Suite au décès du Pape François annoncé ce jour, Monseigneur CENTENE présidera, pour le Diocèse de Vannes, une messe en hommage au Pape François demain mardi 22 avril 2025 à 18h30 en la Chapelle Saint François Xavier à Vannes – 8 rue du Drezen.
Information complémentaire : ce lundi 21 avril, la paroisse Cathédrale de Vannes proposera un temps de Prière-Office des Vêpres à la mémoire du Pape François à 18h30 en la Chapelle Saint Yves à Vannes.
Après douze ans de pontificat, le Pape François a rejoint le Père, à l’âge de 88 ans. Neuf jours de deuil vont précéder les funérailles du saint Père, pendant lesquels les fidèles catholiques du monde entier seront en intense communion de prière.
Messe présidée par Mgr Raymond Centène ce mardi 22 avril 2025 en hommage au Pape François. En savoir plus
Déclaration de Mgr Eric de Moulins Beaufort, Président de la Conférence des évêques de France
En ce lundi de Pâques, en tenue de service, sans doute comme il le désirait, le pape François est mort.
Depuis sa première apparition au balcon de Saint-Pierre, il demandait, à la fin de toute rencontre, que l’on prie pour lui : « Et surtout, priez pour moi ». En ce jour, de tout cœur, nous le lui disons : « Très Saint-Père, nous prions pour vous, nous catholiques, mais aussi beaucoup d’hommes et de femmes à travers le monde qui ont entendu dans votre voix une voix de la conscience de l’humanité ».
Inlassablement, le pape François a agi pour que l’Église soit plus synodale, débarrassée de tout cléricalisme, en mouvement vers les périphéries, les périphéries de l’Église et celles de nos sociétés, porteuse de la joie de l’Évangile du Christ Jésus. Il a donné aux catholiques le goût d’être des disciples-missionnaires. Avec opiniâtreté, il a appelé l’humanité à croire en la fraternité, notamment en s’appuyant sur le dialogue entre les religions, et à prendre en compte en priorité les besoins et les attentes des personnes pauvres ou en précarité. Face à la crise écologique, il a renouvelé la réflexion en invitant à soigner « la maison commune », à louer le Créateur, à unir attention à l’environnement et attention aux personnes victimes des injustices sociales. Il a été le pape de l’année sainte de la miséricorde et du jubilé de l’espérance.
Nous, Français, rendons grâce tout spécialement pour la venue du pape François à Strasbourg (novembre 2014) mais surtout à Marseille en septembre 2023 et à Ajaccio en décembre dernier. Nous gardons en mémoire son appel plein de gravité et d’émotion à ce que notre pays et les autres pays européens ne perdent pas leur âme en se fermant aux migrants qui viennent chercher la possibilité d’une vie meilleure pour eux et les leurs. Nous ressentons encore la vibrante ovation qu’il a reçue au Stade Vélodrome : « Bonjour, Marseille ; bonjour, la France » et la fierté joyeuse qui parcourait les rues d’Ajaccio et les chants fervents de l’assemblée du Casone. Nous méditons encore sur le tressaillement de Marie qu’il a évoqué dans son homélie de Marseille.
Les fruits de ce pontificat seront à découvrir dans les années qui viennent. Il a marqué assurément la pratique pastorale de l’Église par son style simple, encourageant, sa référence constante à la miséricorde de Dieu, sa volonté que les sacrements soient accessibles à tous ceux qui les demandent, et son rappel persévérant de la croix du Christ Jésus sans laquelle l’Église ne serait qu’une ONG de plus. Elle est le signe effectif de l’amour de Celui qui « désire d’un grand désir » le salut de tous.
« Merci, Pape François »
Des messes et des veillées seront organisées par toute la France pour prier pour le pape François. La Conférence des évêques remercie tous ceux et celles qui s’y joindront ou s’y associeront. Elle remercie tous ceux et celles de toute religion ou sans religion qui expriment en ces jours leur gratitude. Le pape François a voulu être un « compagnon de Jésus ». Que le Seigneur l’accueille dans sa compagnie éternelle, près du Père. Merci, pape François. Plus que jamais, priez pour nous.
Mot latin signifiant « un espace de trois jours », le Triduum pascal, qui va de la messe du soir le Jeudi Saint au dimanche de Pâques inclus, est le centre de gravité de l’année liturgique. De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal.
Lors de la dernière Cène, Jésus a offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres. La célébration du Jeudi Saint fait mémoire du Lavement des pieds, qui a la même signification que l’Eucharistie : Jésus est venu pour se faire serviteur et offrir sa vie.
