2 février : lumière sur des vies données !

Nous fêtons aujourd’hui 2 février la Présentation de Jésus au Temple, la fête de la Chandeleur. 40 jours après Noël, Jésus est présenté au Temple pour être racheté selon la tradition juive : en effet, depuis la sortie d’Égypte, après la mort de tous les premiers-nés d’Égypte et la fête de la première Pâque, chaque premier mâle (hommes ou bêtes) devait être offert au Seigneur. L’offrande de Jésus entre dans cette tradition : Marie et Joseph sont venus, comme tous les jeunes parents de leur époque, offrir à Dieu leur fils et le « racheter ».

La liturgie a perpétué cet événement en associant cette première entrée de Jésus enfant dans le Temple à ces cierges qui sont bénis à l’occasion pour que les familles puissent les rapporter dans leur foyer afin que la lumière du Christ y rayonne. Fête de la lumière, elle annonce bien entendu la splendeur d’une autre lumière : celle de la nuit pascale. Alors que le Christ s’est offert lui-même pour nous racheter du péché et de la mort, il surgit dans la nuit de Pâques, que là aussi la liturgie accompagne du symbole du cierge : le cierge pascal et ces cierges que nous portons en main tout au long de la vigile.

« Petite Pâques »

Ce symbole de la lumière trouve un écho dans la vie profane : la forme des crêpes que nous mangeons traditionnellement à la Chandeleur rappelle le disque solaire et évoque aussi le retour prochain du printemps au cours duquel nous célébrerons Pâques.

La fête de la Présentation est donc une « petite Pâques » qui nous annonce l’offrande que Jésus a fait de sa vie pour nous. Voilà pourquoi nous fêtons aujourd’hui celles et ceux qui ont choisis de consacrer leur vie au Seigneur : ces consacrés sont pour les chrétiens le rappel visible du don total du Fils de Dieu pour nous sauver.

« Aujourd’hui ton Fils éternel est présenté dans le Temple, et l’Esprit Saint, par la bouche de Syméon, le désigne comme la gloire de ton peuple et la lumière des nations.
Joyeux nous aussi d’aller à la rencontre du Sauveur, nous te chantons avec les anges et tous les saints …»

Préface

Bouleversés par le don « jusqu’au bout » du Christ, des baptisés choisissent de répondre par le don total et exclusif de leur vie, pour marcher à sa suite.

La journée de la vie consacrée est célébrée le jour de la Présentation de Jésus : « une éloquente icône du don total de soi pour tous ceux qui ont été appelés à reproduire dans l’Église et dans le monde, par les conseils évangéliques, « les traits caractéristiques de Jésus chaste, pauvre et obéissant »». (Vita consecrata).

La vie consacrée« enrichit et réjouit l’Église par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données ». Ainsi le diocèse de Vannes est riche de plus de trente congrégations et communautés religieuses !

La vie consacrée, signe pour le monde ? Réponse avec le frère Benoît, père abbé de l’abbaye de Timadeuc.

Quel est le sens du 2 février pour vous ?

Cette journée nous invite à nous rappeler que Dieu fait des merveilles pour chacun et que l’Église a besoin de personnes qui répondent à une vocation particulière. Certains se marient, d’autres choisissent de rester célibataires, d’autres encore de répondre à un appel particulier comme la vocation monastique. On a besoin de toutes ces vocations qui nous disent, chacune à leur manière, que Dieu nous aime, qu’il ne nous laisse pas orphelins, qu’il ne nous abandonne pas à notre triste sort, mais qu’au contraire il noue une alliance avec nous et qu’il attend de notre part une relation vivante avec Lui. Il est à espérer que beaucoup osent vivre pleinement la vocation à laquelle le Seigneur les appelle.

En quoi les consacrés sont-ils un signe pour le monde ?

La vie consacrée est le signe que Dieu est toujours à l’œuvre en cet âge, qu’Il est bien vivant, en tout cas pour ceux et celles qui entendent sa parole et qui décident un jour de tout quitter pour se mettre à son service. Tous les consacrés sont les témoins du fait que la parole de Dieu est toujours d’actualité et qu’il vaut la peine de se mettre à son écoute. Elle peut donner sens à toute une vie, elle est source de joie, d’épanouissement. La vie consacrée, c’est aussi un chemin d’accomplissement de soi. Quand le Seigneur appelle quelqu’un, c’est pour qu’il soit heureux, pour qu’il témoigne de cette joie qui ne passera pas et que Jésus nous a promise.

Retrouvez l’interview complète du frère Benoît
dans Chrétiens en Morbihan, le journal du diocèse de Vannes, à partir du 15 février.

Consacré(e)s dans le diocèse de Vannes : quatre témoignages en vidéo (février 2019)

Evêché – Accueil

A compter du 3 novembre2020, l’évêché sera fermé au public. Un accueil téléphonique y sera assuré de 9h à 12h, du lundi au vendredi.

Evêché
14 Rue de l’Evêché – CS 82003 – 56001 VANNES CEDEX
accueil.eveche@diocese-vannes.fr
Tél : 02 97 68 30 60

24 janvier : Dimanche de la Parole de Dieu

Ce 24 janvier, l’Église célèbre « le dimanche de la Parole de Dieu ». Institué en septembre 2019 par le Pape François et vécu pour la première fois l’année dernière, ce dimanche est une occasion pour chaque communauté et pour chaque baptisé de renouveler son engagement à approfondir, prier, mettre en pratique et faire connaître la Parole de Dieu : vivante et efficace !

« Il est donc bon que ne manque jamais dans la vie de notre peuple ce rapport décisif avec la Parole vivante que le Seigneur ne se lasse jamais d’adresser à son Épouse, afin qu’elle puisse croître dans l’amour et dans le témoignage de foi».

Pape François, lettre apostolique « Aperuit illis ».

Dans sa note en vue du dimanche de la Parole de Dieu, le cardinal Robert Sarah réaffirme combien « la Parole de Dieu écoutée et célébrée, surtout dans l’Eucharistie, alimente et fortifie intérieurement les chrétiens et les rend capables d’un authentique témoignage évangélique dans la vie quotidienne ».

Prochainement, dans votre revue diocésaine
« Chrétiens en Morbihan » : dossier spécial
sur la Parole de Dieu

« Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique »

Dt 30, 14.

La Parole de Dieu nous travaille, pénètre dans notre cœur, le façonne et l’unit à Lui. Le Seigneur ouvre en effet notre intelligence à la compréhension des Écritures (Lc 24, 45), jusqu’à nous faire désirer ce qu’Il désire. Lecture méditée de l’Évangile, lectio divina, etc. : ayons faim de nous en nourrir au quotidien et goûtons sans modération cette communion qui nous fera l’annoncer !

