Le Tribunal correctionnel de Vannes a entendu hier le père Maurice Roger contre lequel l’association diocésaine de Vannes avait déposé plainte en décembre 2016 pour détournement de fonds et abus de confiance.
À la suite des deux ans de prison avec sursis requis par le procureur, le diocèse communique : Il était important que la vérité se fasse ; à travers les débats, elle l’a été sur trois points :
Maurice Roger a reconnu la totalité des malversations financières qui lui étaient reprochées, pour un total évalué à 678.000 euros, dont 175 000 euros aux dépens directs du diocèse par détournement d’offrandes de messes,
il a reconnu que cet argent a été utilisé à des fins personnelles, malgré des prétextes d’ « aide à des personnes en difficulté »,
le Tribunal a démontré que ces fins personnelles consistaient à avoir entretenu pendant de nombreuses années des « relations intimes » avec de jeunes adultes majeurs.
Dans le contexte difficile que traverse l’Église, qui souffre d’abus dont l’ampleur a récemment été évoquée, une prise de conscience renforcée s’impose sur la nécessaire cohérence de vie à laquelle chacun est appelé, en particulier les membres du clergé.
Monseigneur Centène se soucie profondément de la dimension spirituelle qui est ici en jeu. Il rappelle que, conformément à l’engagement qu’il avait pris, les messes dont les offrandes ont été obtenues par le père Roger de façon irrégulière mais dont les donateurs étaient de bonne foi, ont désormais toutes été célébrées.
Dans l’attente du jugement qui sera rendu le 25 novembre prochain, quelles que soient les suites canoniques qui pourront être données ultérieurement à l’encontre du père Roger, et face à la vérité qui s’est manifestée aujourd’hui, Monseigneur Centène appelle chacun à la prière dans la certitude que seule « la Vérité vous rendra libres » (Jean 8-32).
A l’occasion des veillées de prière pour la vie naissanteet de l’entrée dans le temps de l’Avent, le 27 novembre 2021.
Dans un discours prononcé à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de saint Alphonse Marie de Liguori comme docteur de l’Église, le Pape François disait : « Aller à la rencontre des plus fragiles permet de lutter contre la logique “de la compétitivité et de la loi du plus fort” qui “considère l’être humain en soi comme un bien de consommation que l’on peut utiliser et jeter”, ouvrant la voie à “la culture du déchet ”. […] Seule la véritable fraternité «sait regarder la grandeur sacrée du prochain, qui sait découvrir Dieu dans tous les êtres humains, [qui] sait supporter les tracas de la vie ensemble en s’accrochant à l’amour de Dieu, [qui] sait ouvrir son cœur à l’amour divin pour chercher le bonheur des autres comme le cherche leur Père qui est bon » (EG, n. 92)[1] ».
En cette nouvelle mobilisation des Veillées pour la Vie, nous sommes invités à prendre conscience de notre responsabilité missionnaire dans la défense de la vie, dont nous sommes responsables de par notre humanité et de par notre baptême. En ces temps d’épreuves et de crises, habités par l’Espérance, nous sommes conduits par l’Esprit à devenir témoins de l’amour du Père pour toute personne, amour qui donne à chacun une dignité admirable et inaliénable, de sa conception à sa fin ultime.
Saint Jean-Paul II, appelant à édifier la civilisation de l’amour, « à la base de laquelle se trouve la reconnaissance de la souveraineté universelle de Dieu le Père en tant que source intarissable d’amour [2] », exhortait ainsi les hommes et femmes du troisième millénaire : « Acceptez que je vous confie mon espérance : vous devez être ces bâtisseurs. Vous êtes les hommes et les femmes de demain ; dans vos cœurs et dans vos mains est contenu l’avenir. À vous, Dieu confie la tâche, difficile mais exaltante, de collaborer avec Lui pour édifier la civilisation de l’amour. Vous comprenez bien que l’on n’est “le sel de la terre” et “la lumière du monde” que si l’on tend à la sainteté. L’humanité du troisième millénaire a besoin de jeunes forts dans la foi et généreux dans le service de leurs frères. Elle a besoin de jeunes aimant le Christ et son Évangile. Toute existence tire sa valeur de la qualité de l’amour : « Dis-moi quel est ton amour et je te dirai qui tu es« [3] ».
Dans nos paroisses, dans nos quartiers, dans nos villes et nos villages, dans nos communautés et nos familles, quelle réponse allons-nous donner à cet appel ? Quelle civilisation voulons-nous : celle fondée sur le Christ ou celle basée sur la confiance en nous-même, en nos facultés, en nos techniques, en notre génie ? Osons témoigner en actes et en vérité de la vie que Dieu nous donne. Sachons aller relever le faible, consoler l’affligé, secourir le désespéré, défendre l’opprimé, particulièrement ceux qui, parmi nous, n’ont pas la possibilité de faire entendre leur voix.
Veillons et prions : laissons la grâce sanctifiante de Dieu pénétrer nos cœurs, nous permettant d’accueillir la vie, notre vie comme celle de notre prochain, puisons en Dieu foi et espérance pour faire grandir en nous et autour de nous la civilisation de l’amour.
XRaymond Centène
Evêque de Vannes
[1] Message à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de saint Alphonse Marie de Liguori comme docteur de l’Église, Pape François, 23 mars 2021
[2] Edifier la civilisation de l’amour, saint Jean-Paul II, Audience générale du 15 décembre 1999
[3] Discours aux jeunes à l’occasion des XVe journées mondiales de la jeunesse, Jean-Paul II, 17 décembre 1999
REMISE DU RAPPORT DE LA CIASE À L’ÉGLISE DE FRANCE Paris, mardi 05 octobre 2021
Honte, gratitude, détermination.
Au nom de la Conférence des évêques de France et de la Conférence des Religieux et Religieuses de France, nous avons reçu aujourd’hui le rapport rédigé par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) que nos Conférences avaient demandé à M. Jean-Marc Sauvé, vice-président honoraire du Conseil d’État, de présider, constituer et piloter.
Nous voulons avant tout remercier M. Sauvé et l’ensemble de la commission, ainsi que les équipes qu’elle s’est adjointes, pour leur immense et indispensable travail. Nous mesurons combien il a pu éprouver chacune et chacun. Ses résultats sont extrêmement lourds. Ils montrent une réalité effroyable que nous ne pouvions imaginer en termes de nombre de victimes, de pourcentage de prêtres et religieux auteurs de ces crimes, de défaillances qui ont rendu possible que certains parviennent à sévir durant des décennies et que si peu soient poursuivis.
Devant tant de vies brisées, souvent détruites, nous avons honte et sommes indignés.
Notre pensée et notre immense peine, comme femmes et hommes, comme évêques ou supérieures et supérieurs d’instituts religieux, vont avant tout aux personnes victimes ; celles qui ont pu parler, celles qui n’ont pu le faire encore ou ne le pourront jamais et celles qui sont mortes. Rien ne peut justifier qu’elles n’aient pas été entendues, crues, soutenues, ni que la plupart des coupables n’aient pas été signalés et jugés.
Nous mesurons plus que jamais le courage des personnes victimes qui ont osé parler et nous exprimons notre profonde reconnaissance à celles et ceux qui ont accepté de travailler à nos côtés.
Nous redisons solennellement notre détermination à mettre en œuvre les orientations et les décisions nécessaires afin qu’un tel scandale ne puisse se reproduire. Nous remercions vivement celles et ceux qui nous y aident.