Dans la liturgie du Vendredi Saint, nous méditons le mystère de la mort du Christ et nous adorons la Croix, sur laquelle l’œuvre du salut est accomplie.
Suite à ce combat victorieux, l’Église contemple le Christ au tombeau, dans le « repos » du Samedi Saint. Elle est comme Marie, parfaite croyante qui conserva la foi et qui espéra contre toute espérance en la résurrection de Jésus.
Après la longue veille dans l’obscurité de la Vigile pascale, l’Alléluia de la résurrection retentit de nouveau. Le feu de l’amour de Dieu illumine la nuit : le Christ a vaincu la mort, et nous avec lui.
Évangile selon saint Jean 13, 12-14 Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : «Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.»
Comment comprendre la mort de Jésus sur la croix ? Comment réaliser qu’il se fait serviteur de l’humanité en offrant sa vie à la place des pécheurs ? Comment est-il possible qu’un pareil Roi se fasse pareil esclave ? Jésus commence donc par accomplir la besogne peu gratifiante d’un serviteur ordinaire… Et déjà montent les protestations des apôtres ! Comment saisiront-ils la croix ? Comment s’engageront-ils sur le chemin du service comme le leur commande le Maître ? Comment moi, qui entends cet évangile, puis-je recevoir l’amour du Christ en croix et décidé-je de le suivre en servant mon prochain ?
Le Cénacle à Jérusalem, lieu de la Cène
VENDREDI SAINT
Évangile selon saint Jean 19, 28-30
Descente de la Croix, Charles Le Brun, musée des Beaux-Arts de Rennes-Vers 1680 – Huile sur toile
« Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. »
Sur la croix, le Christ fait don de lui-même à son Père, par amour pour lui en accomplissant sa volonté telle qu’elle se révèle dans l’Écriture, et par amour pour nous à qui le Père veut faire, en lui, miséricorde. Quand Jésus paraît vaincu, c’est là qu’il remporte la victoire. Il a réalisé en tout point sa mission. Sa supplication est exaucée. Il peut ressusciter le sabbat fini. Il peut nous ressusciter au dernier jour. Les bras de Dieu s’ouvrent, sa vie nous est offerte, le salut est venu jusqu’à nous. Alors qu’en ferons-nous ?
Voici le bois de la Croix, qui a porté le salut du monde. Venez, adorons !
Missel romain
DIMANCHE DE PÂQUES
ÉVANGILE DE LA VEILLÉE PASCALE
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24, 1-12 Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant. Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée : ‘Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.’ » Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites. Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres. C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas. Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.
La Résurrection du Christ, Raphaël, musée d’Art de Sao Paulo
« Notre coeur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? ». Ainsi s’interrogent les disciples d’Emmaüs et c’est bien l’expérience spirituelle qu’ont fait de grands saints contemplant le Coeur de Jésus. Le pape François les appelle à la barre : Marguerite Marie, Thérèse, Augustin, Charles de Foucault, Faustine et les autres… C’est toujours une histoire de rencontre et de coeur à coeur. À nous d’accepter cette rencontre, ce coeur à coeur, et d’être de ces « disciples bien-aimés » (Jean 13,23). Écoutons le pape François dans son encyclique « Dilexit nos : DN 39″. L’Évangile nous raconte qu’un homme riche vint à lui, rempli d’idéaux mais manquant de force pour changer de vie. Alors, « Jésus fixa sur lui son regard » (Mc 10, 21). Peut-on imaginer cet instant, cette rencontre entre le regard de cet homme et le regard de Jésus ? Lorsqu’Il t’appelle, te convoque pour une mission, Il commence par te regarder, Il pénètre au plus profond de ton être. Il perçoit et connaît tout ce qui est en toi, Il pose son regard sur toi : « Comme Il cheminait sur le bord de la mer de Galilée, Il vit deux frères […]. En avançant plus loin et Il vit deux autres frères » (Mt 4, 18.21).
Rassemblés à Sainte-Anne d’Auray le premier dimanche de Carême, les 117 catéchumènes adultes du diocèse ont fait un pas décisif : exprimer devant tous leur désir d’accueillir une vie nouvelle. Au lendemain du 400ème anniversaire de la découverte de la statue, leur démarche de conversion a fait écho à celle du Jubilé sainte Anne 1625-2025 : aller à Jésus par Marie, pour construire l’Eglise avec les pierres vivantes que nous sommes.