Opération URGENCE LIBAN

Depuis plusieurs semaines, nous avons vu des images révélatrices de la détresse dans laquelle vivent les libanais : à la chute de la monnaie, se sont ajoutés une pénurie de certains médicaments, des difficultés pour se nourrir, une flambée des prix, et des chantiers de reconstruction colossaux.

« Dans un souci de solidarité envers nos frères chrétiens du Liban, l’Enseignement Catholique du Morbihan propose aux établissements qui le souhaitent de participer à une collecte de fonds pour aider à la remise en état de l’ensemble scolaire des Saints Coeurs Sioufi, et l’ensemble scolaire Notre Dame de la Paix Dora, situés à Beyrouth« , explique Stéphane Gouraud, directeur de l’EC56.

Les élèves pourront déposer leur don dans des bocaux en verre mis à leur disposition. Les fonds récoltés iront en intégralité aux ensembles scolaires cités, par l’intermédiaire de l’association « L’oeuvre d’Orient ».

En savoir plus ICI sur l’ensemble scolaire des Saints-Coeurs-Sioufi

Pour tout renseignement sur l’opération, contactez :
Myriam de La Peschardière
DDEC du Morbihan
CS 72196
56005-VANNES Cedex
myriam.delapeschardiere@e-c.bzh

Retrouvez l’école Notre-Dame de la Paix sur Facebook :

SERVIR : un stage liturgique pour collégiens et lycéens

Initiée en 2019, cette session mixte, coordonnée par le Service Diocésain de Liturgie du diocèse de Vannes, est proposée aux jeunes acteurs de la liturgie en vue de soutenir la vie liturgique des communautés locales. Il s’agit pour tous de mieux atteindre un objectif commun : une liturgie plus belle et un chemin croissance spirituelle.

Du dimanche 21 février 2021 (messe de 11h), au jeudi 25 février après la messe de 11h présidée par monseigneur Centène.


La session propose une dynamique pédagogique riche de temps d’enseignement liturgique et d’ateliers séparés ou communs. Par ailleurs, les jeunes pourront vivre un temps privilégié de rencontres, de célébrations et d’animations spirituelles ou de détente.

Ce projet est rendu possible grâce à la collaboration fructueuse de nombreux services diocésains (Musque liturgique, Servants, Art sacré, Communication), ou encore de partenaires (Académie de Musique). Nous remercions par ailleurs le recteur de Sainte Anne pour l’accueil de ce projet sur le site.

Nous serons accueillis gratuitement dans les locaux de l’Académie pour les ateliers ainsi qu’au Foyer Jean-Paul II pour l’hébergement, permettant un coût maitrisé et accessible. Il faut ici remercier également tous les bénévoles engagés dans ce projet (séminaristes, prêtres religieux et autres laïcs) qui offrirons leurs services et compétences pour un projet lumineux et de qualité !

En ce temps de précautions sanitaires, nous saurons veiller par des protocoles spécifiques à la santé de tous, en adaptant les ateliers (surtout le chant) en fonction des recommandations. Nous souhaitons cependant permettre à chacun de sortir d’une ambiance parfois lourde générée par cette pandémie depuis plusieurs mois.

Trois ateliers seront proposés :

  • Le service d’autel et d’assemblée. Nous faisons le choix de distinguer le service d’autel pour les garçons et celui de l’assemblée pour les filles, ce qui n’empêche pas les paroisses d’adapter ce principe en fonction des réalités locales.
  • L’accompagnement instrumental (il n’y aura cependant pas de cours d’orgue cette année). Il s’agira de préparer musicalement les messes quotidiennes de 11h.
  • Le chant (choeur pour tous, petit choeur spécifique, et animation d’assemblée pour les lycéens qui le souhaiteraient).

Informations générales

  • Porteur du Projet : Service diocésain de Liturgie – Emmanuel AUVRAY, délégué diocésain.
  • Responsable pédagogique des Servants : père Gwénaël Airault, responsable du service, avec la contribution d’Irène de Château-Thierry (Art sacré) et du père Johann Ribette.
  • Responsable pédagogique chant et instruments : Académie de Musique de Sainte Anne d’Auray (Gilles Gérard, chef de choeur), en lien avec le père Jean Duparc..
  • En charge du suivi administratif et de l’animation : une équipe autour de Gildas Colas des Francs, séminariste et diplômé BAFD.
  • En charge de l’animation spirituelle : une équipe autour du père Jean-Marie Surel et du père Joël Bernard.

Prix : 60€ par chèque à l’ordre SDPLS Vannes (pas de chèque encaissé avant l’assurance définitive de la tenue du stage)

S’inscrire

Pour s’inscrire, cliquez ICI

Reconfinement dans la foi, l’espérance et la charité !

Les paroisses et les services diocésains se mobilisent pour aider les fidèles à vivre le reconfinement dans la foi, l’espérance et la charité ! Retrouvez ici quelques propositions et n’hésitez pas à contacter votre paroisse !

CEF – Une jauge réaliste pour les deux prochains dimanches

Communiqué de la CEF du 2 décembre 2020

UNE JAUGE RÉALISTE POUR LES DEUX PROCHAINS DIMANCHES
La Conférence des évêques de France prend connaissance de la jauge rendue publique aujourd’hui par le ministre de l’Intérieur pour ce qui concerne les célébrations publiques dans les lieux de culte. 

La CEF estime que cette mesure proportionnée à la capacité d’accueil des édifices, bien que contraignante, est applicable. Elle impose de « laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux ». Les fidèles catholiques devront donc appliquer cette mesure, en particulier, les deux prochains dimanches 6 et 13 décembre.

Cette nouvelle mesure, plus réaliste et dont la CEF a été informée en début d’après-midi, fait suite à la consultation des cultes organisée depuis dimanche par le gouvernement. La CEF se réjouit que se renoue un dialogue constructif avec les pouvoirs publics. Elle attend maintenant, à la lecture des données sanitaires, l’éventuelle réévaluation de cette jauge à partir du 15 décembre.

De dimanche en dimanche, cette période de l’Avent entamée le 29 novembre, est un chemin vers Noël. Les communautés catholiques espèrent de tout leur cœur pouvoir célébrer le grand mystère de la foi dans les églises le 24 au soir, avec le moins de restriction possible. Ils sont conscients que l’attention aux précautions sanitaires est toujours nécessaire. 

