PAYS d’AURAY.L’îlot de Saint-Cado, dans la ria d’Etel, comporte un hameau et une jolie chapelle romane. Il est relié à la terre par une digue d’une centaine de mètres dont l’origine remonte, selon la tradition, à la venue en ces lieux d’un moine qui leur laissa son nom.
Saint Cado naquit en Grande Bretagne au Ve siècle. S’étant voué à al vie religieuse, il fonda au Pays de Galles l’illustre monastère de Lancarvan, puis émigra en Armorique, et s’installa en bordure de la rivière d’Etel, en ce lieu qui porte son nom. Selon la légende, il demanda à Satan de relier l’îlot à la rive ; celui-ci accepta pour le prix d’une âme, celle du premier vivant qui emprunterait le nouveau passage. La chaussée achevée, saint Cado dupa le diable en lâchant un chat caché sous son manteau.
La chapelle du Xe siècle est romane dans sa plus grande partie, le choeur et la nef notamment.
À l’intérieur : à signaler tout particulièrement le vitrail de saint Cado avec le chat légendaire, une pieta du XVIe siècle et des inscriptions relatant l’existence du saint patron. La tribune et ses panneaux de bois sculptés. Dans la chapelle sud, à l’angle de la nef, on trouve un massif de pierres qui serait le lit sur lequel reposait saint Cado. Dans une excavation il est possible d’introduire une tête d’homme. L’usage veut que les sourds viennent y chercher une guérison auprès de saint Cado.
Aux alentours se trouvent un calvaire et une fontaine du XVIIIe siècle.
BILLET SPIRITUEL
Mc 7, 31-37 : « Aujourd’hui, ne fermez pas votre coeur, mais écoutez la voix du Seigneur ». Seigneur, il est des lieux qui plus que d’autres parlent à notre coeur et nous rendent disponibles à ta Parole. Cette ria offre à nos yeux un peu du mystère de ta splendeur. Loin des TGV et des voies express, ici, nous sommes invités par la nature à nous mettre à ton écoute comme saint Cado, et tous ceux qui sont venus en ces lieux pour te rencontrer et t’écouter en méditant ta Parole. Seigneur, libère nos coeurs de toute surdité spirituelle, alors, nous pourrons accueillir ta Bonne Nouvelle et proclamer tes louanges avec toute la création.
Pèlerinage Pardon le 3e dimanche de septembre
Contact Presbytère de Belz au 02 97 55 33 70
PARCOURS : 1 h 30 – 6 km
Par une petite route (en face de l’église), prendre la direction «Moulin des oies» (camping) – Saint Cado par la côte et rejoindre le chemin côtier qui mènera à la chapelle de Saint-Cado. Au retour, suivre la côte sur la droite et, au bout du parking, prendre la rue Pen Perléieu ; emprunter ensuite à gauche la rue de Kerguerhan ; à son extrémité prendre à droite la direction de la Croix Jean. Rejoindre tout droit l’église (à 1,2 km environ).
Extrait du guide « Pèleriner en Morbihan : 40 itinéraires spirituels à partager » (2004) réalisé par la Pastorale des Réalités Touristiques et des Loisirs du diocèse de Vannes
Après une période si étrange, peut-être nous demandons-nous comment vivre ces vacances. Dans l’ambiance angoissée et morose qui nous entoure, quand le temps de vacances suit de près le temps de confinement, comment permettre à notre foi de s’épanouir ?
La Parole de Dieu dans le Deutéronome doit nous aider : « Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur » (Dt 30, 15). Si cette injonction concerne avant tout notre choix de suivre le Seigneur ou non, c’est aussi notre choix de choisir la joie et l’émerveillement plus que la déception et la morosité. Les activités de l’été reprennent, différentes des années passées en raison de la crise sanitaire.
Pourtant, dans les Pardons, les propositions des paroisses qui ne manquent pas, il y a toujours moyen d’aller à la rencontre du Seigneur, et donc d’éprouver la joie de le savoir toujours présent auprès de nous. Habiter les activités les plus simples de l’été, des retrouvailles familiales aux Pardons – même s’ils ne sont pas suivis de l’habituelle fête, même si les mesures de prudence sanitaire sont toujours de règle et peuvent nous peser – doit toujours être pour nous une priorité afin que la joie ne se tarisse pas et que, dans les petites choses, nous puissions épanouir notre foi.
« Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a ! », affirme la Grande Duchesse d’Offenbach. Plus sérieusement, mais tout aussi profondément, Socrate disait que la sagesse commence dans l’émerveillement. Puissions-nous cet été trouver des motifs d’émerveillement et de joie, car c’est là que se trouve le Seigneur.
Père Georges-Henri Pérès, directeur de publication de la revue diocésaine « Chrétiens en Morbihan ».
Messes, offices, exposition en plein air, moments culturels, visites guidées, etc. Tout l’été, le sanctuaire de Sainte Anne d’Auray vous accueille pour une haltespirituelle, patrimoniale, musicale et culturelle.
8 h 30 | Ouverture du cloître 9 h | Ouverture de la basilique 9 h 10 | Laudes en la chapelle de l’Immaculée 9 h 30 | Messe en la chapelle de l’Immaculée 10 h-11 h | Confessions 11h | Messe à la basilique 12 h 30 | Fermeture de la basilique 14 h | Ouverture de la basilique 14 h 15 | Visite guidée du sanctuaire 15 h 30 | Chapelet (basilique) 16 h 15 | Moment culturel (concert, lecture et patrimoine) 16 h-18 h | Confessions et adoration 17 h 30 | Vêpres 18h | Messe 19 h | Fermeture de la basilique
Le dimanche Messes | 9 h 30, 11 h, 18 h Vêpres | 16 h
Votre visite | Suivez le guide
Laissez-vous conter Sainte-Anne-d’Auray et son pèlerinage. A tour de rôle, un conférencier, un bénévole ou le recteur lui-même racontent l’histoire bientôt quatre fois centenaire du sanctuaire. Cette visite guidée est une immersion historique, patrimoniale et spirituelle à la rencontre d’un haut lieu breton qui porte la griffe de l’architecte Edouard Deperthes, constructeur de l’Hôtel de Ville de Paris, du facteur d’orgues romantique Cavaillé-Coll ou encore du sculpteur Falguière.