« Le nombre de catéchumènes est très impressionnant »*, s’émerveille Dorian, 18 ans, en franchissant la porte jubilaire, surmontée de l’inscription « Me voici Seigneur, je viens faire ta volonté ». « Il y a un véritable éveil de la foi en ce moment ! », s’enthousiasme le lycéen. Après deux années de catéchuménat, ce futur bachelier attend son passeport pour la vie chrétienne plus encore que le précieux sésame vers les études supérieures.
Le phénomène tient en un mot : conversion, comme l’a rappelé Monseigneur Centène dans son homélie. Ce jour où l’Eglise reconnait officiellement la démarche de conversion des catéchumènes adultes est « une grande joie », a affirmé l’évêque. « C’est le signe que l’Esprit-Saint est à l’œuvre aujourd’hui dans le monde puisqu’il permet à des personnes de découvrir le Christ et la joie de marcher à sa suite ».
*En 2024, le diocèse de Vannes affichait une hausse significative (+50%) des baptêmes d’adultes par rapport à 2023 (+30% en moyenne pour les 104 diocèses de France). En 2025, la hausse s’accentue encore : 117 adultes seront incorporés à l’Eglise lors des prochaines fêtes pascales (soit + 56 %). Les 18-25 ans représentent 43% des catéchumènes.
L’après-midi, dans sa traditionnelle catéchèse devant les catéchumènes, Monseigneur Raymond Centène a tiré des apparitions de sainte Anne deux enseignements-clés pour nourrir les futurs baptisés : la gratuité de la grâce et l’appel à être des « pierres vivantes » pour construire l’Eglise, communauté des croyants.
Les dimanche 8 et lundi 9 juin, une grande fête de la Pentecôte aura lieu à Sainte-Anne d’Auray !
Familles, jeunes, laïcs, religieux, tous sont invités à se joindre aux festivités tout au long de ces deux jours pendant lesquels des animations pour tous les âges seront proposées. Le point de départ sera la messe de confirmation des adultes à la basilique à 18h le dimanche. Un concert de pop louange sera donné au mémorial par le groupe HOPEN à 20h30 (entrée gratuite), suivi par une veillée de prière et une nuit d’adoration. Lundi matin, une marche est proposée dès 7h. Un village diocésain se tiendra au Mémorial, et chacun pourra suivre selon son souhait le chemin jubilaire, le sacrement de réconciliation, des conférences, une table ronde, la messe solennelle présidée par Monseigneur Centène, un temps convivial avec des danses bretonnes, … Des animations pour enfants par tranche d’âge sont prévues, dont un concert de soeur Agathe le lundi à 13h30.
INFOS PRATIQUES Pour pouvoir participer à toutes les festivités (gratuites), le diocèse vous propose une solution d’hébergement en camping sur réservation. Adultes et familles : les personnes majeures ou les familles peuvent réserver des emplacements au camping municipal – Tarif : 8€ par adulte et 6€ par enfant de -15ans. Camping ouvert de 14h le dimanche à 9h le lundi. Possibilité de réserver le petit-déjeuner. S’inscrire en ligne ici ou ci-dessous. Groupes mineurs, aumôneries ou paroisses : Les groupes de mineurs encadrés par des animateurs peuvent réserver des emplacements au foyer Jean-Paul II en s’inscrivant – gratuit. Horaires d’accès : de 16h le dimanche à 9h le lundi. S’inscrire en ligne ici ou ci-dessous.
Florian Laguen « Se donner les moyens d’espérer » au Mémorial lundi à 10h Docteur en philosophie, chargé d’enseignement à l’ESC Rennes, à l’Université Paris-Cité, Enseignant-chercheur permanent à l’IPC-Facultés Libres de Philosophie et de Psychologie (Paris).
William Galley « À la rencontre de Jésus dans les périphéries » au Mémorial lundi à 11h Responsable du développement des Parcours Alpha France
Hervé de Lantivy apportera son témoignage au collège -lycée Sainte-Anne Madame Acutis : son message sera transmis également au collège-lycée.
Comme chaque année, le 1er mai, les diocèses de la Province organisent un pèlerinage consacré aux vocations à l’échelle provinciale. En 2025, cet événement rassemblera les diocèses de Bretagne (Quimper, Saint-Brieuc, Rennes et Vannes) et des Pays de la Loire (Angers, Laval, Le Mans, Luçon, Nantes et Tréguier) à Sainte-Anne-d’Auray.
Ce temps fort invite chacun à revisiter sa propre vocation en revenant à la source de son Baptême. Ensemble, nous prierons pour toutes les vocations : celles de baptisés, mais aussi plus particulièrement pour les vocations sacerdotales et religieuses.