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Communiqué de la CEF du 29 novembre 2020

DÉCISION DU CONSEIL D’ÉTAT DU 29 NOVEMBRE 2020 : LE DROIT A ÉTÉ RÉTABLI ET LA RAISON RECONNUE

Par sa décision du 29 novembre 2020, le juge des référés du Conseil d’État a retenu le caractère disproportionné de la mesure gouvernementale qui limitait à 30 le nombre de personnes autorisées à assister aux cérémonies religieuses dans les lieux de culte, en relevant qu’il n’y avait pas de justification à cette interdiction absolue et générale « alors qu’aucune autre activité autorisée n’est soumise à une telle limitation fixée indépendamment de la superficie des locaux en cause ».
 
Ce soir, à l’occasion de leur rencontre avec le Premier ministre, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Président de la CEF et archevêque de Reims, Mgrs Dominique Blanchet (évêque de Belfort- Montbéliard), et Olivier Leborgne, (évêque d’Arras), vice-présidents de la CEF,  Mgr Dominique Lebrun (archevêque de Rouen), membre du Conseil permanent et Mgr Stanislas Lalanne (évêque de Pontoise) rediront leur souhait que soit acté, dans les trois jours qui ont été impartis au gouvernement par la décision du juge des référés du Conseil d’État, l’adoption d’une jauge réaliste, comme le prévoyait le protocole sanitaire qu’elle avait déjà présenté. 

La CEF considère que le droit a ainsi été rétabli et que la raison a été reconnue. Elle souhaite pour autant que le recours judiciaire reste l’exception dans un réel dialogue dont elle attend la reprise. 

Que ce premier dimanche de l’Avent nous prépare à accueillir le Seigneur qui vient. 

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COMMUNIQUE DU 26 NOVEMBRE 2020

JAUGE À 30 PERSONNES CE DIMANCHE : UNE MESURE QUI DEMEURE IRRÉALISTE ET INAPPLICABLE

C’est avec regret que la Conférence des évêques de France (CEF) apprend que la jauge de 30 personnes par lieu de culte pour les célébrations est maintenue pour ce dimanche. Après l’appel du Président de la République à l’issue de son discours du mardi 24 novembre, elle attendait une rectification de cette mesure et la mise en place d’une « jauge réaliste » dès ce 28 novembre. Il n’en est rien !

Le Premier ministre explique sa fermeté par la situation épidémiologique ; néanmoins les protocoles présentés par les différentes religions auraient pu permettre des décisions plus facilement applicables et équitables.

La CEF s’interroge sur les véritables critères utilisés par le gouvernement pour fixer les conditions de ce confinement. Certes les cultes ne sont pas des commerces mais traiter ainsi les religions, c’est considérer comme accessoire la foi de millions de croyants. C’est une grave erreur pour notre société tout entière.

Le Premier ministre s’est engagé à ouvrir la discussion sans attendre pour permettre dès que possible une jauge proportionnée à la taille des édifices. La Conférence des évêques de France réclame une véritable concertation plus efficace pour aboutir à un accord. Dans ce contexte elle se réserve toujours la possibilité d’utiliser les moyens de droit appropriés.

La Conférence des évêques de France réaffirme l’engagement plein et entier des catholiques dans la lutte contre cette épidémie et leur volonté de servir au plus grand bien de notre société.

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COMMUNIQUE DU 24 NOVEMBRE 2020

Déclaration du Président de la République ce 24 novembre 2020
30 PERSONNES PAR CÉLÉBRATION : LES CATHOLIQUES N’ONT PAS ÉTÉ ENTENDUS
La Conférence des évêques de France (CEF) est à la fois déçue et surprise par l’annonce faite ce soir par le Président de la République concernant le nombre de 30 personnes autorisées dans le cadre de l’exercice public du culte à partir du 29 novembre.

Cette annonce n’est pas du tout conforme aux discussions qui ont eu lieu ces dernières semaines avec les ministres concernés. Dès ce soir, avec des représentants d’autres confessions chrétiennes, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, Président de la CEF, a interpellé le Président de la République pour demander que soit révisée cette mesure. En effet, cette mesure irréaliste et inapplicable est tout à fait irrespectueuse de la réalité de la pratique religieuse des catholiques.

L’Église catholique a proposé dans son protocole un espace de 4m2 autour de chaque fidèle et une occupation partielle de l’église au 1/3 de la capacité habituelle.

Les catholiques sont conscients des enjeux sanitaires et sont capables de faire preuve d’une totale responsabilité dans l’application des règles de protection. La mesure annoncée paraît ignorer ce sens des responsabilités dont ils ont déjà su faire preuve depuis le début de l’épidémie.

La période de l’Avent qui s’ouvre devant nous est un temps fondamental de préparation à Noël. Le rassemblement dominical constitue une étape essentielle pour les fidèles durant cette période.

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COMMUNIQUE DU 25 NOVEMBRE 2020

REPRISE DES CULTES PUBLICS A PARTIR DU 28 NOVEMBRE
LA CEF ATTEND UNE JAUGE RÉALISTE POUR LE NOMBRE DE FIDÈLES AUTORISES AUX CÉLÉBRATIONS PUBLIQUES

Suite à l’incompréhension manifestée par les catholiques et d’autres quant au nombre de 30 personnes autorisées à assister à une célébration publique à partir du 28 novembre, le Président de la CEF, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, et le Président de la République, M. Emmanuel Macron, ont eu un échange téléphonique hier soir, 24 novembre.

Il ressort qu’une jauge réaliste, tout en restant stricte, sera définie d’ici jeudi matin pour une mise en application en deux étapes : samedi 28 novembre puis après la réévaluation du 15 décembre.
 
C’est dans cette perspective que la CEF continue son dialogue avec les services du Premier Ministre et du Ministre de l’Intérieur.

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Diocèse – Communiqué du 13 novembre 2020

Dans la crise sanitaire que nous traversons, les chrétiens ont le devoir impérieux de participer à la recherche du bien commun et pour cela ils respecteront les consignes du gouvernement, non par contrainte ou crainte des sanctions mais parce que leur foi les y engage : « Rappelle à tous, dit saint Paul à Tite, qu’ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités, qu’ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien ; qu’ils n’insultent personne, ne soient pas violents, mais bienveillants, montrant une douceur constante à l’égard de tous les hommes[1] ». Ainsi, la vie chrétienne ne peut pas être mise en opposition avec le bien commun, ni la recherche du bien commun considérée comme une entrave à la vie chrétienne. Bien au contraire l’un et l’autre sont complémentaires, et plus notre vie chrétienne sera intense, plus notre participation à la vie de la cité sera efficace.