14 h 15 : Départ du chalet (à l’entrée de la basilique) tous les après-midis. Participation libre
Votre exposition : Zoom sur les collections Parvis du sanctuaire Accès libre du 15 juillet au 20 septembre
Votre moment culturel
Programmation estivale à retrouver dans l’agenda.
Du 15 juillet au 21 août
L’Académie de Musique et d’Arts sacrés vous propose, trois après-midis par semaine (mercredi, jeudi et vendredi), de visiter, déambuler et prendre une pause culturelle d’une heure. Prolongez votre découverte du sanctuaire par un moment de musique, de lecture, de patrimoine. Voir le programme sur le site de l’ADMAS
Après un printemps éprouvant, ressourcez-vous, évadez-vous sur RCF Sud Bretagne, grâce à notre programmation estivale riche et engagée.
Vous allez découvrir les coups de cœur de la rédaction, visiter nos plus beaux sites touristiques et religieux bretons, vivre le Grand Par-don de Sainte-Anne d’Auray, rencontrer des hommes et des femmes engagés dans la vie locale ou encore partager des temps de spiritualité ressourçants.
Sur RCF Sud Bretagne, l’été sera aussi musical avec des rendez-vous quotidiens autour de le la musique celtique, du jazz, des musiques du monde et de la chanson française.Enfin, chaque jour de la semaine de 12 h à 12 h30, nous vous pro-posons 30 minutes de détente avec des chroniques (nature, cinéma, 50 ans du festival interceltique de Lorient, culture bretonne…), des invités, un agenda des évènements de l’été et la météo.
Demandez directement la grille des programmes en appelant le : 02 97 47 51 91 par mail : contact.vannes@rcf.fr ou sur www.rcf.fr Écoutez RCF Sud Bretagne sur : www.rcf.fr
Quel monde édifions-nous ? Quelle solidarité voulons-nous ? Aussi bien pour nous que pour les générations à venir. Les crises sociales et les alertes écologiques traduisent une réelle inquiétude, tandis que la pandémie du COVID-19 a révélé notre fragilité humaine et économique. La loi de bioéthique va-t-elle augmenter le désarroi ?
Nous changeons d’époque. Il nous faut penser un nouveau progrès. Il ne se réalisera pas sans une vision commune de notre humanité et de son indispensable « fraternité ». Celle-ci exige des remises en question qui nous préservent de la toute-puissance de nos désirs et qui réajustent nos droits et nos devoirs les uns vis-à-vis des autres.
Si nos inquiétudes pour demain se cristallisent dans la crise écologique, nous assistons heureusement à une salutaire prise de conscience en vue de la préservation de la planète, notre maison commune. Il est désormais impossible de rester dans le monde ancien en ne considérant que les solutions techniques, ce qui aurait un effet dévastateur. Les consensus écologiques dessinent un autre progrès pour un monde nouveau, celui de la sobriété heureuse et du partage solidaire.
La bioéthique ne saurait rester étrangère à cette transition. Aujourd’hui, elle est tentée de valider les succès technologiques et le court-terme des profits du marché. Le projet de loi, dans son actuel mouture, semble s’y enfermer sans avoir conscience que l’être humain en est blessé. Certains plaident faussement qu’ainsi va le sens de l’histoire, ce que contredit le virage écologique qui s’impose à nous ! Ils s’affirment progressistes en ayant une vision étroite du progrès, qui ne considère pas vraiment la santé publique comme bien commun et qui exclut le respect dû à l’être humain le plus fragile !
La bioéthique aussi a besoin d’une salutaire prise de conscience ! Elle doit entendre ces alertes, dont certaines sont devenues plus vives en raison de la pandémie :
Face aux défis liés au vieillissement de concitoyens de plus en plus nombreux, quelle nouvelle et juste solidarité allons-nous édifier en faveur de nos aînés ?
Face à une conception gestionnaire des soins selon laquelle un « patient » devient parfois un « client », comment promouvoir une médecine plus humaine pour tous, soutenue par une politique de santé davantage reconnaissante envers les soignants ?
Face à la volonté de tout maîtriser par les techniques biomédicales, comment discerner en raison les vrais enjeux ? Car les menaces sont réelles : marché des tests génétiques, robotisation et intelligence artificielle sans contrôle suffisant, expérimentation sur des embryons chimères, sélection accrue des enfants à naître, filiation sans paternité, maternité sans gestation, marchandisation de la procréation.
Plus que jamais, une vision audacieuse est nécessaire : grâce au « dialogue », qui est plus qu’un simple débat, développons une compréhension unifiée de la personne humaine en ses dimensions corporelle, psychique, sociale et spirituelle. Le corps n’est pas un matériau manipulable selon tout désir. Les liens humains fondamentaux ne sont pas configurables à volonté, fût-ce celle d’une majorité parlementaire.
Par sa filiation, chacun entre dans l’histoire d’autant plus serein qu’il aura été pleinement respecté dans sa dignité et dans ses droits fondamentaux, dès sa conception. Comment affirmer de façon péremptoire que priver délibérément un enfant d’un père n’est pas un mal pour l’enfant et respecte ses droits ? N’est-ce pas jouer avec le feu que de lui imposer légalement un double lien maternel qui serait biologique avec une femme et gestationnel avec une autre ?
De sa dignité découle la « gratuité » avec laquelle tout être humain, avec ses vulnérabilités et ses limites, est accueilli en raison de sa valeur sans prix. L’éthique ainsi fondée est capable de discerner les violences exercées sur lui et de s’y opposer. Elle résiste à la séduction des techniques nous entraînant dans les dérives de l’eugénisme.
« Fraternité » et « gratuité » permettent d’édifier la société inclusive désirée par tous : accueillir les différences et les fragilités, non comme des problèmes à éradiquer mais comme des sources d’humanité plus grande.
