Avec la Vierge Marie, nous avons attendu, dans l’espérance, un signe de Jésus. Et ce soir, ce signe nous est donné, dans la nuit, la lumière a brillé. Les catéchumènes ont eux aussi attendu, tout particulièrement, depuis leur appel décisif par Monseigneur Centène le premier dimanche de carême, cette nuit au cours de laquelle ils vont recevoir cette lumière.
Les scrutins ont préparé leur âme à recevoir cette nouvelle vie, vie jaillissante du tombeau. La liturgie de la Parole nous prépare à recevoir cette bonne nouvelle de la Résurrection. Jésus accomplit l’Ancien Testament. Toute la Parole de Dieu parle de cet évènement hors du temps : le Christ a vaincu la mort, la lumière a resplendi : Alléluia.
La peuple d’Israël découvre enfin son Sauveur, la lumière est pour tous, de même que le soleil brille en chassant les ténèbres de la nuit. La lumière divine brille de ses mille feux et éclaire toutes les nations.
Les catéchumènes vont être baptisés dans l’eau. Cette eau est l’eau vive de la Samaritaine qui abreuve tous les cœurs. Cette eau est signe de cette vie donnée par Dieu. Par le baptême, nous sommes plongés dans la mort avec Jésus, mais nous ressuscitons avec lui. La mort ne nous engloutit pas. Les nouveaux baptisés seront confirmés dans leur foi. En cette nuit, nous appelons sur eux le Saint-Esprit, souffle de vie : souffle de Dieu qui donne la vie. « Le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. » (Gn 2,7). Ainsi les nouveaux baptisés deviennent des êtres vivants et reçoivent la force de témoigner de leur foi. Ils recevront également le Corps du Christ, nourriture nécessaire pour leur pèlerinage terrestre, pain de vie.
En vivant cette célébration pascale avec les catéchumènes, nous nous rappelons la foi de notre baptême. Que notre foi soit vivifiée par la célébration de cette nuit. Alléluia.