie ! Nous voici re-nés, re-vivifiés par le Ressuscité. Pâques est un tremplin vers la vie.
Lire la suite dans le livret à ouvrir ou à télécharger en bas de page
Mercredi des Cendres
Mercredi 17 février 2021
Évangile selon saint Mathieu 1, 5-6 « Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra »
Commentaire : Pendant ces 40 jours de Carême, nous sommes invités à nous mettre en route sur le chemin de la conversion du coeur véritable chemin d’amour et de lumière que le Christ nous invite à vivre. Le mercredi des cendres est le premier jour du Carême. Pendant la célébration, l’assemblée reçoit les cendres bénies par le prêtre. Elles nous invitent à la conversion. Elles proviennent de la combustion des rameaux de l’an passé. Le prêtre dessine une croix sur le front des fidèles et dit : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ».
Pendant ce temps de Carême, nous sommes particulièrement invités à prier, partager et pardonner. Nous serons donc attentifs à fortifier ce qui est bon dans notre coeur, à guérir ce qui est malade ou abîmé, à sortir ou annuler ce qui est mauvais.
Lire la suite dans le livret àouvrirou à télécharger ci-dessous :
40 jours pour se rapprocher de Dieu et de nos frères !
Le Carême est un temps précieux pour aller à l’essentiel ! Chaque semaine, pendant le Carême, tu es invité à te tourner vers Jésus.
Pendant 40 jours, du Mercredi des Cendres 17 février à Pâques le 4 avril, les chrétiens font des efforts de partage, de prière et de pardon. La Semaine Sainte commence le Dimanche des Rameaux et se termine par la grande fête de Pâques, la fête de l’amour. Nous acclamons Jésus ressuscité et vivant.
Chemin de Carême (voir le livret téléchargeable ci-dessous) : chaque semaine, colorie le bon dessin de l’évangile du dimanche et découvre la page fraternité :
Chaque pas t’indique le chemin vers le Christ ressuscité !
Seigneur, pendant ce temps de Carême, Apprends-nous à prier, avec un coeur pur, tout brûlant de ton amour. Apprends-nous à partager avec un coeur léger, tout rempli de ta joie Apprends-nous à aimer, avec un coeur simple, qui se donne tout entier, Apprends-nous à pardonner ! Bon Carême !
Les textes sont extraits de « La Bible illustrée des petits » de Mame et de AELF. Les images viennent des « Mille images » de JF Kieffer et de Marie.R – Bricolage Pinterest
Mercredi des Cendres
Mercredi 17 février 2021 « Mais toi, quand tu veux prier, Va dans la pièce la plus cachée de la maison. Ferme la porte et prie ton Père qui est là, même dans cet endroit secret ; Ton Père voit ce que tu fais en secret et il te récompensera. » Mt 6, 6 (traduction Parole de Vie)
Monseigneur Centène nous donne le sens d’un Carême fraternel à vivre dans toutes ses dimensions.
Quel est le sens du Carême ?
Il y a une double dimension dans le Carême : le catéchuménat et la conversion. Le Carême est un temps qui nous prépare à célébrer la fête de Pâques, fête de la résurrection. Nous ne fêtons pas Pâques comme un épisode du passé, mais nous le célébrons comme un évènement toujours actuel et porteur de grâce. Se préparer à fêter la résurrection, c’est la même démarche que se préparer au baptême. En effet, par le baptême, chacun participe véritablement à la résurrection du Christ. Entrer dans le peuple des baptisés signifie entrer dans un peuple de ressuscités pour qui la vie éternelle a déjà commencé au quotidien.
Le Carême est aussi un temps de conversion, c’est-à-dire de retour sur soi. Ceux qui font du ski le savent, une conversion est un retournement. Nous sommes invités à nous détourner des choses qui nous occupent habituellement pour nous retourner vers Dieu. Dans le diocèse, nous menons, depuis quelques temps déjà, cette réflexion sur la conversion ; le jubilé de saint Vincent Ferrier nous y engageait particulièrement.
La crise sanitaire que nous vivons depuis bientôt un an nous incite également à changer de vie. Nous réalisons qu’une existence uniquement tournée vers les réalités terrestres, la surconsommation, est mortifère. La conversion est nécessaire non seulement pour sauver nos âmes mais pour vivre, tout simplement, sauvegarder la création, la « maison commune » dont parle le pape François. Le temps du Carême permet de rendre cette démarche plus forte et plus actuelle. Cette année, tous les chrétiens du diocèse sont invités à vivre un Carême fraternel.
Comment entrer dans cette proposition ?
Le livret que vous tenez entre les mains encourage à méditer sur la fraternité, à partir de l’encyclique du pape François Fratelli Tutti, Tous frères. Le Saint-Père nous invite à reconsidérer cette fraternité. Elle est liée à la paternité : nous sommes frères parce que nous avons un père commun. Une fraternité authentique n’est donc pas un ensemble de relations purement horizontales, mais elle nécessite ce lien au Père de toute l’humanité.
