3e semaine : Le songe de Joseph (Arcabas)

Le songe de Joseph
Le « oui » de Joseph

Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.

Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »

Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous. » Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (1, 39-56)

Observer

Méditer

Approfondir

Lire lentement le texte en soulignant les personnages, les lieux, les actions, les étapes narratives. Souligner les mots importants et dire pourquoi ils sont importants pour vous.

Joseph fait la volonté de Dieu même s’il ne comprend pas tout.
Comment ce texte résonne dans ma propre foi : comment le Seigneur me rejoint dans les épreuves de ma vie ?

Joseph a fait confiance ç l’ange du Seigneur.
À quels moments de ma vie, ma confiance en Dieu m’a permis de traverser
une épreuve ?

La Joie de l’Amour

« L’Amour fait confiance (…). Cette confiance de base reconnaît
la lumière allumée par Dieu qui se cache derrière l’obscurité,
ou la braise qui brûle encore sous la cendre.»

Amoris Lætitia n°114

POURQUOI Décorer un arbre de Noël ?

« L’inauguration de l’arbre de Noël se prête bien à l’organisation d’un moment de prière réunissant toute la famille. De fait l’arbre de Noël est devenu […] un symbole dont la signification est très importante et cette coutume s’est répandue assez largement dans les milieux chrétiens. Il évoque soit l’arbre de vie planté au centre du jardin d’Éden (Genèse 2,9), soit l’arbre de la croix : le Christ, le vrai arbre qui donne vie. »

Directoire pour la piété populaire n°109

PRIER

{ Prière à saint Joseph}
Humble gardien de la sainte Famille,
Époux fidèle et père vigilant,
Dans la confiance,
Tu n’as pas craint de recevoir chez toi Marie,
L’aurore du salut.
Nous te prions, glorieux saint Joseph,
Notre soutien quotidien dans le labeur,
Tu as veillé sur Jésus comme un père,
Ô veille sur nous et conduis-nous à lui.
L. Brodin

AGIR

DECOUVRIR

À qui puis-je parler de ma joie de préparer et de vivre la fête de Noël ?
• J’y réfléchis et, individuellement Ou en famille, je réalise une ou plusieurs cartes de Noël que j’adresse à ces personnes.
• Nous pouvons aussi favoriser une discussion en famille sur la joie de fêter Noël, et proposer d’écrire une lettre pour remercier Jésus de sa venue.

Promenons-nous dans notre diocèse en visitant les sanctuaires dédiés aux familles.
Cette semaine découvrons le sanctuaire de Notre-Dame-du-Roncier à Josselin

2e semaine : la Visitation (Mauméjean)

La visitation
Marie visite sa cousine Elisabeth

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car,
lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu,
mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (1, 39-56)

Observer

Méditer

Approfondir

Lire lentement le texte en soulignant les personnages, les lieux, les actions, les étapes narratives. Souligner les mots importants et dire pourquoi ils sont importants pour vous.

Comment ce texte résonne dans ma propre foi : comment est-ce que je me
prépare à la venue de Jésus sauveur ?
Comme Marie et Elisabeth, mon coeur est-il ouvert à Dieu ?

Malgré sa fatigue, Marie court au devant d’Elisabeth. Comment les gestes d’amour peuvent-ils transformer et rendre heureux ?

La Joie de l’Amour

« L’Amour rend service […] Comme disait saint Ignace de Loyola, « l’amour doit se mettre plus dans les oeuvres que dans les paroles ». Il peut montrer ainsi toute sa fécondité, et il nous permet d’expérimenter le bonheur de donner, la noblesse et la grandeur de se donner pleinement, sans mesurer, gratuitement, pour le seul plaisir de donner et de servir. » Amoris Lætitia n°94

POURQUOI Faire la crèche ?

« Représenter l’évènement de la naissance de Jésus équivaut à annoncer le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture. En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous
mettre spirituellement en chemin, attirés par l’humilité de Celui qui s’est fait homme pour rencontrer chaque homme […]
La crèche fait partie du processus doux et exigeant de la transmission de la foi. Dès l’enfance et ensuite à chaque âge de la vie, elle nous apprend à contempler Jésus, à ressentir l’amour de Dieu pour nous, à vivre et à croire que Dieu est avec nous et que nous sommes avec lui, tous fils et frères grâce à cet enfant qui est Fils de Dieu et de la Vierge Marie ; et à éprouver en cela le bonheur. »

Pape François, Admirabile signum,
Lettre apostolique sur la signification et la valeur de la crèche,

1er décembre 2019

PRIER avec Marie

{ Magnificat }
« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge, sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles. Amen. »

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DECOUVRIR

Qui a besoin d’une visite ?
• J’y réfléchis : une personne seule, un voisin, un membre de ma famille, quelqu’un que je n’ai pas vu depuis longtemps, quelqu’un avec qui je suis fâché (e), quelqu’un qui vit dans la rue, un migrant, un réfugié, quelqu’un en
maison de retraite… une personne qui a besoin de la chaleur de Noël.
• Je lui rends visite ou j’essaye de rentrer en contact avec cette personne cette semaine.

Promenons-nous dans notre diocèse en visitant les sanctuaires dédiés aux familles. Cette semaine découvrons le sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Tronchaye à Rochefort-en-Terre.

1ère semaine : l’Annonciation (Fra Angelico)

L’Annonciation, le « OUI » de Marie

Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (1, 26-38)

Observer

Méditer

Approfondir

Si vous êtes en groupe, écoutez une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux. Individuellement, relire lentement le texte. Souligner les personnages, les lieux, les actions, les étapes narratives.
Souligner les mots qui me frappent. À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire pourquoi ils sont importants pour moi.

Écouter une seconde fois le texte en changeant de lecteur, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans ma propre foi : si j’avais été Marie, comment aurai-je réagi ? Et moi, ai-je dit « oui» un jour dans ma vie ?
À tour de rôle, partager en quelques phrases le fruit de sa méditation personnelle.

Marie a su répondre à l’appel de Dieu : et moi, quelle place je donne
à l’Esprit Saint dans ma vie, dans mes décisions ?

La Joie de l’Amour

« Mais rien de cela n’est possible si l’on n’invoque pas l’Esprit Saint, si l’on ne crie pas chaque jour pour demander sa grâce, si l’on ne cherche pas sa force surnaturelle, si l’on ne le lui demande pas en désirant qu’il répande son feu sur notre amour pour le consolider, l’orienter et le transformer dans chaque nouvelle situation. » AL n°164

POURQUOI La couronne de l’Avent ?

La disposition des quatre bougies sur une couronne en usage spécialement dans les pays germaniques et en Amérique du Nord, est devenue le symbole de l’Avent dans les maisons des chrétiens. La couronne de l’Avent consiste à allumer successivement, d’un dimanche à l’autre, les quatre bougies jusqu’à Noël. Elle représente le temps de l’attente et de la préparation des coeurs de Jésus Sauveur dans notre monde.

PRIER

{ Réjouis-toi Marie }
Réjouis-toi Marie, comblée de grâce
Le Seigneur est avec toi,
Tu es bénie entre toutes les femmes
et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
prie pour nous,
pauvres pécheurs
maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen


AGIR

DÉCOUVRIR

Qui aurait besoin dans mon voisinage ou mon entourage d’un colis pour fêter Noël ?
• J’y réfléchis et je commence à le préparer.
• Je peux notamment réaliser une jolie boite de chocolat : téléchargez le plan de la boîte ICI ; la crèche ornant cette boite, signifie la venue de Jésus sauveur pour nous tous.
• Au fil des semaines de l’Avent, je peux compléter ce colis que j’offrirai à Noël.

Promenons-nous dans notre diocèse en visitant les sanctuaires dédiés aux familles.
Cette semaine découvrons le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray et son trésor – consultez et téléchargez ICI







Avent et Noël 2021 dans les paroisses

Faites-nous parvenir vos évènements de l’Avent !

La crèche de Guilliers – 2018

CONCERTS, spectacles & expositions

ARRADON
Concert de Noël, Chorale Saint-Pierre : Dimanche 12 décembre, 16h église d’Arradon, Participation libre, au profit de l’école libanaise de Kaa.

Exposition « Maternité d’hier Maternité d’aujourd’hui », Présentation d’une crèche bretonne, du 17 au 30 décembre, Chapelle Notre Dame du bourg, Place de l’église – tous les jours
de 14h à 17h30. ENTRÉE GRATUITE. Fermée les 24 et 25 décembre 2021.