Le contexte renouvelé et indéterminé dans sa durée de l’absence de culte public freine fortement les fidèles, souvent pratiquants réguliers, dans leurs attentes d’un ressourcement sacramentel. Si la sidération du premier et long confinement a conduit les fidèles, conscients des exigences sanitaires, à une obéissance remarquable, ceux-ci ont vécu avec des sentiments partagés ce temps imposé.

Les textes qui fixent ce deuxième confinement et le rapport du Conseil d’Etat ouvrent davantage de possibilités :

– l’ensemble des lieux de culte demeurent ouverts ;

– les fidèles peuvent y participer aux enterrements et aux mariages dans la limite respective de 30 et 6 personnes, mais également s’y rendre pour y exercer le culte à titre individuel, en particulier à l’occasion de leurs autres déplacements autorisés ;

– les ministres du culte peuvent librement y participer à des cérémonies religieuses, notamment pour en assurer la retransmission, et y recevoir individuellement les fidèles, de même qu’ils peuvent se rendre au domicile de ceux-ci.

La pratique liturgique n’est pas le tout de la vie chrétienne qui ne s’épanouit que dans l’exercice d’une authentique charité, charité des ministres du culte vis-à-vis des fidèles désemparés, charité de ces derniers qui pourra se traduire et s’accroître par toute activité en faveur du prochain[2].


[1] Tite 3, 1-2

[2] visites aux malades avec les précautions nécessaires, appels téléphoniques, aide aux courses des personnes en situation de nécessité, permanence dans les églises pour une écoute et un accompagnement spirituel, organisation de maraudes en ville, en lien avec la diaconie diocésaine, encouragement aux associations caritatives (Secours catholique, Conférence st Vincent de Paul, hospitalité diocésaine…), participation aux associations non confessionnelles (Resto du Cœur, Banque alimentaire,…).

Père Jean-Reynold Bonhomme : un nouveau prêtre !

Jean-Reynold Bonhomme a été ordonné prêtre ce dimanche 18 octobre au Centre Missionnaire Saint-Jacques, à Guiclan, en même temps que quatre autres membres de la Société missionnaire des Prêtres de Saint-Jacques, tous originaires d’Haïti. Présidée par l’archevêque de l’archidiocèse de Marseille, Mgr Aveline, la célébration a été diffusée en direct sur YouTube. Dans son homélie, l’archevêque a souligné les « voies étonnantes » de la Providence qui continue de guider la mission de l’Église, alors que ce même dimanche était célébrée la journée missionnaire mondiale.

« Cette ordination est l’occasion de rendre grâce à Dieu pour ces nouveaux ouvriers qu’Il envoie à sa moisson. Comment ne pas faire mémoire en ce lieu, alors même que nous célébrons la journée missionnaire mondiale de ce fameux 10 juin 1864 lorsque débarquait à Port au Prince Mgr Martial TESTARD du COSQUER et que commençait ainsi la grande aventure missionnaire dont vous, prêtres de Saint Jacques, êtes les héritiers.
Comme les voies de la Providence sont étonnantes ! Allant d’abord de France vers Haïti puis d’Haïti vers le Brésil et finalement de nouveau vers la France, au gré des besoins de la mission de l’Église.
Et comme à chaque étape, à chaque déplacement, il importe d’exprimer une immense reconnaissance à ceux qui pour répondre à l’appel du Seigneur, les envoyant travailler à la moisson, acceptent de quitter leur pays, leurs familles leurs amis, leur milieu naturel de culture et de vie.
La pandémie que nous subissons actuellement vous prive chers amis ordinands de la présence des vôtres ici même ce matin.
Croyez bien que nous ferons en tous cas de noter mieux pour que l’ombre de cette absence ne ternisse ni la lumière de noter joie, ni la claire expression de noter reconnaissance ».

Diocèse – Communiqué du 26 novembre 2020

Le Premier Ministre a indiqué en fin de matinée que les dispositions concernant les rassemblements dans les lieux de culte étaient maintenues, à savoir, « 30 personnes maximum ».

Avec la Conférence des Évêques de France, nous nous interrogeons « sur les véritables critères utilisés par le gouvernement pour fixer les conditions de ce confinement. Certes, les cultes ne sont pas des commerces, mais traiter ainsi les religions, c’est considérer comme accessoire, la foi de millions de croyants. C’est une grave erreur pour notre société toute entière. »

L’incohérence de cette mesure réside dans le fait que réunir 30 personnes dans une chapelle, n’a pas les mêmes conséquences que réunir 30 personnes dans une cathédrale. A appliquer à la lettre cette consigne, nous risquons de mettre en danger les communautés qui ne disposent que de petits édifices religieux.

Suite à la déclaration du Premier Ministre qui autorise cependant la reprise du culte public, Mgr Centène et l’équipe épiscopale ont décidé que l’obligation dominicale peut être observée sur l’ensemble des jours de la semaine tant que dure cette incohérence.

On pourra donc inviter les fidèles à se répartir par groupes de trente maximum :
* soit 30 personnes par messe tout au long de la semaine
* soit 30 personnes à chacune des messes dominicales qui pourront être célébrées.

En cas d’affluence, et si les lieux le permettent, on pourra prévoir une sonorisation de la messe à l’extérieur pour les personnes qui n’auront
pas pu entrer dans l’église.

Ensuite les fidèles qui souhaiteront communier pourront être accueillis dans l’église en veillant à ne pas faire entrer trop de monde en même
temps à l’intérieur de l’édifice.

N.B. Si un système d’inscription se met en place, on veillera à détruire les
listes après chaque messe pour éviter que les catholiques pratiquants ne
soient fichés.
Non seulement, le règlement général sur la protection des données
(RGPD) nous y contraint, mais notre expérience séculaire nous le
recommande.

A Vannes, jeudi 26 novembre 2020
Mgr Raymond Centène
et l’équipe épiscopale


Télécharger le communiqué du 26 novembre 2020

Les évêques de France en visioconférence

Cette année la Conférence des évêques de France s’adapte aux conditions sanitaires du pays et propose une Assemblée plénière des évêques en visioconférence.