Une journée de prière et de rencontres pour tous
Nous attendons des centaines de participants venant des quatre coins de la Bretagne et du Pays de la Loire : jeunes, familles, paroissiens. Ce pèlerinage sera l’occasion de découvrir les différentes congrégations, d’entendre des témoignages inspirants, de célébrer la Messe ensemble et d’apprendre comment intégrer la prière pour les vocations dans notre vie quotidienne.
Tout est pensé pour accueillir les enfants, quel que soit leur âge. Venez nombreux participer à cette belle journée de foi et de communion !
Le kit communication
Pour relayer ce pèlerinage, vous pouvez télécharger notre kit de communication au format .zip : il comprend l’affiche en bonne définition, ainsi que 2 déclinaisons pour les réseaux sociaux (formats carré et bandeau).
Chrétiens en Morbihan d’avril est paru. Au sommaire, un dossier consacré à Gabriel Deshayes et une riche actualité diocésaine : mille raisons de cultiver l’espérance (en cliquant sur les liens ci-dessous, accédez à des articles en accès libre).
REVUE N°1546, AVRIL 2025
Éditorial : L’émerveillement, source d’Espérance
Confiés à nos prières : Père Paul Fischer • Père Louis Briaud • Père Abel Guillo • Religieuses
Jubilé 1625-2025 : Sainte Anne, messagère d’espérance depuis 400 ans • Le long voyage des reliques de sainte Anne • Pourquoi consacrer un nouvel autel ? • La Troménie, c’est parti ! • La nouvelle bannière du sanctuaire
Vie du diocèse : Appel décisif : des pierres vivantes pour édifier l’Église • Récollection de carême des prêtres
Actualité : Pèlerins de l’Espérance : Jubilé des diacres à Assise et Rome •En bref
Liturgie : Le rite de la lumière lors de la Vigile pascale
Billet spirituel : Comment mettre en pratique les œuvres de miséricorde ?
L’annuaire diocésain 2025 est désormais disponible en ligne. Cet outil précieux vous permettra de retrouver facilement les coordonnées des paroisses et des ministres ordonnés du diocèse de Vannes.
Une version numérique en avant-première
À ce stade, seules les rubriques « Paroisses », « Ministres ordonnés », « L’évêque de Vannes » et la « Liste des paroisses » sont accessibles. Il s’agit d’extraits du livre final, ce qui explique la numérotation temporaire des pages. Nous espérons pouvoir y ajouter prochainement d’autres chapitres.
Votre aide est précieuse ! Si vous constatez des erreurs ou des informations à mettre à jour, nous vous invitons à envoyer vos modifications à communication@diocese-vannes.fr. Ces ajustements seront pris en compte pour l’édition papier à venir.
Téléchargement et consultation de l’annuaire diocésain 2025
Vous pouvez télécharger les extraits de l’annuaire en cliquant sur les liens ci-dessous ou les consulter directement grâce à la visionneuse intégrée à cet article. Nous vous rappelons par ailleurs que la carte du diocèse de Vannes est aussi disponible en ligne.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19, 28-40 En ce temps-là, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : ‘Pourquoi le détachez-vous ?’ vous répondrez : ‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? » Ils répondirent: « Parce que le Seigneur en a besoin. » Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus. À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus, et ils disaient : «Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! ». Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! »Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »
Entrée du Christ à Jérusalem, Charles Le Brun, musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne
POUR APPROFONDIR
L’évangile de la Passion selon saint Luc est lu ce dimanche. Ce vendredi saint, l’évangile selon saint Jean qui sera lu pour l’office de la Passion, est bien une des clefs de lecture de l’encyclique du pape sur la spiritualité du Cœur de Jésus. Prenons le temps de méditer ces textes de la Passion dans les quatre évangiles. Prenons le temps de contempler le Cœur du Christ en Croix d’où est « sorti du sang et de l’eau ». Écoutons le pape François dans son encyclique Dilexit nos :
DN 96. Un côté transpercé, une fontaine ouverte, un esprit de grâce et de prière. Les premiers chrétiens ont inévitablement vu cette promesse s’accomplir dans le côté transpercé du Christ, la source d’où jaillit la vie nouvelle. /…/ Nous contemplons son côté ouvert d’où jaillit l’eau de l’Esprit : « Un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l’eau » (Jn 19, 34). L’évangéliste ajoute ensuite : « Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé » (Jn 19, 37). Il reprend ainsi l’annonce du prophète qui promettait au peuple une source ouverte à Jérusalem lorsqu’ils regarderaient celui qu’ils auraient transpercé (cf. Za 12, 10). La source ouverte, c’est le côté blessé de Jésus-Christ.
PRIÈRE
Psaume 41(42) 2-6 Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ? Je n’ai d’autre pain que mes larmes, le jour, la nuit, moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? » Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails ! Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce. Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !
La messe chrismale a lieu durant la Semaine Sainte : dans le rite catholique latin, la messe chrismale n’appartient pas, au sens strict, au Triduum pascal. Si elle a lieu le plus souvent le Jeudi Saint au matin, elle peut être transférée à un autre jour, pourvu qu’elle soit proche de Pâques.
Durant la messe chrismale, l’évêque bénit les autres huiles saintes et consacre le Saint Chrême. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre.
Au cours de cette messe qui manifeste l’unité de toute l’Église diocésaine autour de son évêque, les prêtres renouvellent leurs promesses sacerdotales : vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus, chercher à lui ressembler, renoncer à eux-mêmes, être fidèles aux engagements attachés à la charge ministérielle, célébrer les sacrements, annoncer la Parole de Dieu avec désintéressement et charité.
3e vendredi de Carême – 28 mars 2025, Journée mémorielle annuelle pour les victimes de violences sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église.
« Cette journée mémorielle voulue par les évêques de France à l’issue de l’Assemblée plénière de mars 2021, prend désormais place dans le calendrier liturgique de façon pérenne, le troisième vendredi de Carême. Elle répond à l’invitation du pape François à vivre une journée de prières pour les victimes de violences sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Eglise. […] Ce temps d’Église sera aussi mis à profit pour faire prendre conscience à tous de la nécessité de prévenir et d’agir pour éviter toutes les situations pastorales et humaines qui peuvent conduire à toutes formes d’abus sur les plus fragiles. »
Indications générales – dossier « Témoins et acteurs ensemble pour une vie nouvelle en Église » Publication 2025, Conférence des Évêques de France
Dossier de la conférence des évêques de France
Cette année 2025, le dossier s’enrichit, pour la liturgie*, des intentions de prières, d’un nouveau chemin de croix et d’un temps de prière. Sur un plan pratique, les propositions pourront être engagées entre le dimanche 23 mars 2025 et le dimanche 30 mars 2025. Lien pour télécharger le dossier
*Les ressources liturgiques ont été élaborées par des personnes victimes-témoins et des personnes de différents diocèses.
Prière universelle du 3e dimanche de Carême 2025
Du 23 ou 30 mars 2025 Monseigneur Centène est favorable à ce que soit dite, lors de l’Eucharistie encadrant le 3e vendredi de Carême, pendant la prière universelle, une intention pour toutes les personnes victimes de violences sexuelles, d’abus de pouvoir et de conscience dans tous les lieux de vie : famille, établissement scolaire, associations sportives, Église, …. Le troisième dimanche de Carême renouvelle l’appel à la conversion, c’est le jour où l’on célèbre le 1er scrutin avec les catéchumènes qui se préparent à recevoir les sacrements à Pâques. Vous veillerez donc à préparer cette célébration dans ce sens et à la relier avec soin et délicatesse avec la journée mémorielle comme par exemple : « Pour que tous les hommes, les femmes et les enfants puissent mener sur terre une vie digne et fraternelle, faisons monter ensemble notre prière vers le Seigneur. »
Vous pouvez choisir les intentions proposées dans le document de la CEF ou vous en servir comme base à la rédaction : PRIERE UNIVERSELLE – p.7 dans le dossier « Témoins et acteurs ensemble pour une vie nouvelle en Eglise » – Publication 2025, Conférence des Evêques de France.
Le service diocésain de la prévention et protection des mineurs et des personnes vulnérables vous propose l’intention de prière universelle ci-dessous : « Seigneur, donne-nous de reconnaître autour de nous celles et ceux qui souffrent et qui attendent notre main tendue. Qu’à ton image, Jésus, et avec le souffle de ton Esprit Saint, nous ayons à coeur de protéger toutes personnes et d’aider les victimes à sortir de leur détresse. Esprit de sainteté, souffle de Dieu, accueille notre prière. »
Retrouvez ici les éléments du Dossier Mensuel de Liaison du mois de AVRIL 2025, au format PDF et JPEG. Vous souhaitez demander une parution ? Recevoir le DML par mail ? Abonner une personne ou encore signaler un changement d’adresse ? N’hésitez pas à contacter le service diocésain de communication : communication@diocese-vannes.fr
En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant parles plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
La femme adultère, Maes Everard Quirijnsz van der, musée Sainte-Croix, Poitiers
POUR APPROFONDIR
Jésus est toujours prêt à la rencontre. À nous de nous laisser rencontrer. Les scribes et les pharisiens partis, Jésus peut aller à la rencontre de cette femme et la libérer : « Va et ne pèche plus ». Quels que soient notre chemin, nos pauvretés et parfois nos errances, Jésus a du cœur et vient à notre rencontre. Il nous invite toujours à nous relever et à nous dépasser. N’est-ce pas cela aussi être « pèlerin d’espérance » ? Écoutons le pape François dans son encyclique Dilexit nos : DN 35. /…/ Jésus est toujours à la recherche, toujours proche, toujours ouvert à la rencontre. Nous le contemplons s’arrêter pour parler avec la Samaritaine au puits où elle va prendre de l’eau (cf. Jn 4, 5-7). Nous le voyons, au milieu de la nuit, rencontrer Nicodème qui a peur d’être vu avec Lui (cf. Jn 3,1-2). Nous l’admirons se laisser laver les pieds, sans honte, par une prostituée (cf. Lc 7, 36-50) ; dire à la femme adultère les yeux dans les yeux : je ne te condamne pas (cf. Jn 8, 11) ; affronter l’indifférence de ses disciples lorsqu’il dit à l’aveugle sur la route avec tendresse : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (Mc 10, 51). Le Christ montre que Dieu est proximité, compassion et tendresse.