Voilà le chemin d’un progrès véritable et plus juste, qui conduit à ce monde nouveau ! Répondre au défi écologique, c’est inséparablement élaborer une autre bioéthique que celle de l’actuel projet de loi. Ne manquons pas ce rendez-vous grave et plein d’espérance. Sans une conscience renouvelée de l’éthique, le plus fragile sera soumis à la loi du plus fort, et le progrès escompté deviendra régression. Il en va du sens de l’histoire et de notre responsabilité collective !
Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, Responsable du Groupe Bioéthique de la CEF Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre Père Brice de Malherbe, Département éthique biomédicale, Collège des Bernardins Père Bruno Saintôt, Département éthique biomédicale, Centre Sèvres
Un seul Dieu en trois personnes ? L’homme créé à l’image de Dieu ? Notre raison cherche à connaître Dieu. N’a-t-Il pas mis en nos cœurs le désir de Le trouver, de parvenir à la pleine connaissance de la vérité ? …
Etudier la Théologie ? L’idée peut paraître étonnante, mais c’est une vraie chance pour celles et ceux qui ont eu l’audace de se lancer !
L’université Catholique de l’Ouest – Bretagne Sud leur offre la possibilité de tenter l’aventure, puisqu’elle accueille en son sein un Département Théologie et Sciences Religieuses.
Les étudiants peuvent s’appuyer sur un large éventail de disciplines, de la philosophie à l’étude des textes bibliques, en passant par l’histoire ou les langues anciennes. Mais quelle que soit la matière, l’exigence est identique : une démarche scientifique au croisement de la raison et de la foi, « deux ailes qui permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la vérité« . (Fides et Ratio, encyclique du Pape saint Jean Paul II, 1998). Une démarche qui permet en outre à la faculté d’éclairer les grandes préoccupations existentielles du monde contemporain, à la lumière de l’expérience pluriséculaire de l’Eglise.
Plusieurs parcours
Plusieurs parcours sont proposés aux étudiants. Certaines formations demandent un engagement conséquent sur l’année ; d’autres, sont plus faciles à intégrer pour un public d’actifs ou même à l’heure de la retraite.
Formation théologique de base : 150 heures sur trois ans, vers l’obtention d’un CET Certificat d’études théologiques ou d’un CEB (Certificat d’études bibliques – 156 heures).
Approfondissement des connaissances théologiques: 800 heures sur quatre ans ou plus, vers l’obtention d’un Diplôme universitaire d’études théologiques (DUET) validé par la faculté de théologie de l’Université catholique d’Angers.
LeCST (Certificat Supérieur de Théologie)est un diplôme intermédiaire que l’on peut obtenir au terme d’un parcours de 300 heures dans ce programme.
Retrouvez le programme des cours, inscriptions, conditions de validation, coût et financement sur le site de l’UCO-BS
Dans le diocèse de Vannes, les messes pourront se dérouler uniquement dans les paroisses qui auront la possibilité de mettre en oeuvre l’ensemble des mesures sanitaires requises. La messe du dimanche 24 mai, présidée par Mgr CENTENE en la chapelle de la Maison du Diocèse à Vannes, sera retransmise en direct sur la chaine youtube du diocèse.
Monseigneur Raymond CENTÈNE, Evêque de VANNES, nomme
Au doyenné de LORIENT,
M. l’abbé Olivier LE ROCH, doyen pour trois ans, tout en gardant ses fonctions actuelles.
M. l’abbé Jean-François AUDRAIN, curé de l’ensemble paroissial de Saint-Louis de LORIENT.
M. l’abbé Olivier LORNE et M. l’abbé Antoine DE ROECK, vicaires à l’ensemble paroissial de Saint-Louis de LORIENT.
M. l’abbé Antoine LE GARO, recteur de Sainte-Bernadette à LORIENT.
M. l’abbé Ghislain LUHITO LOKERO, prêtre étudiant, en résidence à la paroisse Sainte-Bernadette à LORIENT.
M. l’abbé Hervé LE BERRE, recteur de l’ensemble paroissial de Sainte-Anne d’Arvor à LORIENT.
M. l’abbé Jean-Pierre PENHOUËT, recteur de GROIX.
M. l’abbé Armel HOUNKPATIN, vicaire aux paroisses de KERVIGNAC, MERLEVENEZ, SAINTE-HÉLÈNE et NOSTANG, en résidence à MERLEVENEZ.
Au Pays d’AURAY,
M. l’abbé André GUILLEVIC, recteur de CRAC’H et de SAINT-PHILIBERT, tout en restant recteur de LOCMARIAQUER.
Le Père Stéphane – Dominique HUNDO JARJES, dominicain, vicaire aux paroisses de CRAC’H, SAINT-PHILIBERT et LOCMARIAQUER, tout en gardant sa fonction actuelle de référent pour les chrétiens arabophones du diocèse de VANNES.
M. l’abbé Jean-Baptiste DE BARMON, curé de LE PALAIS-BELLE-ILE et recteur de LOCMARIA, SAUZON et BANGOR.
Au Pays de VANNES,
M. l’abbé Jean-Eudes FRESNEAU, curé de SARZEAU, recteur de SAINT-GILDAS, BRILLAC, LE TOUR DU PARC, LE HÉZO et SAINT-ARMEL.
M. l’abbé Antoine RENOULT, vicaire à la paroisse Saint-Patern à VANNES et adjoint au chancelier de l’évêché.
M. le chanoine Bernard GUILLEMIN, au service de la paroisse cathédrale tout en gardant sa fonction au chapitre
Au doyenné de PLOËRMEL,
M. l’abbé Roland LAKOUSSAN, vicaire à la communauté de paroisses de PLOËRMEL.
Au doyenné du FAOUËT,
M. l’abbé Raymond AGBO, curé du FAOUËT, recteur de GUISCRIFF, LANVÉNÉGEN, PRIZIAC et de l’ensemble paroissial de BERNÉ.
M. l’abbé Jean-Pierre RANDRIAMAHENINA, administrateur de la paroisse de KERNASCLÉDEN, tout en gardant ses fonctions actuelles.