ARZAL
Soirée Contes et chants de Noël : l’équipe locale du CCFD -TS et Ambon Village d’Accueil, vous invitent à participer à la soirée qui aura lieu le vendredi 17 Décembre à 20 h en l’église d’Arzal. Libre participation. Masques et Pass Sanitaire obligatoires.

CARNAC
Soirée-débat autour du film BROTHER, animée par le Père Dominique LE QUERNEC , à 20h au cinéma Rex de Carnac,  le jeudi 16 décembre. Ouverture des Caisses à 19h30 -Tarif groupe: 6 €  – Durée du Film: 1h20.

HENNEBONT
Concert de Noël organisé dimanche 5 décembre à 15h, église de Saint-Gilles, par l’association des Amis de St Germain pour la sauvegarde d’une chapelle en péril près d’Hennebont. Avec Pierre Thébault : Uilleann pipe/ Small pipes/ Low whistle,  Gwendal le Ruyet : chant breton et français, Marie Wambergue : harpe celtique. Participation libre.

JOSSELIN
Concert chorale de chants traditionnels de Noël, le 11 décembre. Lieu : Salle de l’Ecusson Josselin Avec la participation de la Chorale Notre Dame de Roncier. Contact : 06 15 12 35 34

KERVIGNAC
Concert des Gabiers d’Artimon dans l’église de Kervignac,  le dimanche 12 décembre 2021 à partir de 15h00.

LANESTER
Concert à Notre-Dame du Pont, le 4 décembre, avec la participation des Forbans de Lorient. Contact : Presbytère Lanester 02 97 76 11 20 – 02 97 76 18 01

Concert à Notre-Dame du Pont, le 12 décembre. Avec la participation du Phil’art Bretagne sud. Gratuit. Contact : Presbytère Lanester 02 97 76 11 20 – 02 97 76 18 01

LA TRINITE SUR MER
Concert de Noël dimanche 19 décembre, à 16h à l’église de la Trinité sur mer : la chorale Trinichoeur interprétera des chants de Noël. La deuxième partie sera assurée par Accordièse.

LOCMARIA
Conférence « Saint Joseph, trop connu ou méconnu ? » par Anne-Catherine BAUDOIN, enseignante à la Faculté de théologie de Genève pour le Nouveau Testament et le Christianisme ancien. Lundi 13 décembre, à 18h, à Locmaria.

LORIENT
Requiem de Mozart par la chorale Paul Kuentz (25€ ou 20€), Samedi 4 décembre  20h30 à l’église Saint-Louis / ND des Victoires.

Cantiques bretons et airs profanes écossais ou irlandais avec bombarde et orgue (Eric Quemere et Alain Finot), dimanche 5 décembre à 15h.

GOSPEL du chœur « Sounds of freedom« , chorale du pays de Lorient , en live à l’église Notre Dame de Victoire à Lorient le samedi 11 décembre. 

Airs traditionnels de Noël aux grandes orgues (A. Finot), Dimanche 12 décembre à 15h, Notre Dame de Victoire.

Concert chorale corse, église sainte Jeanne d’Arc, le 12 décembre à 14h. Contact : Presbytère Sainte Anne d’Arvor  02 97 64 16 57

Animation dans l’église les 18 & 19 décembre : boissons chaudes offertes, visite du clocher, parcours vers la crèche pour les enfants, et à 16H00 : Crèche vivante, à l’église Notre Dame de Victoire Saint Louis Lorient. Contact : Presbytère Saint Louis  02 97 64 39 64

Concert de Noël avec la participation des Forbans de Lorient le dimanche 19 décembre : Chants de mer et à la Mère. Eglise Notre Dame de Victoire Saint Louis Lorient. Libre participation. Contact : Presbytère Saint Louis  02 97 64 39 64

Crèche vivante le samedi 18 /12 de 15h à 17h sur le parvis de l’église St Christophe de Lorient.

PLEUCADEUC
EXPOSITION DE CRÈCHES, du 9 décembre 2021 au 12 janvier 2022. Plan à l’église et à la mairie – Visite gratuite

PLOUHINEC
Concert par la chorale Boeh er Mor (à l’église ND de Grâce) : dimanche 19 décembre de 15h à 16h30.

SAINTE ANNE D’AURAY
Concerts « dans l’attente de Noël » par les chœurs de la Maîtrise de Sainte-Anne-d’Auray,
– Dimanche 17 décembre Parvis de la Basilique Concert à 14h15, 15h15, 16h15 – Contact : 02 97 57 68 80
– Dimanche 19 décembre à 17h30 (masque et passe sanitaire demandés).

SAINT GILDAS DU RHUYS
Concert trompette et orgue, le  5 décembre/16 h 30. Contact : Presbytère Sarzeau  02 97 41 81 07

Concert classique et sacré, avec la participation du Trio Meigma, flûte, violon et orgue, dimanche 19 décembre. Au programme : Mozart, Pachelbel, Strauss… Entrée libre Contact : Presbytère Sarzeau  02 97 41 81 07

SARZEAU
Concert de chants de Noël à 16 heures le dimanche 19 décembre à l’église de Sarzeau.

VANNES
Concert d’orgue pour l’entrée en Avent dimanche 28 novembre à la cathédrale, 16h30, Jean-Pierre Modet, Michel Jézo, entrée libre.

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Concert de Noël par le choeur TRIFORIUM à la cathédrale dimanche 19 décembre à 15h : chants polyphoniques, chants sacrés, cantiques bretons. Bombarde : François Gouthe, Trompette : abbé Thibault de Bruyn, Orgue : Michel Jézo , Jean-Pierre Maudet.

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Veillée mariale jouée par les enfants de la paroisse, église Saint-Patern, dimanche 19 décembre à 16h, entrée libre.

©ADMAS

PRIERES & MESSES

ARRADON
Messes de l’aurore : Chaque mercredi d’Avent, 7h15, Chapelle Notre-Dame du Bourg d’Arradon.

GUER
Préparons et fêtons Noël avec Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus Du 19 au 26 décembre 2021, nous aurons la grâce et la joie de recevoir la visite des reliques de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus sur la communauté de paroisses de Guer.

  • Dimanche 19 à 20h30 Cérémonie d’accueil des reliques à l’église de Guer
  • Lundi 20 à 15h00 Prière pour les malades à l’église de Réminiac
  • Mardi 21 à 20h15 Veillée de prière à l’église de Monteneuf
  • Mercredi 22 10h00 – 22h00 Journée continue à l’église de Beignon
  • Jeudi 23 à 20h15 Veillée miséricorde à Saint-Raoul
  • Vendredi 24 18h00 Messe de la nuit de Noël à Porcaro en présence des reliques

Programme complet sur www.paroissesdeguer.com – Contact : Paroisses de Guer 16 rue du Four 02.97.22.02.13

LORIENT
Dimanche des curieux : le 12 décembre à la paroisse St Christophe de Lorient à la messe de 10h30. Nous encourageons tous les paroissiens à inviter 3 personnes qui se sont éloignées de l’Eglise à venir à cette messe qui sera particulièrement adaptée pour un accueil chaleureux et bienveillant. Suivra les repas dans les familles, l’invitation à la messe de Noel.

PLUMERGAT
Soirée Miséricorde le 16 décembre à l’église St Thuriau

SARZEAU
Veillée mariale, mercredi 8 décembre à 20 heures à l’église de Sarzeau.

SAINTE ANNE D’AURAY
Bénédiction du sapin géant et de la crèche monumentale le dimanche 5 décembre à l’issue de la messe de 11h00.

Fête de l’Immaculée Conception : messe à 20h le mercredi 8 décembre.

Rassemblement des Scouts de France à 14h00 le 12 décembre pour accueillir la lumière de Bethléem – messe accueil de la Lumière de Bethléem, à 17h00.

Bénédiction des enfants Jésus des crèches le dimanche 19 décembre, à la messe de 11h00.

Messe de minuit aux flambeaux précédée d’une marche Vannes-Sainte Anne d’Auray avec le POLE JEUNES pour lycéens- collégiens – départ 19h, le 17 décembre.

ST GILDAS Célébration de Noël en anglais le jeudi 23 décembre à 15 heures à l’abbatiale de Saint Gildas de Rhuys.

VANNES Fête de la lumière et de l’Immaculée Conception, 19h procession aux flambeaux depuis les jardins des remparts, 20h messe solennelle à la cathédrale.

RECOLLECTIONS & conférences

ABBAYE SAINT ANNE DE KERGONAN
Opération « break au monastère » : samedi 11 décembre, en savoir plus ICI

ARRADON
« La vie en Marie », Samedi 11 déc, 10h30-12h Accueil Paroissial d’Arradon – Enseignement et Prière.

