Pour vous approprier la lettre pastorale de notre évêque, nous vous proposons un mode d’emploi pour cette deuxième année jubilaire :
► Six thèmes
► Six questions
PENDANT L’AVENT
1. « Ma conversion fut à Avignon » et la tienne ? :
- « Ma conversion fut à Avignon » (p.11 à 12).
- « La nécessité de la conversion de vie » (p. 28 à 30) :
✔ En relisant ma vie, est-ce que je repère les traces du passage de Dieu ?
✔ Ai-je expérimenté ce passage de la soumission à la liberté ? De la tristesse à la joie ? D’une relation du donnant-donnant à la gratuité ?
✔ Comment perçois-je ce passage de serviteur à ami ?
✔ Quels moyens pour alimenter cette conversion pour moi-même et en Église ?
2. L’urgence de l’évangélisation : quel disciple missionnaire suis-je ?
- « La prédication de Vincent Ferrier » (p. 18 à 25).
- « Évangéliser à la manière des apôtres » (p. 30 à 35).
✔ Ai-je ressenti l’urgence de témoigner de ma foi ?
✔ Dans ma vie perçois-je l’unité entre le fait d’être chrétien et le fait d’annoncer l’Évangile ?
✔ La pauvreté des moyens : même si les moyens dont je dispose sont dérisoires, ai-je confiance dans la puissance de la Parole de Dieu pour l’annoncer ?
✔ Est-ce que j’accepte de m’associer à d’autres ?
✔ Comment ma façon d’être avec les autres dit quelque chose de ma façon d’être avec Dieu ?
PENDANT LE CARÊME
3. St Vincent : apôtre de l’unité : et pour moi ?
- « Être apôtre de l’unité » (p. 35 à 41)
- Pour la vie de Vincent Ferrier (p. 7 à 16)
✔ Dans ma vie, ai-je été blessé par le manque d’unité ?
✔ Quelles sont les divisions de l’Église qui me font souffrir ?
✔ Quelles sont mes divisions intérieures qui blessent l’unité de l’Église ? Comme par exemple : manque d’ouverture aux propositions du prochain, propension à se disperser en une multitude de désirs, manque de relation à Dieu et par conséquence aux autres, attachement à l’égo, manque d’humilité…
✔ Suis-je conscient que de mon union au Christ dépend l’unité de l’Église ?
4. Quel est le but de ma vie ?
- Le sens de la transcendance (p. § 4 ; p. 19 § 1 ; p. 23-25)
- « Redécouvrir le sens de la transcendance » (p. 41 à 44)
✔ À chaque Eucharistie, nous entendons « Rendons grâce au Seigneur notre Dieu » et nous répondons « cela est juste et bon » : comment compre- nons-nous le mot juste ?
✔ Quand Dieu n’est plus premier servi, à qui est-ce que je donne la première place ?
✔ Si nous laissons à Dieu la première place dans notre cœur, comment cela se traduit-il dans notre participation à l’organisation sociale ?
5. « Un enseignement sur les fins dernières »
- Dans la vie de saint Vincent : le prédicateur du jugement (p. 20 2 et 3)
- « Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous somme les plus à plaindre de tous les hommes. » (1 Cor. XV, 19).
✔ Où est-ce que je place mes sécurités ?
✔ Est-ce que notre organisation sociale se suffit à elle-même ou est-elle tendue vers le Royaume ?
✔ Comment vivons-nous cette parole évangélique du Christ de ce mystère de coexistence de l’ivraie et du blé jusque dans l’Église ?
✔ « Alors, les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles qu’il entende. » (Mat ; XIII, 43) : mon Espérance est- elle fondée sur la certitude que le mal n’aura pas le dernier mot ?
6. « L’urgence de la charité »
- La charité concrète de saint Vincent (p 23 § 3 à 25).
- « Des fins dernières au service du prochain » (p 48 à 51).
✔ « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ses plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mat. XXV, 40). Comment est-ce que j’accueille cette Parole de Jésus ?
✔ « Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu et qu’il hait son frère c’est un menteur, car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » (1Jn IV, 20) : quel lien fais-je entre l’amour de Dieu et l’amour de mon prochain ?
✔ La diaconie nous rappelle que la charité ne peut se déléguer totalement à des institutions spécialisées : dans notre paroisse, dans notre communauté ou dans notre association, quelle attention gardons-nous à l’égard du plus pauvre ?
✔ Quel regard est-ce que je pose sur les personnes ? Est-ce que je vois en elles le miroir qui me révèle ma propre vulnérabilité ?