Diocèse – Communiqué du 26 novembre 2020

Le Premier Ministre a indiqué en fin de matinée que les dispositions concernant les rassemblements dans les lieux de culte étaient maintenues, à savoir, « 30 personnes maximum ».

Avec la Conférence des Évêques de France, nous nous interrogeons « sur les véritables critères utilisés par le gouvernement pour fixer les conditions de ce confinement. Certes, les cultes ne sont pas des commerces, mais traiter ainsi les religions, c’est considérer comme accessoire, la foi de millions de croyants. C’est une grave erreur pour notre société toute entière. »

L’incohérence de cette mesure réside dans le fait que réunir 30 personnes dans une chapelle, n’a pas les mêmes conséquences que réunir 30 personnes dans une cathédrale. A appliquer à la lettre cette consigne, nous risquons de mettre en danger les communautés qui ne disposent que de petits édifices religieux.

Suite à la déclaration du Premier Ministre qui autorise cependant la reprise du culte public, Mgr Centène et l’équipe épiscopale ont décidé que l’obligation dominicale peut être observée sur l’ensemble des jours de la semaine tant que dure cette incohérence.

On pourra donc inviter les fidèles à se répartir par groupes de trente maximum :
* soit 30 personnes par messe tout au long de la semaine
* soit 30 personnes à chacune des messes dominicales qui pourront être célébrées.

En cas d’affluence, et si les lieux le permettent, on pourra prévoir une sonorisation de la messe à l’extérieur pour les personnes qui n’auront
pas pu entrer dans l’église.

Ensuite les fidèles qui souhaiteront communier pourront être accueillis dans l’église en veillant à ne pas faire entrer trop de monde en même
temps à l’intérieur de l’édifice.

N.B. Si un système d’inscription se met en place, on veillera à détruire les
listes après chaque messe pour éviter que les catholiques pratiquants ne
soient fichés.
Non seulement, le règlement général sur la protection des données
(RGPD) nous y contraint, mais notre expérience séculaire nous le
recommande.

A Vannes, jeudi 26 novembre 2020
Mgr Raymond Centène
et l’équipe épiscopale


Télécharger le communiqué du 26 novembre 2020

Les évêques de France en visioconférence

Cette année la Conférence des évêques de France s’adapte aux conditions sanitaires du pays et propose une Assemblée plénière des évêques en visioconférence.

Traditionnellement située à Lourdes, l’Assemblée plénière bi-annuelle aborde donc cette année par écran interposé, chaque jour du 3 au 8 novembre 2020, des thèmes de réflexions et témoignages. Les deux premiers jours ont été consacrés à « Cultiver la terre et se nourrir », portant le souci du monde agricole et rural. « les 180 délégués diocésains à l’écologie intégrale repartent avec des pistes de réflexion à mettre en oeuvre dans leurs diocèses.« 

Le jeudi 5 novembre, les évêques abordent différentes questions d’actualités, et exposent les travaux de chaque groupe de travail de lutte contre les abus. A suivre sur le site de la CEF- ICI

Le Vendredi 6 novembre est à retrouver ICI. Deux sujets sont discutés : la Ratio et les statuts du Sanctuaire de Lourdes

Le samedi 7 novembre, en savoir plus ICI

Le dimanche et dernier jour ICI : Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence des évêques de France, conclue cette Assemblée plénière automnale de 2020. Suivre le discours de clôture :

« Dans un ministère bien souvent solitaire au quotidien, les temps d’Assemblées plénières confortent les évêques dans leur mission commune » Le père Emmanuel Coquet, Secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France, explique à quel point ces temps particulièrement attendus par les évêques nourrissent leur charge. En savoir plus

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©Eglise Catholique

Soeurs salésiennes en mission à Locmiquélic : elles témoignent !

Trois soeurs salésiennes missionnaires de Marie Immaculée sont arrivées il y tout juste un an à Locmiquélic, où elles ont fondé un couvent, dans l’ancien presbytère. Ces soeurs missionnaires vivent résolument l’Évangile et en répandent le ferment à travers une vie simple, le travail humanitaire, l’éducation, les visites aux familles, ou encore dans la catéchèse. A l’occasion de la semaine missionnaire mondiale, elles nous offrent leurs témoignages.

« Allez donc étendre au loin, jusqu’au bout du monde, l’influence de la méthode de Saint-François de Sales, docteur de l’Amour. Révélez le salut apporté, à tous et à toutes ».

Père Henri Chaumont, fondateur des soeurs salésiennes missionnaires de Marie Immaculée

Les soeurs salésiennes missionnaires de Marie Immaculée constituent un institut religieux apostolique de droit pontifical au sein de la société des filles de Saint-François de Sales.

Héritières de l’élan missionnaire qui animait le Père Henri Chaumont, les soeurs salésiennes missionnaires de Marie Immaculée poursuivent la mission universelle de l’Église pour l’évangélisation des pauvres, dans une totale disponibilité et avec une attention spéciale pour la femme, afin qu’elle devienne apôtre de l’Évangile. Elles sont actuellement 1400, dans 22 pays et sur 5 continents.

Témoignage de Soeur Catherine

Je suis née dans une famille chrétienne. Quand j’étais petite, je voyais les sœurs qui faisaient l’expédition missionnaire à la campagne et j’étais très contente en voyant les sœurs joyeuses et souriantes. Leur accueil m’a frappé beaucoup le cœur et à partir de ce moment-là, je voulais être missionnaire comme elles.
Et leur mission m’intéressait beaucoup. Les sœurs Salésiennes sont missionnaires c’est pour ça que j’ai décidé de rentrer dans notre congrégation. Pendant ma jeunesse, j’étais dans le Mouvement Eucharistique des Jeunes ou MEJ, qui m’a beaucoup aidée à pratiquer la prière et à nourrir ma foi.

