Une route mariale en 2024 avec le service des pèlerinages

Marie, modèle de la foi, c’est le thème de cette deuxième année jubilaire vécue par le diocèse vers le 400ème anniversaire des apparitions de Sainte Anne à Sainte-Anne-d’Auray. Le service diocésain des pèlerinages propose une route mariale, accompagnée par notre évêque Monseigneur Centène, du 21 au 28 septembre 2024.

Notre-Dame de Rocamadour

Notre territoire est riche de sanctuaires mariaux. Certains rayonnent comme des phares attirant des
milliers de pèlerins. D’autres, très humbles, témoignent de l’instant privilégié où Marie a révélé son coeur de Mère de l’Église. De l’Annonciation jusqu’au pied de la Croix, Marie a vécu dans la foi, c’est-à-dire dans la confiance absolue en la Parole de Dieu.

Notre-Dame de la Salette

La « Route mariale » nous permettra de découvrir :

  • L’île-Bouchard
  • Nevers
  • Notre Dame de la Salette
  • Notre Dame du Laus
  • Le Puy en Velay
  • Rocamadour

En prenant cette « Route mariale » le pèlerin est invité à ouvrir son coeur à Marie afin d’accueillir, avec une totale disponibilité, le mystère de Dieu dans notre vie, et être ainsi capable d’aimer comme Elle l’a fait.

Renseignements :

Renseignements :

Service diocésain des pèlerinages
Evêché – 14 rue de l’Evêché – CS 82003
56001 VANNES Cédex
02 97 68 30 50 – pelerinages@diocese-vannes.fr

Livrets « en chemin avec Marie » disponibles au service de catéchèse

Retrouvez les grands moments de la vie de Marie à travers nos livrets. Grâce à elle, nous découvrons chaque jour l’amour infini de Dieu pour nous ! En famille, en groupe de catéchèse, partez également à la découverte des trésors de Marie dans notre diocèse. Cette proposition peut être vécue sur une période liturgique, lors de temps forts ou égrainée sur toute l’année.

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Deux livrets sont proposés, un pour les plus jeunes enfants et leur famille, et un autre pour les grands primaires jusqu’à la 6ème. Les affiches « L’histoire de Marie tout au long de l’année » sont aussi disponibles (ci-contre).

Afin de participer aux frais d’impression, vous pouvez faire un don d’un montant libre par l’intermédiaire du service de catéchèse, reversé ensuite à l’association diocésaine de Vannes.

A commander auprès du Service de catéchèse :
catechese.enfants@diocese-vannes.fr 02.97.68.15.59

Laudate Deum : une exhortation apostolique sur la crise climatique

Le 4 octobre, jour de la fête de saint François d’Assise, le Saint-Siège a publié la nouvelle Exhortation Apostolique Laudate Deum du pape François sur la crise climatique.

Le Saint-Père aborde la situation du changement climatique dans Laudate Deum (« Louez Dieu ») parce que « l’être humain qui prétend prendre la place de Dieu devient le pire danger pour lui-même » (LD 73) après la lettre encyclique Laudato si’ promulguée lors de la solennité de la Pentecôte 2015.

L’exhortation apostolique Laudate Deum, adressée à tous les hommes de bonne volonté, est composée de six chapitres : 

Dans le premier, « la crise climatique mondiale« , le pape François avertit que le changement climatique est indéniable et que ses effets sont de plus en plus évidents « malgré certaines tentatives de les minimiser ou de les ridiculiser » (LD 6). Il déplore également que la cause principale de ce problème soit l’activité humaine et ajoute que, si nous ne pouvons plus corriger certains dégâts, nous pouvons néanmoins prendre des mesures pour éviter des dommages à venir encore plus graves.

Dans le deuxième chapitre, le Saint-Père aborde le « paradigme technocratique » et souligne que la nature n’est pas une ressource à exploiter sans fin. Il nous invite à admettre qu’une ambition débridée n’est pas éthiquement durable (LD 28).

Dans le troisième chapitre, François fait référence à « la faiblesse de la politique internationale » et souligne le besoin urgent d’une coopération mondiale par le biais de nouveaux accords multilatéraux entre les États, car les approches actuelles et passées sont insuffisantes (LD 43).

Dans le quatrième chapitre, le pape réfléchit aux « conférences sur le climat : progrès et échecs » et encourage à dépasser les positions égoïstes des pays au profit du bien commun mondial (LD 44, 52) et dans le cinquième chapitre, il réfléchit à « ce que l’on attend de la COP28 à Dubaï » si l’on ne veut pas condamner l’humanité.

Dans le dernier chapitre, « motivations spirituelles« , le Saint-Père appelle les personnes de toutes les confessions religieuses à réagir. Il rappelle également aux catholiques qu’à la lumière de la foi, ils ont la responsabilité de prendre soin de la création de Dieu et que cela implique le respect des lois de la nature et la reconnaissance de la beauté et de la richesse de la création de Dieu.

Enfin, le pape François nous invite à marcher en communion, ensemble, synodalement, et à nous engager dans la « réconciliation avec le monde dans lequel nous vivons » (LD 69).


Pour comprendre Laudate Deum en un coup d’œil, cliquez ICI.

Synode des évêques : « recentrer notre regard sur Dieu »

La XVIème Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques se tient au Vatican du 4 au 29 octobre 2023. C’est la dernière étape du « Synode pour une Église synodale » lancé le 10 octobre 2021 par le pape François afin de, entre autres, « parvenir à une meilleure participation des laïcs dans la vie de l’Église ». Outre les échanges en congrégations générales ou en groupes de travail linguistiques, six messes en la basilique Saint-Pierre et une prière consacrée aux migrants et aux réfugiés le 19 octobre ponctueront ce mois synodal.

« Recentrer notre regard sur Dieu, pour être une Église qui regarde l’humanité avec miséricorde »

Le synode signifie marcher ensemble dans une Église «qui bénit et qui accueille». Il n’est pas un rassemblement politique, ni une réunion parlementaire, a rappelé le Pape dans son homélie, lors de la messe d’ouverture du Synode sur l’avenir de l’Église, mercredi 4 octobre. Concélébrée notamment par les nouveaux cardinaux, l’Eucharistie a rassemblé place Saint-Pierre 25 000 fidèles, dont les 464 participants au Synode.

Après deux ans de réflexion impliquant les Églises locales, les discussions arrivent à Rome et seront portées durant un mois par plusieurs centaines de participants du monde entier. Une première synthèse doit être votée le 28 octobre prochain, à l’issue de la première session générale. Une seconde session générale aura lieu dans un an, en octobre 2024. Durant un mois, 464 personnes du monde entier – dont 365 membres avec droit de vote (sept Français auront le droit de vote – voir photo ci-dessous ) – parmi lesquels 82 femmes, se retrouvent autour du Pape pour réfléchir à la « synodalité ».

Leur mission est d’échanger à partir des conclusions des synodes locaux et continentaux organisés depuis l’automne 2021, rassemblées dans un « Instrument de travail ».

Avant cette nouvelle étape du synode, une veillée de prière œcuménique (« Together ») a été organisée sur la place Saint-Pierre samedi 30 septembre. Un événement inédit auquel ont participé de nombreux responsables chrétiens, notamment le patriarche de Constantinople Bartholomée et le primat de la Communion anglicane Justin Welby. Puis, du 1er au 3 octobre, une retraite spirituelle de préparation a réuni tous les membres, à l’exception du Pape, à Sacrofano, aux portes de Rome.

©CEF

Voici six des sept 🇫🇷 qui vont voter lors de la première Assemblée générale du #Synode2024 :
· quatre évêques élus par leurs confrères en avril 2023 : Mgr Benoit Bertrand, Mgr Jean-Marc Eychenne, Mgr Alexandre Joly, Mgr Matthieu Rougé.
· une laïque, Madame Anne Ferrand
· Mgr Jean-Marc Aveline, membre votant désigné par le Pape.
. La septième est Soeur Nathalie Becquart, xmcj, Sous-secrétaire générale du Synode des évêques.

Trois experts théologiens 🇫🇷 participent comme consultants : P. Hervé Legrand, P. Philippe Bordeyne et P. Christophe Théobald.

Voir le programme du Synode sur le site Vatican News

Suivre la messe d’ouverture du 4 octobre 2023

https://youtu.be/AY2luXvE66g

Voir l’ouverture du Synode (vidéo 1) et la présentation de l’ « Instrumentum laboris » (document de travail) : « Pour une Église synodale. Une expérience intégrale » (vidéo 2)

En chemin vers le Jubilé sainte Anne : parés pour la 2e année !

Prêtres, diacres, laïcs en mission ecclésiale, religieux et religieuses, membres des services diocésains : environ 150 acteurs pastoraux ont participé à une pré-rentrée inédite. Au seuil de ce « mois de Marie », et plusieurs mois en amont de la traditionnelle rentrée de septembre, cette rencontre visait à mettre en perspective la deuxième année de préparation au grand Jubilé sainte Anne (2025), consacrée à la sainte Vierge.

Suite aux retours d’expérience du terrain, les doyens ont souhaité que l’année soit présentée « bien en amont », afin de s’approprier documents et outils et de mieux se projeter avec leurs équipes pastorales dans les propositions à mettre en oeuvre. En organisant cette rencontre dès le mois de mai, « nous espérons vous permettre d’intégrer dans vos choix pastoraux une partie des propositions qui vous sont faites aujourd’hui », a introduit le Père Philippe Le Bigot, vicaire général. « Fin mai, début juin, les équipes pastorales sont déjà à prévoir l’année suivante, confirme le Père Yves Carteau, curé-doyen de Guer-Malestroit, cette rencontre nous permet d’intégrer le projet de préparation au jubilé dans nos pastorales locales, à notre manière ».