LORIENT
« Apprendre à lire la Bible et à s’en nourrir », par les frères de saint-Jean , en préparation à Noël, 2 conférences pour aider à se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu, à apprendre à la lire et à prier avec elle : les mercredis 1er et 8 décembre de 20h30 à 21h30 au Presbytère St Christophe/Prieuré Saint Jean-Paul II.

PLOERMEL
« Attendre avec Marie« , samedi 4 décembre, 11h15-16h30, chez les frères de Ploërmel – renseignements presbytère de Ploërmel.

PLOUHINEC
4 soirées, de 18h30 à 20h à l’église Notre-Dame de Grâce (prière, enseignement et échange)
▪ Mercredi 1er décembre : Tournés vers le Christ qui s’annonce
▪ Mercredi 8 décembre : Tournés vers le Christ avec Jean-Baptiste
▪ Mercredi 15 décembre : Tournés vers le Christ dans la joie de sa venue
▪ Mercredi 22 décembre : Tournés vers le Christ qui prend corps pour nous.

Journée de réconciliation (Notre-Dame de Grâce) Mardi 21 décembre : 9h, laudes de 9h30 à 12h, confessions et adoration 12h, messe de 15h à 16h30, confessions et adoration de 17h à 18h, célébration pénitentielle et enseignement sur la miséricorde de 18h à 20h, confessions et adoration.

SAINT GILDAS DE RHUYS
Retraite -­‐ Vivre Noël à l’Abbaye. Du mardi 21 (S) au samedi 25 décembre (AM). « Notre Dieu est un Dieu surprenant ! » Comment se préparer à l’accueillir ? Animée par l’équipe de l’Abbaye.

VANNES
« L’Adoration des Mages » de Léonard de Vinci, une œuvre présentée par Mme Stefania Tullio Cataldo-Morand, Mercredi 15 décembre 2021 à 20 heures. Palais des Arts – Vannes – Pour tout public, libre participation aux frais  –  Le passe sanitaire sera demandé. L’association pour la connaissance de la Bible propose un « Regards croisés » dans le cadre de l’année « DE LA BIBLE A LA CULTURE ». 

SOLIDARITE & festivité

ARRADON
Vente de solidarité cadeaux de Noël  : Samedi 27 nov, 14h-18h et Dimanche 28 nov, 9h30-10h45, Accueil Paroissial d’Arradon – Pour soutenir la scolarité des enfants de l’école des Soeurs Basiliennes Chouerites de Kaa, au Liban.

Visites à domicile : Samedi 11 déc, 14h30-17h, Samedi 18 déc, 9h15-12h, Arradon – Aller au devant des autres pour partager la joie de Noël.

Goûter fraternel : pour tous, Saint-Vincent de Paul, Vendredi 17 déc,
16h-18h, Accueil Paroissial d’Arradon.

Distribution des cartes de Noël : Messes des 11-12 déc, 3 cartes pour inviter aux messes de Noël.

AURAY
Vide Placard au Kilo festif et coloré, co-organisé par La Belle Porte et L’Argonaute & Co , Vendredi 10 décembre. 15h – 19h30 : Friperie au kilo (amenez vos sacs pour emporter vos achats) ; 19h30 – minuit – DJ set et défilé décalé – Restauration sur place (venez avec votre verre et vos piecettes 😉 ) Au Vieux Verger de la Belle Porte, 13, allée Marie Louise Trichet à côté de la Chartreuse à BREC’H. Passe sanitaire demandé. Contact : L’Argonaute & Co : auray.collectif@gmail.com / La Belle Porte : labelleporte56@gmail.com

Boîte de Noël pour les plus démunis par l’association Stéphane Bouillon. Le samedi 18 décembre, à partir de 11h, nous pourrons remettre les boîtes de Noël à nos amis de l’association. A déposer avant cette date, au local de l’association, rue Bourdeloy. Ouverture : Lundi de 8h30 à 10h30 – Mardi de 8h30 à 14h – Mercredi de 8h30 à 10h30 – Jeudi de 8h30 à 10h30 et de 14h à 17h – Vendredi de 8h30 à 10h30 et de 14h à 17h – Samedi de 8h30 à 12h30 – Dimanche de 8h30 à 10h30.

CONCOURS DE CRECHE avec l’enseignement catholique, renseignements, service de formation humaine : astrid.robinet@e-c.bzh

CARNAC
Vente de Sapins de Noël, au profit de l’Hospitalité de Lourdes : au marché de Carnac mercredi 15 décembre et à l’église St Cornély dimanche 12 et 19 décembre.

GUER
MARCHE DE NOEL de la paroisse de Guer : Samedi 27 et Dimanche 28 novembre de 10h à 17h

LA TRINITE SUR MER
Vente de sapins de Noël par l’Hospitalité Diocésaine, au marché de La Trinité s/mer tous les mardis et vendredis depuis le mardi 7 décembre et jusqu’à Noël.

PONTIVY
Vente de sapins de Noël par l’Hospitalité Diocésaine, au profit des personnes malades et handicapées. A partir du samedi 4 novembre au mardi 24 décembre, tous les jours de 10h à 17h30, sur la plaine de Pontivy.

SAINTE ANNE D’AURAY
Miel du Jubilé : chaque dimanche de l’Avent (à la fin des messes de 9h30 et 11h), le Sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray proposera le « Miel du Jubilé », butiné à l’ombre des arbres de sainte Anne et récolté par un apiculteur morbihannais.

MARCHE DE NOEL : Le vendredi 17 décembre, un petit marché de Noël (biscuits, miel et vin chaud), organisé par le Sanctuaire et la Ville de Sainte-Anne-d’Auray, se tiendra en face de la crèche extérieure. Les chœurs de la Maîtrise de Sainte-Anne-d’Auray interviendront sur le parvis par des chants de Noël à 14h15, 15h15 et 16h15.

SAINT GILDAS DE RHUYS
Repas de NOËL Samedi 25 décembre 2021 à 12h – Temps d’échange fraternel autour d’un repas festif, 30 € par personne. Inscriptions auprès de l’Abbaye, avant le 16 décembre 2021, 1, place Monseigneur Ropert – 56730 St Gildas de Rhuys.

VANNES
Vente de l’artisanat monastique : afin de promouvoir les fruits du travail monastique et d’aider financièrement les monastères de France.
Maison d’accueil Montcalm VANNES (Rue de Ursulines), salle 15
MARDI 7 décembre de 14h à 19h / MERCREDI 8 décembre de 10h à 17h – Objets et gourmandises produits par les moines et les moniales :
Art Religieux – Carterie – Vaisselle – Epicerie fine – Chocolats, pâtes de fruits et biscuits – Confitures – Miel – Produits diététiques et Bio – Parfumerie – Produits de bien être – Bougies – Entretien – Cadeaux de naissance

Les JT de l’Avent 2021

Chaque semaine de l’Avent, pour vous préparer à accueillir l' »Envoyé très spécial », ne manquez pas votre magazine hebdomadaire. Embarquez pour quatre éditions spéciales, au coeur de l’actualité du diocèse !

1ère semaine

2e semaine

3e semaine

4e semaine

En mission à Madagascar : le père Gabriel de Lépinau

Dans quelques jours, le père Gabriel de Lépinau va démarrer sa première mission à Madagascar. Ce jeune prêtre morbihannais ordonné en juin 2018 pour les Missions étrangères de Paris (MEP) a en effet été envoyé peu après sur l’ïle de Madagascar où il est missionnaire ad vitam (pour la vie).

Sortie de messe à Foulpointe dans le diocèse de Tamatave aves les catéchistes des villages rattachés à la paroisse, lors d’une visite du père Gabriel à un ami prêtre malgache.

Pendant trois ans, il s’est formé à la mission : il a découvert le pays, la langue, l’histoire et la culture malgache, il s’est adapté aux habitants. Trois années pour apprendre à écouter, à regarder, à se renseigner avant d’annoncer le Christ ; trois années riches, parfois difficiles pendant lesquelles le père Gabriel a appris « à être un homme parmi les hommes ». Il est maintenant envoyé comme vicaire d’un prêtre malgache à Port-Bergé, au nord de l’île.