Nous savons que le chemin est encore long pour espérer mériter le pardon des victimes et qu’il nous faut « faire nos preuves ».
Nos deux conférences, celles des évêques et celle des religieuses et religieux, vont chacune étudier ce rapport et l’ensemble des 45 recommandations de la CIASE. L’assemblée plénière des évêques et l’assemblée générale de la CORREF qui se tiendront au mois de novembre permettront d’adopter les mesures qui paraîtront justes et nécessaires en fonction des décisions déjà prises par chacune de nos conférences.
Nous encourageons vivement l’ensemble de l’Église catholique en France, paroisses, mouvements, communautés religieuses, etc., à prendre connaissance du rapport de la CIASE, aussi douloureux soit-il, et à inviter leurs membres à en parler les uns avec les autres. C’est là notre devoir moral pour les personnes victimes et leurs proches et aussi pour les générations à venir : regarder cette terrible réalité pour pouvoir ensemble y faire face et travailler à une Église plus digne de l’humanité et du Christ qu’elle annonce.
Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, président de la Conférence des évêques de France Soeur Véronique Margron, op, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France
« Je forme le voeu qu’en cette époque que nous traversons, en reconnaissant la dignité de chaque personne humaine, nous puissions tous ensemble faire renaître un désir universel d’humanité. […] Voici un très beau secret pour rêver et faire de notre vie une belle aventure. Personne ne peut affronter la vie de manière isolée. […] Nous avons besoin d’une communauté qui nous soutient, qui nous aide et dans laquelle nous nous aidons mutuellement à regarder de l’avant. Comme c’est important de rêver ensemble ! »
Pape François §8-Encyclique Fratelli tutti
Diaconie ? La Diaconie est la mise en oeuvre de l’Évangile au service de la personne, notamment des plus pauvres. Elle touche et fonde toute vie chrétienne.
À SAVOIR : Si vous êtes imposable Vous pouvez déduire de votre impôt sur le revenu 66 % de votre don, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Par exemple : • Si vous donnez 60 € votre don vous coûtera 20,40 €, • Si vous donnez 120 € votre don vous coûtera 40,80 € Un reçu fiscal vous sera adressé.
Du 5 au 12 septembre 2021, se déroulera le 52ème Congrès Eucharistique International.
Un congrès eucharistique est un rassemblement de clercs et de laïcs en vue de l’évangélisation par l’adoration de la Sainte Eucharistie. La présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie est l’un des principaux dogmes de la foi catholique, et l’Église la considère comme le trésor le plus précieux qui lui ait été laissé.
Les congrès ont pour bienfait de concentrer les pensées des fidèles sur le mystère de l’autel et de faire connaître les moyens par lesquels la dévotion eucharistique puisse être promue et cultivée dans le cœur du peuple. Il existe des congrès eucharistiques régionaux, nationaux et internationaux. Tous les quatre ans, durant une semaine, le cœur de l’Église universelle bat au rythme du congrès eucharistique international.
Le prochain congrès aura lieu du 5 au 12 septembre 2021 à Budapest en Hongrie. Plusieurs conférences, groupes de discussion, temps de prière, processions et des événements culturels seront proposés aux nombreux pèlerins du monde entier !
Pour accompagner son Motu Proprio “Traditionis Custodes” sur l’usage de la liturgie romaine, le pape François a adressé une lettre explicative aux évêques du monde entier.
“Chers frères dans l’épiscopat,
Comme mon prédécesseur Benoît XVI l’a fait avec Summorum Pontificum, j’ai moi aussi l’intention d’accompagner le Motu proprio Traditionis custodes d’une lettre, pour illustrer les raisons qui m’ont conduit à cette décision. Je m’adresse à vous avec confiance et parrhésie, au nom de ce partage du « souci de toute l’Église, qui contribue par excellence au bien de l’Église universelle », comme nous le rappelle le ConcileVatican II.
Les raisons qui ont poussé saint Jean-Paul II et Benoît XVI à accorder la possibilité d’utiliser le Missel romain promulgué par saint Pie V, publié par saint Jean XXIII en 1962, pour la célébration du sacrifice eucharistique sont évidentes pour tous. La faculté, accordée par indult de la Congrégation pour le Culte Divin en 1984 et confirmé par saint Jean-Paul II dans le Motu proprio Ecclesia Dei de 1988, il était avant tout motivé par la volonté de favoriser la recomposition du schisme avec le mouvement mené par Mgr Lefebvre. La demande, adressée aux Évêques, d’accueillir généreusement les « justes aspirations » des fidèles qui demandaient l’usage de ce Missel, avait donc une raison ecclésiale pour recomposer l’unité de l’Église.
Cette faculté a été interprétée par beaucoup au sein de l’Église comme la possibilité d’utiliser librement le missel romain promulgué par saint Pie V, déterminant une utilisation parallèle au missel romain promulgué par saint Paul VI. Pour régler cette situation, Benoît XVI est intervenu sur la question bien des années plus tard, régulant un fait au sein de l’Église, en ce que de nombreux prêtres et de nombreuses communautés avaient « avec reconnaissance utilisé la possibilité offerte par le Motu proprio » de saint Jean-Paul II. Soulignant combien cette évolution n’était pas prévisible en 1988, le Motu proprio Summorum Pontificum de 2007 entendait introduire « une réglementation juridique plus claire ». Faciliter l’accès à ceux – y compris les jeunes – ” qui découvrent cette forme liturgique, se sentent attirés par elle et y trouvent une forme particulièrement appropriée pour eux, de rencontre avec le Mystère de la Très Sainte Eucharistie “, Benoît XVI a déclaré “le Missel promulgué par saint Pie V et réédité par le bienheureux Jean XXIII comme une expression extraordinaire de la même lex orandi”, accordant une “possibilité plus large d’utiliser le Missel de 1962”.
À l’appui de son choix se trouvait la conviction que cette disposition ne remettrait pas en cause l’une des décisions essentielles du Concile Vatican II, minant ainsi son autorité : le Motu proprio reconnaissait pleinement que « le Missel promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la lex orandi de l’Église catholique de rite latin “. La reconnaissance du Missel promulguée par saint Pie V « comme une expression extraordinaire de la lex orandi elle-même » ne voulait en aucun cas méconnaître la réforme liturgique, mais était dictée par le désir de répondre aux « prières insistantes de ces fidèles » , leur permettant de « célébrer le Sacrifice de la Messe selon l’édition typique du Missel romain promulgué par le bienheureux Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, comme forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église ». Il était réconforté dans son discernement par le fait que ceux qui souhaitaient « retrouver la forme, qui leur est chère, de la sainte Liturgie », « acceptaient clairement le caractère contraignant du Concile Vatican II et étaient fidèles au Pape et aux évêques ». Il a également déclaré infondée la crainte de scission dans les communautés paroissiales, car « les deux formes d’usage du rite romain auraient pu s’enrichir mutuellement ». C’est pourquoi il a invité les évêques à surmonter les doutes et les peurs et à recevoir les normes, “en veillant à ce que tout se passe dans la paix et la sérénité”, avec la promesse que “des moyens pourraient être recherchés pour trouver un remède”, si “de graves difficultés se révélaient ” dans l’application de la législation après ” l’entrée en vigueur du Motu proprio “. Treize ans plus tard, j’ai chargé la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de vous envoyer un questionnaire sur l’application du Motu proprio Summorum Pontificum. Les réponses reçues ont révélé une situation qui m’angoisse et m’inquiète, confirmant la nécessité d’intervenir. Malheureusement, l’intention pastorale de mes prédécesseurs, qui avaient entendu « tout mettre en œuvre pour que tous ceux qui désirent vraiment l’unité puissent rester dans cette unité ou la retrouver » , il a souvent été sérieusement négligé. Une possibilité offerte par saint Jean-Paul II et avec encore plus de magnanimité par Benoît XVI pour recomposer l’unité du corps ecclésial dans le respect des diverses sensibilités liturgiques a été utilisée pour augmenter les distances, durcir les différences, construire des contrastes qui blessent l’Église et ils entraver sa progression, l’exposant au risque de divisions.