M. l’abbé David CHENET, vicaire à l’ensemble paroissial de PLOUAY et au service de la paroisse de KERNASCLÉDEN.
Au doyenné de PONTIVY,
M. l’abbé Thomas WEBER, curé-doyen de l’ensemble paroissial de PONTIVY.
M. l’abbé Xavier LAPORTE-WEYWADA, vicaire à l’ensemble paroissial de PONTIVY.
Au Pays de LA ROCHE-BERNARD,
M. l’abbé Etienne BAKISSI, administrateur des paroisses de LA ROCHE-BERNARD, MARZAN, NIVILLAC, SAINT-CRY, SAINT-DOLAY et THÉHILLAC, et doyen de LA ROCHE-BERNARD.
M. l’abbé Jean-Baptiste LABADEH, vicaire au doyenné de QUESTEMBERT.
Au Pays de LOCMINÉ,
M. l’abbé Jean DU PARC, curé de GRAND-CHAMP, recteur de LOCMARIA-GRAND-CHAMP, LOCQUELTAS, PLAUDREN, PLESCOP, BRANDIVY, et doyen de GRAND-CHAMP.
M. l’abbé Romaric DAGBA, vicaire au doyenné de GRAND-CHAMP, en résidence à PLESCOP.
M. l’abbé Faustin MUYALI, recteur de MORÉAC, REMUNGOL et NAIZIN, tout en demeurant archiprêtre du Pays de LOCMINÉ.
A SAINTE-ANNE D’AURAY,
M. le chanoine Bernard THÉRAUD, chapelain du sanctuaire.
M. l’abbé Pierre JOUBAUD, supérieur de la maison de retraite des prêtres – Saint-Joachim.
AUTRES MISSIONS (qui viennent s’ajouter aux offices déjà reçus par les prêtres),
M. l’abbé Antoine DE ROECK, chargé du suivi des prêtres étudiants.
M. l’abbé Antoine LE GARO, aumônier-adjoint MEMO (mission étudiante) à LORIENT.
M. l’abbé Christian CHÉREL, aumônier du pèlerinage des motards.
M. l’abbé Olivier LORNE, prêtre référent du service diocésain de catéchuménat.
M. l’abbé Francis LOISEL, aumônier diocésain de l’Hospitalité diocésaine.
Au service de la pastorale des jeunes (missions qui viennent s’ajouter aux offices déjà reçus),
Doyenné de LORIENT, M. l’abbé Antoine DE ROECK,
Pays de LOCMINÉ, M. l’abbé Jean DU PARC,
Toutes ces nominations prennent effet au 1er septembre 2020.
La période de confinement continue… Enfants, jeunes, adultes, gardons le lien en cheminant avec le Christ vainqueur ! Cette période reste l’occasion d’échanger, d’approfondir et de revivifier sa foi, de prier seul ou en famille. Avec le soutien du service de la pastorale catéchétique de notre diocèse, vous trouverez chaque vendredi des propositions adaptées aux petits enfants, aux CE-CM et aux ados – en pdf téléchargeables et imprimables. Bon temps pascal à vous et à vos familles, dans la foi, la prière et l’espérance.
Des jeux, des histoires, des podcat à destination des 3/6 ans et des 7/10ans. https://bayam.tv/fr/ A noter, pour les parents qui souhaitent expliquer l’épidemie et les mesures exceptionelles à leurs enfants rdv sur la rubrique « salut l’info ».
Pour les plus grands : le magazine Pèlerin en version numérique accessible à tous pendant toute la période de confinement https://www.lepelerin.com/lire/
Seul ou en famille, il existe de nombreuses manières de prier pour la vie. La pastorale familiale du diocèse propose quelques suggestions.
En intercédant dans notre prière individuelle, pour différentes intentions :
les enfants à naître ;
les responsables politiques chargés de voter les lois ;
les personnes malades et handicapées ;
le personnel soignant ;
les pères et les mères en difficulté ;
les personnes en fin de vie ;
la maison La Tilma (lire p. 16)
En priant le chapelet , en famille, en équipe (en se donnant rendez-vous pour prier tous, à la même heure, chacun chez soi) ou seul durant sa marche quotidienne.
Nos églises resteront ouvertes durant le confinement : en nous arrêtant pour un temps de prière devant le tabernacle.
En faisant le choix de jeûner à une intention que nous aurons choisie et que nous porterons tout au long de cet effort.
sur le thème de la parole d’Osée (2,16b) : « Je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur ».
Le mouvement, qui fête ses 10 ans cette année, prépare une trame de veillée personnelle et un live Youtube avec témoignages, temps d’adoration et de méditation, prières et chants. Chaque participant pourra déclarer sa veillée pour la vie sur la carte du site internet, et vivre en communion avec les personnes du monde entier ce temps de prière pour la vie, demandé par le pape le premier week-end de l’Avent. . « Sans cœur à cœur avec le Christ, on ne peut pas annoncer l’évangile de la vie », pointe le fondateur du mouvement. Les Veillées pour la vie seront consacrées à Notre-Dame de Guadalupe le 12 décembre prochain.
Témoignages…
Rémi, 40 ans : « La vie est un don, fragile, à protéger. Je prie pour des personnes en situation de fragilité, j’essaie d’être attentif à chacun, au quotidien, pour que la vie de chacun soit reconnue comme un cadeau. »
Maylis, 21 ans : « Dans mon métier – je suis manipulatrice radio – j’essaie d’être à l’écoute des patients, de leur vécu triste ou heureux. Certains ont peur de mourir, d’autres n’ont plus de goût à la vie. Je n’ai pas forcément les paroles, mais je prie pour ces patients, ne serait-ce qu’un Je vous salue Marie. C’est une manière de me rapprocher d’eux de manière concrète. »
« Je prie pour remercier et recevoir la grâce d’aimer mieux la vie, la mienne et celle de tous ceux qui m’entourent. Chaque matin, j’offre ma journée et je confie à tous nos amis du ciel la vie des personnes qui s’inquiètent, qui cherchent une solution, veulent prendre la bonne décision, guérir. À la messe, je confie les familles, la vie qui s’y épanouit et la vie qu’on étouffe, la vie naissante qui s’ouvre au jour et la vie des mourants qui s’ouvre à la Lumière. J’essaye de faire de ma vie une prière pour la vie.«
« Je prie tous les jours pour les bébés avortés et leurs parents. Ils ont peut-être pris cette décision parce qu’ils avaient peur, parce qu’ils étaient mal informés, parce qu’ils n’étaient pas conscients de ce qu’ils faisaient. Je prie pour que les parents puissent se pardonner à eux-mêmes. Je prie aussi pour que les bébés puissent pardonner à leurs parents. »
« Je prie pour la vie de façon très simple, je remets dans le coeur miséricordieux du Seigneur toutes les intentions qui me sont confiées, générales ou particulières. Il m’arrive aussi de jeûner pour la vie, j’essaie de cette façon de me faire le prochain de ceux qui vivent l’accueil de la vie dans une situation de détresse. Et puis, j’essaie, en particulier par le chapelet, de ne pas quitter la main de la Sainte Vierge, mère de tous les petits, nés, à naître, non nés…et de mettre tous ces enfants dans son cœur pour qu’elle les porte à son Fils. »
En ce début de Triduum Pascal, Mgr Centène, évêque de Vannes, nous livre quelques réflexions sur la crise actuelle.