Le 24 août 2003, à l’âge de 18 ans, je suis rentrée chez les Sœurs Salésiennes Missionnaires de Marie Immaculée. Pendant trois ans j’ai continué mes études chez les sœurs. Deux ans après mes études, j’ai enseigné à l’école primaire chez les sœurs.
De 2008 à 2011, j’ai fait 3 ans de formation (1 an postulante et deux ans novices) durant lesquels j’ai approfondi ma foi avec la prière personnelle, la prière communautaire, et tous les cours . Cette formation m’a beaucoup aidé à suivre le Christ et à répondre à son amour en toute liberté.

En 2011, j’ai prononcé mes vœux temporaires. Après mes vœux, j’ai fait la mission à Madagascar pendant cinq ans. J’ai travaillé à l’école en tant qu’enseignante. L’année 2016, j’ai fait un an de formation inter-juniorat pour la préparation de mes vœux perpétuels.

En 2019, la congrégation m’a envoyée en France pour l’ouverture de notre mission à Locmiquélic. Pour moi, cette mission est un œuvre de Dieu. Saint François nous a dit « Tout par amour, rien par force » donc Je fais ma mission avec amour, avec joie et courage malgré les difficultés que j’ai rencontrées (la langue, la culture, le changement de climat). La rencontre avec les gens me pousse à toujours rechercher la volonté de Dieu dans la mission que la congrégation et l’Église m’ont confiée.

Témoignage de Sœur Mariette

C’est pendant la retraite de ma première communion que j’ai senti le premier appel vers Dieu. Dès le retour à la maison et en repensant aux sœurs très souriantes, vêtues de leur habit de religieuse, j’ai annoncé à maman que je serai religieuse quand je serai grande.

Le second appel divin s’est fait également pendant ma retraite de confirmation et pendant l’Adoration. Une sensation de chaleur intense, et au fond de mon cœur la voix de Dieu. J’ai confié à notre Père Curé que je voulais rentrer au couvent il m’a orientée vers une religieuse.

Et c’est un mois après que mon papa m’a emmenée définitivement au couvent ou ma sœur était déjà religieuse.

Le noviciat m’a appris à mieux connaître cette congrégation missionnaire mais au bout la deuxième année, ma sœur est partie en mission pour la France. J’ai prononcé mes vœux définitifs sans qu’elle puisse les entendre.

Au noviciat, nous avons appris que tous les baptisés sont missionnaires et que comme tels nous pouvons partir ou rester dans notre pays.                              

Pour sœur Catherine, sœur Julie et pour moi-même, le changement de vie n’a pas été facile. La barrière du langage : le français qui n’est pas facile. La vie et la mentalité qui sont très différentes de notre pays…

Il est plus facile d’être nommée dans une communauté qui existe déjà mais être les premières pionnières, c’est bien plus difficile. Mais la Miséricorde de Dieu et la providence du Père, nous enseignent que le trésor c’est Jésus et qu’avec lui, tout est possible.

Nous enseignons le caté dans les classes. Nous animons le chapelet et la messe en semaine, et nous allons visiter les autres églises. Nous avons programmé des conférences pour les femmes et avec les enfants nous allons effectuer des récollections…

Pendant ce mois d’octobre consacré à la Très Sainte Vierge Marie, et tout particulièrement pendant cette semaine missionnaire mondiale, nous sentons bien que nous sommes missionnaires et nous disons tous les jours « me voici ». Oui, chaque jour, je réponds à l’appel de Dieu, je demande de trouver sa Sainte Volonté et de l’accomplir avec Amour et j’offre mon être à tout ce qu’Il veut.
En classe, nous expliquons aux enfants ce que veut dire le mot « missionnaires » et pendant le mois d’octobre, dans notre communauté, nous prions tout spécialement pour les vocations.

Cette semaine, je prie beaucoup pour les missionnaires, spécialement pour tout ceux qui sont en danger et en difficultés. En communauté,  nous augmentons  notre temps de prière personnelle et  nous organisons le chapelet avec les chrétiens le dimanche soir, 18 octobre, dimanche de la mission.            

Soeur Julie de la Compassion, 2e année de vie religieuse

J’ai vécu dans une famille chrétienne et j’ai été élevée dans la foi catholique depuis mon enfance. Selon l’organisation dans notre diocèse, j’ai participé au MEJ, le Mouvement Eucharistique des Jeunes. Il y avait des regroupements chaque année et à cette occasion on rencontrait des religieuses. J’ai senti à ce moment-là le désir d’être religieuse à 11 ans. Et puis, j’avais le goût d’aller à la messe. J’aimerais préciser que dans notre village, nous avions la messe une fois par mois et qu’il fallait marcher 12 km aller-retour pour arriver jusqu’à l’ église.

En  classe de seconde, à l’âge de 16 ans, je suis rentrée au couvent comme aspirante. Je me sentais attirée par la façon de vivre des Sœurs Salésiennes de Marie Immaculée. Le charisme, les habits et le sourire des  sœurs m’ont aidée à choisir la congrégation Salésienne.
Alors, j’ai appris et essayé de vivre la vie en communauté religieuse. J’ai poursuivi mes études et après l’obtention du baccalauréat, j’ai fait un stage de 2 ans, dans leur école, en tant qu’enseignante. Ce stage fait partie des étapes de formation dans notre congrégation.

En 2015, je suis rentrée dans la maison de formation pour un an de postulat et deux ans de noviciat. Le 8 septembre 2018, j’ai prononcé mes vœux temporaires. J’ai fait un an de mission à Madagascar. J’ai enseigné en classe de primaire, donné des cours de catéchèse, j’ai fait des visites de famille à domicile, des tournées à la campagne et animé des retraites.  
Le  2  février 2020,  je suis arrivée en France pour la continuité de ma mission.