Traditionnellement située à Lourdes, l’Assemblée plénière bi-annuelle aborde donc cette année par écran interposé, chaque jour du 3 au 8 novembre 2020, des thèmes de réflexions et témoignages. Les deux premiers jours ont été consacrés à « Cultiver la terre et se nourrir », portant le souci du monde agricole et rural. « les 180 délégués diocésains à l’écologie intégrale repartent avec des pistes de réflexion à mettre en oeuvre dans leurs diocèses.« 

Le jeudi 5 novembre, les évêques abordent différentes questions d’actualités, et exposent les travaux de chaque groupe de travail de lutte contre les abus. A suivre sur le site de la CEF- ICI

Le Vendredi 6 novembre est à retrouver ICI. Deux sujets sont discutés : la Ratio et les statuts du Sanctuaire de Lourdes

Le samedi 7 novembre, en savoir plus ICI

Le dimanche et dernier jour ICI : Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence des évêques de France, conclue cette Assemblée plénière automnale de 2020. Suivre le discours de clôture :

« Dans un ministère bien souvent solitaire au quotidien, les temps d’Assemblées plénières confortent les évêques dans leur mission commune » Le père Emmanuel Coquet, Secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France, explique à quel point ces temps particulièrement attendus par les évêques nourrissent leur charge. En savoir plus

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©Eglise Catholique

Soeurs salésiennes en mission à Locmiquélic : elles témoignent !

Trois soeurs salésiennes missionnaires de Marie Immaculée sont arrivées il y tout juste un an à Locmiquélic, où elles ont fondé un couvent, dans l’ancien presbytère. Ces soeurs missionnaires vivent résolument l’Évangile et en répandent le ferment à travers une vie simple, le travail humanitaire, l’éducation, les visites aux familles, ou encore dans la catéchèse. A l’occasion de la semaine missionnaire mondiale, elles nous offrent leurs témoignages.

« Allez donc étendre au loin, jusqu’au bout du monde, l’influence de la méthode de Saint-François de Sales, docteur de l’Amour. Révélez le salut apporté, à tous et à toutes ».

Père Henri Chaumont, fondateur des soeurs salésiennes missionnaires de Marie Immaculée

Les soeurs salésiennes missionnaires de Marie Immaculée constituent un institut religieux apostolique de droit pontifical au sein de la société des filles de Saint-François de Sales.

Héritières de l’élan missionnaire qui animait le Père Henri Chaumont, les soeurs salésiennes missionnaires de Marie Immaculée poursuivent la mission universelle de l’Église pour l’évangélisation des pauvres, dans une totale disponibilité et avec une attention spéciale pour la femme, afin qu’elle devienne apôtre de l’Évangile. Elles sont actuellement 1400, dans 22 pays et sur 5 continents.

Témoignage de Soeur Catherine

Je suis née dans une famille chrétienne. Quand j’étais petite, je voyais les sœurs qui faisaient l’expédition missionnaire à la campagne et j’étais très contente en voyant les sœurs joyeuses et souriantes. Leur accueil m’a frappé beaucoup le cœur et à partir de ce moment-là, je voulais être missionnaire comme elles.
Et leur mission m’intéressait beaucoup. Les sœurs Salésiennes sont missionnaires c’est pour ça que j’ai décidé de rentrer dans notre congrégation. Pendant ma jeunesse, j’étais dans le Mouvement Eucharistique des Jeunes ou MEJ, qui m’a beaucoup aidée à pratiquer la prière et à nourrir ma foi.

Le 24 août 2003, à l’âge de 18 ans, je suis rentrée chez les Sœurs Salésiennes Missionnaires de Marie Immaculée. Pendant trois ans j’ai continué mes études chez les sœurs. Deux ans après mes études, j’ai enseigné à l’école primaire chez les sœurs.
De 2008 à 2011, j’ai fait 3 ans de formation (1 an postulante et deux ans novices) durant lesquels j’ai approfondi ma foi avec la prière personnelle, la prière communautaire, et tous les cours . Cette formation m’a beaucoup aidé à suivre le Christ et à répondre à son amour en toute liberté.

En 2011, j’ai prononcé mes vœux temporaires. Après mes vœux, j’ai fait la mission à Madagascar pendant cinq ans. J’ai travaillé à l’école en tant qu’enseignante. L’année 2016, j’ai fait un an de formation inter-juniorat pour la préparation de mes vœux perpétuels.

En 2019, la congrégation m’a envoyée en France pour l’ouverture de notre mission à Locmiquélic. Pour moi, cette mission est un œuvre de Dieu. Saint François nous a dit « Tout par amour, rien par force » donc Je fais ma mission avec amour, avec joie et courage malgré les difficultés que j’ai rencontrées (la langue, la culture, le changement de climat). La rencontre avec les gens me pousse à toujours rechercher la volonté de Dieu dans la mission que la congrégation et l’Église m’ont confiée.

Témoignage de Sœur Mariette

C’est pendant la retraite de ma première communion que j’ai senti le premier appel vers Dieu. Dès le retour à la maison et en repensant aux sœurs très souriantes, vêtues de leur habit de religieuse, j’ai annoncé à maman que je serai religieuse quand je serai grande.

Le second appel divin s’est fait également pendant ma retraite de confirmation et pendant l’Adoration. Une sensation de chaleur intense, et au fond de mon cœur la voix de Dieu. J’ai confié à notre Père Curé que je voulais rentrer au couvent il m’a orientée vers une religieuse.

Et c’est un mois après que mon papa m’a emmenée définitivement au couvent ou ma sœur était déjà religieuse.

Le noviciat m’a appris à mieux connaître cette congrégation missionnaire mais au bout la deuxième année, ma sœur est partie en mission pour la France. J’ai prononcé mes vœux définitifs sans qu’elle puisse les entendre.

Au noviciat, nous avons appris que tous les baptisés sont missionnaires et que comme tels nous pouvons partir ou rester dans notre pays.                              

Pour sœur Catherine, sœur Julie et pour moi-même, le changement de vie n’a pas été facile. La barrière du langage : le français qui n’est pas facile. La vie et la mentalité qui sont très différentes de notre pays…

Il est plus facile d’être nommée dans une communauté qui existe déjà mais être les premières pionnières, c’est bien plus difficile. Mais la Miséricorde de Dieu et la providence du Père, nous enseignent que le trésor c’est Jésus et qu’avec lui, tout est possible.

Nous enseignons le caté dans les classes. Nous animons le chapelet et la messe en semaine, et nous allons visiter les autres églises. Nous avons programmé des conférences pour les femmes et avec les enfants nous allons effectuer des récollections…

Pendant ce mois d’octobre consacré à la Très Sainte Vierge Marie, et tout particulièrement pendant cette semaine missionnaire mondiale, nous sentons bien que nous sommes missionnaires et nous disons tous les jours « me voici ». Oui, chaque jour, je réponds à l’appel de Dieu, je demande de trouver sa Sainte Volonté et de l’accomplir avec Amour et j’offre mon être à tout ce qu’Il veut.
En classe, nous expliquons aux enfants ce que veut dire le mot « missionnaires » et pendant le mois d’octobre, dans notre communauté, nous prions tout spécialement pour les vocations.