En ce sens, fraternité et conversion me paraissent extrêmement liées. Nous le voyons dans deux passages de l’évangile : la parabole du bon samaritain (Lc 10, 25-27) et la parabole du jugement dernier (Mt 25, 31-46) : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Avec l’ épidémie du coronavirus, nous avons redécouvert que nous sommes fragiles, mortels. Cette réalité de la mort nous ramène aux fins dernières : lors du jugement dernier, nous dit la parabole, de l’évangile de saint Matthieu, nous serons jugés sur l’attention que nous aurons portée aux autres. Vivre la fraternité est une nécessité.
Comment pratiquer une fraternité qui dépasse la dimension humaniste ?
J’aime particulièrement l’approche fraternelle proposée dans ce livret : elle nous invite à prier pour les autres avant même de faire une démarche vers eux. La recherche de cette fraternité conduit au décloisonnement de soi pour se tourner vers son prochain. Plusieurs associations sont présentées ici. Elles ne sont pas toutes confessionnelles, mais de nombreux chrétiens y sont engagés. Précédée de la dimension de la prière, la fraternité se joue aussi à travers l’action dans ces associations, ces mouvements, sans s’éloigner du Père.
Pendant ce temps de Carême, relevons le défi de l’attention aux autres, ne laissons personne au bord du chemin et avançons en Église en reconnaissant Dieu comme notre Père. Lui seul peut nous sauver !
Ce sont une vingtaine de catéchumènes adultes du diocèse qui ont reçu, dimanche 21 février, des mains de Monseigneur Centène, l’écharpe violette concrétisant la dernière étape avant le baptême, l’appel décisif.
Le premier dimanche de carême a lieu l’appel décisif, dernière étape avant le baptême, à la Vigile pascale. Il engage celui qui répond « Me voici », à vivre « la conscience droite envers Dieu », et à « entrer dans le combat de la vie et de l’amour ». Monseigneur Centène, dans son homélie, s’est adressé aux catéchumènes en rappelant que l’appel décisif est l’appel d’un vivant : le Christ. Cet appel est passé de l’oreille au coeur de chacun, de l’intelligence à la volonté. Dieu, dans son infinie patience et délicatesse, attend de nous que nous prononcions le oui qui transformera notre vie, la confiance qui nous rendra vainqueur, avec Lui, des combats et luttes que nous aurons à mener dans notre vie de chrétiens. Et Jésus nous répète : « Tu n’es pas seul. Courage, j’ai vaincu le monde. »
Voir plus bas des photos et témoignages en vidéos
Homélie de Monseigneur Centène
« En ce premier dimanche de carême, et alors que nous célébrons la messe de clôture de la visite pastorale du doyenné, nous avons la joie, frères et sœurs, d’accueillir les catéchumènes du diocèse, en cette belle église d’Arradon. Ils viennent rejoindre notre communauté, qui, réunie autour de ses pasteurs, est l’image vivante de cette Eglise. C’est aujourd’hui une étape importante dans leur cheminement vers le baptême. Cette étape se nomme l’appel décisif et l’inscription du nom.
Qu’est-ce que cet appel ? Qui vous appelle aujourd’hui ? Qui vous appelle, sinon le Christ Jésus lui-même ? Après avoir lu vos lettres de demande de baptême, et après avoir entendu les responsables du catéchuménat, l’évêque reconnaît aujourd’hui cet appel, et vous invite à y répondre. Comment ? En inscrivant votre nom, et surtout en vous engageant avec le Christ pour le combat de la vie et de l’amour.
Vous venez des quatre coins du Morbihan, vous êtes tous différents les uns des autres. Certains sont étudiants, d’autres travaillent ; certains sont bretons, d’autres sont arrivés plus récemment en Morbihan. La moyenne de vos âges est d’environ 30 ans, mais il y en a de plus jeunes qui attendaient avec impatience de parvenir à la majorité pour pouvoir demander le baptême, d’autres plus âgés : notre doyen aujourd’hui a plus de 80 ans. Et vous êtes tous marqués par une histoire. Parfois, une histoire ordinaire, parfois difficile, parfois terrible.
Tous différents, qu’est-ce qui vous unit aujourd’hui ? Le Christ Jésus. Mais encore ? Le souvenir d’un homme mort il y a plus de 2000 ans. Nous n’avons pas besoin d’être chrétiens pour savoir que Jésus est mort. Les historiens nous le disent et le bon sens l’atteste. Alors quelle est votre particularité ? Un converti comme nous, saint Augustin, écrivait : « la foi des chrétiens, c’est la Résurrection du Christ. » C’est la raison pour laquelle votre baptême, sauf exception, sera célébré pendant la nuit de Pâques, où l’Eglise fête la Résurrection de Jésus. Ce qui vous réunit ici ce matin, c’est donc l’appel d’un vivant, c’est le Christ Jésus, ressuscité et vivant, qui appelle des hommes et des femmes aujourd’hui.