Dès mon arrivée ici, à Locmiquélic, j’ai beaucoup appréhendé la façon   dont j’allais vivre ma vie en  tant que religieuse : avec l’approfondissement de la langue française et la nouvelle culture. Mais au  fil du temps,  l’organisation et l’accueil  dans la  paroisse  nous ont aidées à vivre notre apostolat en tant que Salésienne missionnaire de Marie Immaculée.
Et de mon côté, je me sens prête et disponible pour vivre mon inculturation et apporter mes talents et charismes personnels pour animer la communauté et la paroisse.

« Me voici, envoie-moi »

Il est vrai que vivre  loin de  son   pays  et être étrangère est toujours difficile, mais avec la vocation missionnaire, là où je suis, je vis pour Jésus. Saint François de sales nous dit : « Fleuris là où tu es semé ». J’ai offert ma vie entière pour Lui et je poursuivrai jusqu’au bout pour sa  plus  grande gloire. Alors, je suis envoyée ici, par ma Congrégation, pour témoigner de Jésus à travers les missions qui nous sont confiées.
Avec la prière et le  soutien de mes sœurs, de toutes les autres personnes qui  me connaissent déjà et vous tous aussi, je mets mes forces et mes connaissances au service de la mission.

Chacun de nous a sa vocation et ses missions pour continuer l’évangélisation dans le monde entier. Alors, mettons toujours notre vie en Jésus, Celui qui ne déçoit pas, en essayant d’apporter l’espérance, la joie et toute bonté autour de nous. Et que la volonté du Seigneur règne toujours dans nos cœurs et là où nous sommes.

Je vous souhaite bonne mission et restons toujours en union de prière!

                                                                                                      

Père Gabriel de Lépinau, en mission à Madagascar depuis 2 ans

Ordonné en 2018 par Monseigneur Centène, le Père Gabriel de Lépinau a quitté le diocèse de Vannes comme membre des Missions Étrangères de Paris pour exercer à vie son ministère sacerdotal au service du peuple malgache. Arrivé à Madagascar il y a tout juste deux ans, en octobre 2018, il partage la joie de son existence missionnaire.

A travers ces séquences vidéos (extraites de « Ma vie dans les tropiques »), le Père Gabriel nous entraîne au coeur d’un évènement ecclésial à la fois très simple et très fort, qui se déroule dans un petit village de pêcheurs, situé au bord d’un lac dans le diocèse de Port-Bergé (diocèse érigé en 1993, au nord de Madagascar).

Le jeune prêtre missionnaire y est accueilli par la communauté catholique, une trentaine de paroissiens. Il va célébrer la messe de dédicace de leur petite église paroissiale, et la plaçait sous le patronage de Notre-Dame de Rocamadour, très invoquée par les marins.
En plus de rejoindre le quotidien des villageois, ce patronage est aussi un clin d’oeil au parcours du Père Gabriel. En effet, la statuette de Notre-Dame de Rocamadour, qui trouvera sa place dans la petite église malgache nouvellement consacrée, lui a été offerte par le recteur du sanctuaire lotois lors d’un pèlerinage. C’est à Notre-Dame de Rocamadour qu’il avait confié son projet de partir en bateau pour son pays de mission… avant d’embarquer, en octobre 2018, à bord d’un paquebot de commerce.

DML OCTOBRE 2020

Retrouvez ici les éléments du Dossier Mensuel de Liaison (DML) pour le mois d’OCTOBRE 2020 : aux formats .jpeg et .pdf. Vous souhaitez demander une parution ? Recevoir le DML ? Abonner une personne ou encore signaler un changement d’adresse ? N’hésitez pas à contacter le service diocésain de communication : communication@diocese-vannes.fr ou au 02 97 68 16 50 !

Jubilé du mouvement des grands-parents Anne et Joachim

Du 16 au 18 octobre, le mouvement Anne et Joachim invite grands-parents et petits-enfants à se réunir autour de Sainte Anne, grand-mère de Jésus, à Sainte-Anne d’Auray. Ces trois jours marqueront le lancement d’une année jubilaire pour le mouvement, à l’occasion du 20e anniversaire de sa création en 2000.

L’intuition de fonder le mouvement Anne et Joachim est née dans le sillage de la venue du Pape Jean-Paul II à Sainte Anne d’Auray en 1996. Mgr François-Mathurin Gourvès le lancera quatre ans plus tard, durant le jubilé de l’an 2000… Il y a 20 ans !

Le mouvement Anne et Joachim a pour vocation d’aider les grands-parents, de toutes générations et spécialement les plus jeunes, dans leur mission de grands-parents chrétiens.
Unis dans la prière, ils se retrouvent régulièrement au sein de petites unités de 7 à 12 personnes, implantées aux quatre coins du diocèse.

Cette rencontre veut être « un temps fort familial », pour permettre aux grands-parents de renforcer leurs liens avec leurs petits-enfants.

La prise en charge des petits-enfants de 5 à 12 ans est assurée durant la rencontre. S’inscrire avant le 5 octobre.

Télécharger le dépliant

Dimanche 18 octobre : Journée ouverte à tous. Mgr Centène présidera la messe à 11 h 00.

Anne et Joachim, mouvement de grands-parents

Sur Facebook

« Les grands-parents sont pour leurs enfants un soutien, et pour leurs petits-enfants, des points de référence et de stabilité et souvent les premières personnes qui leur parlent du Christ ».

Jean-Paul II – Ste Anne d’Auray – 20 septembre 1996

10 octobre : manifestation pour le retrait du projet de loi bioéthique

Samedi 10 octobre à Vannes, comme dans 60 villes partout en France, les français ont rendez-vous pour dire leur opposition au projet de loi bioéthique et leur amour de la famille. Manifestation à 15 h sur le port.

Dans une déclaration du 6 octobre, le Conseil permanent de la Conférence des Évêques de France invitent tous les citoyens, spécialement les catholiques, à s’informer des sujets de bioéthique et à faire connaître leurs réticences et leur opposition aux dispositions annoncées. « Notre société ne doit pas se laisser entraîner subrepticement dans une voie dangereuse pour l’avenir de l’humanité ».