En nous invitant à scruter les signes des temps, la Constitution Gaudium et spes nous invite à dépasser une vision de l’histoire marquée par une coupure entre l’histoire profane et l’Histoire du Salut.« L’Église a le devoir à tout moment de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile de telle sorte qu’elle puisse répondre d’une manière adaptée à chaque génération aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques.[1] »
Dans cette perspective, nous pouvons considérer la crise sanitaire actuelle, qui voit le confinement de la moitié de l’humanité, comme un de ces événements majeurs de l’histoire des hommes, au travers desquels s’écrit l’Histoire du Salut.
L’apparition de l’épidémie du covid-19 a coïncidé, chez nous, avec le commencement du carême. L’Église, à travers le rite de l’imposition des cendres, nous a introduits, sans que sur le moment nous ne nous en rendions compte, à ce temps de désert si particulier cette année. Elle l’a fait avec ces paroles qui nous viennent du fond des âges : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière[2] ». A posteriori, nous sommes saisis par le réalisme de ces paroles. D’autant plus saisis, que c’est une réalité que nous avions presque réussi à oublier. Notre tendance naturelle au divertissement pascalien avait été décuplée, centuplée par les progrès de la technique et de la science. Nous pensions avoir pris le contrôle de l’économie, de la nature et même de notre destin. Dieu avait créé l’homme ? Nous allions créer l’homme augmenté, le surhomme, et bientôt entrer dans l’ère, supposée merveilleuse, du transhumanisme. Le darwinisme n’en était qu’à ses commencements et le promoteur des évolutions à venir serait l’homme lui-même ! Les rêves caressés par Condorcet, qui, au siècle des Lumières, spéculait sur les possibilités d’appliquer les sciences médicales à l’extension infinie de la vie humaine, les rêves de Benjamin Franklin, qui pensait pouvoir interrompre et relancer le cours de la vie au moment choisi, étaient sur le point de se réaliser. La génétique moderne allait leur donner corps et l’on ne pourrait qu’admirer l’heureuse audace du progrès, le triomphe de la modernité. Modernité toute relative d’ailleurs, puisque déjà Plotin, dans les Ennéades, invitait l’homme à sculpter lui-même sa propre statue jusqu’à ce qu’il voit sa propre beauté. L’homme serait enfin son propre créateur. Prométhée allait triompher et avec lui l’antique serpent de la Genèse : « Vous serez comme des dieux[3] ».
Sur le plan économique, la même démesure s’était imposée. Les moyens de communication et de déplacement donnaient à l’homme nouveau un champ d’action à la mesure de la planète. Les prétextes les plus humanitaires et les plus émancipateurs avaient supprimé les frontières au profit du développement de l’économie de marché et de la finance internationale, ce qui avait entraîné le « dumping social » puis la désindustrialisation des pays dont les peuples s’étaient dotés d’une législation du travail protectrice. On rendait hommage aux acquis sociaux des luttes syndicales tout en localisant les entreprises dans les pays où une main d’œuvre sans protection, pour des salaires de misère, fournissait le monde en biens de consommation auxquels elle n’aurait pas accès.
Le Pape François établit une corrélation entre la globalisation de l’économie et la globalisation de la misère, comme il met en perspective les structures économiques mondialisées avec la destruction des écosystèmes, des cultures locales et de la planète elle-même. L’empreinte carbone des produits importés et l’absence de normes écologiques des pays producteurs ne sont pas sans incidence sur les perturbations atmosphériques et climatiques. Ainsi, la clameur de la terre rejoint la clameur des pauvres[4].
L’homme libéré des superstitions et des contingences de la nature s’était donné de nouveaux maîtres et s’était fait de nouveaux esclaves, créant ainsi ce que Jean-Paul II qualifiait de structures de péché. « Le péché rend les hommes complices les uns des autres, fait régner entre eux la concupiscence, la violence et l’injustice. Les péchés provoquent des situations sociales et des institutions contraires à la bonté divine. Les structures de péché sont l’expression et l’effet des péchés personnels. Elles induisent leurs victimes à commettre le mal à leur tour. Dans un sens analogique, elles constituent un péché social[5] ».
Mais cette notion de « péché » était devenue inaudible depuis plusieurs générations ; elle n’avait plus de sens et a été effacée par la recherche d’une auto-rédemption qui a exclu Dieu de la société. L’exclusion de Dieu de la société, la disparition du champ de la conscience humaine de toute fin transcendante a créé cette situation dans laquelle le primat de l’économie s’est imposé à l’homme. L’économie n’est plus au service de l’homme, c’est l’homme qui est au service de l’économie. Dès lors, « l’inversion des fins et des moyens qui aboutit à donner valeur de fin ultime à ce qui n’est qu’un moyen d’y concourir, ou à considérer les personnes comme de purs moyens en vue d’un but, engendre des structures injustes qui rendent ardue et pratiquement impossible une conduite chrétienne conforme aux commandements du Divin Législateur[6] ».