Je suis également attristé par les abus de part et d’autre dans la célébration de la liturgie. Comme Benoît XVI, je stigmatise moi aussi que « dans de nombreux endroits les prescriptions du nouveau Missel ne sont pas célébrées fidèlement, mais il est même compris comme une autorisation voire une obligation à la créativité, ce qui conduit souvent à des déformations à la limite de ce qui est supportable “. Mais je suis néanmoins attristé par une utilisation instrumentale du Missale Romanum de 1962, de plus en plus caractérisée par un rejet croissant non seulement de la réforme liturgique, mais du Concile Vatican II, avec l’affirmation infondée et insoutenable qu’il a trahi la Tradition et « la vraie Église “. S’il est vrai que le chemin de l’Église doit être compris dans le dynamisme de la Tradition, « qui vient des Apôtres et qui progresse dans l’Église avec l’assistance de l’Esprit Saint » (DV 8), le Concile Vatican II constitue l’étape la plus importante de ce dynamisme, récemment, au cours de laquelle l’épiscopat catholique a écouté pour discerner le chemin que l’Esprit indiquait à l’Église. Douter du Concile, c’est douter des intentions mêmes des Pères, qui ont exercé leur pouvoir collégial de manière solennelle cum Petro et sub Petro dans le conseil œcuménique, et, finalement, douter du Saint-Esprit lui-même qui guide l’Église.
Le Concile Vatican II lui-même éclaire le sens du choix de revoir la concession permise par mes prédécesseurs. Parmi les votes que les Evêques ont indiqué avec le plus d’insistance, celui de la participation pleine, consciente et active de tout le Peuple de Dieu à la liturgie se dégage, dans la lignée de ce que Pie XII affirmait déjà dans l’encyclique Mediator Dei sur le renouveau de la liturgie. La constitution Sacrosanctum Concilium a confirmé cette demande, en délibérant sur « la réforme et l’augmentation de la liturgie », indiquant les principes qui devaient guider la réforme. En particulier, il a établi que ces principes concernaient le rite romain, tandis que pour les autres rites légitimement reconnus, il a demandé qu’ils soient « prudemment révisés de manière intégrale dans l’esprit d’une saine tradition et renforcés selon les circonstances et le temps”. Sur la base de ces principes, la réforme liturgique a été réalisée, qui a sa plus haute expression dans le Missel romain, publié in editio typica par saint Paul VI et révisé par saint Jean-Paul II. Il faut donc supposer que le Rite romain, adapté plusieurs fois au cours des siècles aux besoins de l’époque, a non seulement été conservé, mais renouvelé “dans le fidèle respect de la Tradition”. Quiconque désire célébrer avec dévotion selon la forme liturgique antécédente n’aura aucune difficulté à trouver dans le Missel romain réformé selon l’esprit du Concile Vatican II tous les éléments du Rite romain, en particulier le canon romain, qui constitue l’un des les éléments les plus caractéristiques.
Une dernière raison que je veux ajouter au fondement de mon choix : la relation étroite entre le choix des célébrations selon les livres liturgiques précédant le Concile Vatican II et le rejet de l’Église et de ses institutions est de plus en plus évidente dans les paroles et les attitudes de nom de ce qu’ils considèrent comme la “vraie Église”. C’est un comportement qui contredit la communion, nourrissant cette pulsion de division – « Je suis à Paul ; Moi, par contre, j’appartiens à Apollon ; Je suis de Céphas ; Je suis du Christ » – contre qui l’apôtre Paul a réagi fermement. C’est pour défendre l’unité du Corps du Christ que je suis contraint de révoquer la faculté accordée par mes prédécesseurs. L’usage déformé qui en a été fait est contraire aux raisons qui les ont conduits à accorder la liberté de célébrer la messe avec le Missale Romanum de 1962. Puisque « les célébrations liturgiques ne sont pas des actions privées, mais des célébrations de l’Église, qui est » sacrement de l’unité » , ils doivent se faire en communion avec l’Église. Le Concile Vatican II, tout en réaffirmant les liens extérieurs d’incorporation à l’Église – la profession de foi, des sacrements, de communion -, a affirmé avec saint Augustin que c’est une condition pour que le salut demeure dans l’Église non seulement « avec le corps”, mais aussi “avec le cœur».
Chers frères dans l’épiscopat, Sacrosanctum Concilium a expliqué que l’Église « sacrement de l’unité » est telle parce qu’elle est un « Peuple saint rassemblé et ordonné sous l’autorité des évêques ». Lumen gentium, tout en rappelant à l’Évêque de Rome d’être « principe et fondement perpétuels et visibles de l’unité tant des évêques que de la multitude des fidèles », dit que vous êtes « principe visible et fondement de l’unité dans vos Églises locales, dans laquelle et à partir de laquelle il y a la seule et unique Église catholique”.
Répondant à vos demandes, je prends la ferme décision d’abroger toutes les normes, instructions, concessions et coutumes antérieures à ce Motu Proprio, et de conserver les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, comme la seule expression de la lex orandi du rite romain. Je suis réconforté dans cette décision par le fait qu’après le Concile de Trente, saint Pie V a également abrogé tous les rites qui ne pouvaient se vanter d’une antiquité prouvée, établissant un seul Missale Romanum pour toute l’Église latine. Pendant quatre siècles, ce Missale Romanum promulgué par saint Pie V fut ainsi l’expression principale de la lex orandi du Rite romain, remplissant une fonction unificatrice dans l’Église. Pour ne pas contredire la dignité et la grandeur de ce Rite, les Evêques réunis en concile œcuménique demandent sa réforme ; leur intention était que « les fidèles ne devraient pas assister au mystère de la foi en tant qu’étrangers ou spectateurs silencieux, mais, avec une pleine compréhension des rites et des prières, participer à l’action sacrée consciemment, pieusement et activement ». Saint Paul VI, rappelant que le travail d’adaptation du Missel Romain avait déjà été commencé par Pie XII, déclara que la révision du Missel Romain, effectuée à la lumière des sources liturgiques les plus anciennes, avait pour but de permettre à l’Église de élever, dans la variété des langues, « une seule et même prière » exprimant son unité. J’ai l’intention de rétablir cette unité dans toute l’Église de rite romain.