Message du Président de la Fédération des AFC du Morbihan

Le 1er août dernier vers 3 heures du matin, 60 députés sur les 101 présents se sont prononcés en faveur de la révision de la loi de bioéthique, présenté en 2ème lecture à l’Assemblée Nationale.
Ils ont ainsi autorisé : la PMA pour toutes et son financement par l’Assurance Maladie, les chimères homme / animal, les embryons transgéniques, l’Interruption Médicale de Grossesse pour détresse psycho sociale et d’autres avancées dites sociétales dont les fondations de la Gestation Pour Autrui.
Mais le processus parlementaire n’est pas fini !

Le collectif Marchons Enfants qui rassemble une vingtaine d’associations au niveau national et notamment les Associations Familiales Catholiques, La Manif pour Tous et Alliance Vita se mobilisent depuis 2 ans pour dire au monde notre amour de la famille, notre conviction que le père ne peut disparaître, que la filiation ne peut être remise en cause pour des raisons idéologiques, que l’Homme ne doit pas subir des manipulations transgéniques, que la dignité de la personne humaine est fondatrice pour notre humanité.

De plus, les multiples crises sanitaire, économique, sociale, morale qui traversent notre pays nécessitent la mobilisation du pays et du gouvernement, dans ce contexte les conditions d’un débat serein et apaisé ne sont pas réunies, une minorité ne peut imposer son diktat.

Aussi, nous vous invitons à vous mobiliser le samedi 10 octobre à 15h à Vannes pour manifester et nous manifester, et dire au Président de la République et à son Gouvernement notre volonté de voir ce texte retiré !

La manifestation est l’une des façons d’exprimer notre parole, elle n’est pas la seule et toutes les voies de communications doivent être utilisées. Pour ceux qui ne pourraient y venir, nous vous invitons à trouver un moyen de vous manifester et de tout faire pour que la Vérité éclate.   En France, 60 villes se mobilisent pour dire : NON au projet de loi de bioéthique, NON à la marchandisation du corps, NON à une loi qui fabrique volontairement des enfants interdits de père,  NON à une loi créant des embryons animal-homme et des embryons transgéniques,  NON à une loi anti-écologique !  OUI à la famille !  OUI à la VIE !  OUI à l’écologie de l’Homme !   

Rendez-vous Samedi 10 octobre à 15 h à Vannes sur le Port !

En savoir plus : www.marchonsenfants.fr
Frantz TOUSSAINT, président de la Fédération des AFC du Morbihan
AFC56@afc-france.org
www.afc56.fr/

Communiqué de presse du 28 septembre 2020

Mobilisation à VANNES le samedi 10 octobre 2020 à 15h pour demander le retrait du projet de loi bioéthique – PMA sans père – GPA, filiation fictive, chimères, embryons transgéniques 

Rassemblés sous le label « Marchons Enfants », le mouvement associatif unitaire appelle à la poursuite de la mobilisation contre un projet de loi ni bio, ni éthique. Examiné en 2e lecture par les députés au milieu de l’été en catimini, ce texte est une injustice pour les enfants qui seraient volontairement privés de père à travers la PMA sans père et sans motif médical. D’autres mesures témoignent des dérives d’un processus législatif qui part à la dérive, sans capitaine à la barre. Le gouvernement a d’ailleurs brillé par son absence lors de la deuxième lecture à l’Assemblée nationale, aussi bien en commission spéciale qu’en séance publique. 

« Projet de loi bioéthique, PMA sans père, GPA, vous pouvez dire NON ». Rien n’est encore joué et tout est possible pour ne pas priver injustement des enfants de père pour toute leur vie. D’ici le 10 octobre, les associations invitent à signer la pétition « PMA sans père : papa t’es où ? » accessible sur le site internet mesopinions.com. 

La journée de mobilisation nationale sera l’occasion de demander non seulement le retrait du projet de loi, mais aussi une politique de la famille ambitieuse. La crise sanitaire, le confinement et ses conséquences économiques et sociales montrent combien la famille est un bien précieux pour tous les Français. Premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérable, elle doit être soutenue par des mesures de bon sens et non sabordée par une révolution de la filiation aussi injuste que dangereuse.

Compte tenu du contexte sanitaire et conformément aux consignes des autorités, il n’y aura pas de manifestation nationale à Paris, mais des cortèges organisés à Paris, à Vannes et partout en France. L’objectif est de permettre à tous ceux qui refusent ce texte injuste de s’exprimer en toute sécurité. Mobilisation pour la famille, ces manifestations seront naturellement avec les familles. Comme pour tous les événements labellisés « Marchons Enfants », tout sera mis en œuvre pour les accueillir dans les meilleures conditions en terme de sécurité et dans le respect des protocoles sanitaires. 

Contact : marchonsenfants56@gmail.comwww.marchonsenfants.org

Si vous souhaitez soutenir notre mobilisation à Vannes, vous pouvez donner en CLIQUANT ICI

Si vous souhaitez nous aider en donnant du temps, ÉCRIVEZ à : marchonsenfants56@gmail.com

Rentrée diocésaine le 19 septembre 2020 : de l’optimisme à l’Espérance

La rentrée diocésaine s’est déroulée sous un format un peu inhabituel cette année – coronavirus oblige -,   à sainte Anne d’Auray.

Invités pour la journée entière au sanctuaire de la patronne des bretons, les acteurs pastoraux, et les membres des services et des mouvements diocésains se sont réunis par petits groupes, bien à l’abri d’une pluie battante, où ils ont pu réfléchir et échanger sur des questions guidées par Monseigneur Centène.