Cette semaine, je prie beaucoup pour les missionnaires, spécialement pour tout ceux qui sont en danger et en difficultés. En communauté,  nous augmentons  notre temps de prière personnelle et  nous organisons le chapelet avec les chrétiens le dimanche soir, 18 octobre, dimanche de la mission.            

Soeur Julie de la Compassion, 2e année de vie religieuse

J’ai vécu dans une famille chrétienne et j’ai été élevée dans la foi catholique depuis mon enfance. Selon l’organisation dans notre diocèse, j’ai participé au MEJ, le Mouvement Eucharistique des Jeunes. Il y avait des regroupements chaque année et à cette occasion on rencontrait des religieuses. J’ai senti à ce moment-là le désir d’être religieuse à 11 ans. Et puis, j’avais le goût d’aller à la messe. J’aimerais préciser que dans notre village, nous avions la messe une fois par mois et qu’il fallait marcher 12 km aller-retour pour arriver jusqu’à l’ église.

En  classe de seconde, à l’âge de 16 ans, je suis rentrée au couvent comme aspirante. Je me sentais attirée par la façon de vivre des Sœurs Salésiennes de Marie Immaculée. Le charisme, les habits et le sourire des  sœurs m’ont aidée à choisir la congrégation Salésienne.
Alors, j’ai appris et essayé de vivre la vie en communauté religieuse. J’ai poursuivi mes études et après l’obtention du baccalauréat, j’ai fait un stage de 2 ans, dans leur école, en tant qu’enseignante. Ce stage fait partie des étapes de formation dans notre congrégation.

En 2015, je suis rentrée dans la maison de formation pour un an de postulat et deux ans de noviciat. Le 8 septembre 2018, j’ai prononcé mes vœux temporaires. J’ai fait un an de mission à Madagascar. J’ai enseigné en classe de primaire, donné des cours de catéchèse, j’ai fait des visites de famille à domicile, des tournées à la campagne et animé des retraites.  
Le  2  février 2020,  je suis arrivée en France pour la continuité de ma mission.

Dès mon arrivée ici, à Locmiquélic, j’ai beaucoup appréhendé la façon   dont j’allais vivre ma vie en  tant que religieuse : avec l’approfondissement de la langue française et la nouvelle culture. Mais au  fil du temps,  l’organisation et l’accueil  dans la  paroisse  nous ont aidées à vivre notre apostolat en tant que Salésienne missionnaire de Marie Immaculée.
Et de mon côté, je me sens prête et disponible pour vivre mon inculturation et apporter mes talents et charismes personnels pour animer la communauté et la paroisse.

« Me voici, envoie-moi »

Il est vrai que vivre  loin de  son   pays  et être étrangère est toujours difficile, mais avec la vocation missionnaire, là où je suis, je vis pour Jésus. Saint François de sales nous dit : « Fleuris là où tu es semé ». J’ai offert ma vie entière pour Lui et je poursuivrai jusqu’au bout pour sa  plus  grande gloire. Alors, je suis envoyée ici, par ma Congrégation, pour témoigner de Jésus à travers les missions qui nous sont confiées.
Avec la prière et le  soutien de mes sœurs, de toutes les autres personnes qui  me connaissent déjà et vous tous aussi, je mets mes forces et mes connaissances au service de la mission.

Chacun de nous a sa vocation et ses missions pour continuer l’évangélisation dans le monde entier. Alors, mettons toujours notre vie en Jésus, Celui qui ne déçoit pas, en essayant d’apporter l’espérance, la joie et toute bonté autour de nous. Et que la volonté du Seigneur règne toujours dans nos cœurs et là où nous sommes.

Je vous souhaite bonne mission et restons toujours en union de prière!

                                                                                                      

Père Gabriel de Lépinau, en mission à Madagascar depuis 2 ans

Ordonné en 2018 par Monseigneur Centène, le Père Gabriel de Lépinau a quitté le diocèse de Vannes comme membre des Missions Étrangères de Paris pour exercer à vie son ministère sacerdotal au service du peuple malgache. Arrivé à Madagascar il y a tout juste deux ans, en octobre 2018, il partage la joie de son existence missionnaire.

A travers ces séquences vidéos (extraites de « Ma vie dans les tropiques »), le Père Gabriel nous entraîne au coeur d’un évènement ecclésial à la fois très simple et très fort, qui se déroule dans un petit village de pêcheurs, situé au bord d’un lac dans le diocèse de Port-Bergé (diocèse érigé en 1993, au nord de Madagascar).

Le jeune prêtre missionnaire y est accueilli par la communauté catholique, une trentaine de paroissiens. Il va célébrer la messe de dédicace de leur petite église paroissiale, et la plaçait sous le patronage de Notre-Dame de Rocamadour, très invoquée par les marins.
En plus de rejoindre le quotidien des villageois, ce patronage est aussi un clin d’oeil au parcours du Père Gabriel. En effet, la statuette de Notre-Dame de Rocamadour, qui trouvera sa place dans la petite église malgache nouvellement consacrée, lui a été offerte par le recteur du sanctuaire lotois lors d’un pèlerinage. C’est à Notre-Dame de Rocamadour qu’il avait confié son projet de partir en bateau pour son pays de mission… avant d’embarquer, en octobre 2018, à bord d’un paquebot de commerce.

DML OCTOBRE 2020

Retrouvez ici les éléments du Dossier Mensuel de Liaison (DML) pour le mois d’OCTOBRE 2020 : aux formats .jpeg et .pdf. Vous souhaitez demander une parution ? Recevoir le DML ? Abonner une personne ou encore signaler un changement d’adresse ? N’hésitez pas à contacter le service diocésain de communication : communication@diocese-vannes.fr ou au 02 97 68 16 50 !

Jubilé du mouvement des grands-parents Anne et Joachim

Du 16 au 18 octobre, le mouvement Anne et Joachim invite grands-parents et petits-enfants à se réunir autour de Sainte Anne, grand-mère de Jésus, à Sainte-Anne d’Auray. Ces trois jours marqueront le lancement d’une année jubilaire pour le mouvement, à l’occasion du 20e anniversaire de sa création en 2000.