En lien avec l’équipe épiscopale, un groupe de pilotage constitué d’une quinzaine de personnes – prêtres, laïcs, religieux – s’emploie à « mettre en musique toutes les propositions » pour nourrir la dynamique jubilaire et permettre à toutes les communautés chrétiennes d’entrer dans la démarche. Fruit des nombreuses rencontres avec les doyens, le conseil presbytéral, la Corref et plusieurs services pastoraux et mouvements, un dossier soigneusement préparé a été remis aux participants, désormais outillés pour préparer l’année à venir. La fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre 2023, lancera cette année de Marie.

Au-delà du calendrier et du programme évènementiel qui pourra être décliné dans les treize doyennés, le Père Philippe Le Bigot, vicaire général, a insisté auprès des divers acteurs sur le nécessaire approfondissement personnel. « L’intention est de proposer avec vous, là où vous êtes, quelque chose qui puisse s’intérioriser, qui nous invite à la conversion personnelle car nos communautés se convertissent dans la mesure où nous-mêmes nous convertissons. Donc dans ce dossier, des questions vont vous permettre de réfléchir personnellement et en petits groupes. Quelle place Marie occupe-t-elle dans notre prière personnelle et communautaire ? etc.».

Le déploiement du projet jubilaire vient renforcer la communion diocésaine, a souligné Le Père Jean-Yves le Saux, vicaire général. « L’intérêt d’un projet comme celui-ci est de proposer à l’ensemble des services de coopérer à toute une série d’activités en lien avec le Jubilé. Tous s’attachent à coopérer au bien du diocèse ».

Plusieurs services ont ensuite exposé leurs multiples initiatives et se tiennent désormais à la disposition des paroisses et communautés qui souhaiteraient s’en saisir.

« Sainte Anne, mère de Marie, conduis-nous à Jésus »

Tracé par Monseigneur Centène en septembre 2022, le chemin jubilaire conduira l’Eglise diocésaine au 400ème anniversaire des apparitions de sainte Anne à Yvon Nicolazic. Pour baliser l’année 2023-2024, Monseigneur Centène a posé trois points de repères  : Marie, la vertu de la Foi et la figure de Pierre Le Gouvello de Keriolet (1602-1660).

« 2023-2024 : Marie, avec comme vertu théologale à approfondir la foi, comme nous approfondissons cette année l’espérance. Le lien entre sainte Anne et l’espérance est évident. Sainte Anne incarne le dernier fleuron de l’attente du peuple juif qui attendait la venue du Messie.
Avec Marie c’est la vertu de foi qui s’offre à nous. La foi, c’est-à-dire la confiance, la fidélité. Confiance à la parole de Dieu au jour de l’annonciation et puis fidélité jusqu’au pied de la croix à travers toutes les obscurités qui ont pu se manifester au cours de sa vie avec les épreuves qu’elle a rencontrées, nous les lisons tout au long de l’Evangile mais surtout au pied de la croix.

A sainte Anne et à l’Espérance, nous avons associé cette année Yvon Nicolazic, le voyant de sainte Anne. Parce qu’il était marqué par ce besoin d’espérance et parce qu’il est attaché bien évidemment à la personne de sainte Anne qui s’est manifestée à lui.
A la Foi et à Marie, nous associerons pour cette deuxième année de jubilé la personne de Keriolet. Pourquoi l’associons-nous à cette vertu de foi ? Tout simplement parce que cette foi, Pierre Le Gouvello de Keriolet l’a redécouverte. Keriolet est un converti. Donc c’est un thème à développer et le fait qu’il soit un converti nous pousse aussi sur les chemins de l’évangélisation et de la transmission de la foi.
Mais il y a un autre lien entre Keriolet et la vertu de foi. C’est cette petite fidélité dont il a su faire preuve tout au long de sa vie et dans les moments le plus troublés de son existence. Jésus dit dans l’Evangile à propos de la foi : « La foi, si vous en aviez comme un grain de sénevé (c’est-à-dire la plus petite des graines de plantes potagères), vous diriez à cette montagne de changer de place et elle le ferait, vous diriez à cet arbre d’aller se jeter dans la mer et il le ferait aussi ».

Keriolet a fait preuve tout au long de sa vie d’une petite fidélité, un engagement qu’il avait pris sur le lit de mort de sa mère qui lui a fait promettre de dire tous les jours un « je vous salue Marie ». Ce n’est pas grand-chose, un « je vous salue Marie ». C’est aussi petit qu’un grain de sénevé et nous savons qu’à Loudun alors qu’il assistait à un exorcisme, le diable lui a dit que c’est grâce à ce « je vous salue Marie », récité quotidiennement dans la fidélité et malgré tout ce qu’il avait pu faire de mal – nous connaissons la vie qu’il a menée, allant même jusqu’à menacer sa famille de se faire mahométan s’il n’héritait pas de l’ensemble de l’héritage familial – et bien malgré tout ça, grâce à ce petit « je vous salue Marie », petit grain de sénevé, petite manifestation de fidélité et de foi, Keriolet a été sauvé. Keriolet s’est converti. Keriolet est devenu un modèle ; lui qui était un contre-modèle pour ses contemporains a pu devenir pour eux un modèle et les édifier par sa vie et par sa mort.

Donc voilà les trois thématiques de cette année. Trois points de repère : Marie, la foi et le personnage de Keriolet.

Les chapelles sainte-Anne du Morbihan

La dévotion à sainte Anne est très ancienne en Bretagne et fait partie intégrante de l’identité bretonne. Les chapelles qui lui sont dédiées (voir carte au bas de l’article) témoignent de cet attachement à la grand-mère du Christ, sans parler des multiples lieux dits Keranna et des écoles qui sont sans doute plus nombreuses encore. Un parcours rapide de ces édifices et de leur histoire permet de décrire les raisons de cette dévotion, et quelques-unes de ses expressions.

En cette année jubilaire de Sainte Anne, nous vous proposons de découvrir le patrimoine qui lui est dédié dans notre diocèse. Article d’Irène de Château-Thierry, déléguée à la Commission Diocésaine d’Art Sacré (CDAS), tiré de la revue Chrétiens en Morbihan n° 1523 – novembre 2022.

Apparition à Nicolazic, Guiscriff
Chapelle Ste Anne, St-Dolay
Ste Anne au livre, Branderion

Le diocèse de Vannes comptait, sous l’Ancien Régime, un nombre impressionnant de chapelles dont beaucoup ont disparu. Parmi les quelques 700 qui restent ou qui ont été construites depuis, les plus nombreuses sont dédiées à la Vierge. Mais viennent ensuite, dans l’ordre de la quantité, les chapelles consacrées à sainte Anne. La plus ancienne est celle de Branderion, construite au XIVe siècle. Branderion, qui est à l’époque une trêve de Languidic, viendrait du latin « praedium Annae », attestant de la fondation antique, à cet endroit, d’un culte à sainte Anne, sur la voie romaine de Vannes à Quimper. Cette chapelle est en quelque sorte la soeur de celle que sainte Anne indique à Nicolazic lors d’une de ses apparitions de 1624, et dont les ruines étaient connues au XVIIe siècle des habitants de Keranna, quelques vingt kilomètres plus loin sur cette même voie romaine.

Du XVe siècle, siècle de prospérité en Bretagne, il reste trois jolies chapelles gothiques dédiées à sainte Anne : celle de Buléon, but de pèlerinage, celle de Saint-Dolay et celle de Saint-Nolff, construite à côté de l’église. Au XVIe siècle, les chapelles Sainte-Anne de Ménéac et de Campénéac sont des fondations privées. La tradition des châtelains de dédier à sainte Anne les chapelles de leurs demeures perdure jusqu’au XIXe siècle, attestant de l’attachement des familles bretonnes à la grand-mère du Christ, comme au Bois-de-La-Roche, à Néant-sur-Yvel, à Mohon, Mauron, Porcaro et l’Île-aux-Moines au XVIIe siècle, à Kerozer en Saint-Avé, à Kerplouz, à Caro et l’Ile Berder au XIXe.

Les bâtisseurs mettent aussi travailleurs et ouvriers sous la protection de Sainte-Anne. La chapelle édifiée au centre du village des forgerons puis des cordiers du château de Kergroix, sur la paroisse de Remengol, porte le titre de « Sainte-Anne-du-bâtiment ». C’est encore à sainte Anne qu’est dédiée la chapelle de l’hôpital de Malestroit qui donna son nom au faubourg.

Chapelle Ste Anne-des-Bois

Des chapelles ex-voto

Parfois, la fondation est une sorte d’ex-voto, fruit d’un voeux à celle qui était renommée pour consoler « les époux sans espérance et les familles sans héritiers ». Ainsi la chapelle Sainte-Anne de Ploemeur fut-elle édifiée entre 1528 et 1537, par Louys du Ter et son épouse Jeanne de la Sauldraye, lorsque
la sainte eut exaucé leurs prières en leur obtenant la naissance d’une petite fille qu’ils prénommèrent Anne. C’est la même gratitude qui conduisit la comtesse de Cossé-Brissac à construire en 1865, en bordure du parc de son château de Pont-Calleck, la chapelle Sainte-Anne-des-Bois.

Les apparitions de sainte Anne à Nicolazic fortifient encore la dévotion dans les premières années du XVIIe siècle. La chapelle de Lézillac-en-Taupont fut ainsi bâtie en 1638 pour épargner aux habitants la peine de se rendre jusqu’à Auray. Celle d’Augan, à la Vallée-Sainte-Anne, donation privée de
1642, s’inscrit aussi dans cette mouvance, comme celle de Plouay, Sainte-Anne-du-Scorff, édifiée sur un ancien site romain.

Celle d’Elven, construite au début du XXe siècle par le curé, pour le quartier de Keranna, célèbre clairement la « sainte Anne d’Auray », comme le montre le vitrail de la maîtresse-vitre. Celle de Séné, bâtie en 1950, lui est également dédiée, mais aussi aux marins dont on connait l’attachement particulier à leur sainte patronne. La chapelle de Kerdonnerc’h à Belz, construite au XIXe siècle, est, elle aussi, fréquentée par les marins.