Mais comment s’y prend-il pour appeler ? Comment a-t-il fait avec vous ? Vous l’écrivez souvent avec précision dans vos lettres, vous ne l’avez ni inventé, ni imaginé. Cet appel est souvent passé par des rencontres, par le témoignage d’autres chrétiens : une grand-mère, un frère, une sœur, un prêtre rencontré au hasard d’un pèlerinage, un ami, un conjoint engagé dans la même démarche que vous, ou plus avancé dans la connaissance du Seigneur.
D’autres fois, c’est une certitude qui s’est fait jour dans votre for intérieur. « Quelque chose me disait de suivre cet homme, de prendre le chemin qui mène jusqu’à lui. » Parfois cette certitude a été fulgurante, comme une évidence qui s’impose soudain. L’adhésion de l’intelligence à une vérité, « comme des yeux qui s’ouvrent, comme un nuage qui, en se déplaçant, dévoile soudainement le soleil. »
D’autres fois le Seigneur a fait preuve de patience et de délicatesse. Il vous a laissé le temps de la réflexion, de la maturation. Il a marché au rythme de vos pas, pour vous éclairer progressivement « comme un jour qui, lentement, se lève. » Et certains d’entre vous évoquent un long parcours jusqu’ à cette demande de baptême.
La parole de Dieu, qui est une parole d’amour et de vérité, est arrivée à votre oreille, et de là, elle est descendue dans votre cœur. La deuxième lecture de cette messe, évoquait la patience de Dieu. Dieu n’élève pas la voix, Il murmure : « veux-tu être mon disciple, veux-tu être mon enfant ? ». Et vous avez répondu Oui. La parole est descendue de la tête au cœur, de l’intelligence à la volonté. Car la foi chrétienne, ce n’est pas d’abord des idées, des valeurs, c’est avant tout un choix, une décision, un oui, une confiance faite au Christ. Du fond de notre cœur, nous tous qui sommes ici ce matin, les catéchumènes et tous ceux qui les entourent dans notre communauté, nous avons décidé de faire confiance au Seigneur et à Sa Parole, voilà notre Foi. Et cette Foi, elle engage toute notre vie, car demander le baptême, cela change toute notre vie.
Est-ce que cela signifie que vous allez vivre une transformation de votre nature, comme dans un conte de fée ? Assurément non. Vous avez remarqué dans l’évangile que nous venons d’entendre, qu’après son baptême, Jésus est tenté. Et c’est la vie, c’est le sort habituel de tous les serviteurs de Dieu : être tenté. Vivre des combats. Choisir Dieu, décider de mettre toute notre confiance en Lui, décider de rejeter avec Lui les idoles du monde, c’est un combat, c’est une lutte. Mais ce combat nous ne le vivons pas de la même façon. Jésus nous répète : « Tu n’es pas seul. Courage, j’ai vaincu le monde. Tu fais partie de ma famille, tu as une communauté autour de toi : l’Eglise, mon Eglise, qui depuis 2000 ans, affronte les combats du monde, ces combats dont Je suis vainqueur. Ces combats dont Je suis vainqueur, tu en seras vainqueur toi aussi pour peu que tu t’engages avec une conscience droite. »
Saint Pierre nous le disait, dans la deuxième lecture de cette messe : « le baptême ne purifie pas des souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite, et il sauve par la Résurrection de Jésus-Christ, Lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au Ciel, Lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances. »
♥ Lire le récit de la Passion du Christ dans l’évangile de Luc (Lc 22, 40-54) et de Marc (Mc 14, 1-15).
N’ayons pas peur, regardons la croix !
Peut-être cela nous gêne-t-il un peu. La gêne que nous découvrons éventuellement en nous en regardant la croix est signe d’une certaine myopie de notre regard. Si cette myopie est bien développée, les yeux n’aperçoivent la croix que sous l’aspect de l’instrument de torture et de mort. Si la myopie est un peu moins forte, on voit dans la croix le moyen accepté par Jésus pour nous rétablir dans l’amitié même de Dieu, amitié ébranlée par le péché de toute l’humanité. Mais une telle vision nous gêne encore et nous nous demandons comment notre regard pourrait être purifié de sorte qu’il puisse découvrir les vraies richesses de la croix glorieuse.