L’intuition de fonder le mouvement Anne et Joachim est née dans le sillage de la venue du Pape Jean-Paul II à Sainte Anne d’Auray en 1996. Mgr François-Mathurin Gourvès le lancera quatre ans plus tard, durant le jubilé de l’an 2000… Il y a 20 ans !

Le mouvement Anne et Joachim a pour vocation d’aider les grands-parents, de toutes générations et spécialement les plus jeunes, dans leur mission de grands-parents chrétiens.
Unis dans la prière, ils se retrouvent régulièrement au sein de petites unités de 7 à 12 personnes, implantées aux quatre coins du diocèse.

Cette rencontre veut être « un temps fort familial », pour permettre aux grands-parents de renforcer leurs liens avec leurs petits-enfants.

La prise en charge des petits-enfants de 5 à 12 ans est assurée durant la rencontre. S’inscrire avant le 5 octobre.

Télécharger le dépliant

Dimanche 18 octobre : Journée ouverte à tous. Mgr Centène présidera la messe à 11 h 00.

Anne et Joachim, mouvement de grands-parents

Sur Facebook

« Les grands-parents sont pour leurs enfants un soutien, et pour leurs petits-enfants, des points de référence et de stabilité et souvent les premières personnes qui leur parlent du Christ ».

Jean-Paul II – Ste Anne d’Auray – 20 septembre 1996

10 octobre : manifestation pour le retrait du projet de loi bioéthique

Samedi 10 octobre à Vannes, comme dans 60 villes partout en France, les français ont rendez-vous pour dire leur opposition au projet de loi bioéthique et leur amour de la famille. Manifestation à 15 h sur le port.

Dans une déclaration du 6 octobre, le Conseil permanent de la Conférence des Évêques de France invitent tous les citoyens, spécialement les catholiques, à s’informer des sujets de bioéthique et à faire connaître leurs réticences et leur opposition aux dispositions annoncées. « Notre société ne doit pas se laisser entraîner subrepticement dans une voie dangereuse pour l’avenir de l’humanité ».

Message du Président de la Fédération des AFC du Morbihan

Le 1er août dernier vers 3 heures du matin, 60 députés sur les 101 présents se sont prononcés en faveur de la révision de la loi de bioéthique, présenté en 2ème lecture à l’Assemblée Nationale.
Ils ont ainsi autorisé : la PMA pour toutes et son financement par l’Assurance Maladie, les chimères homme / animal, les embryons transgéniques, l’Interruption Médicale de Grossesse pour détresse psycho sociale et d’autres avancées dites sociétales dont les fondations de la Gestation Pour Autrui.
Mais le processus parlementaire n’est pas fini !

Le collectif Marchons Enfants qui rassemble une vingtaine d’associations au niveau national et notamment les Associations Familiales Catholiques, La Manif pour Tous et Alliance Vita se mobilisent depuis 2 ans pour dire au monde notre amour de la famille, notre conviction que le père ne peut disparaître, que la filiation ne peut être remise en cause pour des raisons idéologiques, que l’Homme ne doit pas subir des manipulations transgéniques, que la dignité de la personne humaine est fondatrice pour notre humanité.

De plus, les multiples crises sanitaire, économique, sociale, morale qui traversent notre pays nécessitent la mobilisation du pays et du gouvernement, dans ce contexte les conditions d’un débat serein et apaisé ne sont pas réunies, une minorité ne peut imposer son diktat.

Aussi, nous vous invitons à vous mobiliser le samedi 10 octobre à 15h à Vannes pour manifester et nous manifester, et dire au Président de la République et à son Gouvernement notre volonté de voir ce texte retiré !

La manifestation est l’une des façons d’exprimer notre parole, elle n’est pas la seule et toutes les voies de communications doivent être utilisées. Pour ceux qui ne pourraient y venir, nous vous invitons à trouver un moyen de vous manifester et de tout faire pour que la Vérité éclate.   En France, 60 villes se mobilisent pour dire : NON au projet de loi de bioéthique, NON à la marchandisation du corps, NON à une loi qui fabrique volontairement des enfants interdits de père,  NON à une loi créant des embryons animal-homme et des embryons transgéniques,  NON à une loi anti-écologique !  OUI à la famille !  OUI à la VIE !  OUI à l’écologie de l’Homme !   

Rendez-vous Samedi 10 octobre à 15 h à Vannes sur le Port !

En savoir plus : www.marchonsenfants.fr
Frantz TOUSSAINT, président de la Fédération des AFC du Morbihan
AFC56@afc-france.org
www.afc56.fr/

Communiqué de presse du 28 septembre 2020

Mobilisation à VANNES le samedi 10 octobre 2020 à 15h pour demander le retrait du projet de loi bioéthique – PMA sans père – GPA, filiation fictive, chimères, embryons transgéniques 

Rassemblés sous le label « Marchons Enfants », le mouvement associatif unitaire appelle à la poursuite de la mobilisation contre un projet de loi ni bio, ni éthique. Examiné en 2e lecture par les députés au milieu de l’été en catimini, ce texte est une injustice pour les enfants qui seraient volontairement privés de père à travers la PMA sans père et sans motif médical. D’autres mesures témoignent des dérives d’un processus législatif qui part à la dérive, sans capitaine à la barre. Le gouvernement a d’ailleurs brillé par son absence lors de la deuxième lecture à l’Assemblée nationale, aussi bien en commission spéciale qu’en séance publique. 

« Projet de loi bioéthique, PMA sans père, GPA, vous pouvez dire NON ». Rien n’est encore joué et tout est possible pour ne pas priver injustement des enfants de père pour toute leur vie. D’ici le 10 octobre, les associations invitent à signer la pétition « PMA sans père : papa t’es où ? » accessible sur le site internet mesopinions.com. 

La journée de mobilisation nationale sera l’occasion de demander non seulement le retrait du projet de loi, mais aussi une politique de la famille ambitieuse. La crise sanitaire, le confinement et ses conséquences économiques et sociales montrent combien la famille est un bien précieux pour tous les Français. Premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérable, elle doit être soutenue par des mesures de bon sens et non sabordée par une révolution de la filiation aussi injuste que dangereuse.

Compte tenu du contexte sanitaire et conformément aux consignes des autorités, il n’y aura pas de manifestation nationale à Paris, mais des cortèges organisés à Paris, à Vannes et partout en France. L’objectif est de permettre à tous ceux qui refusent ce texte injuste de s’exprimer en toute sécurité. Mobilisation pour la famille, ces manifestations seront naturellement avec les familles. Comme pour tous les événements labellisés « Marchons Enfants », tout sera mis en œuvre pour les accueillir dans les meilleures conditions en terme de sécurité et dans le respect des protocoles sanitaires. 

