17 octobre : journée de jeûne et de prière pour la paix

Dans une déclaration du 11 octobre, l’assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte (latins, grecs melkite catholiques, maronites, arméniens catholiques, syro catholiques, chaldéens) invite les paroisses et communautés religieuses de tous rites à une JOURNÉE de JEÛNE et de PRIÈRE POUR LA PAIX et la réconciliation ce mardi 17 octobre.

Face à l’escalade de la crise politique et militaire et aux attaques inhumaines ayant causé la mort de nombreux civils en Israël et Palestine, le Cardinal Pizaballa, patriarche des Latins de Jérusalem et président de l’assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS), exprime au nom de tous douleur, consternation et désarroi : « La haine, que nous subissons malheureusement déjà depuis trop longtemps, va encore s’accroître et la spirale de violence qui s’ensuivra créera encore plus de destruction. Tout semble parler de mort ».

Fin janvier 2023, les patriarches et chefs des Églises de Jérusalem avaient alerté sur la « prolifération de violence » vouée à s’intensifier à défaut d' »une intervention robuste des dirigeants ». En mars 2023, après l’échec de la tentative de « désescalade », ils avaient continué d’appeler à « la recherche d’une solution plus durable au conflit israélo-palestinien, dans le respect de la légitimité et des résolutions internationales » (Deuxième déclaration concernant le cycle croissant de la violence en Terre Sainte).

Une « mer de violence sans précédent« 

Dans cette épreuve tragique, « nous ne voulons pas rester impuissants. Et nous ne pouvons pas laisser la mort et ses aiguillons (1 Cor 15 :55) être le seul mot à entendre » affirment les chefs des Églises réunis à Jérusalem pour une troisième déclaration. C’est dans la prière qu’ils invitent à puiser la « force et la sérénité », « pour vivre ce temps, en nous tournant vers Lui, dans une prière d’intercession, d’imploration et aussi de cri ».

JOURNÉE DE JEÛNE, D’ABSTINENCE ET DE PRIÈRE : MARDI 17 OCTOBRE

Mardi 17 octobre, se déroulera une journée spéciale de jeûne, d’abstinence, et de prière : adoration eucharistique, chapelet ou tout simplement des temps de prière en famille là où les rassemblements sont rendus impossibles. « C’est ainsi que nous nous retrouvons tous, malgré tout, dans une prière commune, pour remettre à Dieu le Père notre soif de paix, de justice et de réconciliation », conclut la déclaration.