3ème dimanche de l’Avent
ÉVANGILE de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des oeuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux, lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? Un roseau agité par le vent ? Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? Un homme habillé de façon raffinée ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Alors, qu’êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète. C’est de lui qu’il est écrit : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. »
Mt 11, 2-11
ACCUEILLIR LA PAROLE
« Et cependant, le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. » Il est symptomatique que la grande majorité de ceux qui ont suivi Jésus étaient des « petits ». Anne et Joachim, les parents de la Vierge Marie, étaient des gens simples d’un village de Galilée. Jean n’était pas né à la cour du roi Hérode. Et cela sans exclusion car il y avait aussi quelques personnes de la haute société comme Nicodème ou Joseph d’Arimathie qui suivaient Jésus. Parmi les premiers disciples, il y avait même une femme de mauvaise vie. Ce sont des bergers, des exclus, qui les premiers sont allés à la crèche. Nous avons aussi notre Yvon Nicolazic ou notre Bernadette de Lourdes, un paysan breton qui ne savait ni lire ni écrire et une petite bergère béarnaise. « Et cependant le plus petit dans le Royaume des Cieux est plus grand que lui. » Pour nous préparer aux fêtes de la Nativité, demandons la grâce au Seigneur d’avoir un coeur de pauvre. On parle aujourd’hui, à la suite de Laudato si de sobriété. Mener une vie plus simple sans oublier ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté, n’y a-t-il pas là un chemin évangélique pour préparer la venue du Messie ? Alors la véritable lumière de Bethléem pourra briller dans nos coeurs. Soyons des pèlerins de l’Espérance !
OBSERVER
Si vous êtes en groupe, écoutez une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux. Individuellement, relire lentement le texte.
Souligner les personnages, les lieux, les actions, les différentes étapes. Chacun souligne les mots qui le frappent.
À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire
pourquoi ils sont importants pour vous.
MÉDITER
Comment Jésus décrit-il la mission de
Jean Baptiste ? Comment cette description
m’interpelle-t-elle dans ma vie de baptisé ?
APPROFONDIR
La foi, c’est croire que Dieu en Jésus vient nous
sauver. Comment ma foi m’aide-t-elle à supporter mes peines de chaque jour et peut elle être source de joie pour moi et pour les autres ?
COIN DES ENFANTS
« Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi. »
Mt 11, 10
Jésus invite les amis de Jean Baptiste à être des témoins et à aller lui dire ce qu’ils ont vu de leurs propres yeux et entendu de leurs propres oreilles. Même si Jean Baptiste est en prison, grâce aux signes que ses amis ont vus, il sera rassuré et heureux, car Jésus est le Sauveur promis par Dieu. Croire que Dieu vient nous sauver, nous aide à supporter nos peines de chaque jour et nous donne une joie plus grande encore.
UN GESTE
Je mets Joseph dans la crèche.
J’allume la troisième bougie.
PRIÈRE
Seigneur,
fais-nous porter la joie à tous ceux qui, en ces temps autour de Noël, sont seuls ou éprouvés.
Nous te les confions afin que ta joie, profonde, leur apporte le réconfort nécessaire pour poursuive la route.
En me réjouissant à l’avance de la venue du Seigneur, je continue à préparer mon coeur dans l’action de grâce et la louange.
Je peux me déplacer à Sainte- Anne-d’Auray ou dans ma paroisse pour aller chercher un lumignon que je placerai devant la crèche de ma maison. Cette petite lumière d’Espérance, je pourrai aussi la transmettre autour de moi, à une personne malade, seule… Je vais à la rencontre des plus fragiles.