Des origines géographiques similaires

Les fondations de lieu de culte ont parfois une origine géographique : les chapelles dédiées à saint Michel sont presque toujours en hauteur par exemple. Il semble que sainte Anne soit souvent attachée à une zone humide, en commençant par la célèbre Sainte-Anne-La-Palud. Il se trouve que Le Guerno signifie en breton « lieux humides » : son église est dédiée à sainte Anne, comme la chapelle Sainte-Anne-Grappon, qui, à Surzur, domine les marais du Cosquer et la rivière de Sarzeau. Les études de restauration actuellement en cours à Sainte-Anne-d’Auray font apparaître l’importance des travaux hydrauliques auxquels durent faire face les Carmes, au XVIIe siècle, à la construction du sanctuaire, puis l’architecte Depertes lors de l’édification de la basilique actuelle.

Parfois, la dévotion à sainte Anne en a supplanté une autre, comme à Sainte-Anne-Grappon où elle prend la place de la Vierge, à Cléguérec où la chapelle de Boduic, anciennement consacrée à saint Jacques, s’appelle maintenant Sainte-Anne, comme dans les églises de Tréal ou Le Guerno où l’aïeule du Sauveur a fini par s’imposer.

Ainsi, si ces années de jubilé peuvent nous inviter à redécouvrir les lieux dédiés à la mère de la Vierge, ceux-ci nous montreront, chemin faisant, la richesse des dévotions dont on l’honore, elle dont on ne compte plus patronages et protections auxquels surent faire appel des générations de fidèles.

Irène de Château-Thierry
Commission diocésaine d’art sacré

Écoutez Irène de Château-Thierry au micro de RCF Sud Bretagne :

La dévotion à sainte Anne en quelques dates …

550 à Constantinople : bénédiction d’une basilique en l’honneur de sainte Anne.
VIe siècle : saint Guénolé et saint Corentin édifient, non loin de l’abbaye de Landévennec, une chapelle qui deviendra Sainte-Anne-la-Palud.
700 : une chapelle dédiée à sainte Anne existe auprès de l’ancienne voie romaine à l’ouest de Vannes, au lieu-dit Keranna.
VIIIe siècle : la pratique de la fête de sainte Anne fixée au 26 juillet se répand.
IXe siècle : Charlemagne redécouvre le corps de sainte Anne enterré à Apt.
XVe siècle : le diocèse de Vannes fête officiellement sainte Anne.
1623-1625 : sainte Anne apparaît à Nicolazic, laboureur du village de Keranna à Pluneret ; fondation du sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray.
26 juillet 1914 : Sainte Anne est proclamée patronne de la Bretagne.

… Et quelques chiffres

Dans le diocèse de Vannes, l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan porte son nom, comme naturellement la basilique de Sainte-Anne-d’Auray. Trois clochers lui sont consacrés : Sainte-Anne d’Arvor à Lorient, Tréal et Le Guerno, ainsi que 28 chapelles.

33 édifices dédiés à Sainte-Anne dans le Morbihan

Ordinations presbytérale et diaconales le 18 juin 2023 à Sainte Anne d’Auray

Trois ordinations auront lieu le dimanche 18 juin prochain à Sainte Anne d’Auray à 15h30 :
Simon Liot de Nortbécourt sera ordonné prêtre,
Mikaël Marzin et Mike Meynieu seront ordonnés diacres permanents.

Joignez-vous nombreux à la veillée de prière pour les ordinands, leur famille, les vocations et le diocèse :
Samedi 17 juin 2023 de 20h30 à 21h30 en la basilique Sainte Anne de Sainte-Anne-d’Auray

Découvrez les portraits des ordinands :

Simon Liot de Nortbécourt

« Ordonné diacre en vue de la prêtrise le dimanche 4 septembre 2022 à Sainte-Anne-d’Auray, je serai heureux de vous retrouver dans cette même basilique pour y recevoir la grâce de l’ordination presbytérale.

L’année diaconale fut très riche. Elle m’a fait partager plus intensément les joies et les peines des communautés chrétiennes qui m’ont accueilli pour exercer le ministère : à Sainte-Anne-d’Auray pendant la période de Noël puis à Pâques, ainsi qu’à Collombey-Muraz (Valais, Suisse) un week-end sur deux pendant l’année scolaire. Quelle grâce de proclamer l’Évangile, d’exposer le mystère de la foi dans l’homélie, de célébrer un baptême, de présider une sépulture, de donner la bénédiction de Jésus présent dans le Saint-Sacrement de l’autel, de porter la communion à un couple âgé…

Bien sûr, cette année fut principalement consacrée aux études à Fribourg, notamment en théologie biblique. Sous la supervision du frère dominicain Philippe Lefebvre, j’ai pu approfondir le thème de la relation entre Dieu et l’embryon d’après le psaume 138 (139). Les divers engagements académiques m’ont également stimulé pour contempler plus profondément le mystère de Dieu-Trinité dans l’étude et la prière, mystère que j’ai essayé de prêcher avec justesse.

Enfin, porter le chef de saint Yves avec Pierre-Emmanuel, frère diacre du diocèse de Saint-Brieuc-et-Tréguier, le dimanche 21 mai dernier, lors du Grand Pardon, m’a permis de sentir concrètement le poids du ministère presbytéral. Cher au cœur des prêtres bretons, saint Yves fut un modèle d’amour de Dieu et du prochain. Que par son intercession et par celle de sainte Anne, Dieu m’accorde de vivre la prêtrise à son école !

Uni à mes deux confrères ordinands pour le diaconat permanent, porté par la prière de nos familles, je me confie à la vôtre pour réaliser ce beau programme que Dieu donna au grand prêtre Aaron : « Je vous donne le sacerdoce comme on donne un service » (Nb 18, 7). »

L’abbé Simon Liot de Nortbécourt présidera l’Eucharistie :
Le lundi 19 juin à 18h30 à MEMO Vannes (35 rue Jean Gougaud) ;
Le mercredi 21 juin à 18h30 en l’église sainte Bernadette de Lorient ;
Le dimanche 25 juin à 11h en la basilique de Sainte-Anne-d’Auray.


Mike et Sylvie MEYNIEU

« J’ai 61 ans et je suis né à DAKAR (Sénégal), d’un papa militaire et d’une maman qui m’a transmis la foi ; j’ai 3 frères.

D’un naturel turbulent durant mon adolescence, la divine Providence m’a mis en relation avec des militaires. À 17 ans je me suis engagé dans la Marine Nationale. Pendant cette période j’ai oublié ce que le Seigneur avait déjà fait pour moi.

Notamment ma rencontre avec Sylvie et notre mariage en 1984, nous avons trois filles et 6 petits-enfants, pour l’instant !

Ma carrière professionnelle pourrait se décliner en 3 parties , l’armée (Lorient, Cherbourg, Toulon), la sécurité privée (Paris), la police municipale (Rostrenen, Damgan, Plélan-leGrand). C’est dans la deuxième partie de ma vie que j’ai redécouvert Notre Seigneur Jésus-Christ.

Cette redécouverte je la dois en grande partie à mon épouse, et au fondateur de l’Institut du Bon Pasteur, M. l’abbé Philippe Laguérie.

Comme un homme qui redécouvre un trésor perdu, j’ai exploré, émerveillé comment le Saint-Esprit peut susciter et créer autant de richesses, de diversité dans notre Église, de l’institut du Bon Pasteur à la communauté de l’Emmanuel, etc. , pour ne citer qu’eux. J’ai bu dans beaucoup de fontaines qui avaient la même Source : « l’unité dans la diversité ». Depuis 2013 je suis également consacré au Sacré-Cœur de Jésus.

 C’était le lundi 29 septembre 2014 que le père Ivan Brient me demandait si je n’avais jamais songé à être diacre. Mon épouse avait déclaré qu’elle n’était pas d’accord. Quatre ans plus tard elle me disait oui (une nouvelle fois).

Aujourd’hui, je vais être ordonné diacre permanent la question se pose : « comment je conçois mon futur ministère ; pour rejoindre nos frères où ils en sont, en tant que « ministre du seuil » ? ».

Le plus simplement du monde, comme le disait Madeleine Delbrêl : « …la foi est une application de la science divine. Beaucoup de gens ne savent pas ce qu’est l’électricité, mais beaucoup aussi n’attendent pas  d’être ingénieur pour s’en servir1. »

Deo Gratias »

1Madeleine Delbrêl (1957), Ville marxiste terre de mission, p.110, ed. Nouvelle Cité 


Mikaël et Françoise Marzin

« Marié à Françoise depuis bientôt 24 ans, nous avons trois enfants et habitons Moréac.

Né à Carhaix-Plouguer et originaire de Châteauneuf-du-Faou, j’ai 56 ans. Mes parents, agriculteurs dans ce territoire du Centre-Finistère qu’on appelle le pays Dardoup, nous ont guidés, mon frère et moi, vers les valeurs qui étaient les leurs ; et ont posé les premières fondations de ma foi.

A l’issue de mes années de lycée passées au Likès à Quimper, j’ai pris la direction de Lille en 1985 pour mes études supérieures à l’Institut Catholique d’Arts et Métiers. Après l’obtention de mon diplôme d’ingénieur, j’ai commencé ma vie professionnelle en Picardie avant de revenir en Bretagne en 1997. Depuis cette époque, je travaille dans l’agroalimentaire pour le compte d’une société de la région vannetaise. Par ailleurs, je suis conseiller municipal sur la commune de Moréac, et engagé au sein du Centre Communal d’Action Sociale.

Depuis une trentaine d’années, je suis membre de la Communauté de Vie Chrétienne (CVX), mouvement de spiritualité ignatienne. Intégré au sein d’une équipe, chaque compagnon y dispose au fil des rencontres d’un espace pour relire sa vie sous le regard de Dieu ; et d’un lieu de discernement, d’envoi, de soutien, d’évaluation de ses engagements.