« Je suis uni à vous tous, moi à Madagascar, vous en Bretagne ! Nous sommes ensemble pour que le Christ soit connu par tous. En union de prière ! »

Vidéo à venir

2ème année à Madagascar : des nouvelles du père de Lépinau

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1ère année à Madagascar : des nouvelles du père de Lépinau

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Le grand départ

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WAKE UP avec Athénée 2e année ! (3/4)

Semaine missionnaire

« Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4, 20)

Le thème de la Journée Mondiale des Missions est une invitation à chacun d’entre nous à « assumer cette charge » et à faire connaître ce que nous avons dans le cœur. Cette mission est et a toujours été l’identité de l’Église : « Elle existe pour évangéliser » (S. Paul VI, Exhort. ap. Evangelii nuntiandi, n. 14)

La prière pour la Semaine missionnaire 2021

Dieu notre Père,
Tu as donné à Pierre et aux autres apôtres
le courage de témoigner de ton Fils,
mort et ressuscité pour révéler ton Amour.
Ils ne pouvaient pas taire ce qu’ils avaient vu et entendu.

Nous te prions d’envoyer de nombreux
missionnaires, afin que Jésus-Christ soit
connu, aimé et servi dans le monde entier.

Répands sur nous ton Esprit,
qu’il fasse de nous des témoins
de ta Parole, joyeux et audacieux.

Amen

Voir le site de la Conférence des évêques de France

En mission à Madagascar : des nouvelles du père Gabriel de Lépinau

En mission aux Philippines

Frère Marie-Etienne de Beauregard, 44 ans, a rejoint la communauté des Frères de Saint Jean en 1997, et a été ordonné prêtre en 2006. Originaire de Lorient, il est parti en mission aux Philippines il y a huit ans. De Cebu, il nous envoie son témoignage.

« Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu » (Actes 4,20). Qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que j’entends, au quotidien de ma mission aux Philippines depuis 8 ans ?

Pour les apôtres qui parlaient devant le Sanhédrin, il s’agissait de ce qui venait de se passer : un homme guéri par la puissance du Nom de Jésus, leur visite au tombeau vide et les rencontres avec le Ressuscité, leurs trois années à Sa suite etc…

Et pour moi ? Voir et entendre les signes de la Résurrection, cela me renvoie à de nombreux visages d’enfants, de familles, de pauvres, de personnes âgées à Cebu, dans les îles voisines, les collines, dont la force vient de leur dévotion, de leur foi en Jésus. Combien de foi j’ai pu voir que la Vie qui est en Jésus se révélait plus forte que d‘énormes puissances de mal et de désespoir. Combien de fois j’ai pu « voir et entendre » cette foi simple au milieu de situations humainement impossibles ! Cette foi s’exprime souvent par ce trait tellement propre aux cultures asiatiques : la gratitude. C’est une chose que j’apprends encore et encore, patiemment, au long des rencontres que le Seigneur me donne de vivre à Cebu. En mai 2020, quand même le riz manquait dans les casseroles en plein confinement, je voyais les mères de familles du bario voisin montrer tellement de gratitude pour la petite aide que notre réseau d’amis avait pu apporter. Voir et entendre aussi l’appel du Seigneur dans ces jeunes hommes que nous accueillons pour leur noviciat au sein de la communauté : pendant les 8 dernières années, comme supérieur de la maison qui est aussi le noviciat pour l’Asie, ma mission était aussi de participer à leur formation à la vie consacrée. Accompagner leur discernement, même quand le chemin est difficile, est une école exigeante !

Pour continuer à vous partager ce que j’ai pu « voir et entendre », je voulais vous parler particulièrement de deux programmes auxquels j’ai participé : d’abord ce que nous appelons « l’Ecole de Vie » qui est une école de formation missionnaire pour des jeunes adultes. Durant six mois, la vie communautaire, les apostolats, la vie de prière forment les ingrédients d’une recette qui a produit des fruits qui nous remplissent toujours de gratitude. Que six ou dix jeunes adultes venus parfois de France, des USA, des Philippines ou de Nouvelle-Zélande, puissent vivre ensemble et former une vraie famille de frères et sœurs, cela vaut bien le miracle dont St Pierre témoignait devant le Sanhédrin ! Pour chacun de ceux qui y ont participé, ces six mois ont touché profondément leurs cœurs. Tous nous ont dit : là où j’ai appris le plus, c’est dans la vie communautaire, plus que dans les cours !

Enfin, l’autre programme où je peux « voir et entendre », c’est notre programme d’aide à la scolarité pour les jeunes familles qui ne peuvent pas assumer les études de leurs enfants. Depuis 24 ans, la communauté a aidé des jeunes des quartiers qui nous entourent à poursuivre leurs ambitions, à étudier, décrocher un diplôme pour que leur famille puisse émerger du cycle de la pauvreté. L’aide de parrains, de bienfaiteurs et la coopération avec l’association « Enfants du Mekong » nous permet de continuer cette mission. Depuis le début de la pandémie, ce soutien aux familles est d’autant plus nécessaire puisque les élèves philippins ne peuvent toujours pas retourner à l’école et doivent faire comme ils peuvent pour suivre des cours en ligne (sur un téléphone portable) ou bien faire des devoirs à la maison. Entendre une jeune qui a pu finir son diplôme de psychologie après avoir arrêté l’école pendant plusieurs années témoigner auprès des plus jeunes, après avoir eu de gros soucis de santé et des problèmes familiaux, mais qui n’a pas « décroché », pour moi c’est aussi cela « voir et entendre » la puissance de la Résurrection. Accompagner ces jeunes élèves ou étudiants est une source de grandes joies et d’espérance. Cette mission continuera pour moi dans cette nouvelle phase, un vrai défi, qui commencera l’an prochain dans une nouvelle maison que nous ouvrons dans la ville de Cebu.

En union de prières, où que nous soyons, nous pouvons voir, entendre et proclamer !

En mission avec la DCC

Chaque année, la Délégation catholique pour la coopération (DCC) envoie près de 500 volontaires dans 50 pays. Parmi eux, Marie et Benoît Giampiccolo, un couple de Malansac, est parti en mission au Maroc début septembre.

Article paru dans Chrétiens en Morbihan n°1513 d’octobre 2021

Avez-vous choisi votre destination ?

Nous n’avons pas choisi de partir au Maroc précisément. Nous avons fait le choix de partir en volontariat avec la DCC en nous mettant au service des partenaires et des projets locaux. La DCC nous a proposé cette mission qui correspondait à nos profils et à nos compétences.

Aviez-vous ce projet de volontariat depuis longtemps ?
Oui c’était un désir de longue date : voyager, aller voir ce qui se passe ailleurs, rencontrer d’autres personnes, d’autres cultures. Nous voulions aussi nous rendre utiles, rencontrer, par le travail et des activités professionnelles, des personnes locales.

Quelles seront vos missions ?
Nous rejoignons l’équipe pédagogique de l’association Juk Spel, placée sous
la tutelle de l’école Don Bosco de Kenitra. Cette association forme des électriciens plutôt industriels. Ce sont de jeunes adultes âgés de 20-25 ans issus de milieux modestes, marocains et migrants subsahariens. Nous interviendrons, Marie comme assistante des professeurs de français, Benoît comme formateur des modules d’électricité et d’électrotechnique.

Qu’est-ce que cela implique de partir ?
C’est d’abord une préparation mentale. Il faut accepter de se déconnecter
de ce qu’on connaît et de se projeter vers l’inconnu. Nous essayons de nous
laisser porter. Nous nous préparons à des surprises en nous disant que nous sommes nous aussi surprenants pour les gens que nous allons rencontrer !

Avez-vous déjà eu des expériences de volontariat auprès de l’Église ?
Nous avons été tous les deux bénévoles du mouvement des scouts et guides
de France pendant de longues années : chef et cheftaine d’abord avant de
prendre des responsabilités départementales dans l’accompagnement des
adultes pour l’animation des enfants. Des missions très prenantes, très riches aussi, qui ont permis des rencontres, des découvertes, un dépassement de soi et nous ont fait avancer progressivement sur notre chemin de foi. Cette expérience forte du scoutisme a été un moteur dans notre choix de partir en volontariat et de nous mettre au service. 

Sophie Piéplu pour RCF Sud Bretagne

Contact DCC pour le diocèse : Claire Millet, déléguée
delegue.vannes@ladcc.org – 06 86 30 39 52
www.ladcc.org

La semaine missionnaire se termine habituellement par une messe des peuples. « Elle aura lieu cette année à Sainte-Anne d’Auray à 11h« , précise Bénédicte Drieu-La Rochelle, déléguée diocésaine pour la coopération et la Mission. Pour tout renseignement : missionnaire.cooperation@wanadoo.fr

Congrès Mission 2021 : l’Esprit-Saint souffle

Pendant trois jours, du 1er au 3 octobre, les villes de Toulouse, La Rochelle, Lille, Lyon, Marseille, Strasbourg, Besançon, Bruxelles, Rennes et Orléans ont accueillis simultanément plus de 17000 fidèles, 2400 bénévoles, 1500 prêtres.