PRIÈRE
Poème de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face Moi, si j’avais commis, tous les crimes possibles, Je garderais toujours la même confiance, Carje sais bien que cette multitude d’offenses, N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse, Qui reste mon appui, et sans aucun retour, Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour. Non, je n’ai pu trouver, nulle autre créature, Qui m’aimât à ce point, et sans jamais mourir Caril me faut un Dieu qui prenne ma nature Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir. Je ne sais que trop bien que toutes nos justices N’ont devant ton regard, pas la moindre valeur, Et pour donner du prix à tous nos sacrifices Oui, je veux les jeterjusqu’en ton divin cœur. Non, tu n’as pas trouvé créature sans tache, Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta loi, Et dans ton cœur sacré, Ô Jésus je me cache Non, je ne tremble pas, car ma vertu c’est toi
À l’occasion du Carême, les services diocésains vous accompagnent chaque année à la période de Pâques avec des textes et des méditations. Pour le Carême 2025, un livret gratuit en version papier est mis à votre disposition dans votre paroisse. Vous pouvez également le consulter en ligne ci-dessous ou le télécharger au format pdf en utilisant le lien un peu plus bas.
Le père Gwenaël Maurey introduit le livret de Carême 2025 par ces mots :
Jésus modèle de charité à la lumière de l’encyclique du pape François « Dilexit nos » (« Il nous a aimés ») d’octobre 2024
À l’occasion du 350e anniversaire des apparitions du Sacré Cœur de Jésus à sainte Marguerite Marie à Paray-le-Monial, le pape François a publié, le 24 octobre 2024, une lettre encyclique « Dilexit nos / il nous a aimés » sur le culte du Sacré Cœur. Cette lettre éclaire de façon remarquable notre double année jubilaire de sainte Anne et de l’Église universelle. Avec sainte Anne, soyons des « Pèlerins de l’Espérance », comme François nous y invite, en contemplant la figure même de Jésus, modèle de charité. C’est bien dans cette dynamique spirituelle qu’est placée notre troisième année du jubilé de sainte Anne. Nous prendrons donc le temps de méditer les évangiles des dimanches de Carême à la lumière de « Dilexit nos » en contemplant le Cœur du Christ en Croix d’où est « sorti du sang et de l’eau » (Jean 19, 33-34). Depuis les débuts de l’Église, les disciples de Jésus y ont vu la source des sacrements et donc de toute vie spirituelle. En lisant et relisant les évangiles des dimanches de Carême, éclairés par des extraits de « Dilexit nos » méditons sur Jésus, modèle de charité. C’est bien en contemplant ce « Cœur qui nous a tant aimés » que nous entrerons dans cet élan de la charité, et donc de la fraternité et de la solidarité avec les plus démunis. Gabriel Deshayes, à une époque troublée, nous montra ce chemin-là…
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15, 1-3.11-32
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ‘Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.’ Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : ‘Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.’ Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : ‘Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’ Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent à festoyer. Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : ‘Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : ‘Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’ Le père répondit : ‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »
Le retour du fils prodigue Le Guerchin, musée de Wloclawek
Pour approfondir
Il y a quelque chose de récurent dans les évangiles, Jésus va à la rencontre des personnes, quelle que soit leur situation, quelle que soit leur histoire… Et il leur montre, comme dans cette parabole, la proximité, la compassion et la tendresse du Père. Cette parabole du fils prodigue et du père miséricordieux nous montre le chemin. À nous de le prendre et d’accueillir la miséricorde divine, à nous d’accueillir son pardon…
DN 32. Le Cœur du Christ, symbole du centre personnel d’où jaillit son amour pour nous, est le noyau vivant de la première annonce. Là se trouve l’origine de notre foi, la source qui donne vie aux convictions chrétiennes. Des gestes qui reflètent le cœur.