J’ai suivi des études en Théologie, soldées notamment par un baccalauréat canonique. Je termine actuellement un Master. Ces années de réflexion et de recherche m’ont permis de découvrir, entre autres, les richesses du Concile Vatican II, en particulier la place accordée au Peuple de Dieu. Nourri par les appels du pape François, je porte un grand intérêt au synode qu’il a inauguré en octobre 2021.

La prière quotidienne ainsi que la proximité de compagnons de route ont été essentielles pour éclairer ce chemin en vue du diaconat, qui s’est dessiné progressivement devant moi à la suite d’un appel reçu. Une marche à la suite du Christ. Être serviteur de l’Évangile, en étant toujours prêt à l’annoncer. Être levain dans la pâte, « enfoui dans trois mesures de farine » (Mt 13,33) avec la confiance que la manne me sera donnée chaque jour. »


Deo Gratias ! Prions pour eux !

Aidez-les à partir aux JMJ !

140 majeurs, près d’une centaine de mineurs , ce sont les nombres d’inscrits aux prochaines Journées Mondiales de La Jeunesse à Lisbonne, qui se dérouleront du 25 juillet au 6 août 2023. Un programme dense est proposé, dans le diocèse de Coimbra la première semaine, où les jeunes seront logés chez l’habitant, puis à Lisbonne avec la venue du pape les quatre derniers jours. « Ce sera une aventure extraordinaire, à la fois pour les jeunes, et pour ceux qui encadrent les mineurs » nous dit, enthousiaste, ce bénévole. « Nous mettrons le feu !  » déclare ce jeune, impatient d’y être.

Le coût est élevé, aussi les aumôneries et groupes d’étudiants se mobilisent pour trouver de l’aide financière, et permettre ainsi à tous d’aller ensemble au Portugal, à l’invitation du pape François dans son message aux jeunes. Différentes actions voient le jour aux quatre coins du diocèse : ventes diverses, concerts, travail, conférences, brocantes, vide-grenier, etc… les idées ne manquent pas ! Le service diocésain de pastorale des jeunes propose également un système de parrainage, déductible d’impôt (voir ci-dessous). Ici nous vous montrons quelques exemples d’actions de financement parus sur le compte instagram @jmj2023-morbihan : abonnez-vous pour les faire connaître et les soutenir !

Vente de chaussettes
Concert de Noël et vente d’objets
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ente de bougies JMJ 2023 à la paroisse Notre-Dame de Lourdes le 5 février 2023

OPERATIONS A VENIR… parmi d’autres !

Vente de bougies JMJ 2023 avec les jeunes de la paroisse Notre-Dame de Lourdes
à Vannes dimanche 5 février 2023

Brocante vide-garages au presbytère de Ploërmel samedi 18 février 2023
Contact : presbytère 50t Rue Général Dubreton – tél : 02 97 74 07 05

Vide-grenier au profit des jeunes de l’Aumônerie de l’Enseignement Public de Vannes (AEP Vannes) pour financer différents projets dont les JMJ 2023.
Contact aepvannes@free.fr – Tél : 02 97 63 35 14 / 06 47 57 19 33

Dimanche 5 mars à la Maison du Diocèse de Vannes de 8h à 18h

INVITATION & APPEL AUX DONS

Circuit des abbayes

Tout au long de l’année, les quatre abbayes du diocèse accueillent largement les visiteurs de passage, jusqu’à leur clôture, dans leurs églises, leurs hôtelleries et leurs magasins abondamment pourvus de livres pour tous les âges, d’objets de leur fabrication, et de denrées naturelles de leur production. Pour porter la prière des moines et des moniales, et celle des visiteurs, leurs églises ouvertes utilisent aussi le ressort de la beauté si propice au chemin vers le château intérieur.

Notre-Dame-de-Timadeuc  

Abbaye des frères trappistes – Rohan              

La plus ancienne des abbayes morbihannaise ne date que du XIXème siècle. Elle est bien connue des gourmands pour ses pâtes de fruits et son Timanoix, fromage affiné à la liqueur de noix. L’église abbatiale, érigée en 1846, frappe d’abord par son ampleur. D’architecture néo-médiévale, mêlant références romanes et gothiques, elle est baignée d’une abondante lumière dans laquelle jouent quelques éléments colorés que l’on voit, par beau temps, courir au gré des heures sur les piles de granit. Les bas-côtés sont rythmés par de petites chapelles latérales, dédiées chacune à un saint dont une devise représentative de la vie est citée en médaillon dans les vitraux.

La longue nef attire vers le choeur, très dépouillé selon la tradition cistercienne. Elle est scindée en deux parties : celle des fidèles, puis celle des moines, meublée des stalles de bois qui abritent leurs sept offices quotidiens. Après le Concile Vatican II, les moines de Timadeuc ont entrepris de traduire leur liturgie en français, et ont composé des mélodies adaptées qui permettent aux laïcs visiteurs de s’associer plus facilement à leur prière. La liturgie eucharistique distingue les deux grands temps de la messe : celui de la Parole pendant lequel les moines sont dans les stalles, puis celui de l’Eucharistie proprement dite, sommet de la liturgie, pour lequel les moines se réunissent dans le choeur autour de l’autel et invitent les fidèles qui le veulent à s’avancer dans les stalles pour une plus grande immersion au coeur de la liturgie.

Notre-Dame de Timadeuc, Bréhan
Horaires : 02 97 21 50 29 – abbaye-timadeuc.fr

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La Joie Notre-Dame

Abbaye des soeurs cisterciennes – Campénéac

Fondée en Morbihan en 1920, la communauté des soeurs cisterciennes fut d’abord installée à Sainte-Anne-d’Auray avant de déménager en 1953 à Campénéac, dans l’abbaye toute neuve construite pour elles par leurs frères de Timadeuc. Elles reprennent alors le nom de l’ancienne abbaye cistercienne de la Joye d’Hennebont, 1ère fondation dans le diocèse de Vannes (1260-1792), dont témoignent encore quelques bâtiments anciens.

A Campénéac, l’architecture est claire et sobre : arcs en plein cintre dans les galeries qui annoncent le cloître, toits d’ardoise, murs blanchis et charpente apparente dans l’église, signalée au milieu des bâtiments par un petit clocheton. Le choeur des soeurs occupe la partie principale de la nef scandée par des arcs de béton en ogive aigüe qui lui procurent une belle élévation. Des fenêtres hautes y apportent la blanche lumière du jour. Le choeur au contraire semble dans l’ombre, sobre lui aussi, présentant en son centre une élégante table d’autel de granit. Dans l’axe, au-dessus de l’autel, trois fenêtres hautes portent des vitraux qui imitent l’albâtre, matériau noble et translucide apportant une lumière tamisée, mais propre au recueillement. Au fond du choeur, brille également la niche du tabernacle qui invite soeurs et pèlerins à la contemplation. Les coeurs allégés pourront goûter ensuite les délices cuisinés par les soeurs : petits gâteaux et chocolats.

Abbaye la joie Notre-Dame, Campénéac
Horaires, séjours, retraites : 02 97 93 42 07 abbaye-lajoie-nd.com

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Sainte-Anne de Kergonan

Abbaye des frères bénédictins – Plouharnel

Joyau de l’art néo-roman, l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan est construite en granit gris et ardoise, matériaux propres au pays breton. L’église des moines a été édifiée en 1968, à partir des dessins du père Loïc le Hénaff. La toiture qui descend bas, comme les murs inclinés, est inspirée des greniers à sel visibles sur la côte de Carnac toute proche. Un grand « clocher » la domine et sert de repère pour identifier l’église parmi les bâtiments conventuels. Pourtant il ne faut pas s’y tromper : il ne s’agit pas d’un clocher qui porte des cloches, mais d’une pyramide-lanterne qui forme un puit de lumière pour éclairer le choeur, selon une esthétique inspirée de l’oeuvre de Yves Guillou à Caudan.

A l’intérieur, l’espace de prière est baigné de la lumière colorée des vitraux de Maurice Rocher. Une grande croix réalisée d’après un modèle de Dom Henri de Laborde, moine de Solesmes, est suspendue au-dessus de l’autel. Elle capte bien le regard par son fond rouge agrémenté de motifs blancs et noirs, parmi lesquels on reconnaît le soleil et la lune. Une figure de Sainte Anne, patronne de l’abbaye, attend les visiteurs dans le haut de la nef des fidèles, sous la forme d’une sculpture de l’école flamande du XVIème siècle, typique de l’iconographie médiévale. La Vierge Marie, assise au côté de l’aïeule qui domine la composition, retient l’enfant-Jésus, qui y ouvre d’autorité le Livre des Écritures qu’il va accomplir par sa vie. Depuis septembre 2016, de nouvelles orgues aux lignes géométriques très pures, dues au facteur Jean-François Dupont, accompagnent les offices grégoriens depuis la tribune suspendue à gauche du choeur.

Abbaye Sainte-Anne de Kergonan, Plouharnel
Horaires, séjours, retraites : 02 97 52 30 75 – hotellerie@kergonan.org – www.kergonan.org

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Saint-Michel de Kergonan

Abbaye des soeurs bénédictines – Plouharnel

A quelques centaines de mètres de leurs frères, les soeurs bénédictines de Kergonan possèdent, par accident, la plus récente des églises abbatiales morbihannaises, qui vient juste de fêter ses 10 ans. L’église, fondée à l’orée du XXème siècle, mais achevée seulement en 1971, est en effet partie en fumée dans un dramatique incendie le 19 avril 2007.

Reconstruite en quatre ans grâce à de nombreux donateurs émus par la détresse des soeurs, et les compétences d’entreprises locales qui réalisaient là, pour certaines, leur première église, la nef présente aujourd’hui une apparence claire avec ses murs blancs, sa charpente apparente et sa voûte de lambris reposant sur des piliers de bois brut. Les nombreuses fenêtres hautes aux vitraux à dominante bleue s’éclaircissent au fur et à mesure qu’on s’approche du choeur. Comme les vitraux de l’église incendiée, ils sont dûs à Jacques Loire, qui a accepté de reprendre l’oeuvre détruite.