Le Concile Vatican II, décrivant la catholicité du Peuple de Dieu, rappelle que « dans la communion ecclésiale il y a des Églises particulières, qui jouissent de leurs propres traditions, sans préjudice de la primauté de la chaire de Pierre qui préside à la communion universelle de charité, garantit les diversités légitimes et veille en même temps à ce que le particulier non seulement ne nuise pas à l’unité, mais qu’il la serve “. Alors que, dans l’exercice de mon ministère au service de l’unité, je prends la décision de suspendre la faculté accordée par mes prédécesseurs, je vous demande de partager ce poids avec moi comme une forme de participation au souci de toute l’Église. Dans le Motu proprio, j’ai voulu affirmer qu’il appartient à l’Evêque, en tant que modérateur, promoteur et gardien de la vie liturgique dans l’Eglise dont il est le principe d’unité, de régler les célébrations liturgiques. Il vous appartient donc d’autoriser dans vos Eglises, en tant qu’Ordinaires locaux, l’usage du Missel Romain de 1962, en appliquant les normes de ce Motu proprio. C’est avant tout à vous de travailler pour revenir à une forme festive unitaire, en vérifiant au cas par cas la réalité des groupes qui célèbrent avec ce Missale Romanum.
Les indications sur la marche à suivre dans les diocèses sont principalement dictées par deux principes : d’une part, pourvoir au bien de ceux qui sont enracinés dans la forme de célébration précédente et ont besoin de temps pour revenir au Rite romain promulgué par les saints Paul VI et Jean-Paul II ; d’autre part, interrompre l’érection de nouvelles paroisses personnelles, liées plus au désir et à la volonté des prêtres individuels qu’au besoin réel du « saint peuple fidèle de Dieu ». En même temps, je vous demande de veiller à ce que chaque liturgie soit célébrée dans le décorum et la fidélité aux livres liturgiques promulgués après le Concile Vatican II, sans excentricités qui dégénèrent facilement en abus. A cette fidélité aux prescriptions du Missel et aux livres liturgiques, qui reflètent la réforme liturgique voulue par le Concile Vatican II, les séminaristes et les nouveaux prêtres sont éduqués.
Pour vous, j’invoque l’Esprit du Seigneur ressuscité, afin qu’il vous rende forts et fermes dans le service du Peuple que le Seigneur vous a confié, afin que, par vos soins et votre vigilance, il exprime la communion même dans l’unité de un seul Rite, dans lequel une grande richesse de la tradition liturgique romaine. Je prie pour vous. Priez pour moi.”
Depuis 2017 à Malestroit, petite cité de caractère, la fête patronale de la paroisse a pris des dimensions XXL ! Saint Gilles, désormais saint patron des camping-caristes, rassemble à l’occasion du pardon des centaines de voyageurs d’ici et d’ailleurs venus demander son intercession. La 4e édition aura lieu les 27 et 28 août.
Temps de prière et bénédiction des camping-caristes devant leur camping-car (pas de procession cette année),
Bénédiction en présence des reliques, messe solennelle sur la digue avec la prière de Saint Gilles et la prière des camping-caristes, vénération des reliques… Avec les mesures sanitaires.
Prière des camping-caristes
Par l’intercession de Saint Gilles, nous te demandons ta bénédiction, Seigneur. Qu’avec notre camping-car, nous fassions route en toute sécurité, que nous fassions preuve de prudence pour la sécurité des autres. Aide-nous, au cours de nos voyages, à toujours nous émerveiller devant ta Création et à la respecter. Que les séjours et visites soient des moments de découvertes mais aussi de rencontres amicales. Que ton Fils Jésus-Christ soit notre compagnon de route maintenant et toujours. Amen.
Monseigneur Raymond CENTÈNE, Evêque de VANNES, nomme
Au doyenné de VANNES :
M. l’abbé Patrice MARIVIN, doyen du nouveau doyenné de VANNES-ARRADON, pour une période de 3 ans et administrateur de la paroisse de SÉNÉ, tout en gardant ses fonctions actuelles.
M. l’abbé Gwenael AIRAULT, doyen du nouveau doyenné d’ELVEN-SARZEAU, pour une période de 3 ans, tout en gardant ses fonctions actuelles.
M. l’abbé Blaise EGBEKPON, administrateur de l’ensemble paroissial de SULNIAC.
M. l’abbé Christian CHÉREL, vicaire à la communauté de paroisses d’ELVEN, en résidence à ELVEN.
Le Père Bernard CHERRIER, de la Congrégation des Pères des Sacrés-Cœurs, vicaire à la communauté de paroisses de SARZEAU, avec l’accord de son supérieur.
M. l’abbé Pierre LANCO, aumônier de la communauté des Frères de KEROZER en ST-AVÉ.
M. l’abbé Jean-Paul SOSSAH, au service de l’évêché et de la paroisse de SÉNÉ.
Au Pays d’AURAY :
M. l’abbé Dominique LE QUERNEC, administrateur des paroisses de BELZ, ERDEVEN, ETEL, LOCOAL-MENDON, MENDON et PLOEMEL, tout en gardant ses fonctions actuelles.
M. l’abbé Joël JOUBAUD, recteur de HOUAT et d’HOËDIC.
M. l’abbé Thierry FÉLIX, chapelain du sanctuaire de STE-ANNE D’AURAY.
M. l’abbé Bruno OUEDRAOGO, chapelain du sanctuaire de STE-ANNE D’AURAY et étudiant à l’Académie de musique et d’art sacré (ADMAS).
M. l’abbé Antoine CILUMBA, vicaire à AURAY et PLUNERET.
M. l’abbé Léonard KASONGO, vicaire à AURAY et PLUNERET.
M. l’abbé Laurent BEGHIN, du diocèse de NANCY, au service des paroisses de BELZ, ERDEVEN, ÉTEL, MENDON, LOCOAL-MENDON et PLOEMEL, en résidence à ERDEVEN, avec l’accord de son évêque.
M. l’abbé Dominique RIBALET, du diocèse d’ÉVRY, au service des paroisses de BELZ, ERDEVEN, ÉTEL, MENDON, LOCOAL-MENDON et PLOEMEL, en résidence à BELZ, avec l’accord de son évêque.
Au nouveau doyenné d’HENNEBONT – PORT-LOUIS :
M. l’abbé Gilbert ADJASSOU, doyen d’HENNEBONT – PORT-LOUIS pour une durée de 3 ans, tout en gardant ses fonctions actuelles.
M. l’abbé Armel HOUNKPATIN, administrateur de l’ensemble paroissial de MERLEVENEZ.
M. l’abbé Emmanuel COQUET, du diocèse de PARIS, au service de l’ensemble paroissial de PLOUHINEC, avec l’accord de son évêque.
Au doyenné de LORIENT :
Le Père Vincent LAGUARIGUE DE SURVILLIERS, des frères de Saint-Jean, vicaire à Saint-Christophe de LORIENT, en accord avec son supérieur.
Au nouveau doyenné de PLOEMEUR – PONT-SCORFF :
M. l’abbé Simon BARON, doyen de PLOEMEUR – PONT-SCORFF, pour une durée de 3 ans, tout en gardant ses fonctions actuelles.
M. l’abbé Joël BERNARD, vicaire à la communauté de paroisses de PLOËMEUR et LARMOR-PLAGE, en résidence à LARMOR-PLAGE.
Au doyenné de PONTIVY :
M. l’abbé Francis LE GOFF, curé de l’ensemble paroissial de BAUD et de l’ensemble paroissial de PLUMÉLIAU.
Au doyenné du FAOUËT :
M. l’abbé Jean-Liset RANDRIAMANANTENASOA, administrateur de l’ensemble paroissial de PLOËRDUT, en résidence à GUÉMENÉ-SUR-SCORFF.