DN 33. Le Christ n’a pas voulu beaucoup nous expliquer son amour pour nous, mais Il l’a manifesté par ses gestes. Nous découvrons en le voyant agir la manière dont Il nous traite chacun, même si nous avons du mal à le percevoir. Allons donc chercher là où notre foi peut le reconnaître : dans l’Évangile.
DN 34. Selon l’Évangile, Jésus est venu chez les siens (cf. Jn 1, 11). Il ne nous traite pas comme des étrangers, par conséquent nous sommes les siens. Il nous considère comme un bien propre sur lequel il veille avec soin, avec affection. Il nous traite comme les siens. Cela ne signifie pas que nous serions ses esclaves, et lui-même le dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs » (Jn 15, 15). Il nous propose l’appartenance réciproque des amis. Il est venu, Il a franchi toutes les distances, Il s’est fait proche de nous dans les choses les plus simples et les plus quotidiennes de l’existence. L’autre nom qu’il porte, “Emmanuel”, signifie en effet “Dieu avec nous”, Dieu proche de notre vie, vivant parmi nous. Le Fils de Dieu s’est incarné et s’est « anéanti lui-même, prenant la condition d’esclave » (Ph 2, 7).
Prière
Prière de sainte Mère Teresa de Calcutta Seigneur, ouvre nos yeux, que nous te reconnaissions dans nos frères et soeurs. Seigneur, ouvre nos oreilles, que nous entendions les appels de ceux qui ont faim, de ceux qui ont froid, de ceux qui ont peur et que l’on opprime ; ô Seigneur, ouvre nos coeurs, que nous nous aimions les uns les autres comme tu nous aimes. Renouvelle en nous ton Esprit, Seigneur, rends-nous libres et unis. Amen.
Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : ‘Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?’ Mais le vigneron lui répondit : ‘Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.’ »
Jésus et le figuier, manuscrit arabe
Texte d’accompagnement
En citant saint Jean-Paul II, et en évoquant sainte Faustine, le pape François fait le lien entre le Cœur de Jésus et la miséricorde divine. C’est dans cette dynamique qu’il a souhaité que le 2e dimanche de Pâques, dimanche ‘in albis’ pour les baptisés de Pâques, soit le dimanche de la miséricorde. Cet évangile ne nous présente-t-il pas Dieu comme le miséricordieux, celui qui nous a déjà pardonné à la condition que nous fassions une démarche de demande de pardon avec la volonté de changer de vie. N’est-ce pas le sens profond du Baptême et de la Réconciliation sacramentelle ? Et c’est le sens de l’indulgence : Dieu est indulgent, à nous de lui répondre. N’est-ce pas le sens du chant : « Seigneur, j’accueille ton pardon. Donne-moi la force d’aimer… ». Écoutons le pape François dans son encyclique Dilexit nos : DN 149. /…/. Je voudrais aussi rappeler les expériences de sainte Faustine Kowalska qui propose à nouveau la dévotion au Cœur du Christ en mettant fortement l’accent sur la vie glorieuse du Ressuscité et sur la miséricorde divine /…/. Saint Jean-Paul II rattache étroitement sa réflexion sur la miséricorde à la dévotion au Cœur du Christ : « L’Église semble professer et vénérer d’une manière particulière la miséricorde de Dieu quand elle s’adresse au cœur du Christ. En effet, nous approcher du Christ dans le mystère de son cœur nous permet de nous arrêter sur ce point […] de la révélation de l’amour miséricordieux du Père, qui a constitué le contenu central de la mission messianique du Fils de l’homme ». Le même saint Jean-Paul II, se référant au Sacré-Cœur, reconnait de façon très personnelle : « Il m’a parlé dès mon plus jeune âge ».
Prière
Prière enseignée par l’Ange aux trois enfants de Fatima en 1916 (sanctuaire marial au Portugal). Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Et je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne vous aiment pas.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9, 28b-36
En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante. Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait. Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! » Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.