Des structures décoratives en bois rythment la nef et le choeur des moniales : ils ont une fonction acoustique voulue par M. Louër, l’architecte vannetais, et M. Bullot, l’acousticien, tant est importante la qualité du chant dans la vie monastique. Des lustres monumentaux en métal ajouré contribuent à la chaleur visuelle de la chapelle. La clôture des soeurs est matérialisée par une belle grille de fer forgé soigneusement ornée de motifs géométriques d’inspiration végétale. Au fond du choeur, rayonne la porte du tabernacle due à l’artiste ploërmelais Michaël Thomazo, sous le calvaire de bois polychrome qui résista miraculeusement aux flammes. Depuis cette reconstruction, le choeur des moniales est installé dans l’axe de la nef, comme dans les autres abbayes morbihannaises, afin de faciliter la communion de prière avec les fidèles qui viennent assister aux offices. Une salle aménagée dans le collatéral nord permet aux parents d’enfants bruyants de suivre tranquillement les offices. A la demande des fidèles, les soeurs ont installé leur piéta à l’entrée de leur choeur pour faciliter la dévotion de leurs visiteurs. Qui a dit que la clôture était une barrière ?

Abbaye Saint-Michel de Kergonan, Plouharnel
Horaires, séjours, retraites : 02 97 52 32 14 – abbaye.smk@orange.fr – www.saintmicheldekergonan.org

Nominations juin 2022

Monseigneur Raymond Centène, Evêque de Vannes, nomme

Au doyenné de Vannes-Arradon :

M. l’abbé Georges-Henri Pérès, recteur de Séné.
M. l’abbé Étienne Portalis, aumônier de l’UCO (Université Catholique de l’Ouest) et de l’ISFEC (Institut supérieur de Formation de l’Enseignement Catholique) à Arradon, tout en conservant ses fonctions
actuelles.
M. l’abbé Didier Hounkpepkin, du diocèse de Cotonou (Bénin), envoyé par son évêque en mission d’études à l’UCO, aumônier-adjoint de cet établissement et de l’ISFEC, en résidence à la Mission étudiante à Vannes.
M. l’abbé Thibault de Bruyn, vicaire à la cathédrale de Vannes.
Le Frère Séverin-Marie Affre de Saint-Rome, de la communauté des Frères de Saint-Jean, au service de la communauté de paroisses d’Arradon, Ploeren, Larmor-Baden et l’Île-aux-Moines, en résidence à l’Île-aux-Moines.
M. l’abbé Edem Agbatti, du diocèse de Lomé, envoyé par son évêque en mission d’études à l’UCO, aumônier des Soeurs de la Charité-de-Saint-Louis à Vannes.
M. l’abbé André-Noël Kamuleta, en congé de maladie, aumônier des maisons de retraite Les Nymphéas, Edilys, Plaisance et La Villa-Tohannic, sur la paroisse Saint-Patern à Vannes.

Au doyenné d’Elven-Sarzeau :

M. l’abbé Amaury Brillet, vicaire à la communauté de paroisses de Sarzeau, Saint-Gildas-de-Rhuys, Brillac, Le Tour-Du-Parc, Le Hézo, Saint-Armel et Arzon.

Au doyenné de Guer :

M. l’abbé Olivier Le Roch, curé de la communauté de paroisses de Guer, Monteneuf et Beignon.
M. l’abbé Julien Naturel, vicaire à la communauté de paroisses de Guer, Monteneuf et Beignon.

Au doyenné d’Auray :

M. l’abbé Guillaume Porrot, vicaire à l’ensemble paroissial d’Auray.
M. l’abbé Johann Ribette, en mission d’études, en résidence au foyer Jean-Paul-II à Sainte-Anne-d’Auray.

Au doyenné de Lorient :

M. l’abbé Barnabé Zomakpe, du diocèse de Cotonou (Bénin), vicaire à Sainte-Bernadette à Lorient.
M. l’abbé Olivier Lorne, recteur de l’ensemble paroissial Saint-Joseph-du-Plessis – Notre-Dame-du-Pont à Lanester, en résidence au presbytère de Saint-Louis à Lorient.

Au doyenné de Pontivy :

M. l’abbé Romaric Dagba, curé de l’ensemble paroissial de Rohan, et recteur de Crédin et de Bréhan.

Au doyenné du Faouët :

M. l’abbé Ghislain Luhito Lokero, administrateur de l’ensemble paroissial de Plouay.
M. l’abbé Matthieu Vannier, vicaire à la communauté de paroisses de Gourin et Langonnet, et au service de la pastorale des jeunes au doyenné du Faouët.

Au doyenné de Ploërmel :

M. l’abbé Sostel Boloma, du diocèse de Saint-Denis, administrateur de l’ensemble paroissial de Lanouée et de la paroisse de Guillac, et vicaire à l’ensemble paroissial de Josselin, en résidence à Josselin.
M. l’abbé Philippe Launay, vicaire à la communauté des paroisses de Ploërmel, Taupont et Augan.
M. l’abbé Gildas Colas des Francs, vicaire à la communauté des paroisses de Ploërmel, Taupont et Augan, et au service de la pastorale des jeunes du doyenné de Ploërmel.
M. l’abbé Mateusz Mikrut, de la Mission catholique polonaise en France, vicaire à la communauté des paroisses de Ploërmel, Taupont et Augan.

Au doyenné de Questembert :

Le Père René Tabard, spiritain, administrateur de la paroisse de Péaule.
Le Frère Colomban Desjars de Keranrouë, de la communauté des Frères de Saint-Jean, administrateur de l’ensemble paroissial de Saint-Dolay, en résidence à La Roche-Bernard.
M. l’abbé Francis Vitouley, au service de la communauté des paroisses de Muzillac, Noyal-Muzillac, Ambon, Arzal et Péaule.

Au Pays de Locminé :

M. l’abbé Antoine Cilumba, aumônier de la communauté des Filles de Jésus de Kermaria.
M. l’abbé Louis-Marie Lefeuvre, vicaire au doyenné de Grand-Champ.
M. l’abbé Séverin Somda, du diocèse de Diébougou (Burkina-Faso), envoyé par son évêque en mission d’études, vicaire au doyenné de Grand-Champ, en résidence à Plescop.

Dans les services diocésains :

M. l’abbé Philippe Le Bigot, délégué diocésain à la Communication, tout en gardant ses fonctions actuelles.
M. l’abbé Antoine Le Garo, délégué diocésain au Service des Vocations, tout en gardant ses fonctions actuelles.
Monsieur Jean-Yves Le Roy, diacre, aumônier diocésain du Secours Catholique.
M. l’abbé Yves Carteau, prêtre référent du Secours catholique, tout en gardant ses fonctions actuelles.
Soeur Anne-Marie Mercier, responsable diocésaine des Aumôneries hospitalières, tout en gardant sa fonction d’aumônier au Centre hospitalier de centre Bretagne (CHCB) à Noyal-Pontivy.
Monsieur Philippe Josse, référent diocésain aux Ressources et Projets, et délégué diocésain à la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL).
Madame Sophie Renaud, déléguée diocésaine à la prévention des abus sur mineurs et personnes vulnérables, tout en restant déléguée diocésaine à la Pastorale catéchétique.
Madame Sophie Loche, déléguée diocésaine à la Pastorale familiale.
Madame Bénédicte Drieu La Rochelle, déléguée diocésaine à la Diaconie, tout en gardant sa fonction au Service de la Pastorale de la Mission universelle et des Migrants.
Monsieur Franck Ménahèze, délégué à l’accompagnement des prêtres aînés ou en difficulté de santé.
Monsieur Gérard Pluyette, responsable du bureau de signalement des abus sur mineurs et personnes vulnérables, pour trois ans.

Mis à disposition :

M. l’abbé Louis de Bronac est mis à la disposition de Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, pour le Séminaire Saint-Yves.

Toutes ces nominations prennent effet au 1er septembre 2022, et pour les curés, recteurs, administrateurs, après la prise en charge canonique.

Donné à Vannes, le 17 juin 2022.

P. Gabriel Jégouzo
Chancelier

Raymond Centène
Évêque de Vannes


DML juillet 2022

Retrouvez ici les éléments du Dossier Mensuel de Liaison pour le mois de JUILLET 2022, aux formats .jpeg et .pdf. Vous souhaitez demander une parution ? Recevoir le DML par mail ? Abonner une personne ou encore signaler un changement d’adresse ? N’hésitez pas à contacter le service diocésain de communication : communication@diocese-vannes.fr

DENIER 2022 : donnons à l’Eglise les moyens de sa mission

LE MESSAGE DE MONSEIGNEUR CENTENE pour le lancement de la Campagne DENIER DE L’EGLISE 2022

Madame, Monsieur, Chers amis,

Pour nous chrétiens, le temps de Pâques est le temps de l’espérance. La fête de Pâques renouvelle notre foi et lui donne un nouvel élan.

Face aux défis qui se présentent à notre monde, la présence de l’Église vivant sa mission, annonçant la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, est plus que jamais nécessaire, vitale, source de la véritable espérance. Elle aide ainsi chacun à « garder le cap ».

Pour soutenir votre Église diocésaine dans son élan missionnaire, votre don au Denier de l’Église est fondamental. Il lui apporte les moyens nécessaires pour continuer à faire rayonner l’Amour de Dieu au quotidien dans chaque paroisse, dans chaque lieu de transmission de la foi et de la vie chrétienne.

Chaque don effectué pour le Denier de l’Eglise sera affecté exclusivement à sa destination prévue : l’indemnisation des prêtres et le salaire des laïcs en mission pastorale. Ils seront toujours là pour servir l’Eglise, entourés de nombreux bénévoles qui s’engagent à leurs côtés dans les paroisses.

Je vous remercie pour votre générosité et vous assure de ma prière pour vous et vos proches.