A Rennes, ce sont près de 3000 personnes qui sont venues de 11 diocèses du Grand Ouest (Quimper et Léon, St-Brieuc-Tréguier, Vannes, Rennes, Laval, Le Mans, Angers, Nantes, Séez, Bayeux-Lisieux, Coutances-Avranches). Plusieurs centaines de stands, ateliers et tables rondes, ont été proposées, par plus de 48 communautés, mouvements, associations ou services d’Eglise. Retrouvez le programme

Rechargez les batteries !

L’objectif ? « Rechargez les batteries », c’est le thème du Congrès 2021 ! « Nous voulions permettre, l’espace d’une journée ou d’un week-end, à de nombreux acteurs engagés autour de leur paroisse, convaincus de l’urgence missionnaire, de se retrouver pour se former, pour louer le seigneur, pour prier ensemble, et repartir ensuite sur le terrain missionnaire« , nous dit Arnaud Bouthéon, co-fondateur du Congrès Mission avec Raphaël Cornu-Thénard (Anuncio)et d’autres associations.

Une spiritualité de la communion

C’est ainsi qu’est né le Congrès Mission, il y a 5 ans : « un groupe de laïcs baptisés, aimant l’Eglise, a porté dans la prière et de façon concrète, le besoin de vivre ce que saint Jean-Paul II appelait la « spiritualité de la communion » », explique le co-fondateur du Congrès. Fort de son succès – « Nous rendons grâce car nous sommes là 5 ans après et ça prend de l’ampleur » – le congrès reste une oeuvre inspirée : « c’est l’Esprit-Saint qui pilote, la fécondité du congrès appartient au Seigneur, lui seul voit ce qu’il se passe dans les coeurs« .

Pourquoi ça marche ?

Une histoire d’amitié, un sens de l’urgence missionnaire, des forces vives

Là est peut-être la clé de la réussite : une humilité des organisateurs – « cela n’appartient à personne, il n’y a pas de starification, c’est une histoire de réseau et d’amitié« , et un sens aigu de l’urgence missionnaire, qui pousse à tout mettre en oeuvre pour « évangéliser notre pays qui a soif« . Pour cela, l’équipe des organisateurs du congrès s’appuie sur les forces vives prêtes à se rendre disponibles, et s’adapte : « Il y a beaucoup de jeunes qui sont d’un grand dynamisme, et on se laisse conduire selon ce qu’on perçoit du terrain. »

Une organisation qualitative : « L’Eglise ne peut pas faire du cheap »

Pour autant, il ne s’agit pas de proposer quelque chose de « cheap » : « vu la profondeur et la beauté du message évangélique, nous nous devons d’être professionnels, avoir cet esprit d’exigence liturgique pour célébrer la gloire du Seigneur, proposer une qualité d’organisation, technique, signalétique, etc…« 

Les moyens techniques pour la messe à la cathédrale – J2

Un terrain favorable

C’est une véritable expérience d’unité dans l’Eglise qui se vit lors de ces journées. Et avec la délocalisation du Congrès dans les régions cette année, la dimension nationale a pris tout son sens.  » Je crois que ça correspond à un vrai besoin » nous dit Arnaud Bouthéon. Les brebis ont soif.

Le congrès sera-t-il dorénavant délocalisé ?

« L’année prochaine on imagine un grand rassemblement à Paris. Ce sera comme un mouvement du cœur, diastole-systole« , explique Arnaud Bouthéon. « Une « contraction » à Paris en 2022 et une « dilatation » en régions en 2023« .

« Le phare c’est l’évangélisation, » nous dit ce féru d’images, « la bougie c’est ce qu’on fera d’une année sur l’autre, en fonction de nos relations avec les évêques, en fonction aussi de ce qu’on perçoit du terrain, de la motivation des équipes locales, et c’est le Saint-Esprit qui pilote. On est très ouvert à modifier les formats et se laisser conduire. » Que souffle l’Esprit !

Le prochain thème ?

« Le royaume de Dieu est proche, soyons les bâtisseurs de la civilisation de l’amour. » (Luc 10)

Au niveau diocésain

Sœur Agnès-Marie, coordinatrice du projet missionnaire diocésain Christus Vivit  

Comment avez-vous préparé ce Congrès Mission ?

« Au niveau du diocèse, nous avons essayé de diffuser l’information au maximum de personnes, puisque le congrès est un évènement important pour l’évangélisation. Pour cela, nous avons formé un petit groupe de personnes–relais pour transmettre l’information dans les paroisses.

Cette année, nous avons de la chance que le congrès se déploie en régions, notamment à Rennes pour ce qui nous concerne, ce qui réduit les distances. Et je suis très contente d’avoir rencontré des prêtres de notre diocèse qui ont fait le déplacement, dont certains avec des groupes de paroissiens.

Comment vivez-vous ce Congrès ?

Vendredi, la journée des couples missionnaires a introduit le congrès : une très belle journée avec près de 200 participants. Le soir, nous avons vécu la veillée d’ouverture officielle du congrès. Il y a trois choses qu’on nous a dites concernant les objectifs de ce rassemblement et que je retiens :

Premièrement, le congrès nous donne des outils pour la mission, c’est-à-dire des expériences qui se vivent concrètement en paroisse. Et même si on ne peut pas participer à tous les ateliers, on peut revenir avec une ou deux expériences à mettre en place dans notre secteur, et c’est déjà très bien ! Il ne faut pas vouloir tout faire. L’expérience que j’ai du congrès de l’année dernière à Paris, c’est que l’Esprit-Saint m’a guidée dans les ateliers où je devais être, pour entendre ce que je devais entendre à ce moment-là !

La deuxième chose que je retiens, et c’est vrai je le vérifie depuis hier, le congrès est un moment privilégié de rencontres. Depuis hier le Seigneur met sur ma route des personnes qui me touchent par leur témoignage, par leur expérience. Nous vivons de profonds moments de communion fraternelle. On ne se sent pas seuls ! Nous sommes plus de 2000 personnes venues ici pour la mission !

Enfin, la troisième chose, ce congrès est pour nous une opportunité de renouveler notre relation personnelle avec le Seigneur. Cela nous booste dans notre foi en vivant des temps de louange, de prière, de partage de la Parole de Dieu, d’adoration eucharistique… Le Seigneur travaille les cœurs.

C’est vraiment un temps pour recharger ses batteries, et pour sortir. Les intervenants ont vraiment insisté sur ce point : sortir de nos cocons, de notre entre-soi, pour aller vers l’autre. »

Congrès mission 2021 : journée des prêtres, jour 1

Une centaine de prêtres, diacres, et séminaristes de la Province de Rennes étaient rassemblés en ce premier jour du congrès, dans un lieu tenu secret jusqu’à leur retour !

C’est finalement au foyer de charité de Tressaint qu’a eu lieu la rencontre. Partis le matin en car, ils ont vécu une journée de fraternité, partage, prière, jeu, … et repos ! « Une halte pour le coeur et pour l’esprit » selon le foyer de charité.

Thibaut de Bruyn, diacre en vue du sacerdoce pour le Diocèse de Vannes, témoigne :

Thibault de Bruyn ( à droite) et un collègue de Rennes

 » C’était une journée surprise, puisque nous nous sommes inscrits sans savoir ce que nous allions faire, ni même où nous irions. Ce n’était pas une journée pour produire quelque chose, et cela était très beau. Au contraire, il y avait des temps pour déposer nos difficultés dans le ministère, nos doutes, nos joies, tout ce que nous vivons.

Le matin, comme nous avions une heure de trajet en car depuis Rennes, nous nous sommes assis à côté d’un prêtre que nous ne connaissions pas, et nous nous sommes découverts. Nous avons pu partager sur la vie quotidienne, ce que l’on n’a pas l’occasion de faire souvent finalement. La plupart du temps, lorsque l’on se retrouve entre prêtres, c’est pour parler pastorale, parler de ce que l’on va faire, et très peu de ce que l’on vit vraiment.

C’était un grand moment fraternel, des danses bretonnes au « Time’s up » (jeu de société – ndlr), et nous avons terminé par une très belle prière devant le Saint Sacrement. La prière des frères était proposée pour les prêtres ainsi que des confessions.