La société des hommes peut-elle s’édifier dans le rejet systématique de tous les commandements de Dieu? L’homme peut-il congédier Dieu ? Après avoir rejeté Dieu de la vie publique, l’homme peut-il aussi rendre impossible l’observance de ses commandements dans la sphère de la vie privée ? Peut-il éteindre sa lumière dans la conscience personnelle jusqu’à faire disparaître la perception même de la structure de péché et supprimer l’envie de s’en libérer ? Les traces du collier du chien de La Fontaine sont la garantie de sa pitance en même temps que le signe de sa sujétion.
« Le grand malheur de nos contemporains, écrivait Chesterton, n’est pas de ne croire à rien : leur malheur est de croire à tout et n’importe quoi, à n’importe qui ».
L’image biblique du Veau d’or s’impose à l’esprit de façon assez évidente. Revisitée par Goethe et par Gounod dans la légende de Faust, son actualité est d’autant plus criante :
« Le veau d’or est toujours debout ! On encense sa puissance D’un bout du monde à l’autre bout Pour fêter l’infâme idole Rois et peuples confondus Au bruit sombre des écus Dansent une ronde folle Autour de son piédestal Et Satan mène le bal ! »
Mais, c’est une autre image biblique qui m’habite en ce temps de confinement : le songe de Nabuchodonosor dans le Livre de Daniel[7]. Il n’y a pas d’armure sans défaut, il n’y a pas de colosse sans pied d’argile. La pierre qui se détache de la montagne et vient pulvériser le pied d’argile du colosse prend ici la figure d’un micro-organisme, un virus qui tue, qui, en quelques semaines, cloue les avions au sol, confine la moitié de l’humanité, affole la bourse, fait vaciller les places financières, détruit les emplois, « d’un bout du monde à l’autre bout ».
Le rêve de grandeur de l’homme s’effondre par les conditions de vie mêmes qu’il a créées. La globalisation des relations entraîne la globalisation de la pandémie tandis que nos pays, ayant renoncé à leur autonomie alimentaire et médicale, sont obligés de faire face à des risques de pénurie avant même d’avoir éradiqué l’épidémie.
Dans le dernier livre qu’il nous a offert, l’année même de sa mort, « Mémoire et Identité », Jean-Paul II écrit que Dieu met toujours une limite au mal. « On peut dire que l’histoire de l’homme est, depuis les origines, marquée par la limite que le Dieu Créateur impose au mal. Le Concile Vatican II s’est beaucoup exprimé sur ce thème dans la Constitution pastorale Gaudium et spes[8] ». Et de fait, sans vouloir entrer dans ce que d’aucuns appellent la théologie de l’histoire, la simple observation nous montre que les rêves prométhéens de l’homme s’effondrent toujours et, le plus souvent, par implosion sous l’action de leur principe organisateur lui-même. Et cette implosion du mal ouvre, paradoxalement, un espace propice au bien. « Goethe n’a-t-il pas qualifié le diable comme une partie de cette force qui toujours veut le mal et toujours crée le bien. Saint Paul, pour sa part, lance un avertissement à ce propos : « Ne te laisse pas vaincre par le mal, sois vainqueur du mal par le bien » (Rm 12, 21). En définitive, on arrive ainsi, sous l’incitation du mal, à mettre en œuvre un bien plus grand[9] ».
Apparue chez nous avec le carême, la pandémie qui nous frappe nous renvoie en pleine figure la réalité de notre vulnérabilité foncière : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière[10] ». Elle nous pousse à reconnaitre avec honnêteté que la seule affirmation certaine et indiscutable que nous puissions tenir est que l’homme est un mystère fragile. L’homme est un roseau disait Pascal, mais c’est un roseau pensant[11]. Chacun d’entre nous sait très bien qu’il est né et qu’il mourra. Ce n’est pas l’annonce d’une catastrophe, c’est la simple réalité.
Comme chrétiens, nous savons qu’il y a une autre réalité toute aussi sûre, toute aussi indiscutable, c’est la théologie du salut. C’est-à-dire la fin dernière à laquelle nous sommes appelés. Cette fin n’est pas le néant, c’est Dieu. Au cœur de notre fragilité, le Verbe de Dieu a pris chair et a fait briller sur nous la lumière de sa résurrection. C’est au cœur de notre vulnérabilité, dans l’extrême fragilité de la croix et pas dans nos rêves de puissance, que nait l’espérance du salut qui est notre véritable force. Un salut que nous ne construisons pas par la réalisation de nos désirs prométhéens mais que nous recevons de l’amour de Dieu révélé en Jésus-Christ dans le mystère pascal. « J’en ai la certitude : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les Principautés célestes, ni le présent, ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur[12] ». Ce ne sera pas non plus le coronavirus.
Aidons-nous donc les uns les autres à voir dans la misère de notre fragilité humaine redécouverte, la main de Dieu qui nous guide sur le seul chemin qui conduit à la maison du Père. D’ici là, que les roseaux pensant que nous sommes, réfléchissent à l’avenir et à la manière dont il nous faudra, après la crise, construire une civilisation digne de notre fragilité et du mystère de salut qu’elle porte.
Pedenn dre hanterouriezh santez Anna, sant Joakim hag ar Werc’hez Vari
Le dimanche 3 mai, Mgr Centène a célébré la messe à Sainte Anne d’Auray à 11h, retransmise en direct sur la chaîne YouTube du diocèse (suivre le lien ICI). Il a prononcé cette prière à Dieu, demandant l’intercession de Sainte Anne, Saint Joachim et la Vierge Marie :
Dieu Notre Père, Seigneur et Maître de l’Univers, toujours attentif à la clameur de ceux qui t’invoquent, Nous savons que tu restes proche de nous dans les difficultés et les joies de notre vie quotidienne.
Tu nous l’as montré dans la personne de ton Fils, Jésus, qui s’est fait homme pour être notre Sauveur.
Aujourd’hui encore, il ne nous laisse pas orphelins mais nous envoie l’Esprit Saint qui nous pousse à la prière.
C’est pourquoi, devant l’épidémie qui secoue notre monde, par l’intercession de notre bonne mère sainte Anne, de son époux saint Joachim et de leur fille la Vierge Marie, nous nous tournons vers Toi, Dieu notre Père, avec foi et confiance.