Mgr Raymond CENTENE
Evêque de Vannes


Plus d’informations et DON EN LIGNE

Vivez le pèlerinage en direct de Lourdes

Cette année, le service des pèlerinages a mis en place un site internet pour les fidèles ne pouvant participer au pèlerinage diocésain à Lourdes du 16 au 22 mai 2022.

Pèlerinage 2018

Sur le thème « Voici la demeure de Dieu parmi les hommes », près de 800 personnes se rendront au Sanctuaire, accompagnés par le Père Ivan Brient, vicaire général, dont 110 pèlerins à l’accueil Saint-Frai, 381 hospitaliers, 10 étudiants de l’IFAS de Malestroit, 26 jeunes du lycée Latouche de Ploërmel avec 3 de leurs professeurs, et enfin 7 prêtres et 7 diacres.

Beaucoup n’ayant cependant pas la possibilité de se joindre aux pèlerins, le service des pèlerinages leur propose de suivre de chez eux, en direct de Lourdes les messes quotidiennes, et sur le site au jour le jour, les prières et méditations : chemin de croix, méditations du Rosaire, chemin vers le Sacrement de Réconciliation, prières du pèlerin, etc.

Des intentions de prière peuvent d’ores et déjà être transmises sur le site, et seront déposées quotidiennement aux pieds de Notre-Dame. Bon pèlerinage !

https://chemin-vers-lourdes-diocese-vannes.fr

« Mais quelle est cette demeure où Dieu habite ? Dans l’Ancien Testament, la demeure de Dieu est concrètement le temple de Jérusalem qui a succédé à la tente de la Rencontre que l’on déplaçait d’étape en étape, lors de la marche à travers le désert.

Cette tente, puis le temple de Jérusalem, étaient le signe visible de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Lorsque Jésus est venu, il s’est présenté comme le nouveau temple que les hommes détruiraient et qui, en trois jours, serait rebâti, faisant référence à la résurrection de son corps (Jean 2,19). Puis Saint Paul a dit que nous, les chrétiens, nous formons le corps du Christ (1Co 12,27) et que nous sommes le temple de Dieu : « Frères, ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu ? » (1Co 3,16).

La demeure de Dieu, aujourd’hui, c’est donc bien nous tous assemblés, l’Eglise… » Voir la suite

Programme et retransmissions en direct

Mardi 17 mai

08h15 Laudes chapelle ND des Douleurs St Frai
09h00 Accueil au calvaire des Bretons
09h45 Messe à la Grotte
11h00 Passage coeur de Grotte
14h30 « Voici la demeure de Dieu parmi les hommes », P. Ivan Brient Salle Saint Jean XXIII
15h30 Chapelet à la Grotte
16h15 Photo de groupe diocésaine Esplanade
16h45 En savoir plus sur les reliques, puis Vénération des reliques de Ste Bernadette, Sainte Bernadette côté Grotte
18h20 Vêpres chapelle ND des Douleurs St Frai

Mercredi 18 mai :

08h15 Laudes chapelle ND des Douleurs St Frai
09h30 Messe Internationale St Pie X
15h00 Spectacle « Bernadette de Lourdes »
18h20 Vêpres chapelle ND des Douleurs St Frai
20h30 Adoration chapelle Mater Dolorosa

Jeudi 19 mai :

08h15 Laudes chapelle ND des Douleurs St Frai
09h45 Messe Ste Bernadette côté grotte
11h00 En savoir plus sur l’onction des malades, P. Francis Loisel Ste Bernadette côté grotte
11h10 « Mystères Lumineux » salle St Jean XXIII
14h30 Préparation et sacrement du pardon, Ste Bernadette côté Grotte
17h00 « Initier à la prière par le pèlerinage », P. Horacio Brito Ste Bernadette côté grotte
18h20 Vêpres chapelle ND des Douleurs St Frai
21h00 Procession Mariale

Vendredi 20 mai :

08h15 Laudes chapelle ND des Douleurs St Frai
10h00 Messe – Onction des Malades Ste Bernadette grotte
14h45 Geste de l’eau – Prairie
17h00 Procession Eucharistique Ste Bernadette grotte
18h20 Vêpres chapelle ND des Douleurs St Frai

Samedi 21 mai :

08h15 Laudes chapelle ND des Douleurs St Frai
09h00 Chemin de Croix Espélugues/Prairie
11h00 «envoyés en mission » P. I Brient Salle St Jean XXIII
14h30 Célébration d’envoi – Engagement de Hospitaliers, Ste Bernadette côté grotte
16h30 Passage à la grotte et dépôt de cierges.

Pèlerinage 2021


Journée mémorielle le 20 mars prochain

Journée de prière et de mémoire pour les personnes victimes de violences
et d’agressions sexuelles dans l’Église

« Témoins pour une vie nouvelle », journée nationale de prière

Éclairage du Père Jean-Yves Le Saux, vicaire général du diocèse de Vannes

Le Service National pour la protection des mineurs, de la Conférence des Evêques de France (CEF) propose aux paroisses et communautés de France de vivre une journée mémorielle en faveur des victimes d’abus dans l’Eglise, le 3ème dimanche de Carême, 20 mars 2022.

Contexte

Ce 3e dimanche s’inscrit dans l’appel à la conversion qui irrigue la marche vers Pâques. Durant ce dimanche, les catéchumènes sont invités à vivre le 1er scrutin qui les oriente vers la célébration des sacrements de l’initiation chrétienne. L’évangile du jour proclamé sera alors celui de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine (Jn 4).

Faire mémoire

Faire mémoire pour les personnes victimes d’abus fait entendre l’appel à la lucidité devant son péché personnel et collectif, à ne pas refuser le chemin de conversion comme itinéraire de retour vers Dieu, à accueillir la grâce de devenir témoin pour une vie nouvelle.

Des propositions multiples

La Conférence des Evêques de France met à disposition des paroisses un dossier liturgique afin d’organiser cette célébration ou temps de prière, et propose plusieurs repères afin de ne pas détourner le regard, se reconnaître appelé à la conversion et accueillir la vie nouvelle qui surgira à Pâques.

Pour ce faire, plusieurs propositions permettront aux diocèses et aux communautés locales de s’approprier la démarche et de la vivre selon leurs possibilités, le 3e dimanche de Carême ou dans la plus grande proximité de cette journée. Chaque communauté pourra vivre l’une ou l’ensemble
des propositions.

Les initiatives

Les initiatives liturgiques proposées demandent à être adaptées en fonction des lieux disponibles, des conditions pastorales et en visant à associer des personnes victimes ou des accompagnants, selon les lieux et les possibilités. Une attention particulière sera manifestée aux personnes victimes qui pourraient être présentes.

Trois types de célébrations peuvent être envisagées :
1) messe du 3e dimanche de Carême C,
2) chemin de croix,
3) célébration de prière.

Prière du temps mémoriel (Lourdes, 6 novembre 2021)

Ô Dieu que nous osons appeler « notre Père », pardonne-nous. Tu mets ton Église à nu, comme jadis Jérusalem, mise à nu à cause de ses crimes.

Nous pensions être préservés par la sainteté de ton Fils et le sacrifice qu’il a remis entre nos mains.

Nous découvrons que nous sommes capables, nous tes ministres, nous que tu as appelés et choisis, de profaner ton don le plus ultime, de transformer en un système humain de dégradation, de mépris, de mort, le don jaillissant de ton Esprit.

Pardonne-nous de n’avoir pas compris combien le pouvoir que tu donnes exige de nous une clarté sans faille. Pardonne-nous d’avoir pris ta miséricorde pour une tolérance devant le mal.

Relève-nous, nous t’en prions. Refais nos coeurs. Inspire-nous comment aller vers celles et ceux que nous avons humiliés, négligés, blessés, abandonnés.

Relève les personnes qui souffrent, nous t’en supplions à genoux. Donne-nous de les écouter et de faire ce qu’elles nous demandent.

Ô Dieu que nous osons appeler « notre Père », pardonne-nous. Refais nos coeurs.

Inspire-nous comment aller vers celles et ceux meurtris et humiliés que nous avons négligés et abandonnés. Donne ta joie à celles et ceux à qui nous avons manqué, nous que tu as établis pour porter ta parole de grâce et qui avons failli.

Tu nous as appelés à enseigner, apprends-nous à écouter.
Tu nous as appelés à sanctifier, dépouille-nous de toute appropriation, que ta grâce nous maintienne en perpétuelle conversion.

Tu nous as appelés à gouverner, purifie-nous de tout goût du pouvoir, libère-nous de toute peur, à commencer par celle de perdre.

Dieu de justice et de miséricorde, Dieu de vie et de paix, prends-nous en pitié, viens au secours de notre humanité.

Texte de Mgr Éric de Moulins-Beaufort
(Lourdes, 6 novembre 2021)

Petit enfant qui pleure,

Petit garçon qui t’en étais allé servir la messe, plein de fierté, petite fille qui allais te confesser le coeur plein d’espérance du pardon, jeune garçon, jeune fille, allant tout enthousiaste à l’aumônerie ou au camp scout. Qui donc a osé souiller votre corps de ses grosses mains ? Qui a susurré à votre oreille des mots que vous ignoriez ? Qui vous a imposé cette odeur qui vous imprègne ? Qui a fait de vous sa chose, tout en prétendant être votre meilleur ami ? Qui vous a entraîné dans son secret honteux ?

Petit enfant qui, à jamais pétrifié, pleure sous les voûtes d’une cathédrale, petit enfant des centaines de milliers de fois multiplié !

Quelqu’un t’a photographié. Il permet à beaucoup de te voir, de te regarder. Quelqu’un s’est reconnu en toi, a vu en toi l’image de sa destinée brisée, ravagée. Quelqu’un, en te découvrant un jour, a trouvé en toi un frère ou une soeur grâce à qui il allait pouvoir exprimer ce qu’il portait en secret, ce que tant et tant ont porté et portent sans trouver de mots pour le dire, sans trouver, et moins encore, de coeur pour les écouter.