 « Cette année, du fait de la pandémie qui dure toujours, nous ne pouvons faire aucun projet concret, si ce n’est à très court terme », explique notre évêque. « En revanche, dans cette journée de rentrée, le message que nous portons est vraiment un message de réflexion : que signifie pour nous cette crise dans notre rapport au monde et dans notre rapport à Dieu ? »

C’est donc une série de questions qui a été proposée à la réflexion de chacun, tirée d’une lettre de Monseigneur Centène, regroupant textes et homélies des dimanches du confinement, distribuée à la fin de la journée, et désormais disponible dans les paroisses du diocèse. (à retrouver également  sur www.vannes.catholique.fr)

Deux témoignages sur le confinement ont ensuite été proposés pour poursuivre la journée, suivis de l’intervention de l’évêque, et de la présentation de nouveaux projets & services diocésains (Christus Vivit, Institut de formation Athénée, Pôle jeunes du diocèse), dans la basilique – seul lieu assez grand pour accueillir les 200 participants en respectant les distanciations physiques. La journée s’est clôturée par la messe d’envoi. « J’ai pu vivre un temps de convivialité que je n’avais pas eu depuis longtemps à cause du confinement. Je repars ressourcée, et avec un bel outil de travail et de réflexion personnelle qu’est cette lettre, qui m’ouvre de nouveaux horizons », nous confie cette LEME (Laïque en Mission Ecclésiale).

Rencontres, fraternité, mais aussi clés de réflexion pour aujourd’hui et pour « le monde d’après » étaient proposées en cette journée de rentrée, nous avons demandé au père Yvan Brient, vicaire général, de nous en parler :

« Tout d’abord, nous avons souhaité cette journée de rentrée diocésaine – et il n’était pas garanti qu’elle puisse avoir lieu – car en équipe épiscopale, nous avons pensé qu’il était particulièrement important de démarrer l’année avec un temps de retrouvailles

Le but de la journée était de prendre de la hauteur, et donner du sens à ce que l’on vit aujourd’hui. Nous sommes dans une période où il faut réadapter les rencontres, revoir les projets, en annuler certains… Cela créée des frustrations et des déceptions, car il y a eu beaucoup de travail de fait, que ce soit par les catéchistes, les délégués diocésains, et les prêtres. 

A partir de ce que l’on a vécu pendant le confinement et après, chacun a pu s’exprimer, lors de ces carrefours, sur son lien à l’autre, son lien à la création, à son mode de vie, et à Dieu, ce dernier étant le plus dur à exprimer car le plus intime.

La lettre donnée par l’évêque sera le fil rouge de l’année pour essayer de trouver des solutions concrètes dans nos vies d’homme, de femme et de chrétien, de manière à ne pas faire comme si cette crise était une parenthèse, mais un avertissement pour dire « attention on va dans le mur ». Ce que nous vivons aujourd’hui est à vivre sans peur et sans angoisse, comme une opportunité pour changer nos comportements, nos liens relationnels, notre relation à Dieu, de manière à être au plus proche de ce que Dieu attend de nous. »

Article à retrouver dans Chrétiens en Morbihan N°1502 – octobre 2020

Voir la vidéo de la journée ci-dessous,
retrouvez l’homélie de Monseigneur Centène
et son intervention au bas de la page,
Voir la lettre ICI

La journée en images

La journée en vidéo

L’homélie en vidéo

L’intervention de Mgr Centène en vidéo

Retrouver la lettre de Monseigneur Centène ICI

4e pardon des entrepreneurs dimanche 20 septembre

La 4e édition du Pardon des entrepreneurs bretons se tiendra dimanche 20 septembre. Lancé en 2016 par le club des mécènes de RCF Sud Bretagne, ce temps de ressourcement, d’échanges fraternels et de prière est ouvert à tous les entrepreneurs, cadres, dirigeants et amis de la radio RCF.

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Depuis la chapelle de Brec’h, les marcheurs emprunteront l’itinéraire de Saint Jacques de Compostelle qui les conduira jusqu’à Sainte Anne d’Auray. Des haltes spirituelles sur le thème des quatre éléments ponctueront leur chemin.

Cet évènement de rentrée permet aux dirigeants, membres ou non du mouvement EDC (une quinzaine d’équipes en région Bretagne), de se retrouver pour échanger et réfléchir aux fondamentaux qui les animent. Dans la droite ligne des pardons bretons, c’est aussi l’occasion de « placer nos entreprises et les personnes dont nous avons la charge dans les mains du Seigneur ».

Rendez-vous le 20 septembre 2020 à 8 h 45 à l’église de Brech.
Information et inscription : bertrand.clement-bollee@rcf.fr 

Dossier Mensuel de Liaison : à vos annonces !

Les activités diocésaines reprennent, vous pouvez de nouveau partager vos annonces via le DML avec tous les acteurs du diocèse !

Le Dossier Mensuel de Liaison ou DML : un outil au service des mouvements, groupes, communautés religieuses, paroisses, … pour faire connaître à plus de 700 destinataires vos évènements d’Eglise ou spirituels du type conférences, récollections, formations, animations…
En savoir plus

Transmettez-nous par mail vos documents (affiches, flyers, etc) en format PDF avant le 25 septembre pour l’envoi postal du Dossier Mensuel de Liaison du mois d’octobre : communication@diocese-vannes.fr

Vous trouverez ci-dessous toutes les dates limites d’envoi de documents pour l’année.

Rappel des tarifs : 
Documents N&B : 5 € le verso, 10 € le recto-verso
Documents couleurs : 38 € le recto, 76 € le recto-verso.

Voir les archives DML

25, 26, 27 septembre : Congrès MISSION

Ce vendredi 25 septembre s’ouvrira le 6e Congrès MISSION : pendant trois jours, des chrétiens de toute la France se rassemblent pour prier, se former et réfléchir ensemble aux moyens concrets de proposer explicitement la foi dans notre pays aujourd’hui.