Contact : marchonsenfants56@gmail.comwww.marchonsenfants.org

Si vous souhaitez soutenir notre mobilisation à Vannes, vous pouvez donner en CLIQUANT ICI

Si vous souhaitez nous aider en donnant du temps, ÉCRIVEZ à : marchonsenfants56@gmail.com

Rentrée diocésaine le 19 septembre 2020 : de l’optimisme à l’Espérance

La rentrée diocésaine s’est déroulée sous un format un peu inhabituel cette année – coronavirus oblige -,   à sainte Anne d’Auray.

Invités pour la journée entière au sanctuaire de la patronne des bretons, les acteurs pastoraux, et les membres des services et des mouvements diocésains se sont réunis par petits groupes, bien à l’abri d’une pluie battante, où ils ont pu réfléchir et échanger sur des questions guidées par Monseigneur Centène.

 « Cette année, du fait de la pandémie qui dure toujours, nous ne pouvons faire aucun projet concret, si ce n’est à très court terme », explique notre évêque. « En revanche, dans cette journée de rentrée, le message que nous portons est vraiment un message de réflexion : que signifie pour nous cette crise dans notre rapport au monde et dans notre rapport à Dieu ? »

C’est donc une série de questions qui a été proposée à la réflexion de chacun, tirée d’une lettre de Monseigneur Centène, regroupant textes et homélies des dimanches du confinement, distribuée à la fin de la journée, et désormais disponible dans les paroisses du diocèse. (à retrouver également  sur www.vannes.catholique.fr)

Deux témoignages sur le confinement ont ensuite été proposés pour poursuivre la journée, suivis de l’intervention de l’évêque, et de la présentation de nouveaux projets & services diocésains (Christus Vivit, Institut de formation Athénée, Pôle jeunes du diocèse), dans la basilique – seul lieu assez grand pour accueillir les 200 participants en respectant les distanciations physiques. La journée s’est clôturée par la messe d’envoi. « J’ai pu vivre un temps de convivialité que je n’avais pas eu depuis longtemps à cause du confinement. Je repars ressourcée, et avec un bel outil de travail et de réflexion personnelle qu’est cette lettre, qui m’ouvre de nouveaux horizons », nous confie cette LEME (Laïque en Mission Ecclésiale).

Rencontres, fraternité, mais aussi clés de réflexion pour aujourd’hui et pour « le monde d’après » étaient proposées en cette journée de rentrée, nous avons demandé au père Yvan Brient, vicaire général, de nous en parler :

« Tout d’abord, nous avons souhaité cette journée de rentrée diocésaine – et il n’était pas garanti qu’elle puisse avoir lieu – car en équipe épiscopale, nous avons pensé qu’il était particulièrement important de démarrer l’année avec un temps de retrouvailles

Le but de la journée était de prendre de la hauteur, et donner du sens à ce que l’on vit aujourd’hui. Nous sommes dans une période où il faut réadapter les rencontres, revoir les projets, en annuler certains… Cela créée des frustrations et des déceptions, car il y a eu beaucoup de travail de fait, que ce soit par les catéchistes, les délégués diocésains, et les prêtres. 

A partir de ce que l’on a vécu pendant le confinement et après, chacun a pu s’exprimer, lors de ces carrefours, sur son lien à l’autre, son lien à la création, à son mode de vie, et à Dieu, ce dernier étant le plus dur à exprimer car le plus intime.

La lettre donnée par l’évêque sera le fil rouge de l’année pour essayer de trouver des solutions concrètes dans nos vies d’homme, de femme et de chrétien, de manière à ne pas faire comme si cette crise était une parenthèse, mais un avertissement pour dire « attention on va dans le mur ». Ce que nous vivons aujourd’hui est à vivre sans peur et sans angoisse, comme une opportunité pour changer nos comportements, nos liens relationnels, notre relation à Dieu, de manière à être au plus proche de ce que Dieu attend de nous. »

Article à retrouver dans Chrétiens en Morbihan N°1502 – octobre 2020

Voir la vidéo de la journée ci-dessous,
retrouvez l’homélie de Monseigneur Centène
et son intervention au bas de la page,
Voir la lettre ICI

La journée en images

La journée en vidéo

L’homélie en vidéo

L’intervention de Mgr Centène en vidéo

Retrouver la lettre de Monseigneur Centène ICI

4e pardon des entrepreneurs dimanche 20 septembre

La 4e édition du Pardon des entrepreneurs bretons se tiendra dimanche 20 septembre. Lancé en 2016 par le club des mécènes de RCF Sud Bretagne, ce temps de ressourcement, d’échanges fraternels et de prière est ouvert à tous les entrepreneurs, cadres, dirigeants et amis de la radio RCF.

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Depuis la chapelle de Brec’h, les marcheurs emprunteront l’itinéraire de Saint Jacques de Compostelle qui les conduira jusqu’à Sainte Anne d’Auray. Des haltes spirituelles sur le thème des quatre éléments ponctueront leur chemin.

Cet évènement de rentrée permet aux dirigeants, membres ou non du mouvement EDC (une quinzaine d’équipes en région Bretagne), de se retrouver pour échanger et réfléchir aux fondamentaux qui les animent. Dans la droite ligne des pardons bretons, c’est aussi l’occasion de « placer nos entreprises et les personnes dont nous avons la charge dans les mains du Seigneur ».

Rendez-vous le 20 septembre 2020 à 8 h 45 à l’église de Brech.
Information et inscription : bertrand.clement-bollee@rcf.fr 

Dossier Mensuel de Liaison : à vos annonces !

Les activités diocésaines reprennent, vous pouvez de nouveau partager vos annonces via le DML avec tous les acteurs du diocèse !

Le Dossier Mensuel de Liaison ou DML : un outil au service des mouvements, groupes, communautés religieuses, paroisses, … pour faire connaître à plus de 700 destinataires vos évènements d’Eglise ou spirituels du type conférences, récollections, formations, animations…
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Transmettez-nous par mail vos documents (affiches, flyers, etc) en format PDF avant le 25 septembre pour l’envoi postal du Dossier Mensuel de Liaison du mois d’octobre : communication@diocese-vannes.fr

Vous trouverez ci-dessous toutes les dates limites d’envoi de documents pour l’année.

Rappel des tarifs : 
Documents N&B : 5 € le verso, 10 € le recto-verso
Documents couleurs : 38 € le recto, 76 € le recto-verso.

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