M. l’abbé Benoît ARNAULD, vicaire à la communauté de paroisses de GOURIN et LANGONNET, en résidence à PLOURAY.
M. l’abbé Jean-Charles NICOLLEAU, vicaire à la communauté de paroisses du FAOUËT, LANVÉNÉGEN, GUISCRIFF, MESLAN-BERNÉ et PRIZIAC, en résidence au FAOUËT.
Au Pays de PLOËRMEL :
M. l’abbé Christophe FERENC, de la Mission catholique polonaise en France, vicaire à la communauté de paroisses de PLOËRMEL, avec l’accord de son supérieur.
M. l’abbé Léonard LUMBUTU, prêtre étudiant, au service de la communauté de paroisses de PLOËRMEL.
Au Pays de LA ROCHE-BERNARD :
M. l’abbé Gauthier MUKENA, aumônier de la maison de retraite Angélique-Le-Sourd à ST JACUT-LES-PINS, tout en gardant ses fonctions actuelles.
Le Père René TABARD, spiritain, vicaire aux paroisses de CAMOËL, FÉREL et PÉNESTIN, en résidence à FÉREL, avec l’accord de son supérieur.
Autres missions :
M. l’abbé Alain LECLERC, au service de l’évêché, en résidence à VANNES.
M. l’abbé Louis DE BRONAC, directeur et professeur au Grand Séminaire Saint-Yves de RENNES, tout en gardant ses fonctions actuelles.
Monsieur Philippe RAHON, délégué diocésain à la pastorale de la santé, tout en restant délégué diocésain aux mouvements et associations de fidèles.
Monsieur Benoît CHARPENTIER, diacre, aumônier de l’Etablissement Public de Santé Mentale (EPSM) de SAINT-AVÉ, avec l’accord de l’administration.
M. l’abbé Etienne PORTALIS, aumônier de la mission étudiante à VANNES, tout en gardant ses fonctions actuelles.
M. l’abbé Johann RIBETTE, prêtre étudiant en résidence au foyer Jean-Paul II, tout en demeurant vicaire à la communauté de paroisses de GUER, MONTENEUF et BEIGNON.
Au service de la pastorale des jeunes (cette mission s’ajoute aux offices déjà reçus) :
M. l’abbé Christophe GUÉGAN, au doyenné de PLOËRMEL,
M. l’abbé Ronan GRAZIANA, au nouveau doyenné d’HENNEBONT – PORT-LOUIS,
M. l’abbé Raymond AGBO, au doyenné du FAOUËT,
M. l’abbé Thierry FÉLIX, au pays d’AURAY.
Toutes ces nominations prennent effet au 1er septembre 2021, et pour les curés, recteurs, administrateurs, après la prise en charge canonique.
Monseigneur accepte que se retire
M. l’abbé Michel GICQUELLO à la Maison Saint-Joachim à STE-ANNE D’AURAY.
A l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de l’Époux de la Vierge Marie comme Patron de l’Église universelle, par le bienheureux Pie IX (le 8 décembre 1870 par le décret “Quemadmodum Deus”), le pape François a voulu dédier une année spéciale au père putatif de Jésus. Il l’explique dans la Lettre Apostolique Patris corde, parue ce 8 décembre 2020.
« Le but de cette Lettre Apostolique est de faire grandir l’amour envers ce grand saint, pour être poussés à implorer son intercession et pour imiter ses vertus et son élan » , explique le pape François dans la lettre apostolique. « En effet, la mission spécifique des saints est non seulement d’accorder des miracles et des grâces, mais d’intercéder pour nous devant Dieu […]. »
« Je voudrais que « la bouche exprime ce qui déborde du cœur » (cf. Mt 12, 34), pour partager avec vous quelques réflexions personnelles sur cette figure extraordinaire, si proche de la condition humaine de chacun d’entre nous. »
« La pandémie de Covid-19, écrit le Pape,nous fait comprendre l’importance des personnes ordinaires, celles qui, éloignées des projecteurs, font preuve de patience, insufflent l’espérance et veillent à créer une vraie co-responsabilité, à l’image de saint Joseph. »
« Nous pouvons tous trouver en saint Joseph l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés., […] et qui pourtant joue un rôle inégalé dans l’histoire du salut».Lire sur Vatican news
Le pape décline en 7 points, dans cette lettre intitulée « un coeur de Père », la figure du Père par excellence qu’est Saint Joseph : un père aimé, tendre et obéissant, un père qui accueille la volonté de Dieu et du prochain, un père courageux et créatif, exemple d’amour pour l’Église et les pauvres, un père qui enseigne la valeur, la dignité et la joie du travail, un père dans l’ombre, décentré par amour de Marie et Jésus…
Le pape François conclue : « Il ne reste qu’à implorer de saint Joseph la grâce des grâces : notre conversion. »
« Tous les jours, depuis plus de quarante ans, après les Laudes, je récite une prière à saint Joseph tirée d’un livre français de dévotions des années 1800, de la Congrégation des Religieuses de Jésus et Marie, qui exprime dévotion, confiance et un certain défi à saint Joseph« , explique le pape François.
Salut, gardien du Rédempteur, époux de la Vierge Marie. À toi Dieu a confié son Fils ; en toi Marie a remis sa confiance ; avec toi le Christ est devenu homme.
O bienheureux Joseph, montre-toi aussi un père pour nous, et conduis-nous sur le chemin de la vie. Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage, et défends-nous de tout mal. Amen.
Indulgence plénière pour «l’Année saint Joseph»
La Lettre apostolique Patris corde s’accompagne d’un décret de la Pénitencerie apostolique annonçant la concession relative du «don d’indulgences spéciales».
Après une première année vécue par quatre jeunes femmes en 2018-2019 (Lire l’article), la maison de discernement vocationnel « Talitha Koum » s’apprête à rouvrir ses portes !
La maison Talitha Koum propose aux jeunes femmes désireuses de discerner une vocation religieuse de donner une année à Dieu : >de septembre 2021 à juin 2022.
En petite communauté, elles vivront autour de trois piliers : prière, formation et mission.
> Prière : Mise en place d’une vie de prière avec l’oraison du matin, la Liturgie des Heures et la participation à la messe paroissiale
> Formation : Formation chrétienne donnée par des prêtres et des laïcs pour entrer plus profondément dans le mystère de Dieu et de l’Église (philosophie, théologie, liturgie, Bible, etc.)
> Mission: Auprès des enfants et des personnes âgées : participation à la catéchèse scolaire, au service de visite des malades et à la vie de la paroisse (Guer, Morbihan).
Dans son encyclique sociale intitulée « Fratelli tutti », le saint Père place la focale sur la dimension universelle de l’amour fraternel. Cette nouvelle encyclique consacrée à la fraternité et à l’amitié sociale a été donnée le 3 octobre, près de la tombe de saint François d’Assise et à la veille de sa fête. Cinq ans après Laudato Si, le « Poverello » (le petit pauvre) d’Assise continue d’inspirer le souverain pontife.
Après avoir décrit dans un premier chapitre les « ombres d’un monde fermé », le saint Père trace les chemins d’espérance, à partir de la parabole du Bon Samaritain (Luc 10, 25-37). Il invite à penser et gérer un monde ouvert (troisième chapitre), avec un coeur ouvert. Enfin les derniers chapitres exposent les pistes politiques pour vivre effectivement l’amour social.