Petit enfant qui pleure sur un pilier d’église, là où tu devrais chanter, louer, te sentir en paix dans la maison de Dieu, nous te regardons.
Désormais, nous passerons devant toi en te voyant, en t’écoutant. Ô enfant bafoué, enfant humilié, enfant profané qui survit au fond de tant d’adultes ou adolescent suicidé, nous voulons apprendre à te regarder et à entendre le cri muet de ta souffrance.

Petits garçons, petites filles qui pleurez cachés dans les adultes que tous voient, adolescents murés en un silence qui vous a été imposé, nous vous devons cela. Nous vous le devons sous le regard de l’humanité, sous le regard de notre conscience, sous le regard du Christ notre Seigneur, que vous vouliez chanter de toute votre âme, de tout votre être, et devant qui à jamais vous pleurez.

Il est trop tard pour que nous puissions essuyer vos larmes. Il ne l’est pas de nous souvenir de vous. Votre image placée sous nos yeux, nous voudrions qu’elle imprègne nos âmes. Désormais, je ne peux entrer dans une église, pour y célébrer le mystère de la vie et de l’amour plus forts que la mort, sans porter le stigmate de votre visage qui pleure, si pauvre, si touchant, si seul, si désemparé, et si digne surtout. Tout le bien du monde ne rachète pas les pleurs d’un enfant.

Petit enfant qui pleure, petite fille, petit garçon, adolescente, adolescent, moi, Éric, évêque de l’Église catholique, avec mes frères évêques et les prêtres et les fidèles qui le veulent bien, j’implore de Dieu en ce jour qu’il m’apprenne à vous être fraternel. « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits
qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

Retrouver la joie d’être sauvés – #2 La joie d’être pardonnés

La confession, sacrement de la joie.

Lors de son voyage apostolique en Hongrie, en septembre dernier, le Saint-Père, en s’adressant aux jeunes, a donné un nouveau regard sur le sacrement du pardon :

Sacrement de réconciliation – Pardon de Ste-Anne, Ste-Anne-d’Auray 2018

« Il y a un remède infaillible pour nous relever. Le remède de la Confession. […] Si je vous demande “A quoi pensez-vous quand vous allez vous confesser ?” je suis presque sûr de la réponse : “Aux péchés”. Mais les péchés sont-ils vraiment le centre de la Confession ?

Dieu veut que tu t’approches de lui en pensant à toi, à tes péchés, ou bien à lui ? Qu’est-ce que Dieu veut ? Que tu t’approches de lui ou de tes péchés ? […] Quel est le centre, les péchés ou bien le Père qui les pardonne tous ? Le Père.

On ne va pas se confesser comme des punis qui doivent s’humilier, mais comme des fils qui courent pour recevoir l’étreinte du Père. Et le Père nous relève en toute situation, il nous pardonne tout péché. Ecoutez bien ceci : Dieu pardonne toujours ! 

Je vous donne un petit conseil : après chaque Confession, demeurez quelques instants pour vous rappeler le pardon que vous avez reçu. Conservez cette paix dans le cœur, cette liberté que vous sentez en vous. Non pas les péchés, qui n’y sont plus, mais le pardon que Dieu t’a donné, la caresse de Dieu le Père. Conservez-le, ne vous le laissez pas voler. Et quand la fois suivante vous allez vous confesser, souvenez-vous-en : je vais recevoir encore cette étreinte qui m’a fait tant de bien. Je ne vais pas à un juge pour régler les comptes, je vais à Jésus qui m’aime et me guérit.

En ce moment, je voudrais donner un conseil aux prêtres : je dirais aux prêtres qu’ils se sentent à la place de Dieu le Père qui pardonne toujours et embrasse et accueille. Donnons à Dieu la première place dans la Confession. Si Dieu est vraiment le protagoniste, tout devient beau et se confesser devient le sacrement de la joie… pas de la peur et du jugement, mais de la joie. Et il est important que les prêtres soient miséricordieux. Jamais curieux, jamais inquisiteurs, s’il vous plaît, mais qu’ils soient des frères qui donnent le pardon du Père, qu’ils soient des frères qui accompagnent dans cette étreinte du Père. »

Modification des contraintes sanitaires au 14 mars 2022

Suite à la suspension du pass vaccinal et du port obligatoire du masque décrétées par l’Etat, les contraintes sanitaires suivantes sont désormais préconisées dans les paroisses :

  • Fin du port du masque obligatoire durant les messes, les offices, les activités pastorales sauf visites des malades (hôpitaux, cliniques, Ehpad) ;
  • Maintien de la proposition du gel hydro-alcoolique à l’entrée des lieux de culte, en usage libre ;
  • Fin des sens de circulation dans les lieux de culte (accès entrée et sortie uniques) ;
  • Utilisation des bénitiers à nouveau possible, ainsi que des goupillons pour la bénédiction du cercueil lors des obsèques ;
  • Geste de paix toujours sans contacts physiques ;
  • Maintien des dispositions de communion : communion sur la langue sur files distinctes de la communion à la main ou en fin de procession de communion ;
  • Possibilité d’organiser à nouveau sans jauges ni contraintes les repas, kermesses et fêtes en paroisse.

Les demandes particulières ou les situations spécifiques sont à communiquer aux vicaires généraux territoriaux.

PÈLERINAGE NATIONAL DES SERVANTS DE MESSE

« Viens, sers et va » : c’est le thème choisi pour le pèlerinage national des servants de messe à Rome. Après deux reports successifs – conséquence du covid et des règlementations sanitaires – le pèlerinage aura lieu l’été prochain du 22 au 26 août 2022 (sans compter les jours de transport).

Pèlerinage diocésain des servants d’autel 2019 – cathédrale St Pierre de Vannes

Derrière ces trois impératifs, « Viens, sers et va », les enfants et les jeunes peuvent entendre une invitation à « répondre à l’appel du Christ dans des lieux particuliers et avec d’autres, se mettre à l’école du Christ et de la liturgie, comme occasions de croissance et de progrès personnel avec d’autres et enfin l’envoi en mission sur fond de la joie à partager que procure les grands rassemblements ».

Message de Monseigneur Centène :

« Vous savez l’attention qu’il convient de donner aux jeunes qui, fidèlement, se mettent au service du Christ et de la liturgie par le service de l’autel et
celui de l’assemblée. L’occasion leur est donnée de pouvoir découvrir l’universalité de ce qu’ils vivent localement, en rencontrant d’autres jeunes, en se rendant sur les tombeaux de Saint Pierre et de Saint Paul, eux aussi envoyés en mission par Jésus, et qui ont donné leur vie pour lui.

C’est aussi une occasion de les aider à devenir à leur tour disciples missionnaires auprès de leur génération. »

Monseigneur Raymond Centène

Voici l’invitation que le Pape François adressait aux servants :

«Cher ami,

Je suis heureux de m’adresser à toi, qui assures dans ta paroisse le service de l’autel, pour t’inviter à participer au grand pèlerinage des servants d’autel, organisé par l’Eglise de France à Rome, l’été prochain. (…)

Nous aurons la joie de nous rencontrer, tous ensemble, et tu rencontreras
aussi d’autres jeunes que tu ne connais pas encore, mais qui accomplissent
le même service, partagent la même foi. Invite aussi ceux qui auraient
envie de s’engager comme toi ! On n’est pas chrétien tout seul : tous ensemble on est plus fort, on a plus de courage, on va plus loin.

Je t’attends donc à Rome. D’ici là, je prie pour toi et pour tous ceux qui
t’entourent, et, je te le demande, n’oublie pas de prier pour moi. J’en ai
besoin, ce travail n’est pas facile ! Que la Vierge Marie te garde et que
Dieu te bénisse !»

Programme prévisionnel

Le départ se fera de Vannes le dimanche 21 août en car et le retour samedi 27. A Rome, le programme prévisionnel proposera de grands rassemblements communs, une démarche de pèlerinage et suggérera des possibilités d’activités en groupe.

Lundi 22 août :
Accueil des délégations et ouverture festive du pèlerinage national à La Trinité des Monts.
Mardi 23 août :
Matinée à Saint Jean de Latran – catéchèse et messe – Visite
autour de la basilique.
Après-midi : activité à la carte ou démarche de pèlerinage à Saint
Pierre.
Mercredi 24 août :
Rallye vers Saint Paul hors les murs.
Après-midi : Démarche pénitentielle et messe à Saint Paul.
Jeudi 25 août :
Matinée à Sainte Marie-Majeure : Catéchèse et messe en deux
groupes par tranche d’âge.
Après-midi : activité à la carte ou démarche de pèlerinage à Saint
Pierre.
Vendredi 26 août :
A Saint Pierre, messe de clôture puis accueil et bénédiction du Saint Père puis retour.

Modalités d’inscription

 Pour qui ?

◦ Garçons et filles au service de la messe, exerçant actuellement un
service d’autel ou un service de l’assemblée en paroisse. A partir de
10 ans révolus en mars 2022 (Un passe sanitaire valide sera nécessaire)
◦ Prêtres, clercs et adultes qui encadrent ordinairement ce service
liturgique.

 Délai d’inscription obligatoire :

Jusqu’au 30 mars 2022 . (Places limitées ; au delà, une liste d’attente sera constituée.) Le bulletin de pré-inscription est à télécharger (ci-dessous) et à renvoyer par mail ou par courrier au service SAM diocésain (Servants d’autel et d’assemblée du Morbihan) :

sam@diocese-vannes.fr
Bureau des SAM – Maison diocésaine – 55, rue Mgr Tréhiou
CS 92241 – 56007 Vannes Cedex

 Prix du séjour :

495€/personne (Cela comprend : voyage, hébergement, nourriture, pass-transport dans Rome, participation aux frais d’organisation nationale)

 Inscription des groupes :

1 adulte nécessaire à partir de 7 jeunes de la paroisse.