En couple, sur son lieu de travail, en milieu rural, à l’hôpital, en ligne : comment évangéliser l’art, la famille, les futurs mariés,… ? Le champ est vaste et les horizons grand ouverts !
De nombreux ateliers, interventions et témoignages ainsi que la plupart des temps forts peuvent être suivis en direct https://app.congresmission.com/session et via l’application https://app.congresmission.com/app/login

L’intuition du Congrès Mission ? Il est urgent que les catholiques proposent la foi autour d’eux… et cela nécessite de se former, d’échanger des bonnes pratiques, de créer un réseau missionnaire dense et fraternel. 

Où vivre le Congrès?
> À Paris avec des missionnaires de toute la France, dans le respect des contraintes sanitaires.
> Dans une église en diocèse, en paroisse ou en communauté, à partir des ressources mises à disposition par le Congrès Mission.
> Chez vous, dans votre salon avec quelques amis

Cette année, faisons de notre diocèse, de notre paroisse, de notre maison un cluster de l’Évangile.

Source : https://app.congresmission.com/

Mission Étudiante du Morbihan (MEMO)

La Mission Étudiante du Morbihan, aussi appelée MEMO, propose différentes activités pour développer votre foi avec d’autres jeunes étudiants, et aussi des ateliers pour vous préparer au monde du travail : rencontres avec des professionnels, aides pour trouver des stages, temps de réflexion…

La dimension missionnaire de MEMO est très importante pour l’association. Pour ceux qui souhaitent donner une année au service de la mission auprès des étudiants du Morbihan ou simplement soutenir la mission pendant un mois l’été, prenez contact !

À Vannes, Ploërmel et Lorient, l’association MÉMO possède des logements qu’elle loue aux étudiants désireux de vivre avec d’autres dans une ambiance fraternelle et familiale.

Contact

logo-memo-lorient-mission-etudiante-du-morbihan

07 44 92 53 52

memo.bureau@diocese-vannes.fr

    Pardon de Notre-Dame du Roncier : 7 et 8 septembre

    Le 1212ème Pardon de Notre-Dame du Roncier se tiendra mardi 8 septembre à Josselin, en la fête de la Nativité de la Vierge Marie. Il sera précédé de la traditionnelle veillée mariale lundi 7 septembre. Messes et offices seront présidés par Monseigneur Centène, Évêque de Vannes.

    Père Jérôme Sécher, recteur, sur RCF Sud Bretagne :
    « La première chose que ce rassemblement nous évoque, c’est d’abord la fidélité du Ciel aux prières qui lui sont adressées (…) Cette Vierge qui s’est donnée à découvrir dans un champs de ronces, elle est encore celle qui désire venir dans notre vie, même et peut-être surtout si c’est un champs de ronces, pour nous attirer vers le Ciel et pour exaucer les demandes que nous lui adressons ».

    « VOICI TA MÈRE »

    Lundi 7 septembre

    20 h 00 : Rendez-vous à la fontaine Notre-Dame du Roncier puis départ de la procession mariale dans les rues de Josselin jusqu’à la basilique
    20 h 30 : Messe et veillée de prière mariale

    Mardi 8 septembre
    11 h 00 : Messe Pontificale, Esplanade Saint Martin
    Pique-nique
    14 h 30 :
    méditation du chapelet
    15 h 00 : Vêpres en l’honneur de la Vierge Marie puis vénération dans la basilique

    Contact : 02 97 22 20 18
    sanctuairendrjosselin56@orange.fr

    L’origine du culte dédié à Notre-Dame du Roncier remonte au haut Moyen Age. Sans doute en l’an 808. Il repose sur une tradition écrite pour la première fois par un carme du Prieuré de Josselin, le père Isaac de Jésus Maria, dans son histoire du pèlerinage, publiée en 1666. Lire la suite sur le site du sanctuaire

    Retrouvez notre reportage sur le pardon 2019

    Conférence en ligne du Cardinal Barbarin le 25 septembre

    Compte tenu des nouvelles
    normes sanitaires en vigueur :
    CONFÉRENCE EN LIGNE UNIQUEMENT
    Vendredi 25 septembre 2020 à 20h

    À l’occasion de la soirée de rentrée des Associations Familiales Catholiques du Pays de Vannes, le Cardinal Philippe Barbarin donnera une conférence intitulée «Social et sociétal : Tout est lié – Quelle action pour les catholiques dans la société moderne ?».

    En savoir plus sur le site des AFC du Morbihan

    À la découverte de la chapelle de Saint-Cado (Belz)

    PAYS d’AURAY. L’îlot de Saint-Cado, dans la ria d’Etel, comporte un hameau et une jolie chapelle romane. Il est relié à la terre par une digue d’une centaine de mètres dont l’origine remonte, selon la tradition, à la venue en ces lieux d’un moine qui leur laissa son nom.


    Saint Cado naquit en Grande Bretagne au Ve siècle. S’étant voué à al vie religieuse, il fonda au Pays de Galles l’illustre monastère de Lancarvan, puis émigra en Armorique, et s’installa en bordure de la rivière d’Etel, en ce lieu qui porte son nom.
    Selon la légende, il demanda à Satan de relier l’îlot à la rive ; celui-ci accepta pour le prix d’une âme, celle du premier vivant qui emprunterait le nouveau passage.
    La chaussée achevée, saint Cado dupa le diable en lâchant un chat caché sous son manteau.

    La chapelle du Xe siècle est romane dans sa plus grande partie, le choeur et la nef notamment.

    À l’intérieur : à signaler tout particulièrement le vitrail de saint Cado avec le chat légendaire, une pieta du XVIe siècle et des inscriptions relatant l’existence du saint patron. La tribune et ses panneaux de bois sculptés.
    Dans la chapelle sud, à l’angle de la nef, on trouve un massif de pierres qui serait le lit sur lequel reposait saint Cado. Dans une excavation il est possible d’introduire une tête d’homme. L’usage veut que les sourds viennent y chercher une guérison auprès de saint Cado.

    Aux alentours se trouvent un calvaire et une fontaine du XVIIIe siècle.