« L’amour social est une « force capable de susciter de nouvelles voies pour affronter les problèmes du monde d’aujourd’hui et pour renouveler profondément de l’intérieur les structures, les organisations sociales, les normes juridiques ».
Nous fêtons aujourd’hui 2 février la Présentation de Jésus au Temple, la fête de la Chandeleur. 40 jours après Noël, Jésus est présenté au Temple pour être racheté selon la tradition juive : en effet, depuis la sortie d’Égypte, après la mort de tous les premiers-nés d’Égypte et la fête de la première Pâque, chaque premier mâle (hommes ou bêtes) devait être offert au Seigneur. L’offrande de Jésus entre dans cette tradition : Marie et Joseph sont venus, comme tous les jeunes parents de leur époque, offrir à Dieu leur fils et le « racheter ».
La liturgie a perpétué cet événement en associant cette première entrée de Jésus enfant dans le Temple à ces cierges qui sont bénis à l’occasion pour que les familles puissent les rapporter dans leur foyer afin que la lumière du Christ y rayonne. Fête de la lumière, elle annonce bien entendu la splendeur d’une autre lumière : celle de la nuit pascale. Alors que le Christ s’est offert lui-même pour nous racheter du péché et de la mort, il surgit dans la nuit de Pâques, que là aussi la liturgie accompagne du symbole du cierge : le cierge pascal et ces cierges que nous portons en main tout au long de la vigile.
« Petite Pâques »
Ce symbole de la lumière trouve un écho dans la vie profane : la forme des crêpes que nous mangeons traditionnellement à la Chandeleur rappelle le disque solaire et évoque aussi le retour prochain du printemps au cours duquel nous célébrerons Pâques.
La fête de la Présentation est donc une « petite Pâques » qui nous annonce l’offrande que Jésus a fait de sa vie pour nous. Voilà pourquoi nous fêtons aujourd’hui celles et ceux qui ont choisis de consacrer leur vie au Seigneur : ces consacrés sont pour les chrétiens le rappel visible du don total du Fils de Dieu pour nous sauver.
« Aujourd’hui ton Fils éternel est présenté dans le Temple,et l’Esprit Saint, par la bouche de Syméon, le désigne comme la gloire de ton peuple et la lumière des nations. Joyeux nous aussi d’aller à la rencontre du Sauveur, nous te chantons avec les anges et tous les saints …»
Préface
Bouleversés par le don « jusqu’au bout » du Christ, des baptisés choisissent de répondre par le don total et exclusif de leur vie, pour marcher à sa suite.
La journée de la vie consacrée est célébrée le jour de la Présentation de Jésus : « une éloquente icône du don total de soi pour tous ceux qui ont été appelés à reproduire dans l’Église et dans le monde, par les conseils évangéliques, « les traits caractéristiques de Jésus chaste, pauvre et obéissant »». (Vita consecrata).
La vie consacrée« enrichit et réjouit l’Église par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données ». Ainsi le diocèse de Vannes est riche de plus de trente congrégations et communautés religieuses !
La vie consacrée, signe pour le monde ? Réponse avec le frère Benoît, père abbé de l’abbaye de Timadeuc.
Quel est le sens du 2 février pour vous ?
Cette journée nous invite à nous rappeler que Dieu fait des merveilles pour chacun et que l’Église a besoin de personnes qui répondent à une vocation particulière. Certains se marient, d’autres choisissent de rester célibataires, d’autres encore de répondre à un appel particulier comme la vocation monastique. On a besoin de toutes ces vocations qui nous disent, chacune à leur manière, que Dieu nous aime, qu’il ne nous laisse pas orphelins, qu’il ne nous abandonne pas à notre triste sort, mais qu’au contraire il noue une alliance avec nous et qu’il attend de notre part une relation vivante avec Lui. Il est à espérer que beaucoup osent vivre pleinement la vocation à laquelle le Seigneur les appelle.
En quoi les consacrés sont-ils un signe pour le monde ?
La vie consacrée est le signe que Dieu est toujours à l’œuvre en cet âge, qu’Il est bien vivant, en tout cas pour ceux et celles qui entendent sa parole et qui décident un jour de tout quitter pour se mettre à son service. Tous les consacrés sont les témoins du fait que la parole de Dieu est toujours d’actualité et qu’il vaut la peine de se mettre à son écoute. Elle peut donner sens à toute une vie, elle est source de joie, d’épanouissement. La vie consacrée, c’est aussi un chemin d’accomplissement de soi. Quand le Seigneur appelle quelqu’un, c’est pour qu’il soit heureux, pour qu’il témoigne de cette joie qui ne passera pas et que Jésus nous a promise.
Retrouvez l’interview complète du frère Benoît dans Chrétiens en Morbihan, le journal du diocèse de Vannes, à partir du 15 février.
Consacré(e)s dans le diocèse de Vannes : quatre témoignages en vidéo (février 2019)
Ce 24 janvier, l’Église célèbre « le dimanche de la Parole de Dieu ». Institué en septembre 2019 par le Pape François et vécu pour la première fois l’année dernière, ce dimanche est une occasion pour chaque communauté et pour chaque baptisé de renouveler son engagement à approfondir, prier, mettre en pratique et faire connaître la Parole de Dieu : vivante et efficace !
« Il est donc bon que ne manque jamais dans la vie de notre peuple ce rapport décisif avec la Parole vivante que le Seigneur ne se lasse jamais d’adresser à son Épouse, afin qu’elle puisse croître dans l’amour et dans le témoignage de foi».
Pape François, lettre apostolique « Aperuit illis ».
Dans sa note en vue du dimanche de la Parole de Dieu, le cardinal Robert Sarah réaffirme combien « la Parole de Dieu écoutée et célébrée, surtout dans l’Eucharistie, alimente et fortifie intérieurement les chrétiens et les rend capables d’un authentique témoignage évangélique dans la vie quotidienne ».
Prochainement, dans votre revue diocésaine « Chrétiens en Morbihan » : dossier spécial sur la Parole de Dieu
« Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique »
Dt 30, 14.
S’initier à la lectio divina : topo du Père Ivan Brient, vicaire général
La Parole de Dieu nous travaille, pénètre dans notre cœur, le façonne et l’unit à Lui. Le Seigneur ouvre en effet notre intelligence à la compréhension des Écritures (Lc 24, 45), jusqu’à nous faire désirer ce qu’Il désire. Lecture méditée de l’Évangile, lectio divina, etc. : ayons faim de nous en nourrir au quotidien et goûtons sans modération cette communion qui nous fera l’annoncer !
Depuis plusieurs semaines, nous avons vu des images révélatrices de la détresse dans laquelle vivent les libanais : à la chute de la monnaie, se sont ajoutés une pénurie de certains médicaments, des difficultés pour se nourrir, une flambée des prix, et des chantiers de reconstruction colossaux.
« Dans un souci de solidarité envers nos frères chrétiens du Liban, l’Enseignement Catholique du Morbihan propose aux établissements qui le souhaitent de participer à une collecte de fonds pour aider à la remise en état de l’ensemble scolaire des Saints Coeurs Sioufi, et l’ensemble scolaire Notre Dame de la Paix Dora, situés à Beyrouth« , explique Stéphane Gouraud, directeur de l’EC56.
Les élèves pourront déposer leur don dans des bocaux en verre mis à leur disposition. Les fonds récoltés iront en intégralité aux ensembles scolaires cités, par l’intermédiaire de l’association « L’oeuvre d’Orient ».