C’était une belle journée gratuite pour les prêtres, ça fait du bien et je pense que c’est à refaire ! « 

Photos @Foyer de charité de Tressaint, avec leur aimable autorisation

DML Octobre 2021

Au service des divers groupes, associations, communautés religieuses, paroisses, services, etc., le Dossier Mensuel de Liaison (DML) est un outil de diffusion des informations. Envoyé tous les mois à près de 700 destinataires, il permet de toucher l’ensemble des réalités composant le Diocèse.

Retrouvez ici les éléments du Dossier Mensuel de Liaison pour le mois de OCTOBRE 2021, aux formats .jpeg et .pdf. Vous souhaitez demander une parution ? Recevoir le DML par mail ? Abonner une personne ou encore signaler un changement d’adresse ? N’hésitez pas à contacter le service diocésain de communication : communication@diocese-vannes.fr ou au 02 97 68 16 50 !

Remise du rapport de la CIASE

Le mardi 5 octobre 2021 à 9h, Jean-Marc Sauvé, président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, remettra son rapport à ses mandants, Monseigneur Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, et Sœur Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France.

Informations sur le site de la Conférence des Evêques de France

Dans cette perspective, Monseigneur CENTENE a adressé un message aux catholiques du diocèse de Vannes. Ce message a été lu lors des messes célébrées ces 2 et 3 octobre.

La remise du rapport de la CIASE sera retransmise très largement en direct sur plusieurs plateformes :

– sur la chaîne KTO
– sur la chaîne Youtube de KTO
– sur le groupe Facebook de la CIASE

Dans le même temps, à partir de 10h, le rapport de la commission ainsi que ses annexes dans leur totalité, seront mis en ligne sur le site web de la CIASE : www.ciase.fr, dans un onglet dédié.

JMJ étudiants & jeunes pros : objectif Lisbonne 2023 !

1ère étape : Saint-Pierre Quiberon

Un groupe d’étudiants et de jeunes professionnels, ont entrepris de faire vivre à leurs coreligionnaires, en cette année 2021, des JMJ Morbihannaises, avec la complicité du père Antoine Le Garo, aumônier des MEMO.

Le week-end du 16 et 17 octobre 2021

« Nous sommes 8 dans l’équipe organisatrice, et ce n’est pas de trop car nous voulons proposer au plus grand nombre de 18-25 ans un week-end dont ils se souviendront !« , explique Sterenn, jeune professionnelle chargée de la communication de l’évènement. De Pontivy, Lorient ou Vannes, ces anciens missionnaires, ou amis des MEMO, prévoient un programme dense de deux jours, dans un cadre privilégié : le bord de mer. Marche, témoignages, apéros, jeu, prière, veillée aux flambeaux, … se dérouleront dans la presqu’île de Quiberon.

Enthousiaste, Sterenn explique qu’ils pensent accueillir près de 90 jeunes. « Le prix est modique, 24 euros, et la volonté de se rencontrer avant les « grandes » JMJ de Lisbonne est là ! » Car ce week-end est une première étape, bretonne, vers la capitale portugaise.

Le thème donné par le pape François pour cette XXXVème JMJ, « Jeune homme, je te le dis, lève-toi  » (Lc 7, 14), annonce non seulement le départ vers Lisbonne, mais fait encore entrevoir tout un cheminement spirituel, que les organisateurs de ce week-end ont à coeur de faire vivre aux participants.

Retrouvez l’intégralité du message du pape pour la XXXVème JMJ.

SAMEDI

9h30: Arrivée des participants au camping
10h : Prière d’ouverture et introduction
11h : Course d’orientation : trouver son pique-nique !
13h : Déjeuner sur la plage 
14h : Olympiades
16h : Témoignages
17h : Petits groupes de discussion pour revenir sur les témoignages 
18h15 : Apéro
19h : Repas portugais 
21h30 : Procession aux flambeaux
22h : Adoration
23h : Tisane off

DIMANCHE

9h : Départ pour la plage
9h30 : Témoignage sur la plage
10h15 : Messe à la chapelle de Lotivy 
12h30 : Déjeuner
14h : Balade sur les chemins douaniers, chapelet pour ceux qui le souhaitent
14h30 : Pause sur un site naturel, temps libre possibilité de recevoir le Sacrement du Pardon
16h : Retour sur site
17h : Fin du week-end

A retrouver sur Instagram
Renseignements : morbihanjmj@gmail.com

Le thème des JMJ de Lisbonne 2023 sera : « Marie se leva et parti avec empressement » (Luc 1, 39)

En savoir plus sur le site officiel des JMJ

Congrès mission 2021 : journée des couples, jour 1

Journée pour les couples

Mobiliser, réveiller, ressourcer les couples déjà impliqués ou désirant s’impliquer dans la mission et l’évangélisation : c’était l’objectif  de l’avant-première du Congrès Mission, vendredi 1er octobre. Une journée entièrement réservée et pensée pour les couples, en écho au pape François : « J’appelle les couples à la mission. Ils sont souvent les mieux placés pour annoncer Jésus-Christ. J’invite les couples à s’engager davantage, de manière concrète et créative. » (Pape François, 10 septembre 2015). Plus de 80 couples avaient répondu à l’appel !

La journée, présidée par Monseigneur Jacques Habert, évêque de Bayeux-Lisieux, a alterné temps de louange et de prière, enseignements, témoignages, partages, eucharistie et envoi en mission, sous le patronage de sainte Thérèse, patronne des missions.

Trois thèmes ont présenté les étapes à vivre dans l’engagement missionnaire en couple :

(re)découvrir que le sacrement de mariage est la source de la mission, avec un enseignement de Pierre et Raphaëlle de Rosambo, membres de la communauté Priscille et Aquila et formateurs pour la mission, puis le témoignage de Renaud et Marie-Agnès, partis d’abord en mission au Brésil avec l’ONG Points-Cœurs puis cinq ans dans l’Oise avec l’association Lazare dans une colocation entre jeunes pros et personnes sans-abri. 

Discerner et vivre l’appel missionnaire en couple et en famille, avec Olivier et Marie Beleil, membre de la communauté du Verbe de vie, suivi du témoignage d’Albéric et Charlotte Bischoff, partis en mission avec la Fidesco pendant deux ans, avant de s’engager au sein de leur paroisse.

Conversion pastorale et couples missionnaires, avec Bernard et Catherine Laromiguière qui ont présenté comment, concrètement, les couples ont leur place dans la transformation de la paroisse.

Ils ont participé

Sophie et Rémi Loche, coordinateur de la journée Couples missionnaires

« Préparer cette journée a été l’occasion de vivre un bel évènement d’Église qui permet aux couples d’être renouvelés pour la mission. Elle n’est pas réservée aux prêtres et aux religieux ! Nous avons-nous aussi notre place car nous sommes au cœur du monde.

S’engager et partir en mission est un désir qui habite le cœur de beaucoup de couples : nous avons envie de nous donner, d’apporter quelque chose à notre société qui manque cruellement de joie, d’espérance. La mission se trouve aussi dans notre quotidien, notre famille, nos enfants, notre travail, nos relations, nos associations, nos activités, là où nous sommes.

Le renouveau missionnaire lancé par le pape Jean-Paul II, poursuivi par Benoit XVI et le pape François, appelle les couples à la mission là où ils sont, dans le monde, pour renouveler le monde de l’intérieur. Les couples sont très bien placés pour le faire alors, allons-y ! »

Martin, Line et Jean-Dominique, animateurs des temps de louange

Jean-Dominique : « Nous avons été invités par notre paroisse, du côté de Nantes, à nous engager dans le Congrès Mission. Pour Line et moi, il était important d’être au service, en couple. Nous prions pour que l’Esprit Saint porte du fruit à travers ce service. « 

Line : « Ce qui m’a motivée, c’est de partager les charismes que le Seigneur m’a donnés. Lorsqu’on met Dieu au cœur de notre couple, il est là concrètement et nous conduit où il veut que nous allions. Nous pouvons nous laisser porter par Lui. Nous avons beaucoup de belles choses à vivre, mais pour y être attentifs, il faut se poser un peu. »

Martin : « Je retiens de cette journée qu’on ne se marie pas pour s’installer. Jésus ne s’engage pas dans notre mariage pour que nous nous aménagions dans un appartement, pour que nous ayons un mode de vie bien casé. Au contraire, il  nous envoie en mission « deux par deux », comme il est écrit dans l’Évangile. Les témoignages de cette journée donnent envie de se bouger ! »

Étienne et Annie Roginsky, paroissiens de la paroisse cathédrale, Vannes

Étienne : « Pour nous, la mission fait partie de la vocation de tout baptisé. Les intuitions de cette journée nous montrent que les couples ont un rôle particulier à jouer, qu’au nom même de leur mariage, ils ont reçu beaucoup et sont amenés à s’ouvrir, à donner ce qu’ils ont reçu. C’est une joie de partager cela avec tous les couples aujourd’hui.