En fait, les yeux corporels ne suffisent pas. Il faudrait voir encore avec les yeux du coeur et c’est ici la racine de notre problème. Pour voir avec les yeux du coeur, il faudrait avoir un coeur bien ouvert. C’est seulement ainsi que nous pourrons saisir les réalités invisibles du plan de Dieu pour nous. Avec les yeux du coeur nous voyons maintenant, à travers les supplices de la croix, l’amour inépuisable du Christ Jésus pour chacun de nous. La croix rayonne à présent dans toute sa gloire, parce qu’elle apparaît comme le signe et le garant de l’amour divin pour nous. Il n’y a plus aucun doute, Jésus Christ a redit par la croix son oui à chacun de nous : « Oui, je t’aime et je fais tout pour ne jamais te perdre, la croix est le sceau de mon alliance avec toi. »
Frères et soeurs, mettons-nous à genoux devant la croix de Jésus. Tournons notre regard vers le Christ crucifié et découvrons toujours, à nouveau, son amour inépuisable. Le regard vers la croix glorieuse n’enlèvera certes jamais la lourdeur de notre propre croix, mais elle nous donne l’assurance que rien au monde ne pourrait nous séparer de l’amour du Christ. Plus encore, il nous invite à lui donner nos joies et nos peines pour s’en charger lui-même : « En fait, c’était nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié » (Is 53, 4).
La devise des Chartreux dit : « Stat crux dum volvitur orbis », la croix demeure pendant que la terre tourne. Oui, la terre tourne, les temps passent, les époques heureuses et malheureuses se suivent, mais la croix, notre seule et unique espérance, le signe et l’épreuve par excellence de l’amour du Christ pour nous, demeurera toujours. « L’amour du Christ demeure pendant que la terre tourne. » Oui, sous le signe de la croix tu vaincras – si tu l’acceptes, si tu te laisses gratifier et transformer par l’amour du Christ. C’est ainsi que la croix devient source de joie et d’action de grâce. ■
Frère Albert Kühlem, o.p. Extrait de l’homélie du 14 septembre 2008
Jésus donne sa vie pour nous. Après son arrestation et sa condamnation, Jésus porte sa croix jusqu’au Golgotha. Crucifié, il meurt puis est mis au tombeau. Il a donné sa vie pour nous. Le Vendredi Saint, nous pouvons vivre un chemin de croix en communauté. Puis lors de l’office du soir, nous célébrons la Passion du Seigneur avec la liturgie de la Parole, la vénération de la croix et la communion.
💗💗💗 Je suis invité à vivre le chemin de croix proposé par ma paroisse.
En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quittait il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.
Approfondissement de la Parole
Qui vient près de Jésus et que lui demande-t-il ? Qu’est-ce qui montre la confiance de l’homme ? Pourquoi Jésus reste-t-il à l’écart suite à cette guérison ?
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Coloriage
D’après Découvrons la Parole, Année B
Que voit-on sur ce dessin ? Nous voyons Jésus qui se penche sur un homme à genoux devant lui. L’homme demande à Jésus de le guérir. Il a un sourire sur les lèvres, il a confiance en Jésus, et Jésus prend soin de lui.
Retrouve une des phrases de Jésus dans le texte d’évangile à l’aide de ce rébus !
Commentaire de la Parole : Cet évangile nous parle encore cette semaine d’une guérison. Après l’homme à l’esprit impur et la belle-mère de Pierre, voici un lépreux. Ce lépreux demande avec confiance à Jésus de le purifier, il le supplie. Jésus est touché, il est pris de pitié. Il est plein d’amour pour lui et le guérit. Jésus lui demande de ne rien dire et d’aller faire une offrande pour remercier Dieu. Une fois encore, Jésus montre l’amour de Dieu pour les hommes en guérissant un malade. Les paroles de Jésus sont réconfortantes, elles nous permettent d’avancer et de sortir de nos enfermements (comme la colère, la tristesse) ; ainsi Jésus nous libère et nous met en route. A notre tour nous pouvons, par la prière, aider et soutenir les autres.
Prière
Chemin du silence
Mets-toi à l’aise et détends-toi, installe-toi dans une bonne position.
Respire tranquillement et longtemps.
Écoute les bruits qui t’entourent pour les oublier : c’est le silence extérieur !
Ferme les yeux et prend conscience de tout ce qui te passe par l’esprit.
Pense à une image qui te fait plaisir et fixe toute ton attention sur elle….
Laisse la s’en aller pour arriver jusqu’au silence intérieur.
Sans sortir de cet état de silence, écoute la prière lue ou parle au Seigneur.
Pour les plus grands, terminer votre prière en disant un Notre Père ….. et/ ou la prière à Marie « Je vous salue Marie …».
Pour les plus jeunes, demande à un adulte (parents, catéchistes, enseignants) de dire avec toi la prière du Notre Père ….. et/ ou la prière à Marie.
Mon Dieu, merci pour tout ce que je reçois de bon. Oui je le crois, c’est un signe de ton amour. Amen.
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