Nous te demandons aujourd’hui par leur intercession, la cessation de ce fléau pour que triomphe la foi sur la peur ; la solidarité sur l’égoïsme et la Vie sur la mort.
Nous te confions en particulier nos frères et sœurs malades, ainsi que tout le personnel de santé.
Toi le Dieu de bonté et de tendresse qui élève les petits et les pauvres, Prends pitié de nous et de notre monde.
Amen !
Aotrou Doue hon Tad, Aotrou ha Mestr an Hollved, C’hwi hag a vez bepred aketus ouzh garmadenn ar re Ho ped, gouzout a reomp e chomit tost ouzhomp e diaesterioù koulz hag e levenezioù hor buhez-pemdez.
Henn diskouezet hoc’h eus gant Ho Mab Jezuz, a zo en em c’hraet den evit bezañ hor Salver.
Hiziv c’hoazh, n’omp ket dilezet gantañ evel emzivaded met kas a ra deomp ar Spered Santela vroud ac’hanomp da bediñ.
Setu perak, dirak ar c’hleñved-red a horjell hor bed, dre hanterouriezh hor mamm vat santez Anna, he fried sant Joakim hag o merc’h ar Werc’hez Vari, en em droomp ouzhoc’h, hon Doue hag hon Tad, gant feiz ha fiziañs.
Goulenn a reomp diganeoc’h hiziv, dre o hanterouriezh, ma paouezo ar walenn-mañ, evit ma trec’ho ar feiz war an aon ; ar c’hengred war an emgarantez hag ar Vuhez war ar marv.
Pergen e fiziomp ennoc’h hor breudeur ha c’hoarezed klañv hag an holl dud a labour war o zro.
C’hwi, Doue a vadelezh hag a deneridigezh, a uhela ar reuzeudien hag ar beorien, Ho pet truez ouzhomp hag ouzh hor bed-ni,
Initialement prévu du 26 mai au 1er juin 2020, le pèlerinage annuel diocésain de Lourdes, qui réunit chaque année plus de 1000 pèlerins, est annulé cette année en raison de la pandémie liée au coronavirus.
Le service diocésain des pèlerinages propose cependant de suivre le pèlerinage, de chez soi, à travers les moyens aujourd’hui mis à notre disposition : l’audio et la vidéo diffusion.
C’est ainsi que chaque jour seront proposés : une prière méditée, un enseignement ou un témoignage, puis la messe en direct des studios RCF avec Monseigneur Centène, et le chapelet en direct de Lourdes. (voir détails ci-dessous).
François Labedie, directeur du service diocésain des pèlerinages, explique : « A la suite de Bernadette, qui disait : « tous les jours, en esprit, je vais à la grotte« , nous proposons un pèlerinage, non pas virtuel, mais bien un pèlerinage, une rencontre intime dans notre coeur, avec Marie, pour qu’elle intercède pour nous, pour chacun, auprès de son Fils Jésus.«
« Notre Dame de Lourdes nous demande de « lui faire la grâce de venir en pèlerinage », continue François Labedie. « Elle ne peut que nous inviter à la rejoindre dans la grotte intérieure de notre coeur. C’est là qu’elle nous attend. »
A Lourdes, un cierge représentera notre diocèse et les intentions de nos pèlerins à la Grotte.
Et pour être en communion fraternelle, la Prière à l’Immaculée Conception pour le pèlerinage spirituel est proposée :
La prière à l’Immaculée Conception
Notre-Dame de Lourdes,
Toi qui as manifesté à Bernadette ta présence En disant simplement « Je suis l’Immaculée Conception », Donne-nous la grâce d’être présents auprès de toi A la Grotte de Massabielle.
Nous ne pouvons nous y rendre aujourd’hui, Mais en esprit nous sommes présents Avec Bernadette et tous les pèlerins de Lourdes Qui nous ont précédés.
Tu as donné naissance au Sauveur du monde, Regarde avec tendresse notre monde en désarroi.
Ouvre en nous les chemins de l’espérance, Guide-nous vers Celui qui est la Source vive, Jésus, ton Fils, qui nous apprend à dire Notre-Père…
Le programme
Sur le thème : « Tous les jours je vais en esprit à la Grotte. J’y fais mon pèlerinage. »
8h45 : la prière du matin animée par le Père Pierre Brun-Le Gouest. 11h00 : un enseignement spirituel de 25 minutes. 15h00 : la messe célébrée par Monseigneur Raymond Centène. 15h30 : le chapelet en direct de Lourdes.
Suivez les explications en vidéo de François Labedie, directeur du service diocésain des pèlerinages :
Les intervenants
Mardi 26 mai : Monseigneur Raymond Centène Mercredi 27 mai : Don Anne-Guillaume Vernaeckt, chapelain des sanctuaires de Lourdes Jeudi 28 mai : Père Pierre Brun-Le Gouest, aumônier du secours catholique Vendredi 29 mai : Père Adrien Collet, aumônier de l’hospitalité d’Arvor Samedi 30 mai : Père Jean-François Audrain, curé de Pontivy
Retrouvez les enseignements vidéos :
Le fil rouge
Mardi 26 : venir à la grotte
S’ouvrir de sa soif
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici »
Nous voilà arrivés en pensée. Pèlerin de la première fois qui ne sait pas ce qu’il va trouver, ou amoureux de Lourdes adepte d’un pèlerinage qu’il connait bien, nous sommes là, malgré tout. Je suis là. Pourquoi ? Pour quoi ? En ce premier jour de pèlerinage virtuel, prenons le temps de nous rassembler intérieurement. Dégageons la surface de notre âme des amoncellements d’une vie éparpillée par les soucis voire les activités. Creusons la roche de nos cœurs pour rejoindre la source d’eau vive que le Seigneur y a déposée. En deçà de la boue qui macule nos âmes, renouons chacun avec notre soif la plus sûre, celle que Dieu peut et veut étancher, celle qui fit de Marie à Cana, l’interprète des secrètes aspirations humaines. Quel est mon désir, mon véritable désir, mon désir le plus profond ? Qu’ai-je à déposer aujourd’hui en pensée, dans l’humble confiance de la prière, au lieu de la soif et de l’eau jaillissante en vie éternelle ? Suis-je prêt enfin à laisser Dieu répondre à ma prière ?