Un petit clin d’œil : c’est ici, dans l’église de Toussaints, que nous nous sommes rencontrés pour la première fois il y a plus de 40 ans, au pied de l’autel ! Et c’est aujourd’hui la fête de sainte Thérèse de Lisieux que nous aimons beaucoup, ainsi que ses parents, Louis et Zélie Martin. C’est une très belle journée ! »

Annie : « Ce qui m’a marquée : l’insistance sur l’efficacité au quotidien du sacrement de mariage dans le couple. Un couple qui vit son sacrement de mariage, c’est plus qu’un homme et une femme qui vont annoncer l’֤Évangile parce qu’ils sont baptisés. Il y a une grâce particulière, le Seigneur est vraiment à l’œuvre dans le couple missionnaire qui vit son sacrement de mariage. »

Etienne : « Une précision nous réconforte : on n’a pas besoin d’être un couple parfait pour être envoyé en mission. Les couples baptisés de toute l’Église, tels qu’ils sont, avec la réalité de leur vie conjugale, ses grandeurs et ses ombres, sont appelés à la mission.

Pour nous, le mariage a été un peu comme un second baptême. Nous avons eu la chance de vivre nos missions dans les paroisses, des paroisses très différentes, avec des prêtres d’âge, de condition, d’origine variés. Mais nous avons constaté que nous avons toujours trouvé notre place : en servant la paroisse, nous servons le corps du Christ. C’est une joie d’être au service : on donne, mais on reçoit beaucoup aussi. »

Benoît et Marie Genuyt, paroisse Larmor-Ploemeur

Marie : « Nous sommes venus pour nous rebooster. L’un comme l’autre, nous avons besoin d’être bougés dans notre confort habituel et dans notre petit train-train, au bout de 5 ans de mariage. La mission est un thème qui nous attire beaucoup. Nous rêvons de pouvoir nous donner, nous sommes ici avec ce désir, peut-être pourquoi pas pour partir loin, mais surtout pour mieux prendre conscience que la mission commence au quotidien dans nos familles, nos paroisses, dans notre entourage avec nos amis. »

Benoît : « Nous sommes venus pour prendre des idées et écouter des témoignages qui peuvent nous éclairer.

J’ai été marqué de voir à quel point la mission est une vocation du couple et le rend profondément heureux. Les derniers papes nous invitent vraiment, par nos vies de couples, à nous donner, à nous découvrir missionnaires. Se découvrir missionnaire, c’est un chemin un peu compliqué. Le Oui de la mission n’est pas facile, surtout lorsqu’on est dans nos quotidiens, dans nos familles, mais une fois que ce oui est donné, c’est beaucoup de grâces, beaucoup de joie. »

Quelques prêtres étaient présents à la journée

Père Antoine de Roeck et père Louis de Bronac

Père Antoine de Roeck

« Je suis venu pour enrichir les idées que nous pourrons partager avec les couples de la paroisse. Nous aimerions développer plus l’apostolat des couples et des familles. Et je crois aussi beaucoup en la complémentarité des vocations ; voir ce qui se fait du côté des familles pour enrichir nos vies sacerdotales. Ce matin, il y a eu une belle invitation à se lancer dans la mission avec beaucoup de réalisme. Et une très belle articulation a été faite par Monseigneur Habert entre sainte Thérèse, patronne des missions, et sa famille : ils se sont mutuellement portés dans la sainteté. »

Père Louis de Bronac, curé de la paroisse de Guer

« Des paroissiens m’ont invité à cette journée et m’ont convaincu qu’elle était aussi pour moi !  La famille est cellule de base de la société, elle est aussi cellule de base de la paroisse. Voir ces témoignages de couples qui ont évolué dans leur foi jusqu’à devenir de véritables missionnaires en couple, nous instruit. Nos paroissiens peuvent eux aussi s’investir dans l’évangélisation en couple et porter ensemble des missions. En vertu de leur sacrement de mariage, ils apportent un témoignage spécifique. J’ai été marqué par le feu missionnaire des couples qui ont donné leur témoignage, leur simplicité, leur humilité, et leur insistance sur leur vocation de couple à la mission. À l’issue de cette journée, je me dis qu’il faut vraiment travailler l’envoi en mission des paroissiens mariés en couples. »

Père Arnauld Calonne, prêtre accompagnateur du service de pastorale familiale du diocèse de Vannes, curé d’Arradon, Baden, Plœren.

« Le congrès Mission est un évènement local qu’on vit en communion avec bien d’autres lieux en France, et je ne voulais pas manquer cet évènement. Je pensais, au départ, participer à la journée pour les prêtres, mais j’ai été invité à participer à la journée Couples missionnaires en tant qu’accompagnateur de la pastorale familiale. Je me suis dit que cela avait du sens. »

« Je suis heureux de voir des couples qui prennent à cœur la mission qu’ils ont reçue au baptême mais qui s’est spécifiée par le sacrement du mariage. Quand je célèbre un mariage, à la fin du dialogue d’introduction avant les consentements, je demande : « Êtes-vous prêts à assumer ensemble et dans le monde votre mission de chrétiens ? » Je vois qu’ici, les couples sont non seulement prêts à assumer leur mission de chrétiens ensemble, mais à l’assumer avec un beau zèle, une belle joie, une belle ferveur.

La petite Thérèse est aujourd’hui l’étoile de cette journée, avec ses parents Louis et Zélie Martin qui ont été canonisés tous les deux. Ils nous donnent une belle lumière sur ce que chaque couple est appelé à vivre. N’idéalisons pas la vie du couple, il n’y a pas de couple parfait, mais chacun avec son histoire, ses blessures, ses chutes et ses relèvements, est appelé à la sainteté et à se laisser travailler par l’Esprit Saint pour devenir soi-même missionnaire. »

Ils ont témoigné

Parmi les témoins de la journée, Renaud et Marie-Agnès ont montré comment le sacrement de mariage était source de la mission.

Pourquoi avoir témoigné ?

Renaud : « nous avons eu la chance de vivre deux belles missions : la première avec Points-Cœur pendant deux ans, au Brésil, à côté de Salvador de Bahia ;  la seconde avec l’association Lazare, à Vaumoise, en Picardie. Nous avons vécu ces deux missions en famille : la première avec notre aîné Joseph qui avait quelques mois, la deuxième avec trois enfants et l’arrivée de notre quatrième au cours de la mission. »

Marie-Agnès : « Nous pouvons témoigner  de la force de notre sacrement de mariage qui apporte les grâces nécessaires pour pouvoir se donner dans nos missions : la mission de notre vie de couple, de notre vie de famille, cet appel à la mission, reçu par chacun à son baptême, se décline de manière particulière dans le couple. Nous avons découvert aussi que l’autre était celui par lequel le Seigneur passait pour nous appeler à la mission : les aspirations, les désirs de chacun viennent susciter un appel intérieur et appellent chez l’autre un engagement à avancer. »

Comment vous sentez-vous missionnaires aujourd’hui ?

Marie-Agnès : « En vivant notre première mission qui est celle d’être une petite Église domestique, en prenant soin de notre couple et de notre famille, en cherchant à nous mettre au service de la vie dans la paroisse. Nous venons de nous installer à Sainte-Anne-d’Auray et nous cherchons où le Seigneur nous appelle à nous donner aujourd’hui. Tout est encore ouvert ! Nous discernons en fonction des désirs que nous avons chacun à l’intérieur de notre cœur, des aspirations de notre couple et à travers les évènements et les appels, les besoins qui peuvent se présenter à nous.  Nous choisissons d’y réfléchir et de dire « oui, là je peux me donner », ou « non, là ça n’est pas mon appel ».

Renaud : « Les deux missions, Lazare et Points-Cœur, que nous avons vécu, ne sont pas encore terminées. Les amitiés que nous avons pu nouer perdurent encore aujourd’hui et il reste le lien de la prière qui est le lien le plus fort.Le Seigneur nous aide à discerner grâce à notre conjoint, si c’est notre moitié, ça n’est pas pour rien ! »

Olivier et Marie Belleil, membres de la communauté du Verbe de vie, ont témoigné de leur vie de couple orientée vers la mission depuis plus de 40 ans.

Que retenez-vous de vos différentes missions ?