    BILLET SPIRITUEL

    Mc 7, 31-37 : « Aujourd’hui, ne fermez pas votre coeur, mais écoutez la voix du Seigneur ».
    Seigneur, il est des lieux qui plus que d’autres parlent à notre coeur et nous rendent disponibles à ta Parole. Cette ria offre à nos yeux un peu du mystère de ta splendeur. Loin des TGV et des voies express, ici, nous sommes invités par la nature à nous mettre à ton écoute comme saint Cado, et tous ceux qui sont venus en ces lieux pour te rencontrer et t’écouter en méditant ta Parole. Seigneur, libère nos coeurs de toute surdité spirituelle, alors, nous pourrons accueillir ta Bonne Nouvelle et proclamer tes louanges avec toute la création.

    Pèlerinage
    Pardon le 3e dimanche de septembre

    Contact
    Presbytère de Belz au 02 97 55 33 70


    PARCOURS : 1 h 30 – 6 km

    Par une petite route (en face de l’église), prendre la direction «Moulin des oies» (camping) – Saint Cado par la côte et rejoindre le chemin côtier qui mènera à la chapelle de Saint-Cado.
    Au retour, suivre la côte sur la droite et, au bout du parking, prendre la rue Pen Perléieu ; emprunter ensuite à gauche la rue de Kerguerhan ; à son extrémité prendre à droite la direction de la Croix Jean. Rejoindre tout droit l’église (à 1,2 km environ).

    Extrait du guide « Pèleriner en Morbihan : 40 itinéraires spirituels à partager » (2004) réalisé par la Pastorale des Réalités Touristiques et des Loisirs du diocèse de Vannes

    Source cartographique : geoportail.gouv.fr

    Viv(r)e les vacances

    Après une période si étrange, peut-être nous demandons-nous comment vivre ces vacances. Dans l’ambiance angoissée et morose qui nous entoure, quand le temps de vacances suit de près le temps de confinement, comment permettre à notre foi de s’épanouir ?

    La Parole de Dieu dans le Deutéronome doit nous aider : « Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur » (Dt 30, 15).
    Si cette injonction concerne avant tout notre choix de suivre le Seigneur ou non, c’est aussi notre choix de choisir la joie et l’émerveillement plus que la déception et la morosité. Les activités de l’été reprennent, différentes des années passées en raison de la crise sanitaire.

    Pourtant, dans les Pardons, les propositions des paroisses qui ne manquent pas, il y a toujours moyen d’aller à la rencontre du Seigneur, et donc d’éprouver la joie de le savoir toujours présent auprès de nous. Habiter les activités les plus simples de l’été, des retrouvailles familiales aux Pardons – même s’ils ne sont pas suivis de l’habituelle fête, même si les mesures de prudence sanitaire sont toujours de règle et peuvent nous peser – doit toujours être pour nous une priorité afin que la joie ne se tarisse pas et que, dans les petites choses, nous puissions épanouir notre foi.

    « Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a ! », affirme la Grande Duchesse d’Offenbach. Plus sérieusement, mais tout aussi profondément, Socrate disait que la sagesse commence dans l’émerveillement. Puissions-nous cet été trouver des motifs d’émerveillement et de joie, car c’est là que se trouve le Seigneur.

    Père Georges-Henri Pérès, directeur de publication de la revue diocésaine « Chrétiens en Morbihan ».

    Voir l’agenda paru dans Chrétiens en Morbihan

    Le sanctuaire vous accueille tout l’été

    Messes, offices, exposition en plein air, moments culturels, visites guidées, etc. Tout l’été, le sanctuaire de Sainte Anne d’Auray vous accueille pour une halte spirituelle, patrimoniale, musicale et culturelle.

    Votre journée à Sainte Anne

    8 h 30 | Ouverture du cloître
    9 h | Ouverture de la basilique
    9 h 10 | Laudes en la chapelle de l’Immaculée
    9 h 30 | Messe en la chapelle de l’Immaculée
    10 h-11 h | Confessions 11h | Messe à la basilique
    12 h 30 | Fermeture de la basilique
    14 h | Ouverture de la basilique
    14 h 15 | Visite guidée du sanctuaire
    15 h 30 | Chapelet (basilique)
    16 h 15 | Moment culturel (concert, lecture et patrimoine)
    16 h-18 h | Confessions et adoration
    17 h 30 | Vêpres
    18h | Messe
    19 h | Fermeture de la basilique

    Le dimanche
    Messes | 9 h 30, 11 h, 18 h
    Vêpres | 16 h

    Votre visite | Suivez le guide

    Laissez-vous conter Sainte-Anne-d’Auray et son pèlerinage. A tour de rôle, un conférencier, un bénévole ou le recteur lui-même racontent l’histoire bientôt quatre fois centenaire du sanctuaire.
    Cette visite guidée est une immersion historique, patrimoniale et spirituelle à la rencontre d’un haut lieu breton qui porte la griffe de l’architecte Edouard Deperthes, constructeur de l’Hôtel de Ville de Paris, du facteur d’orgues romantique Cavaillé-Coll ou encore du sculpteur Falguière.

    14 h 15 : Départ du chalet (à l’entrée de la basilique) tous les après-midis. Participation libre

    Votre exposition : Zoom sur les collections
    Parvis du sanctuaire
    Accès libre du 15 juillet au 20 septembre

    Votre moment culturel

    Programmation estivale à retrouver dans l’agenda.

    Du 15 juillet au 21 août

    L’Académie de Musique et d’Arts sacrés vous propose, trois après-midis par semaine (mercredi, jeudi et vendredi), de visiter, déambuler et prendre une pause culturelle d’une heure. Prolongez votre découverte du sanctuaire par un moment de musique, de lecture, de patrimoine.
    Voir le programme sur le site de l’ADMAS

    Cet été, changez d’air avec RCF

    Après un printemps éprouvant, ressourcez-vous, évadez-vous sur RCF Sud Bretagne, grâce à notre programmation estivale riche et engagée.