Mercredi 27 : faire le premier pas
Déposer dans la miséricorde de Dieu ce qui obstrue ma source intérieure
« Allez à la source, boire et vous y laver »
Lourdes, lieu de la petitesse et de la tendresse. Bernadette. Marie. En ce lieu où nous nous rendons en pensée, rien qui ne puisse rester tout à fait superficiel. A toute plaie son onguent, à toute misère son remède, Dieu s’est fait ici par sa Mère le défenseur des pauvres, des pécheurs, des blessés et des malades. Pour que son Esprit puisse combattre pour moi, pour que la tendresse du Père puisse envelopper ma vie, il me faut d’abord accepter ma petitesse, ma misère, mon péché. Et laisser Dieu être le Dieu de ma vie, Sauveur et Seigneur. Comment puis-je accueillir des mains de Marie, la toute pure, l’œuvre qui exaucerait ma prière ? Dieu ne se préoccuperait-il que des corps ? Sainte Marie. Sainte Bernadette. L’eau qui désaltère est aussi celle qui lave et purifie. Avec simplicité et confiance, franchissons la distance qui nous sépare de lui. Où en suis-je donc de ma relation à Lui ? Suis-je en vérité avec Lui ? Que me faut-il déposer dans la miséricorde pour lui offrir ce « oui » qui comme pour Marie, comme pour Bernadette, m’ouvrira à la Vie ?
Jeudi 28 : regarder Jésus
Faire mémoire de ma relation au Christ et la renouveler
« Allez dire aux prêtres qu’on vienne ici en procession et qu’on y bâtisse unechapelle. »
Lourdes, lieu de grâce et de conversion. Le témoignage de vie des saints est en filigrane témoignage rendu au Christ. Le chemin emprunté par Bernadette à l’invitation de la Vierge Marie la conduit au Christ, à sa parole, à sa personne, à son mystère. Bernadette, Marie, Jésus-Christ. Tel est l’itinéraire spirituel qui nous est proposé en ce lieu de Lourdes où nous nous rendons par l’esprit. Contemplons Celui qui nous est donné par Marie comme à Bernadette comme lumière du monde, lumière sur l’Homme, lumière sur Dieu. Suivons et méditons son itinéraire terrestre, son témoignage rendu au Père dans l’Esprit, et son offrande d’amour pour notre relèvement. Dans son sillage l’itinéraire de vie d’une multitude de saints, connus ou anonymes, trouve sa place. L’amour naît de ce que l’on connaît. Connait-on Jésus-Christ autant qu’il nous connaît ? Qu’est-ce que la vie de Bernadette me dit de lui ? Quelle est ma connaissance de Jésus-Christ ? Qu’est-ce que m’inspire son témoignage ? Qui est-il pour moi ?
Vendredi 29 : dire ‘oui’
Donner son oui à la mission que Dieu me confie à travers mes pauvretés
« Elle me regardait comme une personne parle à une autre personne »
Lourdes, lieu de relèvement et de fraternité. En hâtant sa réception des premiers sacrements, la réconciliation et la communion eucharistique, puis en la conduisant à rejoindre les sœurs de la Charité de Nevers, au service des plus pauvres, la grâce faite à Bernadette à Lourdes lui fera trouver sa place dans l’Eglise et dans le monde. La jeune fille pauvre et analphabète qui vivait en marge du village et de la paroisse est devenue une intime du Seigneur et la sœur authentique des plus démunis. Elle a su accueillir Jésus dans vie, dans sa petitesse. Le suivant, et s’attachant fermement à lui, elle a trouvé ici-bas, moyennant son « oui » donné comme Marie, la place que le Père lui avait préparée dans l’œuvre du Salut. Sa misère fut le lieu même de son relèvement et de sa vocation. Quelles sont les blessures et les faiblesses que Dieu veut rejoindre en moi pour les transfigurer ? Quelles sont ces blessures et ces faiblesses qu’il m’invite à accueillir et par lesquelles il veut me faire porter du fruit parmi mes frères moyennant sa grâce ? Quels sont les pas que j’ai à faire à la suite du Christ ? Où me conduit-il ? Quelle transformation, quel engagement m’invite-t-il à prendre à l’endroit même de ma faiblesse pour le bien de mes frères ?
Samedi 30 mai : témoigner
Proclamer sa foi dans le Seigneur et faire connaître les grâces reçues
« Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire »
Lourdes, lieu d’envoi en mission et au service. Des quatre coins de France puis du monde, des multitudes d’hommes et de femmes, de bien-portants et de malades, de riches ou de pauvres sont venus ici, à Lourdes – où nous sommes nous-mêmes en pensée ce matin, – pour se rapprocher de Dieu par Marie, avant de revenir chez eux, à leur vie, à leurs proches. Il n’est pas un lieu, en Europe, en Afrique, en Orient ou en Asie, où l’on ne trouve pas, dans la chapelle d’une église ou dans la niche d’une maison, une statue de la Vierge de Lourdes, une fiole d’eau de la source. Et moi ? Comment pourrais-je accueillir le témoignage de foi de Bernadette, méditer le courage avec lequel elle fut conduite à témoigner, sans rendre compte moi-même de l’Esperance qui est en moi ? Avec quoi vais-je conclure ce pèlerinage aujourd’hui, en cette veille de Pentecôte ? Quelles sont les grâces que j’ai reçues au long de ce parcours radiodiffusé, les paroles qui m’ont le plus rejoints, De quelle façon puis-je témoigner à mon tour, chez moi, auprès de tous ceux que le Seigneur a placé sur ma route ? Comment puis-je à mon tour me mettre aussi au service des plus petits en cette période où l’entraide compte tant ?
Vous pouvez d’ores et déjà noter les dates du prochain pèlerinage diocésain à Lourdes : du 25 au 31 mai 2021
Contacts informations par mail : pelerinages@diocese-vannes.fr
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