Pour tout renseignement sur l’opération, contactez : Myriam de La Peschardière DDEC du Morbihan CS 72196 56005-VANNES Cedex myriam.delapeschardiere@e-c.bzh
Initiée en 2019, cette session mixte, coordonnée par le Service Diocésain de Liturgie du diocèse de Vannes, est proposée aux jeunes acteurs de la liturgie en vue de soutenir la vie liturgique des communautés locales. Il s’agit pour tous de mieux atteindre un objectif commun : une liturgie plus belle et un chemin croissance spirituelle.
Du dimanche 21 février 2021 (messe de 11h), au jeudi 25 février après la messe de 11h présidée par monseigneur Centène.
La session propose une dynamique pédagogique riche de temps d’enseignement liturgique et d’ateliers séparés ou communs. Par ailleurs, les jeunes pourront vivre un temps privilégié de rencontres, de célébrations et d’animations spirituelles ou de détente.
Ce projet est rendu possible grâce à la collaboration fructueuse de nombreux services diocésains (Musque liturgique, Servants, Art sacré, Communication), ou encore de partenaires (Académie de Musique). Nous remercions par ailleurs le recteur de Sainte Anne pour l’accueil de ce projet sur le site.
Nous serons accueillis gratuitement dans les locaux de l’Académie pour les ateliers ainsi qu’au Foyer Jean-Paul II pour l’hébergement, permettant un coût maitrisé et accessible. Il faut ici remercier également tous les bénévoles engagés dans ce projet (séminaristes, prêtres religieux et autres laïcs) qui offrirons leurs services et compétences pour un projet lumineux et de qualité !
En ce temps de précautions sanitaires, nous saurons veiller par des protocoles spécifiques à la santé de tous, en adaptant les ateliers (surtout le chant) en fonction des recommandations. Nous souhaitons cependant permettre à chacun de sortir d’une ambiance parfois lourde générée par cette pandémie depuis plusieurs mois.
Trois ateliers seront proposés :
Le service d’autel et d’assemblée. Nous faisons le choix de distinguer le service d’autel pour les garçons et celui de l’assemblée pour les filles, ce qui n’empêche pas les paroisses d’adapter ce principe en fonction des réalités locales.
L’accompagnement instrumental (il n’y aura cependant pas de cours d’orgue cette année). Il s’agira de préparer musicalement les messes quotidiennes de 11h.
Le chant (choeur pour tous, petit choeur spécifique, et animation d’assemblée pour les lycéens qui le souhaiteraient).
Informations générales
Porteur du Projet : Service diocésain de Liturgie – Emmanuel AUVRAY, délégué diocésain.
Responsable pédagogique des Servants : père Gwénaël Airault, responsable du service, avec la contribution d’Irène de Château-Thierry (Art sacré) et du père Johann Ribette.
Responsable pédagogique chant et instruments : Académie de Musique de Sainte Anne d’Auray (Gilles Gérard, chef de choeur), en lien avec le père Jean Duparc..
En charge du suivi administratif et de l’animation : une équipe autour de Gildas Colas des Francs, séminariste et diplômé BAFD.
En charge de l’animation spirituelle : une équipe autour du père Jean-Marie Surel et du père Joël Bernard.
Prix : 60€ par chèque à l’ordre SDPLS Vannes (pas de chèque encaissé avant l’assurance définitive de la tenue du stage)
Les paroisses et les services diocésains se mobilisent pour aider les fidèles à vivre le reconfinement dans la foi, l’espérance et la charité ! Retrouvez ici quelques propositions et n’hésitez pas à contacter votre paroisse !
UNE JAUGE RÉALISTE POUR LES DEUX PROCHAINS DIMANCHES
La Conférence des évêques de France prend connaissance de la jauge rendue publique aujourd’hui par le ministre de l’Intérieur pour ce qui concerne les célébrations publiques dans les lieux de culte.
La CEF estime que cette mesure proportionnée à la capacité d’accueil des édifices, bien que contraignante, est applicable. Elle impose de « laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux ». Les fidèles catholiques devront donc appliquer cette mesure, en particulier, les deux prochains dimanches 6 et 13 décembre.
Cette nouvelle mesure, plus réaliste et dont la CEF a été informée en début d’après-midi, fait suite à la consultation des cultes organisée depuis dimanche par le gouvernement. La CEF se réjouit que se renoue un dialogue constructif avec les pouvoirs publics. Elle attend maintenant, à la lecture des données sanitaires, l’éventuelle réévaluation de cette jauge à partir du 15 décembre.
De dimanche en dimanche, cette période de l’Avent entamée le 29 novembre, est un chemin vers Noël. Les communautés catholiques espèrent de tout leur cœur pouvoir célébrer le grand mystère de la foi dans les églises le 24 au soir, avec le moins de restriction possible. Ils sont conscients que l’attention aux précautions sanitaires est toujours nécessaire.
DÉCISION DU CONSEIL D’ÉTAT DU 29 NOVEMBRE 2020 : LE DROIT A ÉTÉ RÉTABLI ET LA RAISON RECONNUE
Par sa décision du 29 novembre 2020, le juge des référés du Conseil d’État a retenu le caractère disproportionné de la mesure gouvernementale qui limitait à 30 le nombre de personnes autorisées à assister aux cérémonies religieuses dans les lieux de culte, en relevant qu’il n’y avait pas de justification à cette interdiction absolue et générale « alors qu’aucune autre activité autorisée n’est soumise à une telle limitation fixée indépendamment de la superficie des locaux en cause ».
Ce soir, à l’occasion de leur rencontre avec le Premier ministre, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Président de la CEF et archevêque de Reims, Mgrs Dominique Blanchet (évêque de Belfort- Montbéliard), et Olivier Leborgne, (évêque d’Arras), vice-présidents de la CEF, Mgr Dominique Lebrun (archevêque de Rouen), membre du Conseil permanent et Mgr Stanislas Lalanne (évêque de Pontoise) rediront leur souhait que soit acté, dans les trois jours qui ont été impartis au gouvernement par la décision du juge des référés du Conseil d’État, l’adoption d’une jauge réaliste, comme le prévoyait le protocole sanitaire qu’elle avait déjà présenté.
La CEF considère que le droit a ainsi été rétabli et que la raison a été reconnue. Elle souhaite pour autant que le recours judiciaire reste l’exception dans un réel dialogue dont elle attend la reprise.
Que ce premier dimanche de l’Avent nous prépare à accueillir le Seigneur qui vient.
JAUGE À 30 PERSONNES CE DIMANCHE : UNE MESURE QUI DEMEURE IRRÉALISTE ET INAPPLICABLE
C’est avec regret que la Conférence des évêques de France (CEF) apprend que la jauge de 30 personnes par lieu de culte pour les célébrations est maintenue pour ce dimanche. Après l’appel du Président de la République à l’issue de son discours du mardi 24 novembre, elle attendait une rectification de cette mesure et la mise en place d’une « jauge réaliste » dès ce 28 novembre. Il n’en est rien !
Le Premier ministre explique sa fermeté par la situation épidémiologique ; néanmoins les protocoles présentés par les différentes religions auraient pu permettre des décisions plus facilement applicables et équitables.
La CEF s’interroge sur les véritables critères utilisés par le gouvernement pour fixer les conditions de ce confinement. Certes les cultes ne sont pas des commerces mais traiter ainsi les religions, c’est considérer comme accessoire la foi de millions de croyants. C’est une grave erreur pour notre société tout entière.