La Transfiguration, Lodovico Carracci
Texte d’accompagnement
La demande de Pierre semble insensée : « Faisons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie… »… Et pourtant, Jésus y répond à sa manière : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi, je vous soulagerai », et il ajoute : « Demeurez en moi ». Lorsque nous communions, Jésus vient demeurer en nous par sa Parole et par son Pain. Et parce que Jésus vient demeurer en nous, nous pouvons demeurer en lui. C’est bien ce cœur à cœur que nous vivons en accueillant cette Parole de Dieu et ce Pain de l’Eucharistie. Alors nous pouvons demeurer en Lui, et Lui en nous… Écoutons le pape François dans son encyclique Dilexit nos : DN 43. Nous avons dans les Écritures sa Parole toujours vivante et actuelle, mais il arrive aussi que Jésus nous parle intérieurement et nous appelle pour nous conduire au meilleur endroit. Ce lieu le meilleur, c’est son Cœur. Il nous appelle à entrer là où nous pouvons retrouver des forces et la paix : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi, je vous soulagerai » (Mt 11, 28). C’est pourquoi Il demande à ses disciples : « Demeurez en moi » (Jn 15, 4).
Chrétiens en Morbihan de mars 2025 est paru. Au sommaire, une invitation à vivre la miséricorde de Dieu et un tour d’horizon de la riche actualité diocésaine (en cliquant sur les liens ci-dessous, accédez à des articles en accès libre).
REVUE N°1545, MARS 2025
Éditorial : La grâce du Jubilé est une grâce de réconciliation
Actualité : Ordination de François-Régis, séminariste en insertion à Ploërmel, pour le Diocèse aux armées françaises • Stage Soli Deo Gloria. Chanter, jouer, célébrer le Seigneur ! • Fraternités paroissiales missionnaires • Le sanctuaire marial de la Madone des motards. Venez chercher les grâces toute l’année ! • Tro Breiz 2025 – de Nantes à Vannes • Parcours Revivre. Sept soirées pour revivre après une séparation ou un divorce • Accueils Louis & Zélie : deux lieux d’écoute dans le diocèse •En bref
Liturgie : La prière dialoguée de l’Orate Fratres – Histoire et signification
Archives diocésaines : Les œufs de Carême ou la disette dans le diocèse de Vannes au 18e siècle
Retrouvez ici les éléments du Dossier Mensuel de Liaison du mois de MARS 2025, au format PDF et JPEG. Vous souhaitez demander une parution ? Recevoir le DML par mail ? Abonner une personne ou encore signaler un changement d’adresse ? N’hésitez pas à contacter le service diocésain de communication : communication@diocese-vannes.fr
En ce temps-là, après son baptême, Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim. Le diable lui dit alors : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. » Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain. » Alors le diable l’emmena plus haut et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre. Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes, car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux. Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. » Jésus lui répondit : « Il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, à lui seul tu rendras un culte. » Puis le diable le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi, à ses anges, l’ordre de te garder ; et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui fit cette réponse : « Il est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. » Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé.
La Tentation du Christ, Scheffer, musée du Louvre, Paris
Texte d’accompagnement
C’est bien un « Jésus rempli de l’Esprit » que le diable tente, et c’est bien parce que le Cœur de Jésus est en pleine communion avec le Père dans l’Esprit, que le « Fils de Dieu » résiste aux tentations. Dans les moments de difficultés et de tentations, c’est dans un cœur à cœur avec Jésus que nous résisterons. Qu’en ce Carême, en contemplant « Jésus, modèle de charité », nous prenions ce chemin-là… Écoutons le pape François dans son encyclique Dilexit nos : DN 75. Tournons maintenant notre regard vers l’Esprit Saint qui remplit le Cœur du Christ et brûle en lui. Comme l’a dit saint Jean Paul II, le Cœur du Christ est « le chef-d’œuvre de l’Esprit Saint ». Il ne s’agit pas seulement du passé, car « dans le Cœur du Christ, est vivante l’action de l’Esprit Saint, auquel Jésus a attribué l’inspiration de sa mission (cf. Lc 4, 18 ; Is 61, 1) et dont il avait promis l’envoi lors de la dernière Cène. C’est l’Esprit qui aide à saisir la richesse du signe du côté transpercé du Christ, dont l’Église est issue (cf. Const. Sacrosanctum Concilium n. 5) ». En définitive, « seul l’Esprit Saint peut ouvrir devant nous cette plénitude de “l’homme intérieur” qui se trouve dans le Cœur du Christ. Lui seul peut introduire progressivement la force de cette plénitude dans nos cœurs humains ». /…/ DN 76. L’action de l’Esprit Saint dans le cœur humain du Christ provoque en permanence cette attirance vers le Père. Et lorsqu’il nous unit aux sentiments du Christ par la grâce, il nous fait participer à la relation de celui-ci avec le Père, il est « un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier : Abba ! Père ! » (Rm 8, 15).
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