 Une rencontre sera prévue avec l’ensemble du groupe de pèlerins avant les vacances estivales pour affiner les modalités de voyage.

 Prévoir en paroisse des actions de financement pour permettre de réduire
le coût du séjour (à l’initiative de chacun).

Zoom sur le thème & le logo

Le thème : « Viens Sers et Va »

Le thème apparaît au centre du visuel et dit bien la dynamique de ces rassemblements : répondre à l’appel du Christ dans des lieux particuliers et avec d’autres, se mettre à l’école du Christ et de la liturgie, comme occasions de croissance et de progrès personnel avec d’autres et enfin l’envoi en mission sur fond de la joie à partager que procure les grands rassemblements.

Le cierge

Le cierge symbolise la fonction majeure du céroféraire, l’un des fonction les plus répandues, qu’il s’agisse d’illuminer la croix dans la procession, la Parole de Dieu ou encore le Saint Sacrement.

Le lavabo

Parmi les tâches du service a forte charge symbolique, il y a le lavabo. Comme le Christ lavé les pieds de ses disciples au soir du jeudi Saint, a son invitation nous réitérons ce geste chaque année avec le lavement des pieds et d’une certaine manière aussi à chaque célébration de la Messe où le célébrant demande au Seigneur “lave moi de mes fautes, de mon péché purifie moi”.

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L’encensoir

Utilisé régulièrement ou dans de grandes occasions, l’encensoir représente par excellence la prière : “que ma prière Seigneur s’élève devant toi comme l’encens pour l’offrande du soir”

Les mains jointes

La prière symbolisée par les mains dit tout à la fois l’attitude profonde des servants et l’objectif du service de l’Autel, comme aide à la prière de toute l’assemblée.

La croix

La croix est naturellement présente. La plupart des servants la porte autour du cou, parfois avec un cordon de couleur indiquant leur progression. Elle marque notre identité chrétienne, par la mort et la résurrection du Christ.

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En savoir plus sur le site de la Conférence des Evêques de France

Pèlerinage diocésain des servants d’autel 2019

Le Missel romain : nouvelle traduction & ressources

À partir du premier dimanche de l’Avent, le 28 novembre prochain, une nouvelle traduction du missel romain va entrer progressivement en vigueur dans toutes nos paroisses, après 20 années de travail et de discussions.

Les ressources


Qu’est-ce que le missel romain ?

Le missel romain est un livre destiné à la célébration de l’Eucharistie, selon les normes en vigueur de l’Église catholique romaine. Il contient les textes de prière pour la célébration de la messe du dimanche comme pour tous les jours de l’année. Il est par ailleurs organisé en plusieurs parties, selon la structure de l’année liturgique et des fêtes chrétiennes, ainsi que des différentes étapes de la célébration de la messe. Même si le prêtre en fait habituellement usage, ce n’est pas le « livre du
prêtre », mais bien de toute l’assemblée.

En cela, il est prévu de manière à permettre à toute l’assemblée des personnes présentes de partager une même prière et louange. Le missel romain de 1970 illustre, en français, la mise en oeuvre pratique de l’art de célébrer la messe selon la constitution sur la liturgie (Sacrosanctum Concilium), fruit du concile Vatican II. La version initiale du missel romain a été publiée en latin, le 3 avril 1969, suivant la constitution Missale Romanum du pape saint Paul VI. Elle a été suivie de deux autres versions en 1975 et 2002.

C’est cette dernière, en vigueur aujourd’hui dans l’église catholique de rite latin, qui a été traduite à nouveau.

Trois critères de traduction essentiels

Ce travail de traduction repose sur trois critères essentiels : fidélité au texte original en latin (le sens des mots traduisant la foi de l’Église), fidélité à la langue (son génie propre et sa poésie) dans laquelle il est traduit, fidélité à l’intelligence du texte prié (donc compréhensible) par les destinataires.

Dans la recherche d’un équilibre exigeant et nécessaire entre ces trois aspects, des choix ont été assumés puis soumis à trois reprises au vote des évêques français en commission plénière. Cette traduction a alors reçu sa confirmation par la Congrégation du culte divin à Rome, le 1er octobre 2019.

C’est donc ici une oeuvre de réception en Église à laquelle nous sommes convoqués, sachant que ce missel s’inscrit dans la longue tradition de l’Église en prière. Le missel est, en effet, le fruit de la vie liturgique de l’Église qui, dès ses commencements, a exprimé sa prière et sa foi au travers de mots, de chants, de gestes et de prières. Progressivement, des textes sont apparus afin d’en conserver la mémoire et la richesse, mais également d’assurer ainsi la communion entre tous les chrétiens à travers le monde.

Quelques formules d’assemblée vont donc changer. Cependant, les nouveautés concernent surtout les paroles habituellement prononcées par les célébrants, ce qui nous permettra de renouveler notre écoute et sortir ainsi d’une éventuelle routine des textes et prières de la messe.

Exemples de changement

Pour ne citer que quelques exemples, la nouvelle traduction met l’accent sur :
➤ Une révision des traductions des prières, des préfaces et des dialogues rituels en les ajustant plus particulièrement au texte source.
➤ La mention de l’importance du silence pour la réception fructueuse de la Parole de Dieu.
➤ La mention, dans le symbole de Nicée-Constantinople, du terme « consubstantiel » remplaçant le « de même nature ». Le symbole des apôtres n’a pas été modifié.
➤ Le renouvellement des formules de la préparation des dons afin de mieux manifester que Dieu est à la source de ce que nous lui offrons sous la forme du pain et du vin.
➤ La mention « il dit la bénédiction » dans le formulaire de la consécration vient rappeler que Dieu est source de toute bénédiction.
➤ L’invitation à la communion « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau » permet d’exprimer le mystère de l’Alliance avec Dieu.
➤ La revalorisation des termes de « sacrifice » et de « mystère » pour parler de la messe, ce changement devant être accompagné d’une juste et nécessaire catéchèse pour en saisir le sens profond.
➤ La revalorisation du terme « Seigneur » et la réécriture des doxologies qui toutes se termineront par « Dieu, pour les siècles des siècles ».
➤ L’ajout de l’invitation « Orate fratres ! » et sa réponse : « Priez, frères et soeurs, que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout-puissant. » Le célébrant convoque désormais davantage l’assemblée pour, qu’avec lui, nous apprenions dans l’action de grâce à nous offrir toujours plus en sacrifice vivant et saint au Père, à la suite du Christ : « Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la louange et à la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute l’Église. »
➤ Nous citerons également une traduction renouvelée des anamnèses, l’apparition dans plusieurs passages de l’expression « frères et soeurs » pour traduire le terme « fratres », l’ajout du pluriel au mot « péché » qui devient désormais « les péchés du monde » (« Gloire à Dieu » et « Agneau de Dieu »).

Entrer dans une intelligence enrichie de la messe

Ces quelques points, et tous les autres, seront à découvrir progressivement afin d’entrer en profondeur dans l’acte même de la célébration. Dans notre diocèse, ce travail d’appropriation éclairée a été mené durant tout le mois d’octobre dans les différents doyennés avec les prêtres concernés, entourés de laïcs engagés en liturgie.

Liturgie de l’Eucharistie

Reste à chacun d’aider les fidèles à entrer davantage, à partir de ces nouveautés, dans une intelligence enrichie de la messe en vue d’une participation active et fructueuse, c’est-à-dire en vivant l’actualisation du mystère pascal du Christ à chaque Eucharistie, ici et maintenant, en vue du repas des Noces de l’Agneau. C’est ce que rappelle avec insistance le pape François dans sa catéchèse du 8 novembre 2017 : « L’Eucharistie est un
événement merveilleux dans lequel Jésus Christ, notre vie, se fait présent. Participer à la messe signifie vivre encore une fois la passion et la mort rédemptrice du Seigneur.
»

C’est pourquoi Mgr Guy de Kérimel, président de la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle, souligne combien « la sortie prochaine d’une nouvelle traduction du missel romain représente une opportunité pastorale pour nos églises diocésaines. Elle est l’occasion de déployer la richesse et le sens de la célébration de l’Eucharistie. »

Emmanuel Auvray,
délégué diocésain de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle
Article à retrouver dans la revue Chrétiens en Morbihan n°1514


Venue de Monseigneur Pascal Gollnisch dans le diocèse

Conférence sur l’actualité en Orient

La Délégation de l’Oeuvre d’Orient du Morbihan organise la venue dans notre diocèse de Vannes de Mgr. Pascal Gollnisch, directeur général de l’Oeuvre d’Orient et vicaire général de l’Ordinariat des orientaux de France les 27 et 28 janvier prochains.

Le jeudi 27 janvier à 20h30Mgr Pascal Gollnisch donnera une conférence sur le thème suivant :

Chrétiens d’Orient : Quelle espérance au regard de l’actualité ?

Mgr Pascal Gollnisch effectuera un retour historique sur les chrétiens en Orient avant d’aborder des questions plus actuelles sur la situation des communautés chrétiennes orientales et l’avenir qu’elles peuvent espérer.

Jeudi 27 janvier à 20h30
Basilique de Sainte-Anne d’Auray
56400 Sainte-Anne d’Auray

L’après midi un partenariat entre le Lycée Saint François Xavier de Vannes et  l’Oeuvre d’Orient sera signé et permettra d’associer les élèves de l’établissement aux actions de sensibilisation et de solidarité déployées dans notre diocèse.


Rencontre

Le lendemain,  vendredi 28 janvier, une réunion d’information Agir avec l’Œuvre d’Orient dans l’agglomération lorientaise en faveur des chrétiens d’Orient est organisée afin de fédérer les bonnes volontés et de constituer un groupe d’animation locale de l’oeuvre d’Orient dans l’agglomération lorientaise.

Vendredi 28 janvier à 10h15
Centre Saint Louis, salle Rhuys,
11 bis place Anatole Le Bras,
56100 Lorient 

Pass sanitaire obligatoire

En savoir plus sur le site de l’Oeuvre d’Orient