« Celui-ci est mon Fils bien-aimé :
écoutez-le ! »
ÉVANGILE SELON SAINT MARC
Mc 9, 2-12
En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart
sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »
Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne
ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire :
« ressusciter d’entre les morts ».
PIERRE LE GOUVELLO DE KERIOLET
« Cet évangile m’interrogeait. Que signifie cette rencontre sur la montagne de la Transfiguration ? Pourquoi ce vêtement
devenu resplendissant de lumière ? Pourquoi la présence d’Élie et de Moïse ? Je me rappelai alors le message de Keranna et la rencontre de sainte Anne avec un paysan Yvon Nicolazic. Comme dans l’église de Pluvigner, ma paroisse, la mère de la Vierge Marie est le plus souvent représentée méditant la Bible, la Parole de Dieu avec sa fille. C’est ainsi qu’Anne et Marie se préparent à accueillir Jésus dans leur vie, à la lumière des Écritures. Moïse et Élie représentent symboliquement tout l’Ancien Testament et attestent sur la montagne que c’est bien Jésus le Messie tant attendu. Lorsque sainte Anne demande à Yvon Nicolazic de suivre le flambeau, au-delà de la découverte de la statue à la lumière de ce flambeau, c’est bien le Christ transfiguré, ressuscité que sainte Anne nous invite à suivre. Elle est là, la lumière de la transfiguration.
Seigneur, fasse que je sache toujours te reconnaître dans les Écritures partagées et que je vive à ta lumière. »