Le Premier ministre s’est engagé à ouvrir la discussion sans attendre pour permettre dès que possible une jauge proportionnée à la taille des édifices. La Conférence des évêques de France réclame une véritable concertation plus efficace pour aboutir à un accord. Dans ce contexte elle se réserve toujours la possibilité d’utiliser les moyens de droit appropriés.
La Conférence des évêques de France réaffirme l’engagement plein et entier des catholiques dans la lutte contre cette épidémie et leur volonté de servir au plus grand bien de notre société.
Déclaration du Président de la République ce 24 novembre 2020 30 PERSONNES PAR CÉLÉBRATION : LES CATHOLIQUES N’ONT PAS ÉTÉ ENTENDUS
La Conférence des évêques de France (CEF) est à la fois déçue et surprise par l’annonce faite ce soir par le Président de la République concernant le nombre de 30 personnes autorisées dans le cadre de l’exercice public du culte à partir du 29 novembre.
Cette annonce n’est pas du tout conforme aux discussions qui ont eu lieu ces dernières semaines avec les ministres concernés. Dès ce soir, avec des représentants d’autres confessions chrétiennes, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, Président de la CEF, a interpellé le Président de la République pour demander que soit révisée cette mesure. En effet, cette mesure irréaliste et inapplicable est tout à fait irrespectueuse de la réalité de la pratique religieuse des catholiques.
L’Église catholique a proposé dans son protocole un espace de 4m2 autour de chaque fidèle et une occupation partielle de l’église au 1/3 de la capacité habituelle.
Les catholiques sont conscients des enjeux sanitaires et sont capables de faire preuve d’une totale responsabilité dans l’application des règles de protection. La mesure annoncée paraît ignorer ce sens des responsabilités dont ils ont déjà su faire preuve depuis le début de l’épidémie.
La période de l’Avent qui s’ouvre devant nous est un temps fondamental de préparation à Noël. Le rassemblement dominical constitue une étape essentielle pour les fidèles durant cette période.
REPRISE DES CULTES PUBLICS A PARTIR DU 28 NOVEMBRE LA CEF ATTEND UNE JAUGE RÉALISTE POUR LE NOMBRE DE FIDÈLES AUTORISES AUX CÉLÉBRATIONS PUBLIQUES
Suite à l’incompréhension manifestée par les catholiques et d’autres quant au nombre de 30 personnes autorisées à assister à une célébration publique à partir du 28 novembre, le Président de la CEF, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, et le Président de la République, M. Emmanuel Macron, ont eu un échange téléphonique hier soir, 24 novembre.
Il ressort qu’une jauge réaliste, tout en restant stricte, sera définie d’ici jeudi matin pour une mise en application en deux étapes : samedi 28 novembre puis après la réévaluation du 15 décembre.
C’est dans cette perspective que la CEF continue son dialogue avec les services du Premier Ministre et du Ministre de l’Intérieur.
Dans la crise sanitaire que nous traversons, les chrétiens ont le devoir impérieux de participer à la recherche du bien commun et pour cela ils respecteront les consignes du gouvernement, non par contrainte ou crainte des sanctions mais parce que leur foi les y engage : « Rappelle à tous, dit saint Paul à Tite, qu’ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités, qu’ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien ; qu’ils n’insultent personne, ne soient pas violents, mais bienveillants, montrant une douceur constante à l’égard de tous les hommes[1] ». Ainsi, la vie chrétienne ne peut pas être mise en opposition avec le bien commun, ni la recherche du bien commun considérée comme une entrave à la vie chrétienne. Bien au contraire l’un et l’autre sont complémentaires, et plus notre vie chrétienne sera intense, plus notre participation à la vie de la cité sera efficace.
Le contexte renouvelé et indéterminé dans sa durée de l’absence de culte public freine fortement les fidèles, souvent pratiquants réguliers, dans leurs attentes d’un ressourcement sacramentel. Si la sidération du premier et long confinement a conduit les fidèles, conscients des exigences sanitaires, à une obéissance remarquable, ceux-ci ont vécu avec des sentiments partagés ce temps imposé.
Les textes qui fixent ce deuxième confinement et le rapport du Conseil d’Etat ouvrent davantage de possibilités :
– l’ensemble des lieux de culte demeurent ouverts ;
– les fidèles peuvent y participer aux enterrements et aux mariages dans la limite respective de 30 et 6 personnes, mais également s’y rendre pour y exercer le culte à titre individuel, en particulier à l’occasion de leurs autres déplacements autorisés ;
– les ministres du culte peuvent librement y participer à des cérémonies religieuses, notamment pour en assurer la retransmission, et y recevoir individuellement les fidèles, de même qu’ils peuvent se rendre au domicile de ceux-ci.
La pratique liturgique n’est pas le tout de la vie chrétienne qui ne s’épanouit que dans l’exercice d’une authentique charité, charité des ministres du culte vis-à-vis des fidèles désemparés, charité de ces derniers qui pourra se traduire et s’accroître par toute activité en faveur du prochain[2].
[2]visites aux malades avec les précautions nécessaires, appels téléphoniques, aide aux courses des personnes en situation de nécessité, permanence dans les églises pour une écoute et un accompagnement spirituel, organisation de maraudes en ville, en lien avec la diaconie diocésaine, encouragement aux associations caritatives (Secours catholique, Conférence st Vincent de Paul, hospitalité diocésaine…), participation aux associations non confessionnelles (Resto du Cœur, Banque alimentaire,…).
Jean-Reynold Bonhomme a été ordonné prêtre ce dimanche 18 octobre au Centre Missionnaire Saint-Jacques, à Guiclan, en même temps que quatre autres membres de la Société missionnaire des Prêtres de Saint-Jacques, tous originaires d’Haïti. Présidée par l’archevêque de l’archidiocèse de Marseille, Mgr Aveline, la célébration a été diffusée en direct sur YouTube. Dans son homélie, l’archevêque a soulignéles « voies étonnantes » de la Providence qui continue de guider la mission de l’Église, alors que ce même dimanche était célébrée la journée missionnaire mondiale.
« Cette ordination est l’occasion de rendre grâce à Dieu pour ces nouveaux ouvriers qu’Il envoie à sa moisson. Comment ne pas faire mémoire en ce lieu, alors même que nous célébrons la journée missionnaire mondiale de ce fameux 10 juin 1864 lorsque débarquait à Port au Prince Mgr Martial TESTARD du COSQUER et que commençait ainsi la grande aventure missionnaire dont vous, prêtres de Saint Jacques, êtes les héritiers. Comme les voies de la Providence sont étonnantes ! Allant d’abord de France vers Haïti puis d’Haïti vers le Brésil et finalement de nouveau vers la France, au gré des besoins de la mission de l’Église. Et comme à chaque étape, à chaque déplacement, il importe d’exprimer une immense reconnaissance à ceux qui pour répondre à l’appel du Seigneur, les envoyant travailler à la moisson, acceptent de quitter leur pays, leurs familles leurs amis, leur milieu naturel de culture et de vie. La pandémie que nous subissons actuellement vous prive chers amis ordinands de la présence des vôtres ici même ce matin. Croyez bien que nous ferons en tous cas de noter mieux pour que l’ombre de cette absence ne ternisse ni la lumière de noter joie, ni la claire expression de noter reconnaissance ».
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