    Vous allez découvrir les coups de cœur de la rédaction, visiter nos plus beaux sites touristiques et religieux bretons, vivre le Grand Par-don de Sainte-Anne d’Auray, rencontrer des hommes et des femmes engagés dans la vie locale ou encore partager des temps de spiritualité ressourçants.

    Sur RCF Sud Bretagne, l’été sera aussi musical avec des rendez-vous quotidiens autour de le la musique celtique, du jazz, des musiques du monde et de la chanson française.Enfin, chaque jour de la semaine de 12 h à 12 h30, nous vous pro-posons 30 minutes de détente avec des chroniques (nature, cinéma, 50 ans du festival interceltique de Lorient, culture bretonne…), des invités, un agenda des évènements de l’été et la météo.

    Demandez directement la grille des programmes en appelant le :
    02 97 47 51 91
    par mail : contact.vannes@rcf.fr ou sur www.rcf.fr
    Écoutez RCF Sud Bretagne sur : www.rcf.fr

    Évêques de France : La bioéthique du monde d’après

    Quel monde édifions-nous ? Quelle solidarité voulons-nous ? Aussi bien pour nous que pour les générations à venir. Les crises sociales et les alertes écologiques traduisent une réelle inquiétude, tandis que la pandémie du COVID-19 a révélé notre fragilité humaine et économique. La loi de bioéthique va-t-elle augmenter le désarroi ?

    Nous changeons d’époque. Il nous faut penser un nouveau progrès. Il ne se réalisera pas sans une vision commune de notre humanité et de son indispensable « fraternité ». Celle-ci exige des remises en question qui nous préservent de la toute-puissance de nos désirs et qui réajustent nos droits et nos devoirs les uns vis-à-vis des autres.

    Si nos inquiétudes pour demain se cristallisent dans la crise écologique, nous assistons heureusement à une salutaire prise de conscience en vue de la préservation de la planète, notre maison commune. Il est désormais impossible de rester dans le monde ancien en ne considérant que les solutions techniques, ce qui aurait un effet dévastateur. Les consensus écologiques dessinent un autre progrès pour un monde nouveau, celui de la sobriété heureuse et du partage solidaire.

    La bioéthique ne saurait rester étrangère à cette transition. Aujourd’hui, elle est tentée de valider les succès technologiques et le court-terme des profits du marché. Le projet de loi, dans son actuel mouture, semble s’y enfermer sans avoir conscience que l’être humain en est blessé. Certains plaident faussement qu’ainsi va le sens de l’histoire, ce que contredit le virage écologique qui s’impose à nous ! Ils s’affirment progressistes en ayant une vision étroite du progrès, qui ne considère pas vraiment la santé publique comme bien commun et qui exclut le respect dû à l’être humain le plus fragile !

    La bioéthique aussi a besoin d’une salutaire prise de conscience ! Elle doit entendre ces alertes, dont certaines sont devenues plus vives en raison de la pandémie :

    • Face aux défis liés au vieillissement de concitoyens de plus en plus nombreux, quelle nouvelle et juste solidarité allons-nous édifier en faveur de nos aînés ?
    • Face à une conception gestionnaire des soins selon laquelle un « patient » devient parfois un « client », comment promouvoir une médecine plus humaine pour tous, soutenue par une politique de santé davantage reconnaissante envers les soignants ?
    • Face à la volonté de tout maîtriser par les techniques biomédicales, comment discerner en raison les vrais enjeux ? Car les menaces sont réelles : marché des tests génétiques, robotisation et intelligence artificielle sans contrôle suffisant, expérimentation sur des embryons chimères, sélection accrue des enfants à naître, filiation sans paternité, maternité sans gestation, marchandisation de la procréation.

    Plus que jamais, une vision audacieuse est nécessaire : grâce au « dialogue », qui est plus qu’un simple débat, développons une compréhension unifiée de la personne humaine en ses dimensions corporelle, psychique, sociale et spirituelle. Le corps n’est pas un matériau manipulable selon tout désir. Les liens humains fondamentaux ne sont pas configurables à volonté, fût-ce celle d’une majorité parlementaire.

    Par sa filiation, chacun entre dans l’histoire d’autant plus serein qu’il aura été pleinement respecté dans sa dignité et dans ses droits fondamentaux, dès sa conception. Comment affirmer de façon péremptoire que priver délibérément un enfant d’un père n’est pas un mal pour l’enfant et respecte
    ses droits ? N’est-ce pas jouer avec le feu que de lui imposer légalement un double lien maternel qui serait biologique avec une femme et gestationnel avec une autre ?

    De sa dignité découle la « gratuité » avec laquelle tout être humain, avec ses vulnérabilités et ses limites, est accueilli en raison de sa valeur sans prix. L’éthique ainsi fondée est capable de discerner les violences exercées sur lui et de s’y opposer. Elle résiste à la séduction des techniques nous entraînant
    dans les dérives de l’eugénisme.

    « Fraternité » et « gratuité » permettent d’édifier la société inclusive désirée par tous : accueillir les différences et les fragilités, non comme des problèmes à éradiquer mais comme des sources
    d’humanité plus grande.

    Voilà le chemin d’un progrès véritable et plus juste, qui conduit à ce monde nouveau ! Répondre au défi écologique, c’est inséparablement élaborer une autre bioéthique que celle de l’actuel projet de loi. Ne manquons pas ce rendez-vous grave et plein d’espérance. Sans une conscience renouvelée de
    l’éthique, le plus fragile sera soumis à la loi du plus fort, et le progrès escompté deviendra régression. Il en va du sens de l’histoire et de notre responsabilité collective !

    Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, Responsable du Groupe Bioéthique de la CEF
    Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges
    Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes
    Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio
    Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême
    Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours
    Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre
    Père Brice de Malherbe, Département éthique biomédicale, Collège des Bernardins
    Père Bruno Saintôt, Département éthique biomédicale, Centre Sèvres

    Le 20 juillet 2020