Marie : « Pour nous, la mission s’inscrit dans la vie quotidienne, dans le quotidien de la vie conjugale, avec ce qui est facile et ce qui l’est moins, et tous les évènements de la vie familiale, intérieurs et extérieurs. Nous sommes  passés par un certain nombre d’épreuves, mais nous avons toujours gardé l’espérance au cœur, par grâce de Dieu. Nous avons pu compter sur la prière de beaucoup de personnes autour de nous et nous appuyer sur notre amour, en Dieu. « 

Olivier : « Ce qui est important n’est pas forcément extraordinaire et doit être saisi parfois, dans l’instant. Je me souviens d’un jour où nous sommes allés faire des courses dans une grande surface avec Marie. J’étais pressé car je voulais préparer les topos d’une session que je devais donner quelques jours plus tard. Nous avons rencontré une femme que Marie connaissait, qui lui a confié ses inquiétudes à propos de sa fille malade. Marie lui a proposé de prier la Vierge Marie. Elle ne savait pas comment prier, mais a accepté et nous avons murmuré ensemble des Je vous salue Marie devant un étalage de petits-pois- carottes ! Ce sont des manières toutes simples d’être présents, de façon non programmée. Je crois que pour nous, familles, il n’y a pas seulement des grands ministères, mais la vie quotidienne nous présente beaucoup d’opportunités d’être les porteurs d’une Bonne nouvelle. »

Marie : « Cette amie a pu se sentir écoutée, aimée.  C’était ce que le Seigneur nous demandait à ce moment-là. Le tout est de reconnaître les moments où il faut agir, qui ne cadrent pas souvent avec nos plans ! »

Vous avez tiré de votre expérience de couple « cinq convictions ». Pouvez-vous revenir sur les découvertes que vous avez faites au fil de vos différentes missions ?

Olivier : « Le premier point : essayer d’être en communion dans son couple, c’est la première chose, il me semble, que le Seigneur nous demande. On ne peut donner de la chaleur que s’il y a du feu dans la cheminée. Le feu dans la cheminée, c’est notre amour conjugal. Il est donc nécessaire que le couple soigne cet amour conjugal.

Un deuxième point : nous sommes sur un chemin de croissance, nous avons sans cesse des progrès à faire. Certains sont des missionnaires de grade universitaire, d’autres comme nous sont toujours à l’école maternelle, mais nous sommes tous en apprentissage, nous avançons de façon graduelle. Là où nous en sommes, il faut oser se lancer sans attendre d’être des professionnels de la mission ! »

Marie : « un autre point est d’accepter de se laisser dépouiller par les épreuves et les difficultés de la vie. Chaque vie est signée à un moment ou à un autre par la croix, petite, grande ou moyenne. Au cœur de ces croix, le Seigneur est présent et nous soutient : il n’envoie jamais ses enfants au casse-pipe. Ensuite, c’est une loi qu’il faut connaître, lorsqu’on est missionné par le Seigneur, on est aussi exposé, comme les combattants de première ligne. Il nous faut revêtir l’armure dont parle l’apôtre Paul. Pour le couple, prendre soin l’un de l’autre et prendre soin de soi-même, prendre soin de notre amour conjugal, de notre famille, est très important. »

Olivier : « La dernière touche, c’est d’être témoin de l’espérance. Beaucoup de gens autour de nous sont dans une situation de désespérance, que ce soit par rapport à la planète, la situation de l’Europe, la France, les débats politiques. Ill nous faut être comme la Vierge Marie qui reçoit de Jésus une fécondité, pas à n’importe quel moment de sa vie, mais au pied de la croix. Que la situation ne soit pas formidable ou merveilleuse, qu’importe, ayons une espérance chevillée au corps parce que l’amour est victorieux. C’est vrai dans le couple, c’est vrai dans la famille et c’est vrai dans l’Église. Accueillir, vivre et transmettre l’espérance est un formidable enjeu ! »

Mgr Jacques Habert, évêque de Bayeux-Lisieux

« Je suis ému d’être ici, ce 1er octobre, en la fête de sainte Thérèse. Il y a une belle coïncidence entre Thérèse, patronne des missions et Thérèse issue d’une sainte famille, la famille Martin. Thérèse était vraiment le meilleur patronage possible pour cette rencontre ou la famille, le couple et la mission ont été associés. C‘est avec joie que j’ai passé la journée avec tous ces couples. J’ai été à la fois enseigné par les témoignages et édifié par la ferveur que j’ai pu mesurer tout au long de cette journée.

Les couples doivent être missionnaires aujourd’hui. Ils vivent pour fonder une famille, pour avoir des relations de bonheur à l’intérieur de la famille, mais aussi pour assumer une mission qui est d’annoncer la Bonne Nouvelle en paroles, en actes, en attitude, en présence. Cette prise de conscience s’intensifie et on peut penser que la canonisation de Louis et Zélie Martin, en 2015, a été un moment important pour tous les couples qui affirment de plus en plus : « Nous sommes missionnaires, nous sommes responsables. » Cet état d’esprit va certainement s’intensifier dans les années qui viennent. »

Veillée dans la cathédrale – ©Diocèse de Rennes

Création artistique par des locataires de la Résidence Intergénérationnelle La Maison Bleue

L’association Habitat et Humanisme Morbihan, créée en 1985 afin d’agir en faveur du logement et de l’insertion des personnes en difficulté, s’inscrit pour le développement de l’accès à la culture et l’ouverture vers l’extérieur, en vue de lutter contre toute exclusion.

Dans ce cadre, les locataires de la résidence intergénérationnelle « la Maison Bleue » à Vannes, ont réalisé des oeuvres artistiques en lien avec des artistes locaux.

Ce projet est né suite à la proposition d’une locataire de la Maison bleue : faire intervenir un artiste afin de les accompagner dans la réhabilitation des murs extérieurs de la résidence.

Sur le principe du « Lâcher-prise », les locataires se sont engagés, avec l’équipe de bénévoles, l’animatrice et l’aide de deux artistes, à repeindre trois murs de la résidence. Cette fresque a été inaugurée lors d’un vernissage mardi 21 septembre 2021 à la Maison bleue de Vannes en présence de Bernard DEVERT, président et fondateur d’Habitat et Humanisme.

Le vernissage a été suivi d’une conférence animée par celui-ci aux Palais des Arts de Vannes : « Construire, un acte de soin ».

Ecoutez l’interview de Bernard Devert au micro de Rcf Sud Bretagne :  » la crise du logement est une crise spirituelle »

En savoir plus sur l’association

Devenez missionnaire avec MEMO !

La Mission étudiante MEMO recherches des missionnaires français pour ses foyers étudiants de Vannes et Lorient. La proposition : donner une année de sa vie pour annoncer le Christ auprès des étudiants bretons.

Les missionnaires – plusieurs arrivent d’Amérique du Sud pour ce service – vivent au milieu des étudiants et se mettent à leur service en assurant le fonctionnement, l’entretien et l’animation de la maison. Missions en binôme sur les campus pendant l’année ou sur les plages l’été, voyages, soirées-débats, vie spirituelle forte, enseignements : une expérience marquante attend les volontaires.

Missionnaires, ils témoignent

Félipe et Andrea sont arrivés en novembre dernier dans une situation sanitaire tendue. Andrea est touchée par la vie communautaire, les partages avec les autres étudiants, l’amitié forte qui peu à peu
les relie les uns aux autres et la découverte de la vie avec Dieu pour certains d’entre eux : « On les a vu de plus en plus souvent à la messe. L’ambiance MEMO fait réfléchir en profondeur. J’ai moi-même beaucoup approfondi ma foi. » Elle a mis en place avec quelques étudiantes une distribution de
panier repas pour les étudiants sans ressources. « Quelques-uns sont ensuite venus aux soirées-débats proposés le mercredi. »

Pour Félipe, « la mission spirituelle est vraiment difficile si on pense y arriver seul. L’accompagnement des aumôniers est un soutien essentiel. » Il apprécie particulièrement les topos du mercredi soir, qui lui ont fait découvrir de façon intellectuelle plusieurs réalités de la foi : « Je peux maintenant transmettre toutes ces connaissances aux étudiants qui ne connaissent pas Dieu. » Pour lui, l’aspect communautaire est une école, un socle pour sa vie d’adulte.
« Tout ce que nous faisons, même les plus petites actions, est une manière de glorifier Dieu, d’être en sa présence. En servant les autres, nous servons Dieu. »

Andrea lance un appel à ceux qui se sentiraient appelés : « Si tu es curieux de vivre une nouvelle expérience, si tu es prêt à sortir de ta zone de confort pour donner un an à Dieu, viens nous rejoindre, ose l’aventure MÉMO ! »

Contact

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07 44 92 53 52

memo.bureau@diocese-vannes.fr